En poursuivant votre navigation sur ce site vous acceptez l'utilisation de cookies destinés à vous offrir un meilleur service ou encore à réaliser des analyses de fréquentation du site
En savoir plus J'accepte
  • Maiden France sur Facebook
  • Contact

Annonce

IMPORTANT

Si votre ancien mot de passe ne fonctionne pas, utilisez la fonction 'Mot de passe oublié'
et n'oubliez pas de cliquer sur le lien que vous allez recevoir avant d'essayer de vous connecter

Les inscriptions ne sont ouvertes qu'à la demande : Contactez-moi

#1 29/10/2023 10:03:47

TofVW  Homme
Lieu : DisneyLand
Age : 42
Inscrit(e): 13/11/2012
Messages: 1 030
Site Web

Stratovarius + Sonata Arctica "Nordic Power Metal Titans 2023"

En cette période de vache maigre au niveau des concerts, une double tête d'affiche de grands noms du Power Metal, Stratovarius et Sonata Arctica, pour un prix modique qui plus est, avait tout pour être attirante. Le tout saupoudré d'un groupe français des années 80 sur le retour et exclusif à cette date, Sortilège, et me voilà billet en main.
Et là, patatrac, c'est le drame (oui, j'ai le sens de la formule), nous apprenons la veille que le running order est tout chamboulé et Sortilège, qui devait faire l'ouverture des 2 autres, jouera finalement en dernier, et pendant la même durée. Du coup, qui fait la première partie de qui ?
Il s'agirait, selon une source qui se reconnaîtra (merci à elle pour nous avoir apporté ces éclaircissements), d'une "erreur de comm'" de l'orga (VeryShow) ; le fait que la correction de cette erreur arrive au dernier moment, alors que ça aurait pu impacter négativement les ventes, relève bien entendu du pur hasard. Non ?
En tout cas, j'ai hâte de voir si la salle sera aussi remplie à la fin de la soirée qu'au début…

Le temps n'étant pas des plus accommodants, je pars un peu au dernier moment afin d'arriver lorsque les portes sont déjà ouvertes (j'ai d'ailleurs commencé ce résumé au boulot, avant de partir – allez j’y vais, on se retrouve demain !).

Demain est là, j'ai vu les 3 concerts, alors c'est parti.
Déjà, la file d'attente est très conséquente, ça fait plaisir. Retour au Bataclan pour la première fois depuis 2015 ; point de peur irrationnelle ou de superstition stupide, je n'ai juste pas eu l'occasion depuis la réouverture. La file avance bien, à 18h40 je suis installé en fosse, fin prêt !


Sonata Arctica (18h50 – 19h50)

Après l'intro épico-symphonique de rigueur, on ne perd pas de temps en niaiseries (même si ça ne durera pas) et on se prend un bon "Black Sheep" dans la tronche.
Le groupe sortant bientôt un nouvel album, le passage par le nouveau single était obligé, Tony Kakko (chant) nous présente "First In Line", qui renoue avec le Speed Mélo des débuts, avec une identité moins marquée que les anciens titres malheureusement. Un Tony en excellente forme visiblement, de très bonne humeur et très loquace tout au long du concert.
Mais comme je le disais, les niaiseries commencent, avec "I Have A Right" en premier lieu, pas désagréable bien que répétitive. Ce seront 3 Power Ballades qui nous seront proposées sur ce set d'une heure, ce qui me paraît beaucoup même si "Replica" est mon morceau préféré du groupe (et comporte 20% de up-tempo), que "Tallulah" reste magnifique aussi (Tony nous suggérant malicieusement qu'il y a une petite chance pour que les spectateurs nés à partir de 2002 aient été conçus sur ce morceau), et que cette "série de slows" (ça vous rappelle les booms de votre jeunesse hein ?) est entrecoupée par un "8th Commandment" bienvenu.
Hormis Tony très souriant sous sa tignasse blanche (naturelle ou coloration ?), on ressent une certaine distance de la part des autres musiciens, à part peut-être Tommy Portimo (batterie) qui garde la banane sur son tabouret qui semble monté sur ressorts. Pasi Kauppinen (basse) remporte la palme de la tronche la plus tirée de la soirée, tandis que Henrik Klingenberg (clavier) et Elias Viljanen (guitare) ne font que de rares incursions devant la foule pendant leurs solos. Malgré ça l'ambiance est chaude grâce à toutes les vieilleries jouées ce soir, mais c'est dans les vieux disques qu'on fait les meilleurs titres et de gentils pogos se mettent en place au fur et à mesure, et encore plus sur la dernière chanson (ou pas ?) du spectacle : l'immense classique "Full Moon".
Peu de suspense avec un set si court, le groupe revient moins d'une minute plus tard pour encore plus de Speed Mélo avec "The Cage", avant de finir sur le classique de clôture "Don't Say A Word", sans oublier : What do we need ? "VODKA !!!"
Ouf ! Ayant beaucoup d'appréhension à revoir Sonata Arctica à cause de leurs dernières prestations en demi-teinte (et je suis gentil), il faut avouer qu'ils ont bien assuré ce soir grâce à, ne nous mentons pas, une setlist plus ancienne que d'accoutumée.

Setlist de Sonata Arctica


Lors du démontage, je découvre avec stupeur que la grosse batterie cachée sous un drap noir n'est pas celle de Stratovarius, qui utilisera la même que Soanata Arctica ; le scandale continue. Rolf Pilve (batterie) s'occupe lui-même des réglages comme d'habitude, sauf pour le changement de déco des grosses caisses.

Stratovarius (20h20 – 21h15)

Après l'intro épico-symphonique de rigueur, la chanson-titre du dernier album Survive déboule à fond la caisse, ce qui n'est pas une mauvaise idée en soi puisque les "oh oh oh" sont facilement assimilables même par ceux qui n'ont pas encore eu l'occasion de l'écouter. Et il faut dire que, contrairement au groupe précédent, Stratovarius peut se targuer ne pas avoir sorti d'album réellement mauvais depuis un sacré bout de temps !
Ils vont tout de même appliquer ce que j'appelle maintenant la "recette Lordi", à savoir alterner un titre du dernier album avec un vieux classique, histoire de ne pas ennuyer les cancres. Donc entre les très biens choisis "World On Fire" et "Frozen In Time" (ce dernier album est décidément très bon), c'est le sautillant "Eagleheart" qui viendra nous chauffer doucement, avant de lancer définitivement les pogos sur "Paradise".
Un peu surpris de ne pas voir Lauri Porra à la basse, Timo Kotipelto (chant) nous apprend au cours de la soirée qu'il a dû s'absenter pour une raison que je n'ai pas comprise. Son remplaçant assure néanmoins parfaitement le job, et avec le sourire. Le reste du groupe est, comme à son habitude parfaitement carré, Matias Kupiainen (guitare) et le légendaire Jens Johansson (clavier) se complètent à merveille, et je constate avec étonnement que Matias… sourit ! Oui, il sourit, chose que je ne l'ai jamais vu faire lors des 4 concerts précédents auxquels j'ai assisté. Rolf, dans le groupe depuis 11 ans maintenant, assure parfaitement le remplacement du boss Jörg Michael alors que je le trouvais moins carré sur les dates précédentes.
Quant à Timo… wahou ! Il est incroyable. Il a rajeuni physiquement de 10 ans (en rasant son bouc un peu ridicule), mais vocalement aussi ! On le voit lutter pour tenir les notes les plus hautes, mais il les tient ! Stupéfiant, réellement, et il semble avoir un meilleur contrôle de son souffle, aussi. Vraiment la grosse bonne surprise de la soirée.
Bon, maintenant que les titres du nouvel album sont passés… Lors des résumés des 3 derniers concerts d'Helloween, j'ai évoqué cette impression de se faire rouler dessus par un 33T pendant le "Kai's Medley" ; ça ne durait que 15 minutes. Alors maintenant, imaginez : "Father Time", "Black Diamond", "Unbreakable" et "Hunting High And Low" : oui, c'est toute la fin du concert, un véritable rouleau compresseur, des pogos à n'en plus finir, tout le monde est épuisé après ça, mais heureux ! Etrangement, c'est "Unbreakable" qui remporte la palme de l’ambiance la plus chaude, alors que c'est le morceau le moins "classique" (mais Nemesis est quand même une sacrée machine à tubes, malgré son son de caisse claire dégueulasse).
Timo lance le fameux concours de qui gueulera le plus fort sur "Hunting High And Low", nous mettant en compétition avec l'Allemagne, la Suisse et l'Italie ; on ne saura jamais qui a gagné.
Pas de rappel probablement par manque de temps, mais ce court concert fut incroyable. Je me demande vraiment comment l’on pourrait espérer faire mieux après ça…

Setlist de Stratovarius


Sortilège (21h32 – 22h35)

Avant de balancer mon "Je vous l'avais bien dit", j'attends quelques minutes… mais quand le concert commence, je constate ce que j'avais prédit : beaucoup de monde est parti après Stratovarius. Pas mal de gens (y compris moi) semblent être restés par politesse et assistent au concert de loin ; en évaluant l'espace entre les gens dans la fosse et le nombre de sièges libres dans les gradins (gradins qui étaient annoncés complets quelques semaines avant le concert), je dirais qu'un bon tiers du public s'est éclipsé. Encore une fois, Sortilège n'y est pour rien, mais l'orga est à blâmer : nul doute qu'il y aurait eu plus de monde s'ils étaient passés en ouverture, comme cela aurait dû être.
A cause du public moins dense et de la prestation époustouflante de Stratovarius, j'ai l'impression d'assister à un after de luxe. Oui je dis bien "de luxe", car malgré tout nos amis français sont loin d'être ridicules malgré un son digne de – justement – premières parties (il était nickel sur les 2 autres groupes). Heureusement les premiers rangs de la fosse sont très motivés, et l'ambiance là-bas grimpe progressivement tout au long du show, jusqu'à la marée de pogos sur la fin.
Je connais très peu le groupe, mais les musiciens sont vraiment excellents, et Zouille le chanteur possède un incroyable organe. Bon, le look et le style musical détonne un peu après 2 heures de Power nordique, mais on ne s'ennuie pas grâce aux titres bien choisis, notamment quelques-uns que j'avais repérés comme très bons lors de mes révisions pré-concert : "Le sacre du sorcier", "Attila" (avec Stéphane Buriez de Loudblast en invité), ou "Messager" et bien sûr "Sortilège" qui clôturent la soirée. Avant ces 2 derniers morceaux, Zouille annonce "Phoenix", mais ce n'est pas celle de Stratovarius, dommage (humour, pas taper !).
Malgré mon agacement suite à l'ordre de l'affiche totalement chamboulé, et ayant fait la part des choses car Sortilège n’est en aucun cas fautif, il faut dire que c'était un bon concert. Mais "bon", c'est moins bien qu'"incroyable", et Stratovarius a vraiment été incroyable. Désolé Sortilège, mais je persiste à dire que votre place était en ouverture.
Soyons positifs, il n'est même pas 23h que je grimpe déjà dans le métro. Je serai de retour chez moi relativement tôt pour une fois (à mon âge, c'est appréciable).

Setlist de Sortilège


L'avenir appartient à  ceux qui ont des ouvriers qui se lèvent tôt.

Hors ligne

Utilisateurs enregistrés en ligne dans ce sujet: 0, Invité(s): 1
[Bot] ClaudeBot

Pied de page

Propulsé par FluxBB
Modifié par Visman Traduit par N-Studio18

[ Généré en 0.032 secondes, 8 requêtes exécutées - Utilisation de la mémoire: 2 MiO (Pic : 2.19 MiO) ]

Partenaires :

French Heavy Metal Connection

© 2006-2023 Maiden France
Ce site est non officiel et n'est pas relié à Iron Maiden