Tournée The Final Frontier 2011 – Le journal de bord

The Final Frontier Europe Tour 2011

Traduction du journal de bord de Rod Smallwood et Todd Nakamine publié sur le site officiel d’Iron Maiden

par musky00

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Pérou
par Todd Nakamine, publié le 31 mars 2011 sur le site officiel d’Iron Maiden

 

Ça a été un saut rapide de la Colombie au Pérou (3 heures). Nous entrons maintenant dans la dernière phase de la 1ère partie de « The Final Frontier World Tour 2011 » et l’intensité des fans est à son comble. Les choses deviennent folles alors que nous nous enfonçons plus profondément en Amérique du Sud et des événements imprévus de la tournée vont survenir mais je vous en parlerai plus tard. Ce n’est pas que les fans ici sont « plus » fans qu’ailleurs. C’est juste différent dans la façon dont ils s’expriment d’un endroit à l’autre. L’une des choses les plus intéressantes que j’ai remarquées, c’est la façon dont réagissent les fans en fonction de leur culture. C’est une des facettes de ce que j’apprends de mon aventure.

Le premier soir, une poignée d’entre nous, Justin (technicien guitare Janick), Griff, John McM, Zeb, Tash, Kerry (Assistante Prod.), Rob (éclairagiste), Nick (IMTV), Antti (éclairagiste), Fernando (équipage de l’avion) et moi, avons décidé d’aller à la plage et de gouter les vrais quartiers péruviens et la nourriture. Nous avons commencé par quelques verres dans un bar où nous avons croisé Charlie (technicien de Nicko) et voilà, une heure s’est transformée en plus de 4 heures à boire et à traîner. Après avoir puisé parmi les meilleures chansons du jukebox (pas beaucoup de bon choix), nous nous sommes déplacés à pieds vers un autre bar dans cette ruelle. Après x doses de bières et un schnaps à la pêche que j’ai ESSAYE d’avaler, le dernier de mes essais a fini sur le devant de ma chemise et le plancher, j’ai décidé, à 2h30 du matin, qu’il était temps de dormir un peu, jusqu’à ce que Janick et l’équipage de l’avion reviennent. J’étais sur la terrasse en train de finir mon verre quand j’ai entendu un grondement venant de l’intérieur. Je suis rentré et j’ai vu l’équipage de l’avion ET Janick sur la piste de danse. J’ai sorti mon appareil photo.

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Le lendemain, après avoir dû aller à l’ambassade américaine pour faire des papiers pour mon visa brésilien (mon visa était en retard pour le Brésil et l’Argentine et il n’était pas question que je rate ces étapes !), nous avons décidé de faire un peu de tourisme et de visiter la pyramide Templo de Huallamarca qui se trouvait à proximité.

La Huaca Huallamarca ou Pan de Azúcar (Pain de sucre) est une pyramide recouverte d’adobe avec une rampe d’accès impressionnante.

Les tombeaux trouvés dans la Huaca Huallamarca recouvrent une très longue période qui va du 3e siècle de notre ère jusqu’à l’arrivée des Incas au cours du 15ème siècle. Apparemment, Huallamarca était un lieu de cérémonie dont l’accès était peut-être réservé à une élite religieuse, compte tenu du fait que les sols mis à jour montrent peu d’usure. Une longue série d’utilisations et d’abandons de l’Huaca révèle les différents changements des pratiques funéraires au cours du temps. Et maintenant, voilà que je me promenais dessus !

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Lorsque nous y sommes arrivés, nous sommes tombés sur Gaddsy, Ian et Janick. Et moi qui pensais que nous allions donner aux membres du groupe l’occasion de se reposer de nous pendant au moins un jour. Nous nous sommes promenés en prenant des photos en laissant à Ian sa remarque « Et voilà. Un trou ! Vous allez prendre un millier de photos d’un trou ! » Je l’adore. J’ai ri et je suis allé vers Gaddsy qui se tenait comme s’il allait mourir de chaleur. Alors que nous allions partir, des employés ont reconnu Janick et il s’est gentiment arrêté pour prendre quelques photos avec eux. J’ai toujours pensé que ça devait être génial d’être en train de travailler et tout à coup, un de vos groupes préférés arrive. J’ai entendu que nous avions manqué de peu Adrian qui était là aussi.

Après, nous avons décidé d’aller faire un tour au marché Inca et peut-être d’acheter quelques souvenirs intéressants, puis de retourner à l’hôtel. Janick a pris quelques nouveaux bracelets et a enfin eu une photo devant le Machu Picchu :

"De Janick avec affection. Nous y sommes enfin arrivés Rod !"
« De Janick avec affection. Nous y sommes enfin arrivés Rod ! »

Ce soir-là, j’ai décidé de faire des folies pour un bon dîner au lieu du n’importe quoi que je mange d’habitude, je suis donc allé au grill dont Doug m’avait parlé, quand qui est entré ? Doug. Nous sommes restés là à parler de tout, y compris comment il en était arrivé à travailler avec Iron Maiden depuis plus de 30 ans. L’une des grandes histoires qu’il m’a racontée était au sujet d’un concert qu’ils ont fait en 1980 à l’Odéon de Birmingham. Au cours de la préparation du spectacle, Doug et Pete le pyro (un ancien pyrotechnicien de Maiden) sont allés sur le toit pour faire sauter l’une des radio de l’équipe (c’était le bon vieux temps). Ils ont mis un peu de poudre dedans (à cette époque ils faisaient leur propre pyro), ont allumé la mèche, mais tout ce qu’ils ont entendu a été un pssschhhtt. Quand ils sont remontés pour voir ce qui s’était passé, il y a eu un éclair de lumière et BOUM ! Ca a résonné dans toute la ville. En pleine panique, ils sont descendus en courant, aveuglés par le flash et sachant qu’ils pourraient avoir des ennuis. Ils se sont ensuite très rapidement affairés comme si de rien n’était quand la police a déboulé de toutes les entrées. Ils ont demandé un responsable et Dickie Bell, rapide comme d’habitude, leur a dit qu’ils venaient juste de recevoir une nouvelle pyro qui semblait beaucoup plus grosse que d’habitude alors ils l’ont testée à l’extérieur sur le toit pour savoir : « Nous ne l’utiliserons pas ce soir. » La police a regardé Dickie et a dit: « Oui, s’il vous plaît, ne l’utilisez pas » et s’en est allée.

Comme nous finissions, Adrian est entré. Nous avions fini de manger mais nous avons commandé à boire pour trainer avec lui pendant qu’il mangeait. Nous avons eu une longue conversation sur le bon vieux temps analogique de la musique et l’époque numérique actuelle. Doug et Adrian ont également discuté du toit des scènes qui affecte le son sur scène et de la façon dont certaines salles en forme de chapiteau de cirque ont un son excellent. Je n’avais pas vraiment d’opinion mais c’était fascinant d’en apprendre un peu sur l’effet que la forme de la scène peut avoir sur le son. Désolé, pas de photos de cette soirée mais je pensais que ça allait être une soirée tranquille plongé dans mes propres pensées donc je n’ai pas apporté d’appareil. Heureusement pour moi, elle s’est transformée en une belle et douce soirée avec Doug et Adrian. Même si j’avais eu mon appareil photo, comment briser une belle conversation du soir avec un flash ? Pour l’IMFC, j’essayerai la prochaine fois, je le promets.

Le lendemain, sous escorte policière, nous avons été amenés au stade San Marcos qui a ouvert ses portes en 1951 et appartient à l’Université Nationale de San Marcos. C’est drôle qu’après si peu de temps à voyager avec le groupe, il soit si facile de s’installer confortablement dans une routine d’escortes de police et de cortèges de motos et de l’accepter comme quelque chose de normal. Je regardais par la fenêtre nos escortes se faufilant dans et hors de la circulation, nous empêchant d’être bloqués dans un embouteillage, quand j’ai remis les pieds sur terre. Au mois d’août, je reviendrai à mon mode de vie normal. C’est vraiment incroyable. Ce que je vis est vraiment fantastique. Même pour le groupe, ce n’est pas comme ça qu’ils voyagent en dehors de la tournée. C’est vraiment nécessaire d’être sûr d’arriver au concert sains et saufs et à l’heure de sorte que le concert ne commence pas en retard. De plus, ce n’est pas vraiment ma vie, c’est leur vie. J’ai juste la chance de faire partie de ce voyage.

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J’aime les fans du Pérou. Ils sont incroyables ! Comme ça a été le cas pendant toute l’Amérique du Sud, avant que le groupe arrive, on pouvait entendre les chants « Maiden! Maiden! Ole, Ole, Ole, Ole » ou quelque chose comme ça. Il a même commencé à pleuvoir brièvement pendant le spectacle, mais bien sûr cela n’a affecté ni les fans ni le groupe. Ils ont joué à plein régime, portés par l’énergie de la foule.

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Après avoir pris quelques verres, le groupe, l’équipe et moi sommes sortis avec mon nouvel ami Luiz de EMI Brésil. En plus de toutes les expériences étonnantes que j’ai eues jusqu’à présent, et que j’aurai, j’ai aussi rencontré certains des fans les plus incroyables et je me suis fait des amis à vie.

BRESIL !!! Enfin ! Prochaine étape Sao Paulo !

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