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3X6 a écrit:Ce qui est étonnant, c'est qu'on entends pas parler d'écoute en avant-première de l'album en faveur de la presse spécialisée, on est quand même à moins d'un mois de la sortie...
Sisi, le 26 aout au studio Guillaume Tell. Je vous en parlerai
Rhooh le Teaser ! J'aimerai bien en être...
Dernière édition de: kikithehead (11/08/2015 23:32:32)
... the cold grey sky, it was blue that day, but not as blue as I ...
- Skyclad
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Disque 1 :
01. If Eternity Should Fail (8:28)
Ce morceau d’ouverture signé du seul Bruce Dickinson entretient le mystère pendant une intro montante d’une minute et trente secondes environ. Un murmure et une ligne de synthé ambiante qui se retrouvent bercés par la voix du chanteur. On est loin de la longue introduction spatiale « Satellite 15 » (The Final Frontier, 2010), qui ne faisait pas l’objet d’une piste séparée et qui suscitait l’impatience de l’auditeur pendant plus de quatre minutes avant de pouvoir goà»ter à la chanson-titre.
Puis on entre dans le vif du sujet avec les éléments classiques instinctivement reconnaissables du groupe, avec la basse claquante de Steve Harris qui imprime le tempo et l’architecture harmonisée des guitares. Ce premier titre en cavalcade tiendrait presque d’un « Ghost Of Navigator » (Brave New World, 2000) avec plus de velours. Sur le refrain, la patte de Dickinson est indéniable. Les intonations et le phrasé de sa voix sont parfois plus aventureux que chez les classiques de la vierge de fer, et on pense spontanément à certains pans de sa carrière solo (la chanson ayant été à l’origine composée lors des sessions de son précédent album solo, ceci explique peut-être cela).
D’ailleurs le titre est ponctué sur la fin d’un surprenant passage ésotérique, obtenu avec la superposition de plusieurs voix, faisant naître à l’esprit l’image d’un tourbillon des âmes servant de corridor pour les esprits à destination du ciel. Ce coté aérien n’est pas sans rappeler le court « Toltec 7 Arrival » présent initialement sur l’un des albums solo de Bruce (Accident Of Birth, 1997).
02. Speed Of Light (5:01)
à€ l’instar d’un « El Dorado » (The Final Frontier), « Speed Of Light » a tout d’un single potentiel, démarrant pied au plancher dans une veine rock’n’roll avec la mise en avant d’une guitare chaude. L’accrocheur riff principal guide ce morceau endiablé et joyeux, avec une approche des plus classiques mais s’avérant efficace, au diapason d’une production impeccable, toujours signée Kevin Shirley, et conforme à la période post-2000 du groupe. En l’occurrence la musique témoigne d’une grande immédiateté, probablement due à la façon dont une bonne part des chansons ont été conçues, comme l’expliquait Steve Harris au magazine Kerrang, composées en studio, répétées et « directement enregistrées tant qu’elles étaient encore fraîches ». Dickinson assure au chant, même si la répétition à foison du refrain suscite quelques petits froncements de sourcil. Les solos de guitares quant à eux s’enchaînent naturellement, l’occasion de s’attarder un instant sur l’une des innovations majeures de ce seizième opus.
Rien de nouveau à ce que le combo propose de longues séquences enjouées et chiadées à trois guitares, c’est évident, mais ce jeu en triangle entre Adrian Smith, Dave Murray et Janick Gers, qui constitue depuis maintenant quelques années la charpente de la maison Maiden, atteint ici un nouveau sommet. Si les crédits musicaux de l’album montrent comme souvent une prédominance de Steve Harris, Bruce Dickinson et Adrian Smith dans la composition, les notes en shred de Gers et le grain plus émotif de Murray sont pourtant bel et bien omniprésents lorsque les trois compères de la six cordes « jamment » ensemble. Les musiciens avec chacun leur style reconnaissable se partagent davantage l’espace qu’ils ne le firent jadis, bien que la guitare de Smith paraît rester prédominante, avec des phrasés dont lui seul a le secret.
03. The Great Unknown (6:37)
Porteur d’un titre évocateur ce morceau ménage d’abord le suspense et débute comme « Isle Of Avalon » (The Final Frontier) par une ligne de basse soutenue et continue dont la sonorité et les réverbérations entretiennent la même sensation de quête médiévale. La montée de l’intrigue est lente mais à l’inverse de son prédécesseur, « The Great Unknown » saute plus vite dans le grand bain avec un Bruce Dickinson des grands jours, qui transpire l’émotion sur les couplets puis un refrain rock et heavy des plus typiques du groupe.
Nicko Mc Brain envoie alors quelques roulements de toms de sa batterie et introduit un net changement dans le morceau, basculant dans une atmosphère dramatique dont le grain et la lourdeur ne sont pas sans rappeler la gamme plus sombre de l’album A Matter Of Life And Death (2006) et en premier lieu du titre « These Colours Don’t Run ». Le refrain, déjà magistral gagne même en efficacité pour ne pas être répété de manière sempiternelle comme sur la piste précédente. Le jeu en triangle des guitares est encore une fois généreux, les mélodies entêtantes et les solos s’envolent. Tout cela semble si frais.
04. The Red And The Black (13:33)
Ce morceau de plus de treize minutes est une des pièces maîtresses de l’album, et l’un des plus épiques. On débute avec un solo de basse de Steve Harris, une première depuis « Blood On The World’s Hands » (The X Factor, 1995). Ce solo capte l’attention mais il ne jouit pas de la même finesse que son prédécesseur, qui utilisait en son temps des harmoniques.
Puis la construction homérique se met en place avec d’abord un sentiment de voyage, d’évasion, de croisière sans retour vers le bout du monde. La rythmique du couplet est très proche, pour ne pas dire inspirée de celle de « Rime Of The Ancient Mariner ». Clin d’œil évident, car ce sont quasiment les mêmes cavalcades. La chanson est armée de paroles fortes sur fond de destin et de chance aux jeux. Le Rouge Et Le Noir ne semble en l’espèce pas renvoyer directement au roman éponyme de Stendhal, mais plutôt aux couleurs des cartes à jouer ou du tapis de jeu d’une roulette de casino, bien que cette image ait aussi souvent servi de métaphore pour décrire les péripéties de Julien Sorel dans le livre.
Dickinson de son côté crève l’écran, et nul doute qu’en cas de reprise du morceau en concert il saura galvaniser le public pour qu’il entonne à l’unisson avec lui plusieurs « Oh-Ohoo-Ohoohooo » diablement contagieux.
Les instruments à six cordes pullulent encore, avec des riffs catchy et des mélodies émotives qui font songer au cÅ“ur de « When The Wild Wind Blows » (The Final Frontier). Smith, Gers et Murray alternent les gammes, et semblent toujours vouloir en faire plus et ouvrent de ce fait autant de portes dont on se demande comment ils vont les refermer. Le groupe finalement retombera sur ses pattes, bien qu’un peu de flottement ait pu apparaître le temps d’une minute aux trois quarts de cette construction progressive.
« The Red And The Black » a indéniablement tous les atouts pour offrir une spectaculaire et épique performance en concert. On n’oserait spéculer sur une reprise de ce titre devant un parterre de 80.000 personnes en pleine Amérique Centrale, berceau historique de la civilisation maya. Cette clameur tribale, cette énergie et cette chaleur, au sens propre comme au figuré, pourraient former les ingrédients, on l’imagine, d’un concert peut-être aussi marquant que le live Rock In Rio (2001).
05. When The River Runs Deep (5:52)
Passée la pièce maîtresse « The Red And The Black », cette cinquième piste plus reposante suit le sentier d’une promenade en mid-tempo aiguillée par une lead guitare qui semble moderniser un titre comme « Sanctuary » (Iron Maiden, 1980) et dont les notes fortes vibrent dans une veine grave et « bluesy ». Les paroles s’attachent de nouveau aux thèmes récurrents de chance, de pari, de destinée.
Comme sur les précédents titres, on assiste à une succession de solos, et tout autant d’enchevêtrements d’influences et d’époques. Soulignons aussi sur cette piste un usage très prononcé des claviers ; ils ajoutent aux méandres dramatiques dans lesquels le morceau trouve sa conclusion. Dans l’écho, les claviers génèrent par moments un petit coté électrisé, magnétique, évoquant le son d’un mellotron. Sur la fin toujours, Bruce Dickinson va puiser les notes jusqu’au plus profond de ses tripes. Tout un registre dramatique qu’on pourrait comparer à la tension de « Paschendale » (Dance Of Death, 2003).
06. The Book Of Souls (10:27)
C’est devenu une tradition depuis plusieurs albums, le groupe aime inclure une introduction acoustique au détour d’un morceau. Comme sur « The Legacy » (A Matter Of Life And Death) ou « The Talisman » (The Final Frontier), c’est Janick Gers qui s’y colle et entame de langoureux arpèges sur une guitare classique. La montée est lente une fois encore, le décor prend tout son temps à se construire, puis survient la basse de Steve Harris, puissante, qui martèle une rythmique NWOBHM en cavalcade, secondée par la guitare qui évoque même succinctement celle de « Losfer Words ‘Big Orra » (Powerslave). Difficile de se tromper en étant attentif au crochetage des notes, le clin d’œil paraît plutôt évident.
On commence à se dire que la vierge de fer a décidé de mettre tout ce qu’elle est, et a été, dans un seul et même album. Pendant les phases de solo, plusieurs époques entrent en collision, et nul doute que les fans connaisseurs du groupe penseront reconnaître moult et moult éléments rythmiques ou mélodiques. La multiplication des ponts et solos semble infinie. La chanson « The Book Of Souls » et du même coup ce premier disque, s’achèvent sur des notes acoustiques empreintes d’un certain ésotérisme.
Disque 2 :
01. Death Or Glory (5:13)
Pour commencer cette seconde partie de l’album, l’ambiance change radicalement. Un riff chaud s’empare de nous immédiatement, puis c’est à un nouveau jonglage dans les influences auquel s’adonne le groupe. La bonne humeur communicative de « Death Or Glory » peut rappeler l’entrain de « Transylvania » (album Iron Maiden, 1980). Les notes parlent, on s’y identifie très vite.
Mais hélas la torpeur des pré-refrains, en totale rupture, vident les couplets de leur tension montante. Dickinson fait ce qu’il peut pour rendre la chose enjouée, mais c’est ensuite le refrain lui-même, plat et convenu, qui apporte peut-être la première déception de l’album. Avec un peu d’attention, il semble copier instrumentalement celui de « New Frontier » (Dance Of Death, 2003).
La profondeur musicale de « Death Or Glory » est pourtant bien moins poussée que sur son prédécesseur notoirement connu pour être la seule chanson du groupe écrite à ce jour par le batteur Nicko McBrain, et la répétition à outrance du titre de la chanson, bien qu’en étant secondée des chÅ“urs de Harris et Smith finit par rendre las voire nerveux.
02. Shadows Of The Valley (7:32)
à€ l’instar d’un « The Red And The Black », cette vallée des ombres recèle elle aussi un énorme potentiel scénique. Dès les premières notes, l’on ressent toute cette puissance et cette grandiloquence qui ne demandent qu’à s’exprimer, voire exploser suite à un « Death Or Glory » essouflé. L’introduction mélodique croise les phrasés de début de « Out Of The Silent Planet » (Brave New World, 2000) et de « Wasted Years » (Somewhere In Time, 1986).
On ne décroche pas du morceau tant les instrumentations atteignent de nouveaux sommets sans jamais s’écrouler. On dénotera à la longue une forme d’auto influence, si on veut titiller Steve Harris et les siens, mais on reste subjugué par tant de générosité dans le lustrage mélodique et les différentes passes d’armes des trois guitaristes. Nicko McBrain n’est pas en reste, et distille quelques effets de percussions, de mouchetis de cymbale et d’intéressants breaks. Iron Maiden nous convie au feu d’artifice, riche en clins d’œil évidents, encore nombreux à affluer, riff après riff, mélodie après mélodie.
La dernière partie génère une émotion à fleur de peau à l’instar d’un « Blood Brothers », ne manquant pas d’occasionner un peu d’humectation dans les yeux. Indéniablement l’ombre de l’opus Brave New World planait au-dessus de ce morceau.
03. Tears Of A Clown (4:59)
« Tears Of A Clown » est un second single potentiel de l’album, en raison de sa longueur plus « raisonnable », mais aussi pour son entrain très direct. Peut-être même un peu trop direct, tant il apparaît plus dépouillé que « Speed Of Light » par exemple, et qu’il se traverse sans émotion particulière.
On peine à poser des repères sur ce morceau linéaire qui ne décolle pour ainsi dire jamais, hormis peut-être une rupture brutale et pas des plus agréables à l’oreille qui vient bouleverser le déroulement du morceau : celle d’une guitare agressive, débarquée comme un cheveu sur la soupe, ne reflétant en rien le groove et le velours habituels des guitares, et qui bouscule dans la stupéfaction des arpèges rock reposants qui n’avaient rien demandé à personne. Pour le coup cela revient à couper l’herbe sous le pied en usant d’un taille haie.
04. The Man Of Sorrows (6:28)
Cette chanson dont on se demandait s’il s’agissait d’une refonte de « Man Of Sorrows » de la carrière solo de Bruce Dickinson est bel et bien une nouvelle ballade d’Iron Maiden. Bruce s’avance au micro avec éloquence. Le morceau exalte les sens comme le fit en son temps « Wasting Love » (Fear Of The Dark, 1991), mais avec un couplet moins facile et moins larmoyant.
La pierre angulaire formée par le jeu des trois guitaristes demeure en place, et cette fois sublimée par un clavier, même si sur ses derniers contreforts la chanson semble dégainer énormément d’épaisseur, pour ne pas parler de lourdeur. Placé juste après « Tears Of A Clown », « The Man Of Sorrows » recèle bien quelques mélodies accrocheuses faisant taper gentiment du pied, mais finit lui aussi contaminé par une forme d’apathie.
05. Empire Of The Clouds (18:01)
Bruce Dickinson signe seul le morceau le plus long de l’album et de surcroît le plus long dans l’histoire d’Iron Maiden. En marge de sa carrière de chanteur, on sait que Bruce est un féru d’aviation, et ce depuis sa plus tendre enfance, qu’il a passée sous l’autorité d’un père militaire qui a fait toute sa carrière au sein de la Royal Air Force. Continuant de mener en parallèle une carrière de pilote de ligne, que ce soit aux commandes d’Ed Force One – le propre avion du groupe – pendant les tournées, ou à la tête de la compagnie aérienne Djibouti Airlines depuis quelques jours, Bruce a trouvé ici un thème de prédilection pour poser l’intrigue de ce morceau aux accents dramatiques.
Le texte de « Empire Of The Clouds » traite en effet d’une catastrophe aérienne, celle du ballon dirigeable britannique R101 qui se crasha sur le sol français le 5 octobre 1930 à Allonne (60) et qui tua 48 de ses passagers. Moins connue que la catastrophe du Hindenburg, cette histoire doit représenter beaucoup dans l’esprit du chanteur, et surtout trouve un écho particulier quand on songe qu’au moment de l’écriture de l’album en 2014, plusieurs catastrophes aériennes impliquant des avions de ligne étaient survenues coup sur coup. Cet hommage de dix-huit minutes s’annonce empirique. La surprise est surtout de taille, puisque la chanson débute avec une mélodie plaintive de piano. La basse de Harris vient en seconder les notes fortes. Puis un violon émouvant s’invite : une première pour Maiden !
Au bout de deux minutes d’introduction, les notes sont plus lourdement imprimées. On sent la hargne de Dickinson dans le toucher – non, plutôt le frapper – des touches du piano et cette mélodie en huit notes qui ne cesse de tourner et qui devient entêtante. L’ensemble se veut encore plus poignant quand le chant survient, à la fois narratif et plaintif. Vers les six minutes, Nicko McBrain fait monter des roulements martiaux qui accentuent la tension et la vibration émanant toujours du piano. Les guitares entrent dans la danse elles aussi dans cette longue construction progressive, étape par étape. Il y a une nouvelle montée puis un pont tout en rupture, o๠le jonglage entre les guitares rappelle le cÅ“ur épique d’ « Hallowed Be Thy Name » (Number Of The Beast, 1983). Cette partie correspondrait dans l’intrigue – à la vue des paroles – à l’instant o๠le ballon dirigeable largue ses amarres et prend les airs pour son voyage de l’époque, entre Londres et Karachi (Pakistan).
Ensuite débouche une nouvelle séquence mélodique o๠le riff central fait l’objet de remontées de manche et de gamme. Nicko McBrain étoffe son jeu de différents éléments, y compris en martelant ce qui s’apparente à des percussions japonaises, lourdes et martiales, qui viennent saccader l’ensemble. Le synthé s’invite également tandis que les guitares poignantes font penser à l’un des ponts mélodiques de fin de « The Legacy » (A Matter Of Life And Death). La chanson fait comme cela plusieurs allers-retours entre son entêtant riff de piano principal et des parties en jeu à trois guitares. Là clairement à partir des douze minutes, on commence à frôler l’overdose, d’une part au vu de tout le contenu précédent de l’album et de la chanson elle-même. Musicalement, elle aurait gagné en impact à s’arrêter là .
Soudain, en plein milieu de la quinzième minute, le scénario du morceau bascule et prend de surprise un auditeur qui aurait pu légèrement s’assoupir. à‡a s’emballe à la manière d’une musique de film catastrophe. On ressent les éléments se déchaîner. Dans l’intrigue de l’histoire c’est précisément l’instant o๠le ballon R101 se crashe. Puis le morceau retombe sur la mélodie de piano du premier couplet sur les trois dernières minutes. Bien que novateur et recelant des parties intéressantes, ce morceau finit par s’égarer sur la longueur, et son assimilation est rendue plus difficile par les 75 minutes d’écoute précédentes. Distillant piano et violon, on soupçonne le groupe d’en faire une musique d’adieu, mais c’est sà»rement mal connaître ce diable de Dickinson qui est toujours fort pour brouiller les pistes et qui nous jouerait ici encore un énième tour de passe-passe. Pour rappel, c’est lui qui était à l’origine de l’idée de faire figurer au dos de la jaquette de l’album The Final Frontier, en guise de seule photo de groupe, une image o๠les musiciens sont dans la pénombre, mains levées, semblant nous dire au revoir.
Conclusion :
La longueur de l’album rendait évident la scission de l’album en deux disques, une séparation qui invite l’auditeur à s’accorder un entracte précisément au moment de basculer sur la seconde partie. The Book Of Souls rassemble tous les éléments des albums post-2000, avec de très nombreux clins d’oeils au passé du groupe, au détour d’un riff, d’un solo, d’un refrain, qui contenteront ou décevront les fans selon leurs attentes respectives. S’agissant de l’atmosphère globale de l’album, on pourrait dire qu’elle conjugue la puissance et le panache d’un Brave New World, l’approche progressive de The Final Frontier ainsi que la dramaturgie sombre de A Matter Of Life And Death.
L’inspiration du groupe était-elle limitée sur cet opus ? Pas nécessairement, il faut plutôt voir dans cet album une lecture différente de tout ce qui fonde la musique d’Iron Maiden, qui s’avère ici spontanée et rafraîchissante, en somme, l’art de faire du neuf avec parfois du vieux. Jouissant d’une grande profondeur musicale, ce seizième opus met donc en lumière toutes les composantes du groupe, avec un grand partage de l’espace entre les différents musiciens. Le plaisir pour eux à jouer ensemble est perceptible, et rarement l’on aura vu le jeu à trois guitares aussi étoffé.
On reprochera seulement aux Anglais, sous couvert de son intention à se montrer généreux, de malgré tout en faire de trop parfois. Cet album est long, très long, et sur la durée on frôle l’indigestion. Plusieurs écoutes attentives ne seront pas de trop pour en identifier et apprécier toutes les saveurs. En 2015, la vierge de fer brille quand même encore de toute sa superbe et ne faillit pas ; le groupe démontre comme toujours, album après album, que l’on peut compter sur lui.
Si d’aventure il devait s’agir d’un dernier tour de piste, ce qui est loin d’être sà»r, Bruce Dickinson nous ayant lui-même avoué être désireux de continuer à faire des albums avec Iron Maiden, si tant est que l’avenir le permette, alors ce serait dans ce cas un tour de piste globalement réussi, en tout cas exécuté avec honneur et sincérité.
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Et comme vous êtes sages, interview de Bruce accordé à Radio Metal.
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---- Eddie's Award 2013, 2014, 2015, 2017, 2019 Rod Smallwood's Award 2015, 2018 et 2021 ---
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reviews de classic rock:
http://classicrock.teamrock.com/reviews/2015-08-11/iron-maiden-the-book-of-souls-review
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Et comme vous adorez les double posts un autre interview pour 20 minutes
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Disque 1 :
01. If Eternity Should Fail (8:28)
Ce morceau d’ouverture signé du seul Bruce Dickinson entretient le mystère pendant une intro montante d’une minute et trente secondes environ. Un murmure et une ligne de synthé ambiante qui se retrouvent bercés par la voix du chanteur. On est loin de la longue introduction spatiale « Satellite 15 » (The Final Frontier, 2010), qui ne faisait pas l’objet d’une piste séparée et qui suscitait l’impatience de l’auditeur pendant plus de quatre minutes avant de pouvoir goà»ter à la chanson-titre.
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Si d’aventure il devait s’agir d’un dernier tour de piste, ce qui est loin d’être sà»r, Bruce Dickinson nous ayant lui-même avoué être désireux de continuer à faire des albums avec Iron Maiden, si tant est que l’avenir le permette, alors ce serait dans ce cas un tour de piste globalement réussi, en tout cas exécuté avec honneur et sincérité.
Source : Radio Metal.
Cette chronique donne encore plus envie de poser une oreille sur cet album
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c'est quand même un warrior notre Bruce!
So it shall be written
So it shall be done
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à‡a sent pas très bon la deuxième partie mais bon, je me dis que vu que les "pires" chansons (à part virtual XI) de Maiden telles que "the apparition" ou même "weekend warrior" me plaisent, alors les moins bonnes chansons de "The Book Of Souls" devraient forcément me plaire. Tant que la ballade "The Man Of Sorrows" n'est pas du même niveau que "Out of the Shadows", mais plus du niveau de "Coming Home"
A part ça, ça sent bon pour les épiques: "The Great Unknown", "The Red and the Black", "Shadows Of The Valley" ou encore le titre éponyme.
Bref, je suis impatient de me faire mon propre avis.
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Bruce est extremement déterminé !!! 3h30 pour manger des nouilles, il faut le vouloir
"Tous les animaux sont égaux, mais certains sont plus égaux que d'autres."
-George Orwell
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Et puis elles devaient être froides ? :offen:
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Et comme vous êtes sages, interview de Bruce accordé à Radio Metal.
Mais quel bavard ce Bruce !!!
Lien : http://heavymetalreviews.fr/
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C'est également rassurant de savoir que le groupe continuera tant que les conditions le leur permettront
Mieux vaut etre bourré que con , ça dure moins longtemps !
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Maiden claquera sur scène.
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Je suis vraiment impatient de découvrir ce nouvel album et j'espère que ce sera un grand cru
vivement dans 3 semaine.
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Vivement déjà vendredi
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