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Oh que oui
"born to lose, lived to win"
"nous sommes tous des enfants d'immigrés.1ère, 2ème,3ème génération" BXN
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Réédition du coffret Rock Legends de Thin Lizzy le 19 février.
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THIN LIZZY : Shades Of A Blue Orphanage (1972)
Nous sommes en 1972. Le groupe publie après un EP intitulé New Day, son 2ème album intitulé Shades Of A Blue Orphanage, titre provenant de la combinaison du nom d'anciens groupes dont ont fait partie nos trois amis : Orphanage pour Phil Lynott et Brian Downey et Shades Of Blue pour Eric Bell. Il s'agit donc d'un album qui s'accorde le droit d'être dans la lignée du premier essai paru un an plus tôt. Il est clair que dès la première écoute de cet opus, la sensation première qui prédomine, c'est la stupéfaction surtout lorsque la découverte de Lizzy s'est effectuée avec des albums comme Jailbreak, Bad Reputation ou bien Live And Dangerous. Bref, on n'en sort pas "indemnes", façon de parler bien évidemment.
1972, c'est aussi l'année où tous les ténors de ce que l'on va appeler communément "Hard Rock" sortent de grands albums. Au contraire, Lizzy persiste dans sa voix intimiste avec pour seul souci : "Créer, créer, créer", Lynott quant à lui, n'ayant qu'une seule idée : écrire sur sa bonne vieille ville de Dublin qui l'a accueilli non sans difficultés d'ailleurs et ce, à cause de la couleur de sa peau mais aussi du statut de sa mère, Philomena qui avait eu l'outrecuidance d'enfanter sans avoir été mariée avec son partenaire qui, très rapidement, avait pris la poudre d'escampette. Dans une Irlande très catholique où contraception et divorce étaient formellement interdits, une telle situation ne pouvait susciter que réprobation et opprobre de la part de la populace "bien pensante".
Les textes du grand Phil sont également axés sur son quotidien mais aussi des souvenirs d'enfance notamment dans le morceau-titre (un blues particulièrement émouvant de plus de 7mn) ainsi que des anecdotes personnelles qui rythment son existence de musicien en quête permanente de nouvelles sonorités.
Ces nouvelles sonorités ne rivalisent pas avec le gros son et les riffs particulièrement appuyés de leurs contemporains. On en est donc loin. Et donc cet album au charme non dissimulé, à la subtilité évidente, ne convainc guère et s'avère être un cuisant échec pour le trio dublinois qui quitte, penaud, les De Lane Lea Studios situés à Wembley.
L'impression générale concernant cet album (que j'aime pourtant bien), ce sont la confusion et l'éparpillement des compositions pourtant ambitieuses mais malheureusement, d'un point de vue commercial, ça ne se vend pas. Je le répète : le groupe est animé d'une volonté de création notamment sur l'hispanisant Chatting Today, le pachydermique et syncopé Buffalo Gal, l'épileptique Baby Face (morceau qui sera source d'inspiration pour le nom du projet réunissant Phil Lynott, Ritchie Blackmore et Ian Paice, un projet qui disparaitra aussi vite qu'il est apparu) le mélancolique et intimiste Brought Down qui dévie aussitôt sur un mid-tempo renouant avec les ambiances du premier album, le très hendrixien Call The Police avec ce solo très mélodique et particulièrement bienvenu de la part d'Eric Bell (pourtant seul en tant que guitariste), le presque lacrymal Sarah (rien à voir avec le titre figurant sur Black Rose qui est dédié à sa fille aînée) adressé à sa grand-mère, le très rock and rollien I Don't Want To Forget How To Jive où notre Phil se prend à imiter avec talent un Elvis au meilleur de sa forme vocale et l'endiablé et funky The Rise And Dear Demise Of The Funky Nomadic Tribes en opener qui démarre sur une partie percutante de batterie de la part du sieur Downey pour se poursuivre sur un tempo très dansant accompagné d'un solo particulièrement inspiré de la part d'Eric Bell.
Un album comme ça, je comprends parfaitement qu'il n'ait pas marché. Aucun titre accrocheur susceptible de passer en radio et ce, malgré tout l'investissement prôné par le groupe. Un album qui mérite, ceci dit, une réécoute attentive permettant ainsi de découvrir ou re-découvrir la richesse de certains morceaux, une richesse qui permettra enfin d'éclater au grand jour et ce, grâce à l'album suivant Vagabonds Of The Western World et son single emblématique Whiskey In The Jar.
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Pressage coréen :
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"born to lose, lived to win"
"nous sommes tous des enfants d'immigrés.1ère, 2ème,3ème génération" BXN
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Sortie prévue le 14 Janvier 2022 :
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?? WE ARE PREPARING OUR THIN LIZZY FEST FOR 2023 IN FRANCE...
As promised we give you news of our project.
We can announce that we have the following Tribute-band agreements:
FAST LIZZY, BREAKOUT, MISTER LIZZY, BLACK ROSE and RENAUD HANTSON plays Thin Lizzy.
We are in talks for the HEADLINER with several artists.
We will soon formalize the concert hall, and the date.
There are several animations planned, including an exhibition of collections on Thin Lizzy.
It will be possible to recover.
?? Nous préparons notre premier THIN LIZZY FEST en 2023 en France.
Comme promis nous vous donnons des nouvelles de notre projet.
Nous pouvons annoncer que nous avons les accords des Tribute-bands suivants:
FAST LIZZY, BREAKOUT, MISTER LIZZY, BLACK ROSE... Et RENAUD HANTSON plays Thin Lizzy .
Nous sommes en pourparlers pour la tête d'affiche avec plusieurs artistes.
Nous allons bientôt officialiser la salle de concerts, et la date.
Dernière édition de: Phil93 (30/03/2022 05:21:54)
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C'est chouette ca
- Prix Nicko Mc Brain 2017, 2020 - Prix Adrian Smith 2022
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A Tribute To Thin Lizzy (US import CD))
Expected May 13, 2022
It's available for pre-order now via Meadows
A superb lineup of musicians come together for this incredible tribute to Dublin hard rock heroes, Thin Lizzy!
Includes performances by former Rolling Stones guitarist Mick Taylor, Asia’s John Payne, Great White singer Jack Russell, Atlanta Rhythm Section, Molly Hatchet and more!
Fantastic covers of the band’s best including “The Boys Are Back In Town,” “Dancing In The Moonlight,” “Jailbreak” and more!
Tracklist:
1. Killer On The Loose – John Payne (Asia)
2. The Boys Are Back In Town – Fee Waybill (The Tubes)
3. Jailbreak – Hollywood Roses with Mick Taylor (ex-Rolling Stones)
4. Sarah – Jack Russell’s Great White
5. The Boys Are Back In Town – Atlanta Rhythm Section
6. Out In The Fields – Gary Barden (Michael Schenker Group) & Michael Schenker
7. The Boys Are Back In Town – Molly Hatchet
8. Don’t Believe A Word – Lea Hart (Fastway)
9. Whiskey In The Jar – Nicky Moore (Samson/Mammoth)
10. Rosalie – Steve Overland (FM)
11. Cowboy Song – Steve Grimmett (Grim Reaper)
12. Dancing In The Moonlight – Steve Overland (FM)
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Avec Graham Bonnet.
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Nouveau bouquin à paraître le 8 juillet :
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Ca sort le 24 juin :
BECAUSE WE COULD NOT WAIT ANY LONGER:
We from Remember Phil & Gary are so proud to announce the following together with Universal Music:
No less than 2 new Thin Lizzy collectible boxes will be released on June 24th!
The acclaimed documentary "Songs For While I'm Away" about the life of Thin Lizzy frontman Phil Lynott will be released in a box with 2x DVD + CD as well as a box with BR/DVD + CD.
In addition to the documentary, both boxes contain an extra release on DVD of an iconic Thin Lizzy performance, namely:
"The Boys Are Back In Town At The Sydney Opera House"
http://remember-phil.com/fanshop/
Thank you for your support and sharing this post.
Enjoy it!
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Y a aussi ça qui sort le 27 mai :
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THIN LIZZY : The Boys Are Back In Town - Live At Sydney Opera House, October 1978
Ce live-là, bon nombre d'addicts lizziens l'espéraient réédité dans une version digne de ce nom. On avait eu en guise d'hors d'oeuvre une VHS et un CD (réédité de multiples fois), tous deux disposant d'un son et d'une image indignes d'un groupe comme Thin Lizzy. Frustration donc vite dissipée par l'annonce quelques mois plus tôt de la parution de ce concert accompagné du documentaire Songs For While I'm Away diffusé uniquement sur le territoire du Royaume-Uni.
Commençons donc par le contenu de ce live augmenté des 5 titres manquants. Déjà le décor : l'Opéra de Sydney et son imposante structure visibles ici sur la cover du superbe digipack donnent à ce concert une dimension incomparable. Grandeur et majesté sont les mots qui viennent immédiatement à l'esprit.
Il faut également savoir qu'à l'époque, le groupe était en pleine promotion du double live Live And Dangerous qui, dès la 1ère semaine de sa sortie (2 juin 1978, j'aurais préféré le 1er.....lol) s'était hissé à la 2ème place des charts UK juste derrière la BO de Grease. Après avoir écumé par conséquent les grandes salles américaines en 1ère partie des légendes locales que sont Kansas et Styx, Lizzy (sans Brian Downey souffrant, resté en Irlande afin de s'occuper de son fils également malade) avait opté pour une tournée australienne qui passait par Brisbane, Newcastle, Melbourne et Sydney. Cet ultime concert, retransmis par la chaîne australienne Channel 7, se tint donc face, paraît-il, à un public estimé entre 300000 et 1000000 de personnes (ça me paraît énorme...) dans le cadre majestueux de l'illustre monument cité plus haut .
Pour combler la défection de Downey, le choix de Lynott se porta finalement sur Mark Nauseef (ex-Ian Gillan Band), un batteur hautement talentueux et non sur Terry Bozzio qui fut approché et qui, selon Lynott, n'utilisait pas suffisamment de "fuck" dans ses propos. Par ailleurs musicalement après audition, le courant ne passa pas.
Ca démarre donc sur une sirène de police préfigurant un Jailbreak particulièrement calibré, enchaîné sans temps mort à un Bad Reputation particulièrement enlevé. Et c'est là que l'on découvre un Mark Nauseef arborant un tee-shirt estampillé "Live And Dangerous" qui, via une prestation particulièrement convaincante, s'est parfaitement intégré sans difficultés au sein du groupe. Gary Moore, l'éternel revenant, lui aussi remonté comme une horloge suisse, s'acquitte de riffs et soli incisifs et rapides si typiques de sa part. On le connaît, le Gary, il n'a jamais fait dans la demi-mesure. Scott Gorham quant à lui, mise sur l'élégance (son apparence est tout bonnement magnifique avec sa longue crinière) et la subtilité en termes de jeu qui lui sont coutumiers, deux éléments également essentiels dans la combinaison lizzienne. Lynott, lui, c'est LE showman à l'état pur : il harangue régulièrement le public, chante bien, et occupe toute basse devant et poing râgeur l'avant-scène.
Le 2ème DVD présente le concert tel qu'on le connaissait jusqu'ici, les titres bonus seuls puis le concert dans son intégralité. Ce qui s'avère frappant réside dans la puissance du son. Habitués jusqu'ici à un son plus que brouillon proposé par les précédentes éditions, on se rend compte que le travail de restauration sur le son a été effectué avec une précision chirurgicale. Ce n'est pas parfait parfait certes mais cela reste très correct.
En revanche, ce n'est pas le cas pour ce qui concerne l'image sur les 5 morceaux manquants que sont Warriors, Don't Believe A Word, Still In Love With You, Johnny The Fox Meets Jimmy The Weed et Suicide, nous émettrons quelques réserves à propos de ce reflet jaune qui vient la flouter (l'image) de façon assez désagréable. Dommage par conséquent que cette restauration n'ait été plus aboutie.
Restaurer un tel document s'avérait manifestement ardu mais ne boudons pas cependant pas notre plaisir à l'écoute de Don't Believe A Word délivré ici dans une version ultra-rapide où le groupe est "en feu" et ce, sous l'impulsion d'un Mark Nauseef et d'un Gary Moore tous deux déchaînés comme de beaux diables et ce, sous les yeux d'un public souriant et bon enfant qui, de surcroît, s'éclate comme un seul homme. On calme le jeu avec un titre que personne ne connaît à l'époque à savoir Waiting For An Alibi puisqu'il figurera en tant que single sur l'album suivant Black Rose qui sortira le 13 avril 1979 et la magnifique ballade Still In Love With You sur laquelle le Moore se fend d'un solo explosif, se vengeant peut-être ainsi d'un Lynott qui n'a jamais voulu le créditer sur l'album Nightlife. Seul, Lynott est crédité. De plus, Brian Robertson dit "Robbo" n'a jamais voulu ré-enregistrer le solo de Moore, estimant qu'il n'y avait rien à y corriger.
Johnny The Fox Meets Jimmy The Weed nous rappelle à notre bon souvenir que le gang savait mêler groove et riffs dévastateurs. Cowboy Song et le hit The Boys Are Back In Town remportent toujours un franc succès auprès du public. Lynott le sait et donc en profite pour proposer des versions étoffées. Les quatre derniers titres, Suicide, Are You Ready (avec un Moore en furie sur chacune de ses interventions et un Lynott très affûté sur sa basse), sont enchaînés à un Baby Drives Me Crazy dont on connaît la trame (une opportunité rêvée pour faire intervenir le public) et l'expéditif Me And The Boys en guise de rouleau compresseur, parachèvent un concert en tout point remarquable. On l'attendait, on l'a eu via ce concert sublime en audio mais reconnaissons qu'en termes de vidéo (même si celle-ci a été "nettoyée"), l'accent, compte tenu des moyens technologiques dont on dispose aujourd'hui, aurait pu, dû (?), ceci dit, être porté sur une qualité d'image encore plus optimale.
Bon maintenant, qu'en est-il de ce documentaire intitulé Songs For While I'm Away réalisé en 2020 par Emer Reynolds, documentaire diffusé dans la plupart des cinémas au Royaume Uni, une oeuvre cinématographique qui, soit dit en passant, porte le nom d'un recueil de poèmes écrits par Phil Lynott, un recueil publié en 1971.
La réalisatrice irlandaise déclarait il y a peu vouloir mettre l'accent sur la véritable personnalité de l'homme en tant que père, fils, mari et icône du Rock via des témoignages de stars comme Adam Clayton de U2, James Hetfield de Metallica qui, avoue spontanément que le côté obscur qu'il a en lui aujourd'hui, c'est Phil Lynott qui lui a transmis, Suzi Quatro, Eric Bell, Scott Gorham, Darren Wharton, Midge Ure qui assura notamment l'intérim entre Gary Moore et Snowy White en 1980, Huey Lewis qui a affirmé à de nombreuses reprises que le grand Phil avait été sa source d'inspiration et Brush Shiels son spare partner dans Skid Row qui lui enseigna la basse. Et puis, son ex-femme Caroline Taraskevics ainsi que ses deux filles, Sarah et Cathleen, éternellement reconnaissantes à l'égard de leur père lorsque ce dernier leur avait écrit et dédié deux chansons qui portaient leur nom. De fait, elles témoignent non sans émotion de l'amour qu'elles lui vouaient. Toutes trois reconnaissant également avec une larmichette qui semble poindre qu'il avait été un excellent père et ce, malgré ses dérives addictives. Le tout est entrecoupé d'extraits de films de famille, de concerts et de clips vidéo. En guise de conclusion, je tenais à remercier et à féliciter Emer Reynolds pour avoir rendu hommage à cet artiste unique qui a laissé un grand vide dans le monde de la Musique et qui manque encore beaucoup aujourd'hui.
Dernière édition de: Phil93 (06/07/2022 04:29:44)
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Merci Phil pour tous ces renseignements
Je n'ai pas tous les albums du groupe mais Thunder and Lightning est un de mes albums cultes et cela dès la première écoute. Quelle claque !
J'apprécie (et j'ai en CD) aussi Renegade, Chinatown, Black Rose, Live And Dangerous et Jailbreak
Eddie Lives
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