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J'ai hésité pour y aller pendant un moment ( déjà vu 2 fois en festival ) mais je ne regrette vraiment pas car je me suis vraiment régalé !
Prix Steve Harris 2010, 2012 et 2022 !!
Prix Bruce Dickinson 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022 !!
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DEEP PURPLE : Paris, Zénith, 11/11/15
Pour cette imposante tournée automnale, le groupe avait emmené dans ses valises les talentueux zeppeliniens de Rival Sons qui, depuis quelques années ont publié des albums d'une excellence rare à savoir Pressure & Time, Head Down et Great Western Walkyrie. Un chanteur vraiment charismatique doté d'une voix de temps à autre épileptique dans certaines situations live, nommé Jay Buchanan (déjà , rien que son nom de famille est "célèbre" ne désirant pas pour ma part utiliser le terme de "légendaire" pour de multiples raisons), un guitariste très "pagien", Scott Holliday, une rythmique de plomb orchestrée par un bassiste efficace se faisant appeler Dave Beste et un batteur percutant Mike Miley composent ce groupe issu de Long Beach en Californie. A noter la présence d'un claviériste additionnnel pour le live que pour ma part, je ne ne connaissais pas.
Je me trouvais dans l'impatience de les voir enfin après les avoir malheureusement ratés au Plan à Evry courant 2015. En 7 salves, nos Californiens vont incendier le Zénith et ce grâce à des titres comme les percutants Electric Man, Keep On Swinging, Open My Eyes et Secret qui alternent avec des morceaux plus mid-tempos qui captent une certaine émotion comme Where I've Been. Bref, je kiffe ce groupe depuis fort longtemps qui, à mon humble avis, est appelé à franchir rapidement les étapes vers une reconnaissance internationale encore plus étendue. En tous les cas, ils en ont tous les atouts car là , ils nous ont proposés un excellent set teinté à la fois d'énergie et d'émotion. Seul, l'avenir nous le dira....
Setlist
Electric Man
Secret
Tell Me Something
Torture
Where I've Been
Open My Eyes
Drum Solo
Keep On Swinging
Fab et Arnaud
Arnaud et moi
Moi et Fab. Ces photos ont été prises en fait avant le concert de Rival Sons.
En ce qui me concerne, cela faisait 5 longues années que je n'avais pas vu Purple jour pour jour car je crois qu'ils étaient aussi passés en ce lieu le 11 novembre 2010. A tergiverser pendant des années à ne pas (vouloir ?) y aller pour diverses raisons que je n'exposerai pas sans doute dues à une lassitude ou plutôt à une réflexion selon laquelle on s'attend à ce que l'on va voir. Mais quoique j'ai pu dire jusqu'ici, ça reste LE groupe de hard rock que j'ai découvert en premier avec le double live Made In Japan.
Cessons-là toute nostalgie inutile et passons donc au concert lui-même.
En lieu et place d'Après Vous qui figurait en opener il n'y a pas encore si longtemps, le groupe débarque sur les planches avec ce bon vieux Highway Star toujours aussi efficace. Gillan est bien en voix et ça fait plaisir de l'entendre interpréter les parties aigà¼es du morceau sans trop de difficultés. Avec Fab, étant des éternels grands enfants, nous nous déchainons comme des dératés en prenant soin de ne pas gêner les spectateurs qui se trouvent derrière nous. On continue sur Bloodsucker et Hard Lovin' Man délivrées ici dans des versions décapantes et ce, grâce à un Don Airey impérial. Sur l'énorme version de Strange Kind Of Woman, l'un de nos voisins aura la lumineuse idée de nous faire part de cette réflexion .............lumineuse : "Vous pourriez vous calmer sur ce morceau calme ???????????" Un mec "éclairé" sans doute.....Fab et moi avons préféré laisser tomber l'affaire.
Vincent Price de Now What ?! et son ambiance sombre à souhait à la Cooper résonnent dans ce Zénith archi-comble. J'aime bien, pour ma part, ce morceau o๠le tandem Paice/Glover fait des miracles, le tout enrobé par la chape en béton armé des synthés de Don Airey et les vocaux de Gillan qui sont parfaits. Versions surpuissantes que l'on retrouve également sur les deux récents live au Wacken et au Budokan.
Je pars aux gogues sur Contact Lost puis reviens non sans mal à ma place initiale pendant un Uncommon Man d'excellente facture car comme chacun sait "qui part à la ch(i)asse, perd sa place !!!!!". Le public français est loin d'avoir l'élégance du public anglais....
Même si je n'aime pas trop ce morceau, The Well-Dressed Guitar enfonce le clou avec un Steve Morse qui s'illustre de fort belle façon.
Ca débouche ensuite sur The Mule o๠notre Paicey, muni de baguettes lumineuses, nous démontre et ce, grâce à un solo inventif et jamais ennuyeux qu'il demeure un batteur d'exception.
Au tour de Lazy et Demon's Eye (qui remplace Mary Long..........) d'être interprétés dans des versions très sympas puis Hell To Pay, ci-devant single de Now What ?!, un titre qui ne m'a jamais emballé plus que cela, suivi du keyboard solo qui débute depuis des années sur les premières notes de Mr.Crowley et qui, pour une fois, n'est pas trop ennuyeux...Perfect Strangers, devenu depuis fort longtemps, un classique du groupe nous est proposés dans une version, somme toute, assez conventionnelle mais très efficace. Encore une fois, Gillan est très en voix à ce stade du concert. Fab et moi, nous nous en réjouissons mais aussi, Stormy que nous rejoignons sur Space Truckin' proposé dans une version écourtée.
Inutile de préciser que Smoke On The Water suscite toujours autant d'enthousiasme dans le public qui répond aux sollicitations de Ian Gillan. Le groupe sort de scène pour revenir quasi immédiatement sur Green Onions couplé à Hush pour conclure en beauté sur Black Night.
Un très bon concert du Pourpre de toute évidence même si l'on peut regretter ce côté figé de la setlist qui avait un minimum bougé sur les dates précédentes avec la réapparition-surprise de Mary Long. Je trouve également qu'avec les années, le son live du groupe s'est épaissi voire étoffé et ce, grâce au trio Airey/Glover/ Paice qui m'a véritablement impressionné beaucoup plus qu'en 2007, 2009 et 2010. Et puis, il y a ce retour vocal de Ian Gillan dont on parle déjà depuis quelques mois et là , ça me fait franchement plaisir d'avoir assisté à ce petit évènement.
Dernière édition de: Phil93 (14/11/2015 08:59:44)
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Merci Phil :drink: pour ce super article!
Prix Janick Gers 2015 & prix Eddie 2016
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Merci Phil pour ton super report !
« N'écoutant que son courage, qui ne lui disait rien, il se garda d'intervenir. » - Jules Renard
--- Prix Steve Harris 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021 --- merci, merci !!!
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Merci bien pour cet excellent report
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J'ai longuement hésité à poster ma review hier soir compte tenu de l'actualité....Mais bon, ils ne gagneront pas....
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Merci Phil
“Tout ce qui est excessif est insignifiant.”
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[large]Deep Purple au Zénith (Paris), le 11 novembre 2015[/large]
Après avoir vu Deep Purple 7 fois sans faire de compte-rendu (excepté pour le Hellfest 2014), je me suis dit qu'il était temps que je chronique un de leurs concerts!
Après un voyage fort amusant en compagnie d'autres personnes que les habituellement indécrottables Ivo et/ou Vince (ça change un peu), nous arrivons aux abords du Zénith déjà ouvert. Mais point d'empressement, nous mangeons tranquillement notre sandwich avant de passer les portes.
Rival Sons
A 19h pétantes, extinction des lumières pour le 1er et seul groupe d'ouverture. En ayant entendu beaucoup d'éloges, je ressentais une certaine hâte à découvrir ce groupe.
A première vue ça ne commence plutôt pas mal, du Rock très empreint des années 70. C'est bien joué, techniquement très propre, les musiciens sont habillés plutôt classe (on a même un sosie de Billy Gibbons aux claviers, bien que sa barbe soit brune et pas blonde)…
Mais très vite des défauts apparaissent à mes yeux; le chanteur, pour commencer, est bien perché. Il semble bourré, voire même drogué; ou si c'est son état "normal" sur scène, son attitude est peu naturelle. à‡a n'enlève heureusement rien à la qualité de sa prestation. Il passe la majeure partie des passages instrumentaux avec un tambourin à la main, et finit par laisser tomber ses chaussures, ce qui me rappelle un certain Ian Gillan.
Musicalement, comme je l'ai dit c'est bien exécuté, mais je ne ressens aucun charisme. Je commence sérieusement à m'ennuyer, d'autant que le groupe ne communique que très peu (c'est aussi le cas de la tête d'affiche, mais Deep Purple a selon moi bien plus de présence scénique). Enfin, après les 45 minutes qui leur sont allouées, ils quittent la scène sous de nombreux applaudissements tout de même.
Une 1ère partie décevante pour ma part. Peut-être que l'overdose de "New Rock '70" de ces dernières années commence à me peser (Blues Pills, Ghost, ou Christofer Johnsson et son Luciferian Light Orchestra) malgré l'enthousiasme de F. Zégut (en même temps il apprécie aussi Coldplay, alors bon…).
[small]Setlist de Rival Sons[/small]
Deep Purple
Le concert débute dès 20h15, ce qui laisse augurer un retour à la maison relativement tôt, et ce n'est pas pour me déplaire (je bosse à 11h le lendemain).
Les shows de Deep Purple se suivent, et se ressemblent… selon la période. En effet, tous les 3 ou 4 ans environ, le groupe modifie sa setlist. Mais pendant ce laps de temps les morceaux joués sont quasiment immuables (et de toute façon les changements ne se font pas en profondeur).
Et, à” joie, sur cette tournée ils ont décidé de réintégrer "Highway Star", pour mon plus grand bonheur car il s'agit de mon morceau préféré du groupe! Cela dit, la chanson qui suit casse un peu la monotonie, car "Bloodsucker" n'est pas la plus représentative des anglais sur scène. Mais on reprend les bonnes vieilles habitudes avec "Hard Lovin' Man" (sans oublier le gong de Ian Gillan!) et "Strange Kind Of Woman", ces 4 premiers titres étant enchainés sans aucun temps mort! Du coup je ne suis pas sà»r que le crétin qui est devant mes amis et moi et qui commence à filmer tout le concert à bout de bras (ce qu'il avait déjà fait avec Rival Sons, mais il était sur le côté à ce moment) a bien tout entendu de la manière dont je l'ai envoyé chier. Heureusement, à la fin de "Strange Kind Of Woman" il a accepté de passer derrière nous ("C'est pour un ami qui est malade et qui ne peut pas venir" - "Je m'en fous, si je veux regarder le show sur un écran, j'achète le DVD!!!").
Après de telles vieilleries, suivies qu'un discours de Ian Gillan incompréhensible (je gère plutôt bien en anglais, mais là c'était trop rapide et trop décousu), il est temps d'opérer un bond en avant avec "Vincent Price", extrait du dernier album Now What?!, suivi d'"Uncommon Man". Excellent titre au demeurant, l'intro faisant doucement monter la pression jusqu'au riff qui reste définitivement en tête dès la 1ère écoute, puis le fantastique solo de Steve Morse, court, relativement simple, mais tellement intense!
A ce propos, et c'est une constante chez Deep Purple: rien à reprocher à la partie musicale! Techniquement les papys ont des choses à apprendre à beaucoup de p'tits jeunes; même Steve Morse, affublé d'un gant spécial, apparemment pour soulager un problème récent au poignet, ne se laisse pas démonter par ce petit désagrément (et puis c'est le seul mec à pouvoir porter un t-shirt à tête de loup tout en gardant l'air cool). Ian Gillan, quant à lui, n'a bien sà»r plus ses capacités d'antan, mais est bien plus en forme que sur d'autres shows auxquels j'ai assisté; il tient une forme olympique!
Petite pause vocale sur "The Well-Dressed Guitar" avant d'enchainer sur "The Mule". Celui qui ne fait pas de pause, par contre, c'est Ian Paice: celui-ci nous gratifie d'un toujours agréable solo de batterie impressionnant pour son âge, pendant lequel la salle est plongée dans le noir complet, nous laissant apprécier ses baguettes lumineuses. On se croirait presqu'à Disneyland!
Et jusqu'au rappel, les classiques s'enchainent: "Lazy", un "Demon's Eye" pas forcément habituel, "Hell To Pay" (eh oui, lui aussi est un classique désormais!)…
Don Airey a bien évidemment son moment de gloire, totalement habité par son solo de clavier complètement barré, alternant des sons "à la Ross Geller" (les connaisseurs comprendront) et des extraits du répertoire d'Edith Piaf. "Perfect Strangers" suit juste derrière, précédant l'inaltérable "Space Truckin'", pour finir en apothéose sur le riff le plus connu de l'histoire de la musique (je parle de "Smoke On The Water", pour ceux du fond qui ne suivent pas).
Les anglais ne semblent pas s'amuser du petit jeu du rappel et remontent sur scène à peine une minute après l'avoir quittée. Il y a eu peu (je n'ai pas dit "pas"!) de surprises ce soir, et ce n'est pas maintenant que ça va commencer. On reprend avec "Hush", suivi du traditionnel solo de basse de Roger Glover, accompagné de Ian Paice pour la rythmique et du public pour l'ambiance. J'ai toujours adoré ce moment!
Et, toujours sans surprise, le final sur la mélodie qui vous reste en tête pendant 3 jours… non, ce n'est pas "Libérée, délivrée", mais bien "Black Night", qui clôt chaque concert du Pourpre depuis de nombreuses, très nombreuses années.
Le groupe quitte la scène après une distribution très généreuse de goodies, notamment de la part de Roger Glover qui est le dernier à partir. Et comme je le pressentais, il n'est "que déjà " 22h; je vais pouvoir bien faire dodo!
Comme je le disais, bien peu de changements lors de ces 7 concerts auxquels j'ai assisté; et pourtant, chaque fois j'ai envie d'y retourner! Et j'y retournerai, que ce soit pour voir Deep Purple ou n'importe quel autre groupe qui me plait. Car j'écoute qui je veux, je fais ce que je veux, et personne ne pourra jamais m'en empêcher.
Ce compte-rendu a été écrit après le 13 novembre 2015. Et soyez sà»r que j'en écrirai beaucoup d'autres!
[small]Setlist de Deep Purple[/small]
L'avenir appartient à ceux qui ont des ouvriers qui se lèvent tôt.
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Merci pour ce report!!
Prix Janick Gers 2015 & prix Eddie 2016
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Superbe review !!!!!!! :app::app:
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Super Review Tofvw
“Tout ce qui est excessif est insignifiant.”
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Excellent!
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D'autres photos du concert parisien :
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“Tout ce qui est excessif est insignifiant.”
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« N'écoutant que son courage, qui ne lui disait rien, il se garda d'intervenir. » - Jules Renard
--- Prix Steve Harris 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021 --- merci, merci !!!
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