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Ce titre est basé sur le film britannique du même nom réalisé par Tony Richardson, sorti en 1962, lui-même adapté de la nouvelle d'Alan Sillitoe, également du même nom, publié en 1959 dans un recueil de nouvelles éponyme.
C'est un film que j'ai vu quand j'étais ado avec le collège (pas en 1962 hein ). D'habitude, l'école nous emmenait toujours voir des films pourris mais celui-ci m'avait tellement marquée que lorsque j'ai vu le titre de la chanson à la sortie de l'album Somewhere In Time, je l'ai reconnu immédiatement et sans me poser de question.
L’auteur situe l’histoire de son héros de dix-sept ans, originaire de Nottingham, vers le milieu des années cinquante, dans une période o๠l’Angleterre se reconstruit et prend la voie de la société de consommation.
Le résumé selon Wikipedia :
Le jeune héros, Colin Smith, est issu des classes populaires et a été interné dans une maison de correction (en anglais borstal) à la suite d'un vol qu'il a d'abord nié, mais qu'il lui a ensuite fallut assumer. Il profite d'un programme de réhabilitation, qui consiste à lui faire gagner une course d'endurance, sur laquelle le directeur de la prison mise beaucoup. Le héros bénéficie ainsi de certains assouplissements dans sa détention. Il peut notamment s'échapper quelques instants le matin de la prison pour aller s'entraîner seul dans la froide campagne. Comme il n'est pas sans talent, on lui fait miroiter une possible carrière professionnelle. Que va-t-il choisir de faire ?
But do you want the glory that goes
You reach the final stretch
Ideals are just a trace
You feel like throwing the race
It’s all so futile
Mais veux-tu la gloire qui va avec
Tu atteins la dernière ligne droite
Les idéaux ne sont plus que traces
Tu as envie d’abandonner la course
Tout cela est si futile
C'est ce dernier couplet qui révèle le drame psychologique qui se joue, le reste n'étant que description.
Dans la vie, on retrouve ce dilemme chez les personnes (enfant ou adulte) qui refusent délibérément de réussir pour ne pas faire le jeu de ceux qui les ont opprimés, toujours selon Wikipedia :
Réussir serait donc trahir son milieu d'origine et, même si l'échec doit le vouer à une vie pénible, c'est la solution qu'il choisira. On voit fréquemment cela chez les jeunes issus de milieux défavorisés qui, avec un certain sadomasochisme, semblent se faire une gloire de leurs échecs en s’arrêtant juste au moment de toucher la ligne d'arrivée. Ils croient que réussir serait comme se couper « des leurs », ceux qu'ils aiment, comme s’ils les méprisaient, eux qui n'ont pas réussi et ils se sacrifient en signe de loyauté. Une image symbolique du film : celle de Smith qui refuse d'avancer, les mains sur les hanches.
Je n'ai pas retrouvé cette image mais si quelqu'un tombe dessus, ce sera avec plaisir que je l'intègrerai à cet article.
... and realise you're living in the Golden Years
Mieux vaut être belle et rebelle que moche et remoche! Musky aime Rod
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