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ARMELLINO / REBEL ANGELS : Paris, Wild Night 2, Péniche Antipode, 13/12/24
En ce lieu absolument improbable qu'est cette péniche datant de 1942, se tenait la 2ème édition de la Wild Night, un mini-festival qui, pour l'occasion, réunissait deux groupes : The Rebel Angels et Armellino.
The Rebel Angels, je les avais vus, il y a un peu plus d'un an à Pontault Combault dans un bar situé dans une zone d'activité véritablement lugubre et y avaient donné un concert sans fioritures devant un parterre disséminé.
Là, les conditions s'avéraient être sensiblement différentes puisque était venue une petite centaine de personnes soutenir le groupe. Le line up des Rebel Angels avait entre-temps subi quelques changements substantiels en la personne de Jacques à la basse et Cyrille, aka The Smart en tant que deuxième guitariste. Démarrant leur set sur les 3 titres qui composent leur EP intitulé Rip It Off dont cette superbe reprise de Hair Of The Dog de Nazareth déjà proposée un an auparavant, nos compères s'attèlent à interpréter de nouveaux morceaux comme, Road Fever, Arizona (et son ambiance acoustique attachante) et d'autres dont je ne connais pas encore les titres, compte tenu du fait que l'album annoncé par Matthieu, le chanteur, ne verra le jour qu'en 2025.
Leur set va durer presque une heure et demie sous l'impulsion d'un Matthieu qui, au chant, peut-être, gagnerait à adopter un registre vocal encore plus agressif compte de la tonalité musicale suggérée par nos cinq amis. Le nouvel artilleur en chef, Cyrille, ne semble pas avoir éprouvé quelque difficulté que ce soit pour s'intégrer au groupe. Ses interventions demeurent précises et ciselées à souhait tandis que Jacques, discret s'il en est, comme la plupart des bassistes, accomplit son rôle avec une justesse implacable. Tout comme Benjamin, masqué par les deux guitaristes et le chanteur. Et Jérémie ? on a failli l'oublier mais comment faire l'impasse sur ce super six-cordiste qui, avouons-le, est doté d'un sens inné du riff.
Le concert se termine dans une ambiance, ma foi, enjouée sur un bon Rockin' In A Free World du Loner et un Love Bomber.
Une demi-heure plus tard et ce, après un tuning obligatoire, Armellino, le groupe dont c'est tout le tout premier concert entame son show sur un Almost Scored Me des plus percutants. En préambule de cette prestation, Yann nous a annoncés que Vincent avait de légers problèmes de voix liés à un coup de froid, raison pour laquelle il sera secondé par Morgan Dress (à préciser que celui-ci n'aura eu qu'une seule petite répèt' juste avant ce show). Un vocaliste à la voix puissante qui colle parfaitement bien à celle de Vincent. Une sorte d'osmose immédiate s'est opérée entre ces cinq-là.
Alternant riffs bien sentis, solos inventifs et chant agressif mais gorgé d'émotion, Vincent dont on connaît le talent et ce, malgré ses soucis de santé, assure particulièrement bien sur I'm Only Me et le très exigeant Got Yourself A Loser, l'un des meilleurs titres de l'album Heritage Blend, à mon sens, que l'on peut considérer comme ayant atteint (du moins dans mon coeur) la 1ère place du meilleur opus de Heavy blues français de l'année.
A ce moment précis, Yann semble être préoccupé par le jack de sa guitare qui lui joue des tours mais se sortira fort bien de ce léger contretemps, la conséquence étant que tout finira par rentrer dans l'ordre après quelques minutes par le biais d'excellentes interventions dont il a seul le secret.
Le groupe a opté de présenter l'album dans l'ordre et c'est donc en toute logique que nous avons droit à un Slice Of The Pie qui balance bien suivi sans détour d'un Fire d'Etta James.....incendiaire.
Et ça monte encore en puissance avec Hardly Yours, These Bones et son avalanche de riffs à tout va, sur lesquels, le groupe tout sourire, affiche une véritable cohésion puis sur Bad Enough, morceau mid-tempo bluesy où chacun donne le meilleur de lui-même et ce, dans l'intérêt du combo, leur seule et unique préoccupation.
On ne pouvait pas rêver de meilleure conclusion (eh oui, il faut écourter le show compte tenu de l'état de Vincent qui, reconnaissons-le s'est donné à 200%) que ce Trouble In The Making qui déclenche chez le public, une sorte de ferveur communicative. Bravo Messieurs pour ce concert généreux et ce soir, je n'ai qu'une seule chose en tête : revenir vous voir très rapidement.
Dernière édition de: Phil93 (15/12/2024 08:28:14)
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Merci pour le report et les photos phil
"born to lose, lived to win"
"nous sommes tous des enfants d'immigrés.1ère, 2ème,3ème génération" BXN
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Merci pour le report Phil
« N'écoutant que son courage, qui ne lui disait rien, il se garda d'intervenir. » - Jules Renard
--- Prix Steve Harris 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021 --- merci, merci !!!
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Quand Le Parisien publie un "wonderful" live report :
"Armellino donne un premier concert réussi à l'Antipode"
Photos : @Dom GilbHair
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