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#16 01/02/2020 19:30:40

Fireball  Homme
Lieu : Vendée
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Inscrit(e): 18/08/2011
Messages: 6 308

Re: Blue à–yster Cult

Le BÖC : voilà un groupe dont j'entends parler depuis 40 ans, et que je n'ai fait que "frôler". J'ai 5/6 cd qui ne m'ont pas particulièrement marqué, donc que je délaisse. Il faut que j'y retourne ...

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#17 18/10/2020 22:14:12

Phil93  
Age : 61
Inscrit(e): 01/04/2012
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Re: Blue à–yster Cult

BLUE ÖYSTER CULT : The Symbol Remains

Dix-neuf ans pour publier un album studio ? On ne peut pas dire que le BÖC se soit hâté pour donner un successeur au décevant Curse Of The Hidden Mirror. A sa décharge, le groupe a beaucoup tourné et surtout a déposé ses valises chez un nouveau label qui lui garantira une certaine sécurité discographique à savoir Frontiers Records contrairement à Sanctuary Records qui a fermé boutique.

Il y avait donc du temps à rattraper puisque dans l'intervalle sont sortis un coffret regroupant tous les albums studio (The Columbia Albums Collection), coffret suivi de quatre albums live qui, malheureusement avaient du mal à supporter la comparaison avec leurs glorieux aînés que sont On Your Feet Or On Your Knees, Some Enchanted Evening et Extraterrestrial Live parce que trop mous sauf peut-être le I Heart Theater N.Y.C 2012 un peu plus relevé que les autres.

Alors oui, toutes ces sorties, le groupe nous les avait annoncées via un long message l'an passé mais le plus intéressant résidait, vous en conviendrez, dans la parution d'un nouvel album studio, intitulé, nous le saurons par la suite, The Symbol Remains, un titre qui provient d'une phrase extraite de Shadow Of California que l'on retrouve sur The Revolution By Night paru en 1983.

Bah oui, "le "Symbole reste", est même omniprésent et c'est d'ailleurs ce que l'on voit immédiatement en gros plan sur la pochette réalisée par le talentueux Stan W.Decker, cette croix de Kronos, si problématique au début de leur carrière. Le "Symbole reste" mais le line up évolue sensiblement puisque depuis l'album précédent, le talentueux Allen Lanier s'en est allé vers d'autres cieux. Richie Castellano, guitariste auteur compositeur a grossi, au propre comme au figuré, les rangs du gang new yorkais, accompagné qu'il est de l'excellent et "généreux" Jules Radino à la batterie et le massif Danny Miranda, fidèle bassiste par les fidèles depuis très longtemps qui, certes s'était éclipsé pendant quelques années mais qui, telle une perle, a réintégré son huître préférée.
Les deux "vétérans des guerres psychiques" (la colonne vetébrale du groupe, oserais-je dire) que sont Eric Bloom et Buck Dharma (qui se sont chargés de la production en compagnie de Steve Schenk) sont les deux capitaines du Culte de l'Huitre Bleue, épaulés qu'ils le sont par l'écrivain de science-fiction, John Shirley pour les textes. Deux capitaines qui tiennent fermement la barre et qui savent de toute évidence où ils vont, vers quel(s) univers ils désirent explorer, emmenant dans leur sillage leurs comparses sur des terrains aussi éclectiques les uns que les autres. Ainsi, au gré de l'écoute de cet opus, on s'engage sur du gros métal très sombre avec un That Was Me (mâtiné d'un passage reggae fort bienvenu) sur lequel intervient assez discrètement le batteur historique du groupe, Albert Bouchard ou bien encore un Stand And Fight et un The Alchemist d'une classe absolue qui se termine sur une cavalcade endiablée, typique de la maison "Blue Öyster Cult" (on sait où on est) mais dotée d'un son résolument plus moderne.

On s'aventure aussi sur quelque chose aussi de plus guilleret et sautillant (grâce aux joutes livrées par nos deux artilleurs en chef) via le pétillant Nightmare Epiphany qui assurément, vous mettra de bonne humeur avant de partir travailler. On tape du pied, on a presque même envie de danser..........en solo, p***** de virus oblige, mais bon, c'est frais, ça vous esquisse un large sourire pour la journée. Il en est de même sur la mélodie quelque peu "sucrée" de Florida Man interprétée par le sieur Dharma. Le Buck, il a toujours été friand des morceaux un peu "poppy" lui gratifiant par le passé un succès guère négligeable, celui de Burnin' For You pour ne pas le nommer et donc là, il réitère de fort belle façon avec également ce Box In My Head sur un tempo plus que rapide. Et là, on retrouve un Buck brillant en termes d'interventions.

Ce qui interpelle via cet album, c'est l'omniprésence de Richie Castellano dans le processus de composition (7 titres sur 14 à son actif). Pas mal pour un soi-disant "nouveau" membre présent depuis véritablement 2004. Bref, notre gaillard s'est vraiment investi dans ce qui s'est avéré être plus qu'une contribution sur The Symbol Remains notamment sur cette jolie ballade Tainted Blood (une "power ballad" qu'on appelle ça, paraît-il) qu'il interprète non sans émotion. Encore un bel effort de composition et surtout un joli brin de voix. The Machine, un hard rock qui se veut très carré mettant une fois de plus en avant tout le talent du monsieur. Il ne s'arrête pas en si bon chemin puisque la compo qui suit, The Return Of St Cecilia atteint vraiment des sommets permettant à son alter égo, Dharma de lui livrer un combat guitaristique sans merci comme au bon vieux temps de Born To Be Wild. Un combat qui se poursuit sur le titre suivant, Stand And Fight sur une rythmique de plomb qu'un groupe comme Metallica n'aurait pas reniée. Puis viennent Florida Man et sa mélodie poppy que j'ai évoqués plus haut.

On tape également dans un registre rock and rollien et ce, grâce à Train True (Lennie's Song) mais aussi dans un certain groove avec Edge Of The World agrémenté cela étant de choeurs dispensables. La voix de Bloom y est presque épileptique, miaulant presque sur certains phrasés.

There's A Crime lorgne quant à lui, et ce, grâce à ce rythme saccadé vers un Kick Out The Jams (déjà repris soit dit en passant sur le live Some Enchanted Evening) en moins saignant mais qui séduit son auditeur notamment lors de l'intervention du redoutable Danny à la basse. L'album se termine sur un mid-tempo fort agréable (Fight) mais pas transcendant en même temps. On ne peut pas être génial à tous les coups. Grâce à l'ami Castellano qui a su re-dynamiser les troupes avec des compos inspirées et efficaces, chose qui n'était pas arrivée depuis un certain temps, le groupe nous propose un album au final moderne, "é(lec)clectique" aussi (qui ne justifiait pas forcément une attente aussi longue.....), tendant à démontrer que les New Yorkais ont encore des choses à dire. En espérant que le prochain opus ne sera aussi long à venir.....Pour le coup, l'impatience me gagne.....Surtout, j'aime de nouveau les huîtres....... icon_lol

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#18 02/11/2022 19:11:06

Phil93  
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Re: Blue à–yster Cult

Rock : Blue Öyster Cult mélange tubes et surprises au Trianon

Lors de son escale parisienne, le groupe américain a fait plaisir à ses fans en proposant nombre de titres inattendus en plus des indispensables tubes. Nous étions présents le premier des deux soirs au Trianon, à Paris.
Trianon (Paris XVIIIe), le 30 octobre. Privé de concerts par la pandémie, Blue Öyster Cult a enfin pu présenter son nouvel album. De gauche à droite : Eric Bloom, tout au fond Richie Castellano, le guitariste Donald Roeser, le batteur Jules Radino et le bassiste Danny Miranda. /Nidhal Marzouk
Trianon (Paris XVIIIe), le 30 octobre. Privé de concerts par la pandémie, Blue Öyster Cult a enfin pu présenter son nouvel album. De gauche à droite : Eric Bloom, tout au fond Richie Castellano, le guitariste Donald Roeser, le batteur Jules Radino et le bassiste Danny Miranda. /Nidhal Marzouk

Par Michel Valentin
Le 1 novembre 2022 à 16h27
Contre toute attente, Blue Öyster Cult a sorti un nouvel album studio en 2020, « The Symbol Remains », son 15e et surtout le premier depuis 2001. Mais la situation sanitaire a fait que le groupe américain de hard rock racé et intello n’avait pu jusqu’à présent venir le défendre en concert en Europe, alors que la demande était forte, le BÖC conservant une solide réputation de machine de guerre lorsqu’il se retrouve face à un public.

La preuve, les deux soirs au Trianon de Paris (1 000 places), les 30 et 31 octobre, affichent complet, ceci alors que la formation tourne également en province. De bon augure avant l’arrivée sur scène des deux fondateurs survivants, les guitaristes et chanteurs Éric Bloom et Donald « Buck Dharma » Roeser, respectivement 77 et 74 printemps, ce dimanche accompagnés de musiciens qui les entourent depuis déjà quelques années, le bassiste Danny Miranda, le batteur Jules Radino, et le multi-instrumentiste Richie Castellano.

À lire aussi
Hard rock : Blue Oyster Cult, 5 disques en 2020 après près de 20 ans de disette
Les vedettes sont précédées d’une courte première partie, la Française Gaëlle Buswel qui, comme lors de sa prestation avant Foreigner il y a quelques semaines salle Pleyel, délivre un set acoustique bruyamment applaudi, en compagnie d’un compère guitariste, Sylvain Laforge (ex-Rita Mitsouko). Le rock bluesy de la jeune femme fait toujours mouche. Vivement qu’on la revoie en mode électrique !

Blue Öyster Cult fait partie de ces rares groupes qui ne jouent jamais le même répertoire d’un jour sur l’autre. Cela se confirme ce dimanche avec nombre de titres inattendus, qu’ils proviennent d’albums obscurs boudés à leur époque ou d’opus ayant connu le succès mais dont on n’a retenu que les tubes. Les Américains ouvrent ainsi le bal avec une vieillerie de derrière les fagots, la première chanson de leur tout premier album, en 1972, « Transmaniacon MC ». D’emblée, on s’aperçoit que Bloom, qui attaque le concert sans guitare, a pris un sérieux coup de vieux. Tout en faisant le job, il se montrera nettement moins volubile que par le passé, se contentant souvent d’annoncer le prochain morceau et de quel album il provient.


Il n’empêche, la sauce monte rapidement et le BOC se sent suffisamment en confiance pour proposer un nouveau titre, « That Was Me », en deuxième position de sa setlist. Deux autres extraits de « The Symbol Remains » arriveront ce soir jusqu’à nos oreilles, le rapide « Train True (Lennie’s Song) » et la ballade très électrique « Tainted Blood », chantée par un Castellano très investi.

Duel de guitares
Côté surprises, c’est la réhabilitation du médiocre opus de 1985, « Club Ninja », très rarement mis à contribution depuis plusieurs décennies, qui secoue les fans, via le mélodique « Dancin’ in the Ruins », et la toujours aussi peu attrayante « Perfect Water », balancée qui plus est en tête du rappel. Autre passage insolite, « Cagey Cretins », en provenance du mythique « Secret Treaties » (1974), beaucoup moins connu que le reste du recueil, mais non moins intéressant, aux parties vocales ce soir-là parfaitement respectées.

Quel que soit le morceau, le public fait de toute façon un triomphe au groupe, qui le mérite bien, et délivre plusieurs moments magiques, comme le mélancolique « Then Came the Last Days of May », ou de manière un peu plus inattendue, un sévère duel de guitares Roeser-Castellano lors de la phase accélérée de « Harvest Moon ». Dommage que le Cult ne se lance pas davantage dans ce genre d’exercice, très apprécié de la foule. Celle-ci a bien entendu droit à son lot de classiques, dont le pesant « Godzilla » (Bloom nous refait le coup de « j’entends quelque chose de lourd qui arrive »), ou le tube des tubes, « (Don’t fear) The Reaper », qu’on retrouve d’ailleurs sur la B.O. du dernier film de la saga « Halloween ». C’est aussi un indispensable, « Cities on Flame With Rock and Roll » qui termine la soirée, non sans que Bloom ne nous ait souhaité « au revoir, à demain ». Et heureux sont ceux qui ont pu revenir le lundi, le groupe interprétant 10 chansons différentes par rapport à la veille !!!!!

Le Parisien, 1/11/2022

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#19 03/11/2022 16:00:46

IRONPASCAL  Homme
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Re: Blue à–yster Cult

Merci Phil de ton report.
Un groupe méconnu pour moi et le peux que j 'ai pu écouter ne m'a pas permis d'entrer dans leur univers.
Avec l'âge j essayerai de mieux m'approprier leur répertoire.


- Prix Nicko Mc Brain 2017, 2020 - Prix Adrian Smith 2022
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#20 03/11/2022 22:38:35

Phil93  
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Messages: 8 348
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Re: Blue à–yster Cult

BLUE ÖYSTER CULT + GAELLE BUSWEL - Cirque Royal, Bruxelles - 2022.11.02
B.Ö.C Setlist:

01.That Was Me.[The Symbol Remains -2020]
02.Golden Age Of Leather. [Spectres - 1977]
03.Burnin' For You. [Fire Of Unknown Origin - 1981]
04.Harvest Moon. [Heaven Forbid - 1998]
05.The Vigil. [Mirrors - 1979]
06.Cagey Cretins. [Secret Treaties - 1974]
07.Train True (Lennie's Song) [The Symbol Remains -2020]
08.Tainted Blood. [The Symbol Remains -2020]
09.Buck's Boogie. [On Your Feet Or On Your Knees - 1975]
10.Then Came The Last Days Of May. [Blue Öyster Cult - 1972]
11.Godzilla. [Spectres - 1977]
12.Buck Dharma's Guitar Solo.
13.(Don't Fear) The Reaper. [Agents Of Fortune - 1976]
14.Hot Rails To Hell. [Tyranny & Mutation -1973]

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