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Zégut a annoncé il y a quelques semaines qu'il y aurait une date en 2016. 
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Oui ben entre ce qu'annonce Zegut et la réalité.... 
Dernière édition de: Angus (27/05/2015 19:54:37)
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Oui ben entre ce qu'annonce Zegut et la réalité....
Ouais, ce débat a déjà eu lieu ici: Tonton Z a dà» se tromper 2 fois en 10 ans, et tout le monde ne retient que ça. De mon côté, je préfère retenir les 748 fois o๠il a annoncé un truc qui s'est avéré vrai (un exemple tout con, Metallica au SdF 2012: il l'a annoncé, les mois passaient sans aucune nouvelle, et finalement kicékavéraison?).
En plus, concernant AC/DC je pense qu'il a des sources plus que fiables. 
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T'inquiète je sais qu'il a des sources fiables c'est juste que je préfère attendre les news officielles avant de m'emballer 
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AC/DC : Paris, Stade de France, 26/5/15
En fait, je n'avais pas prévu d'y aller et m'étais résigné en me disant : "Phil, tu ne les verras plus jamais...... à cause de ce système de vente à la con sur Internet !!!!!!!" Sur les conseils avisés de Ponpon, ci-devant membre du BSF qui lui, était parvenu à obtenir le premier sésame, je me suis dit : "Allez, pourquoi ne pas tenter l'aventure ? Ca me coà»tera tout au plus un déplacement en Punto" qui, comme à chaque concert, se sent toute émoustillée. Elle ronronne de bonheur, la Punto, je vous l'assure....
Si si.....mdrrrrr
Me v'là donc parti sillonnnant la banlieue parisienne traversant Gagny et son centre ville pittoresque puis Villemomble empruntant ensuite une A86 pas trop engorgée à cette heure. Il est en effet aux alentours de 20h15. Je comptais effectivement me dispenser des deux premières parties No One Is Innocent et Vintage Trouble (dont on dit pourtant du bien), les premières parties m'ennuyant assez souvent, il faut bien le dire.
J'atteins mon but sans trop d'encombres au Stade de France déjà rempli comme un oeuf à l'écoute des clameurs qui se font entendre pour Vintage Trouble. Le Live At Villa Berg de Mother's Finest m'accompagna d'ailleurs pendant tout le trajet. Trouver une place pour se garer : voilà ce qu'il me restait à faire dans un premier temps. Pas facile, tout était blindé et c'est dans un sursaut d'extrême lucidité que je vis une place sise sur un terre-plein o๠je me décide de me garer un peu à l'arrache. J'ai toujours dit que "conduire sans trop de piquant n'est pas conduire....."
Un long chemin m'amène au Stade de France o๠d'entrée de jeu des revendeurs à la sauvette vous interpellent pour revendre leus billets. Voici donc le Phil parti s'engager dans une âpre négociation :
"-Je te le laisse à 60 €, me fait le volubile personnage qui se tient devant moi.
-C'est 30 € ou rien du tout....
-50
-30...........
-40.............
-Je n'ai que 30€, en lui montrant mon porte-monnaie.
-Allez, 35 et c'est bon.........
-Nan, j'ai dit 30 et ce sera 30 pas 31 ni 32 mais 30 euros, point barre......
-T'es dur en affaires, toi me rétorque t-il
-Voui voui, c'est vrai....
-Allez va pour 30 € !!!!!!!!!!!
-Voilà .....lui répondis-je d'un air vainqueur"
Muni de mon précieux sésame, je gravis les marches, n'ayant en aucune façon omis d'acheter le programme à 20 € mais ça, je n'étais pas obligé de préciser à mon précédent interlocuteur qu'il me restait encore cette somme à disposition. Je suis situé dans la partie haute du stade en face de la scène mais bon, pour 30 €, je ne pouvais guère en demander plus. J'ai un super appareil photo qui, compte tenu de la distance, me permettra de prendre quelques clichés honorables.
Lorsque je parviens à une place qui n'est pas en fait la mienne, le groupe a déjà entamé sa grand'messe avec Rock Or Bust dans une version décapante. Moi, de toute façon, cet album, je l'aime bien car on est revenus à du spontané. Shoot To Thrill nous fait revivre une des périodes dorées du groupe à savoir Back In Black et ce, dans une version survitaminée notamment au moment o๠la rythmique se veut être très appuyée (il est bon le Stevie....) donnant l'opportunité au public de taper dans ses mains avec ferveur, public qui pour la plupart (sauf moi, j'ai ma dignité mdrrrr) revêt les fameuses cornes lumineuses.








A ma droite se trouvent trois types très sympathiques puisque l'un d'entre eux engage spontanément la conversation avec moi sur le groupe et les concerts qu'il a vus. Je lui fais part de mon éternel regret à savoir ne pas avoir vu celui du 9 décembre 1979 avec le légendaire Bon Scott au Pavillon de Paris (certes immortalisé dans le film Let There Be Rock et le double CD live) suite à un refus parental : raison invoquée : "T'as pas 18 aaaaaaaaaaaaaaannnnnnnnnnnns !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!". Bah oui, mais Bon est mort deux mois plus tard.......Je crois que j'y penserai toute ma chienne de vie. Olivier qu'il s'appelle m'offre une p'tite mousse dans un gobelet estampillé "Rock Or Bust" et tous les quatre, nous trinquons très chaleureusement enfin presque puisque l'un des trois compères semble avoir pris une bonne murge juste avant.....D'ailleurs, il s'éclipse manquant même de s'étaler sur des spectateurs qui se trouvaient devant lui. Vu le prix des concerts, c'est quand même con de se retrouver dans cet état-là et de ne pas profiter du show. C'est un truc que je n'ai jamais compris.
Le riff hyper-carré de Hell Ain't A Bad Place To Be suscite un vif enthousiasme même si Johnson n'a pas ce soir la gouaille suffisante pour en faire une énorme interprétation. Autrement dit, je le trouve très court, notre Jonna. Entre les morceaux, le groupe ne communique pas beaucoup. D'un autre côté, ça évite d'entendre des propos dénués d'intérêt mais bon, un peu plus de "communication" aurait été souhaitable. Retour sur l'un des albums fondamentaux des Boys à savoir Back In Black et son morceau-titre efficace et puissant et ce, grâce à un Chris Slade remonté comme pas un, ce dernier martyrisant ses futs tant et si bien qu'on se demande si son kit va supporter toute la durée de cette tournée. Le son, quant à lui, est meilleur qu'en 2009 lorsque je les avais vus en ce lieu mythique. Par ailleurs, d'après ceux qui étaient déjà présents il y a 3 jours, le volume semble beaucoup plus supportable en ce 26 mai. Un bon point donc.
Un nouvel album se doit d'être soutenu, c'est bien connu. Le groupe opte, par conséquent, pour un Play Ball enthousiasmant. Angus, la soixantaine bien tassée, se démène comme un beau diable et ce, depuis les débuts d'AC/DC. Ca fait vraiment plaisir à voir. Cliff Williams toujours en retrait, nous gratifie de superbes "backing vocals" accompagné par le nouveau venu de la famille Young : Steve. La rythmique de plomb de Dirty Deeds Done Dirt Cheap assurée par Cliff et Chris, déclenche bien évidemment un enthousiasme saisissant dans le public tandis que le morceau suivant, Thunderstruck nous offre une scène en proie à un violent orage.



Le morceau qui suit fait partie sans nul doute de l'une de mes compos préférés des Boys. Il s'agit de High Voltage qui nous est proposé dans une énergie indescriptible. Il ne faut quand même pas oublier non plus l'album précédent, Black Ice. Le groupe prend donc la ferme décision d'interpréter Rock And Roll Train sans la locomotive de rigueur qui faisait partie du decorum de la tournée précédente. Mes voisins apprécient. Pour ma part, j'aurais préféré le morceau-titre.

La cloche annonçant Hells Bells, descend tout doucement. Johnson ne s'y suspend plus depuis le début de la tournée. Une version analogue à celles que nous avons tous entendues dans le passé. Pas de quoi s'attarder là -dessus. Troisième et dernier titre interprété hier soir, Baptism By Fire s'illustre par un riff efficace mais qui ne retient que très peu l'attention. Bonne interprétation. S'ensuivent un You Shook Me All Night et un Sin City de toute beauté. Ca monte crescendo dès lors que les classiques font leur réapparition. Ca se confirme avec un tonitruant Shot Down In Flames (un autre morceau du groupe que j'affectionne tout particulièrement) délivré dans une version apocalyptique. Grand moment, vraiment !!!!!!!!!!!!
Puis, la surprise du Chef Angus provient de la réapparition de Have A Drink On Me qui n'avait pas été jouée depuis la tournée Fly On The Wall en 1985.



Ca monte encore d'un cran avec un puissant TNT et un sulfureux Whole Lotta Rosie (Rosie est toujours là mais a changé d'apparence). Que j'aime ce dernier titre surtout l'énorme version du live If You Want Blood You've Got It, premier album live écouté début 79. Versions dantesques bien évidemment.



On ne parle pas chez AC/DC mais on déroule du lourd et c'est le cas avec le titanesque Let There Be Rock de plus de 10 minutes, sans doute plus, je ne sais plus. C'est de l'intensité au centuple qui nous est délivrée dans l'instant et ce, grâce à ce déluge impitoyable de décibels. Pendant ce titre mythique, on y découvre de nouvelles animations qui font référence à tout ce qui a fait la gloire du groupe : la statue d'Angus, , la cloche, les canons, les dollars et bien évidemment la Gibson SG. On en prend plein les oreilles et plein les mirettes, Angus grimpant pour son solo sur la plateforme qui ne s'élèvera pas aussi haut que les années précédentes. Le public est à ce moment-ci en plein délire et le Stade de France semble chavirer sous les coups de boutoir de la rythmique de plomb orchestrée par nos amis Chris et Cliff qui accomplissent une prestation solide et efficace et ce, devant des diablotins ayant revêtu leur plus belle parure : leurs cornes.



Le groupe ne s'éclipse pas bien longtemps puisqu'il revient quasi immédiatement pour entamer l'hymne définitif Highway To Hell accompagné de flammes impressionnantes visibles sur les grands écrans. C'est l'effervescence presque le délire même, un peu comme si le public se trouvait sur une sorte de Bateau Ivre de Rimbaud, malmené par une tempête des plus violentes déclenchée par Angus et ses camarades. Tout le monde sait que For Those About To Rock sera l'ultime morceau, comme d'habitude (sauf en 2001 avec l'interprétation émouvante de Ride On). Dans un déluge de feu, ce titre sonne à lui seul la charge finale autrement dit le coup de grâce asséné à un public qui doit se dire ("bon bah voilà , on arrive à la fin"). Les canons sont chargés puis pétaradent gentiment signifiant que le concert est à chaque fois une sorte de "combat" d'avance gagné pour le groupe à en voir l'enthousiasme du public du Stade de France qui ressort comblé de la prestation qu'il a admirée.
J'ai vraiment apprécié ce show, bien plus qu'en 2009 tout simplement pour la bonne et simple raison,qu' il m'a semblé voir un groupe solide faisant preuve de cohésion indéfectible et ce, même après les quelques désagréments que nos cinq compères ont subies. AC/DC ruuuuuuuuuuules !!!!!!!!!!!!!!





Setlist, Paris, Stade de France, 26/5/15
Rock or Bust
Shoot to Thrill
Hell Ain't a Bad Place to Be
Back in Black
Play Ball
Dirty Deeds Done Dirt Cheap
Thunderstruck
High Voltage
Rock 'n' Roll Train
Hells Bells
Baptism by Fire
You Shook Me All Night Long
Sin City
Shot Down in Flames
Have a Drink on Me
T.N.T.
Whole Lotta Rosie
Let There Be Rock
(with Angus Young guitar solo… more )
Encore:
Highway to Hell
(with Angus Young guitar solo in intro)
For Those About to Rock (We Salute You)
Le programme
Le gobelet
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Sympa la setlist, en tout cas le concert avait l'air awesome 
"Hold the line, does anybody want to take it anymore ? "Queen , The Show Must Go On
- Prix Janick Gers 2014
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Totalement awesome
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[large]AC/DC au Stade de France (Saint Denis), 23 & 26 mai 2015[/large]
AC/DC en tournée, de nos jours ça n'arrive qu'une fois tous les 5 ans environ. Alors autant dire que les places se vendent comme des petits pains, même avec les habituels commentaires "ils sont trop vieux", "ils n'ont plus la hargne d'antan", "à quand les déambulateurs sur scène"… dont nous gratifient les ignares qui ne connaissent du groupe que "Highway To Hell" (et éventuellement "Back In Black" pour les plus cultivés).
De fait, en ce jeudi 18 décembre 2014, jour de mise en vente, impossible d'obtenir un billet pour le concert du 23/5. Je me rattraperai le lendemain pour la mise en vente du 26/5, avec 4 PelOr (+ 1 cat. 1 en gradins achetée plus tard pour ma Môman, qui n'a jamais beaucoup apprécié le Hard-Rock (ni même la musique en général), mais tant pis, il faut qu'elle voit ça au moins une fois dans sa vie, et peut-être qu'elle changera d'avis).
Une date sur deux… mais c'était sans compter la formidable communauté du forum Highway to AC/DC (le site le plus exhaustif existant sur le groupe) qui m'a fait retrouver foi en l'humanité en me dégotant presqu'au dernier moment une place en PelOr du 23/5 afin que je puisse profiter des 2 shows parisiens!
Me voici donc arrivé le samedi 23, jour du 1er show, aux abords du Stade de France, toujours aussi impressionnant de l'extérieur, et encore plus de l'intérieur. J'y retrouve quelques membres de la fameuse communauté H2ACDC (abréviation officielle ® ) qui, bien que formidable comme je l'ai dit plus haut, est parfois décevante sur certains points: eh oui, sur mon pack de 20 bières que j'avais emportées pour les remercier de m'avoir trouvée la place, seules 8 ont trouvé preneur! Oh les gars!
Toute plaisanterie mise à part, nous voici entrés dans le Stade à 17h30, en compagnie de mon vendeur de billet bien sympathique, placés à une dizaine de mètres des barrières et à environ 5 mètres du bout de l'avancée de scène, côté Cliff. Malheureusement les rencontres avec les autres forumeurs auront été bien trop courtes, et surtout nous ne les reverront plus de la soirée (impératifs de retour, etc.). Un peu dommage.
No One Is Innoncent
C'est donc le fameux groupe de Rock parisien qui entame les hostilités ce soir à 18h30, et ils n'en sont pas peu fiers, comme nous le dira le chanteur! Une petite demi-heure leur est accordée. Pas grand-chose à dire sur leur prestation: c'est propre, carré. Le son m'a paru étonnement correct pour une première partie, sauf la voix du chanteur un peu noyée sous les instruments; un peu dommage vu que la plupart des textes sont en français. Celui-ci finira tout de même torse nu, malgré ce petit vent frais qui traverse le Stade (point de pluie aujourd'hui, j'avais prévenu mes amis du forum que je contrôle le climat; quand je fais quelque chose en extérieur, il fait toujours beau!).
De la part d'un groupe au discours engagé comme NOII, impossible de passer à côté de l'hommage aux victimes de l'attentat contre Charlie Hebdo en janvier dernier. C'est toujours sympa, même 4 mois après les évènements.
[small]Setlist de No One Is Innocent, 23/5[/small]
Vintage Trouble
Arrivant à 19h30, le 2ème groupe de ce soir rend honneur aux années 70, avec un hommage à la Soul et au Funk de cette période, jusque dans les costumes, la gestuelle, et même le design du micro! Le show est assuré par le chanteur Ty Taylor qui se démène sur scène affublé de son costume à carreaux violet et rouge, accentuant sa ressemblance avec James Brown.
Musicalement ce n'est pas mon truc, même si je me surprends parfois à hocher la tête en rythme (d'autant que le son est également très bon). Cela dit, rien à reprocher à la prestation, et comme le disait mon camarade du soir, aux moins ils ont les cojones d'y aller à fond sans craindre de se faire jeter par le public composé des fans parfois trop élitistes d'AC/DC.
Ty Taylor ira même jusqu'à prendre un bain de foule, tout en continuant à chanter. Pour ma part les 40 minutes allouées à Vintage Trouble finiront par avoir raison de ma patience: non que la Soul me soà»le (haha), mais les "I can't hear you" répétés jusqu'à plus soif par le chanteur ont fini par m'agacer au plus haut point. Je n'ai pas compté, mais il a bien dà» le dire au moins 60 fois… sans exagérer!
[small]Setlist de Vintage Trouble, 23/5[/small]
AC/DC
L'attente se termine enfin, tandis que mon fournisseur de places rares et moi finissons de nous déshydrater en attendant en vain un dernier passage du désoiffeur qui ne reviendra jamais.
A 20h55 la musique d'attente (inaudible par ailleurs) s'arrête pour laisser place à la vidéo d'intro du concert. Sur les écrans géants défile un dessin animé représentant 2 astronautes (Armstrong et Aldrin?) arrivant sur la Lune et découvrant une météorite flanquée du logo AC/DC. Celle-ci, après avoir redécollé (toute seule!), se dirige droit vers la Terre, saluant au passage notre fameuse Rosie qu'on reverra plus tard dans la soirée (mais que faisait-elle dans l'espace?), dépassant le Rock N' Roll Train (hommage à Galaxy Express 999?), détruisant la Hell's Bell (quel bordel dans l'espace dites-moi!) et venant finalement s'écraser sur la Planète Bleue au moment o๠le groupe fait une entrée fracassante, aidée par les feux d'artifice, Angus entamant le riff de "Rock Or Bust" dans la foulée! Choix quelque peu étrange au tempo lent pour entamer un concert, mais après tout il faut bien introduire le dernier album!
Le public réagit au quart de tour, scandant le refrain, de la fosse aux gradins déjà debout. La Pelouse Or a déjà fait un bond de 10 mètres en avant, et ça continue de bien bouger pendant les 3 premiers morceaux.
Et justement, ce ne sont pas "Shoot To Thrill", "Hell Ain't A Bad Place To Be" et "Back In Black" qui vont calmer les ardeurs des fans montés sur ressort!
Quant aux oreilles, les watts sont libérés: le son est fort, très fort, trop fort. Cette critique reviendra souvent après le show; selon l'endroit o๠l'on est placé, impossible d'enlever les bouchons d'oreille. Et, encore pire, le son est mauvais! Les riffs d'AC/DC sont suffisamment aiguisés pour être reconnaissables, mais la voix de Brian est noyée, et les solos peu précis. Assez étrange compte tenu de la qualité sonore des groupes d'ouverture.
Mais cela n'aura aucun impact sur l'ambiance générale. Après l'inévitable "Play Ball" placé dans la setlist en tant que 1er single du dernier album éponyme, les classiques s'enchainent, tel "Dirty Deeds Done Dirt Cheap" et la rythmique implacable de Chris Slade, affublé de ses 2 grosses caisses sur les côtés. "Thunderstruck" suivra, le public réagissant seulement à partir des arpèges d'Angus malgré la rythmique au Charley reconnaissable entre toutes, et ceci précédant un "High Voltage" digne du Donington 92, bien que raccourci dans son break et amputé de quelques mesures sur sa magnifique intro (je parle de la fameuse version Live). Ce titre n'en reste pas moins, de l'avis général, l'un des meilleurs moments du concert!
Les mauvaises langues diront que les tournées d'AC/DC se suivent et se ressemblent: pourtant, le groupe réussit toujours à nous surprendre avec un titre inattendu dans la setlist. Eh bien ce soir, ce n'est pas un morceau-surprise qui nous sera offert, mais tout un paquet! à‡a commence avec "Rock N' Roll Train", très efficace et taillé pour la scène. Un peu plus tard, les australiens iront piocher plus loin dans leur passé avec des totalement inattendus "Sin City", "Have A Drink On Me" et son envolée lyrique de toute beauté après le solo et, dans une moindre mesure, un "Shot Down In Flames" encourageant les pogos (bien que sur du AC/DC, ça reste gentil, on n'est pas là pour lancer des mosh pits!). Même le dernier rejeton du groupe aura droit à sa surprise, représenté par "Baptism By Fire" tandis que nous aurions pu nous attendre à "Rock The Blues Away" en tant que 3ème single du disque.
De très bonnes surprises donc, mais aussi quelques manques pour les habitués: pas de "The Jack" (personnellement je ne m'en plains pas), pas de strip-tease d'Angus (il se contentera d'enlever sa veste en milieu de show, puis sa cravate un peu plus tard); la Hell's Bell est toujours là (ouf!) mais Brian ne se suspend plus à sa corde. Malgré tout, ceci se comprend parfaitement, 67 ans le bonhomme tout de même! Et hormis sur la fin du show, peu d'originalité sur les écrans (des éclairs sur "Thunderstruck", et le reste du temps on voit simplement le groupe sur scène).
L'espace alloué aux 2 front-men se trouve également rapetissée, et n'est étoffé d'aucun décor impressionnant tel que sur les dernières tournées: seul un mur d'amplis Marshall (probablement vides) fait office de fond de scène en dessous de l'écran géant. Moi qui aimait le côté gigantisme et tape-à -l'Å“il d'AC/DC, avec son mur qui s'effondre sous l'impact de la boule de démolition de Ballbreaker, la statue géante d'Angus de Stiff Upper Lip qui crachait des flammes ou le train de Black Ice qui défonçait la scène à l'arrivée du groupe, je me vois quelque peu déçu. Enfin, ceci est relatif quand même!!!
Plus non plus d'incessantes allées et venues le long de l'avancée dans le public: celle-ci ne s'élèvera à hauteur de scène que sur le final de "Whole Lotta Rosie", à l'instar de la traditionnelle poupée gonflable au fond avant que ne démarre le morceau.
Mais nul besoin d'aller au milieu de la foule pour communier avec le public: le refrain de "You Shook Me All Night Long" (en mode karaoké sur les écrans géants) est là pour le prouver. Et encore, ce n'est rien comparé à l'un des points culminant de ce soir: le fabuleux "T.N.T." dont les "Oà¯" des 80000 personnes présentes ont littéralement recouvert la musique malgré l'avalanche de décibels dont nous ont arrosé les Boyz depuis 1h30.
Bien évidemment, le show se terminera sur l'inévitable, le fantastique, le légendaire… "Let There Be Rock" qui déchaine une nouvelle fois l'audience, finissant de nous achever sous un déluge de lumière… de son… de batterie… de guitares… et de Rock! Angus s'avancera sur la plateforme montante de l'avancée de scène pour finir en se roulant par terre, le genou en sang, pendant que des images des symboles de la carrière du groupe défilent sur les écrans (avec un petit hommage à Bon Scott) et que la session rythmique tricote en fond de scène. Mention spéciale à Stevie qui remplace son oncle de façon plus que convaincante, et ce n'est rien de le dire! Cliff a toujours son style "classe discrète", et Chris cogne, cogne, cogne… obligé de jouer en décroisé sur ce titre pour ne pas fatiguer, chose qu'il ne fera qu'à ce moment du concert (même sur "Whole Lotta Rosie" il jouait en croisé double-croche, mais il faut dire qu'elle ne dure pas 10 minutes, elle!).
Quant à Brian, on le sent quelque peu fatigué, mais qui est capable d'assurer comme ça à son âge? Personne. Sa voix est malgré tout usée, bien que son timbre encore plus rocailleux que d'habitude convienne parfaitement aux morceaux joués.
Le groupe nous quittera après le long solo "vraiment tout seul" d'Angus, perché sur les amplis du fond de scène, dernière communion avec le public qui répond du tac-au-tac à chaque sollicitation du diablotin en short.
Allez, personne n'y a cru, évidemment que le groupe revient, après une pause assez longue (comme entre chaque chanson cela dit). Quelques notes de guitares tandis que de la fumée sort violemment du centre de la scène; et Angus apparait tel un diable surgissant de sa boîte, affublé des fameuses cornes qui recouvrent le Stade de leurs points rouges clignotants, et enchaine sur le 2ème riff de guitare le plus connu au monde (ouais, le 1er c'est "Smoke On The Water"). Inutile de dire à quel point le Stade est enflammé lors du refrain: tout le monde connait, tout le monde chante "Highway To Hell"!
Et malheureusement on sait que le spectacle touche à sa fin lorsque les arpèges de "For Those About To Rock" viennent nous saluer. Dernier moment d'émotion sur cette rythmique lente et lourde, composée pour remercier les fans présents à chaque concert depuis que cette chanson a été composée il y a 31 ans, avant les salves de canons, véritable tradition dresseuse de poils sur les bras, puis le dernier défoulement avant le long final du groupe, complété par quelques dernières salves, feux d'artifice, les derniers confettis lâchés pendant le solo de "Let There Be Rock" finissant de neiger sur nos têtes… et probablement une petite larme pour ceux qui n'y retourneront pas sur cette tournée; mais ce n'est pas mon cas!
Il est maintenant temps de rentrer avec mes covoitureurs d'un soir, après avoir partagé un dernier verre le temps que le parking se vide (une moitié de verre en ce qui me concerne, histoire d'arriver vivant à la maison), des images plein la tête, sachant que dans moins de 3 jours on remet ça!
[small]Setlist d'AC/DC, 23/5[/small]
Et le 26/5 alors?
Eh bien le mardi 26, peu de changements sur scène. Les différences viendront de Ty Taylor et Angus qui changent de couleur: le 1er arbore désormais un ensemble pantalon noir/veste rouge plus classe que le samedi, et le 2ème a troqué son costume rouge contre un bleu foncé plus sobre (et un pansement au genou, vestige du précédent show). Mais le reste, tant les setlists que les décors o๠les animations sera identique.
Niveau qualité, nous noterons un bien meilleur mixage que la soirée du 23/5, et ce pour tous les groupes, même si la tête d'affiche est encore une fois flanquée d'un volume insoutenable sans protections auditives.
Les australiens seront plus déchainés que jamais après ces 2 jours de repos; même Brian sera un chouia plus communicatif, au début du set en tout cas. J'ai quand même grillé Chris qui jouait en 3 temps sur "Let There Be Rock" pour économiser ses forces, petit malin! Il y a aussi eu un blanc de la guitare rythmique sur les 1ères mesures de "Shoot To Thrill", mais j'ai vu que Stevie jouait à ce moment, je pense donc que c'était un problème de régie.
Sinon, histoire de varier les plaisirs, j'assisterai à ce 2nd show avec un collègue, sa fille et mon habituel compagnon de concerts Ivo, placés de l'autre côté de l'avancée de scène, c'est-à -dire côté Stevie, comme ça pas de jaloux!
Et ma mère en cat. 1 tribune basse. Son verdict: ambiance géniale, foule impressionnante, un "tapis de cornes clignotantes", et… ouais, il faut voir ça une fois dans sa vie! Mission accomplie.
J'ai trouvé le concert meilleur que celui du 23/5, notamment en raison du son, et aussi de l'ambiance là o๠je me trouvais: pendant les titres les plus rapides, ça se bousculait gentiment (sans le fameux relou torse nu désireux de partager sa sueur avec ses voisins que nous connaissons tous en concert). Je me suis même surpris à entrer dans un pogo, moi qui déteste ça habituellement (quand je dis "pogo", entendons-nous bien: il s'agit d'AC/DC, c'était vraiment bon enfant).
Une soirée encore plus mémorable, un groupe encore plus en forme… avec le recul ce 26/5 restera comme l'un des meilleurs concerts que j'ai vécu!
[small]Setlist de No One Is Innocent, 26/5
Setlist de Vintage Trouble, 26/5
Setlist d'AC/DC, 26/5[/small]
L'avenir appartient à ceux qui ont des ouvriers qui se lèvent tôt.
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Super compte rendu 
“Tout ce qui est excessif est insignifiant.”
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Merci pour ton report Tof ! 
« N'écoutant que son courage, qui ne lui disait rien, il se garda d'intervenir. » - Jules Renard
--- Prix Steve Harris 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021 ---
merci, merci !!!
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super vos comptes rendus et superbes photos 
"born to lose, lived to win"
"nous sommes tous des enfants d'immigrés.1ère, 2ème,3ème génération" BXN
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avec de tels compte rendus, difficile de se lancer ! en une phrase, je n'ai fait que celui du 26/05, pelouse or, 15 m de la scène, et j'ai beaucoup apprécié. Le son était plutôt bon pour le SDF, la foule sympa, la bière fraiche et Angus en forme. A contrario, Brian commence à fatiguer et a fait quelques pains mais pas grave, l'ensemble était bon.
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Au vue des photos le concert a du être génial ! J'ai un pote qui va les voir à la fin du mois à Berlin, je suis un peu jaloux 
Mon costume de singe
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