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Paris est à l'heure du Metal Prog, car après Symphony X la semaine d'avant, c'est Dream Theater qui envahit l'amphithéâtre du Palais des Congrès pour 2 soirées consécutives, les 5 & 6 mars. Nous avons choisi d'y aller le 6 car c'est un dimanche, et que c'était ça ou regarder Walker Texas Ranger.
Alors pour commencer, ami lecteur, sache que si tu vas audit Palais et qu'il est écrit "18h00" sur ton ticket, ce n'est pas l'horaire d'ouverture des portes: c'est le début du spectacle!
C'est ainsi que nous ratons la première demi-heure, entre l'arrivée au parking à 18h (justement), le petit en-cas, la pause pipi et le tour au stand merchandise, avant de réaliser que la "musique d'attente" dans la salle semble bien forte… tu parles, c'est le groupe qui joue! En plus, à 35€ le t-shirt, ça ne valait pas le coup de s'éterniser.
Nous nous installons finalement dans nos fauteuils: oui, pour cette tournée un peu spéciale, tout le monde est assis! Le placeur me propose d'aller un peu plus devant car la salle n'est pas comble (même si très bien remplie tout de même), ce que je m'empresse d'accepter.
Tournée spéciale donc, puisque le groupe joue l'intégralité de son dernier album: The Astonishing (décidément, c'est une manie chez les groupes de Prog en ce moment, de jouer un album en entier!). Et de fait, nul besoin d'énoncer les chansons, il suffit de suivre l'album.
A propos, puisqu'il s'agit d'un Opéra-Rock, faisons le point sur l'histoire: dans un futur que nous espérons lointain (dans 300 ans semble-t-il), la musique est produite par des drones, les Nomacs, afin, j'imagine, de mieux asservir le peuple (mouais, finalement on est presque déjà dedans, vu ce qui passe à la radio).
Heureusement, dans le lointain village de Ravenskill, un homme nait avec le don de la musique. La révolution peut donc se mettre en marche!
Tout a été composé par John Petrucci (guitare) et Jordan Rudess (clavier). Le reste du groupe répond présent en tant qu'interprètes, notamment James LaBrie, à qui revient la charge de faire vivre à lui tout seul tous les personnages de cette épopée, à contrario de projets tels qu'Avantasia et ses nombreux invités, qui nous fait l'honneur de venir à Paris le mercredi suivant (ce qui me fait opérer une transition en douceur: Metal Prog avec Symphony X, puis Prog Opéra avec Dream Theater, puis Opéra Power Metal avec Avantasia, et enfin Power Metal tout court avec Helloween fin avril!).
Sur scène, ça se traduit par une communication avec le public plus que réduite. Les américains n'avaient déjà pas la réputation d'être très expressifs, mais l'histoire qu'ils ont à nous raconter ne permet aucune incartade: tout se déroule sur les écrans derrière et sur les côtés de la scène, les musiciens ne sont là que pour mettre l'histoire en musique. James est le plus mobile sur scène mais pas trop, et Petrucci vient parfois de notre côté, mais pas trop non plus. Jordan est bien obligé de rester derrière son clavier qu'il fait tourner sur sa base au gré de ses envies. Quand à John Myung (basse), il a les pieds vissés à son emplacement, qu'il ne quitte que pour aller en coulisses, en même temps que ses comparses. Derrière les fûts, Mike Mangini en fait des (grosses) caisses, probablement parce qu'il faut bien ça pour ne pas s'endormir sur les rythmiques lentissimes des chansons de The Astonishing. Heureusement, après un entracte de 15 minutes, la 2ème partie de l'album offre des morceaux un peu plus pêchus. Malgré tout, l'ambiance pâtit d'une audience assise, ce qui limite fortement la participation du public.
Mais pour revenir aux écrans, les vidéos sont très belles, même s'il faut probablement connaitre l'album sur le bout des doigts pour savoir où l'on en est (ce qui n'est pas mon cas).
Je pense que tout le monde a compris que ce n'était pas le meilleur concert de ma vie (surtout après la tournée précédente de Dream Theater qui passait par le Zénith et l'Olympia, où ils furent fantastiques), mais attention: ça n'a pas été le désastre total pour autant. Le son était particulièrement bon dans cette salle qui ne se prête pas forcément à l'exercice (seul James était un peu trop "réverbé"), et musicalement c'était la perfection… ce qui peut également être un reproche, tant le style du groupe laisse peu de place à l'improvisation ou autres fantaisies. Mais c'est toujours un plaisir d'observer ces virtuoses utiliser si bien leurs instruments.
De toute façon, il est difficile de reprocher le manque de surprise alors qu'on savait pertinemment que le groupe allait jouer l'intégralité de l'album; ils ont tout de même tenté le faux rappel sur le morceau "Astonishing", mais nous ne sommes pas dupes. Cela dit, ça nous a permis de venir au pied de la scène, la sécurité ayant bien voulu nous laisser faire pour le dernier titre, et de taper dans la main des membres du groupe avant de partir.
Chacun rentre donc chez soi à 21h, un peu déroutés car c'est l'heure à laquelle commencent habituellement les concerts!
L'avenir appartient à ceux qui ont des ouvriers qui se lèvent tôt.
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Merci pour ce report
... pas trop de regrets du coup
Prix Janick Gers 2015 & prix Eddie 2016
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Merci Tof !
« N'écoutant que son courage, qui ne lui disait rien, il se garda d'intervenir. » - Jules Renard
--- Prix Steve Harris 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021 --- merci, merci !!!
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Merci pour le report
“Tout ce qui est excessif est insignifiant.”
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Merci du report
"Moi aussi j'étais un aventurier autrefois, puis je me suis pris une flèche dans le genou."
Prix Dave Murray 2018/2022 & Rod Smallwood 2020
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Merci !
J'hésitais aussi mais quand j'ai vu la setlist et le prix de la place je me suis ravisé
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Merci
Ouais bah heureusement qu'ils passaient qu'à Paris, ça m'aurait saoulé un concert comme ça
"Hold the line, does anybody want to take it anymore ? "Queen , The Show Must Go On
- Prix Janick Gers 2014
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