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Bon je rectifie.:drink:
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Comme d'habitude, excellent live-report Phil
Y avait il beaucoup de monde pour le concert ? (car la dernière fois, il semble me rappeler que cela avait été un peu la cata pour l'orga).
Lien : http://heavymetalreviews.fr/
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Salut Phil et merci pour ta review
Prix Janick Gers 2015 & prix Eddie 2016
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Sortie le 18 mars d'un EP 5 titres intitulé Echo de Damon Johnson :
Track listing:
1. Dead (D. Johnson/K. Gray)
2. Nobody Usin’ (D. Johnson/J. Troglen)
3. The Waiting Kills Me (D. Johnson/K.Gray/S. Heard)
4. Scars (M. Frederiksen/M. Allan/D. Cannavo)
5. Just Move On (D. Johnson/M. Frederiksen/M. Ruocco)
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BLACK STAR RIDERS : Heavy Fire (2017)
Au départ de cette aventure, beaucoup ne donnaient pas cher de ce groupe qui, de tout évidence, était perçu comme du sous-Thin Lizzy. "Ils feront peut-être un 2ème album puis peut-être un DVD live pour "payer (comme on dit trivialement) les pensions alimentaires" et puis rideau quoi........
Un premier album intitulé All Hell Breaks Loose, produit par Kevin "Caveman" Shirley vit donc le jour en 2013 encore très marqué et très estampillé "Thin Lizzy" et ce, par le biais de titres vraiment chouettes comme Kingdom Of The Lost (qui avait un côté Black Rose), Valley Of The Stones, All Hell Breaks Loose, un album qui, pour moi, représentait ce qu'un Thin Lizzy aurait pu produire sans le monumental et regretté Phil Lynott qui restera pour moi, l'artiste ultime dans la musique rock. "Allons, allons, tu t'emportes et tu t'égares, mon bon Phil !!!!!!" La tournée passera par un Trabendo bien garni (concert d'ailleurs qui devait avoir lieu à une date antérieure), la setlist bien évidemment mixant des titres du répertoire de Lizzy à ceux de ce premier album véritablement réussi. La tournée terminée, tout le monde a cru que Thin Lizzy reprendrait du service définitivement et que l'aventure BSR serait donc à mettre aux oubliettes.
Deux ans plus tard, même si le volubile Marco Mendoza ne fait plus partie du groupe, est annoncée la parution d'un deuxième opus The Killer Instinct tout aussi réussi que le premier, lui aussi et ce, grâce à des morceaux très inspirés comme ce superbe titre acoustique Blindsided, le morceau-titre, Bullet Blues, Charlie I Gotta Go, Soldierstown mais aussi You Little Liar. Impeccablement produit par Nick Raskulinecz, The Killer Instinct met en exergue le fait que le quintet est encore un peu prisonnier de son héritage lizzien mais en même temps, le combo se tourne vers des titres plus spontanés comme Sex, Guns & Gasoline. On y retrouve tout au long de ces compositions accrocheuses le petit solo racé qui fait la différence et puis, il y a ce chant troublant de Ricky Warwick, très "lynottien", qui perturbe et qui rassure à la fois car nous n'avons pas pris "rendez-vous en terre inconnue". Il y a pourtant un fait qui s'avère être évident : le groupe progresse. Pas seulement le groupe mais aussi un seul homme à savoir Damon Johnson qui va participer à la composition de 9 morceaux sur 10 sur l'album suivant.
Progresse tellement vite que le son du quintet s'épaissit et surtout se démarque du son Thin Lizzy, dernier aspect qui leur avait été reproché sur les deux premiers albums. J'en veux pour preuve l'étonnant morceau-titre qui ouvre le bal. Un titre percutant, puissant et lancinant à la fois (écoutez la partie lancinante, on pourrait entendre brièvement du Sabbath) titre mis également en valeur par l'impeccable production du sieur Raskulinecz. La petite rupture du milieu du morceau que certains "spécialistes" s'accorderont à appeler un "bridge" (n'ayez crainte, je n'ai pas de dent contre eux) définit clairement les intentions du groupe : se démarquer au possible du son Lizzy (sauf peut-être les sirènes des pompiers qui,sans doute, sont censés faire un clin d'oeil à Jailbreak de Lizzy).
On poursuit avec un morceau très simple dans sa conception pour le moins pétillant et très rythmé ayant pour nom When The Night Comes In. Jimmy De Grasso lui en veut à son kit de batterie tant celui-ci est martyrisé par sa frappe de bucheron canadien. Un titre bien agréable qui vous donne du peps lorsque vous vous brossez les dents (tiens encore une histoire de "dents") le matin devant votre glace en répétant inlassablement "When The Night Comes In" et qui s'achève sur des choeurs féminins sympas mais pas inoubliables non plus. On n'a pas Sam Brown dans les rangs, n'est-ce pas ?
Warwick sur Dancing With The Wrong Girl reprend ses accents lynottiens. Un titre au refrain absolument imparable avec ce petit riff qui vous emmène jusqu'au terme de ce morceau attachant, frais, certes très lizzien (même s'ils veulent s'en démarquer, certaines influences restent). On ne va quand même pas sans cesse leur reprocher, non ?
Who Rides The Tiger, syncopé et rapide à la fois, nous cloue sur place et ce, grâce à un refrain simple mais accrocheur. Warwick chante particulièrement bien tandis que la section rythmique fait penser à un véritable rouleau compresseur épaulée par deux soli absolument énormes de la part de nos deux six-cordistes Damon Johnson et Scott Gorham. Ces deux-là, il ne faut pas les séparer car sans vouloir effectuer de comparaison hâtive, on retrouve un simili de complicité qui existait entre Robertson et Gorham. Cela dit, cela doit être beaucoup plus facile de travailler avec un type comme le Damon beaucoup plus malléable et prévisible que l'impétueux Ecossais.
J'adore ce cinquième morceau intitulé Cold War Love qui fait, de par son rythme, légèrement penser à The Sun Goes Down de Lizzy. Très lizzien dans l'approche vocale et de par la subtilité de sa conception (petit riff lancinant qui gouverne toute la structure du titre), Cold War Love est, outre ces aspects, gorgé d'émotion et de feeling. J'en ai la chair de poule à chaque fois que je l'écoute.
Le titre suivant, nous l'avions déjà entendu avant la sortie de l'album. Bien rythmé et accrocheur (ça ne m'avait pas tant marqué que ça au départ mais là, c'est l'évidence, c'est un très bon morceau qui s'apprécie avec le temps même si malgré tout un peu complexe dans sa structure et ce, malgré les "Testify" à répétition).
Basse vrombissante et batterie percutante constituent le point de départ de ce morceau ô combien travaillé intitulé Thinking About You Could Get Me Killed. Ponctué d'un refrain facile à retenir, Johnson nous gratifie d'un solo haut en couleur et d'une subtilité rare. Les soli d'une subtilité rare, seul Lizzy savait les exécuter (allez-y, vous pouvez tirer à vue....) et l'ami Damon est allé à bonne école. J'aime vraiment bien ce guitariste qui, avec le temps, est devenu l'un des piliers du groupe. Gorham lui ? Il se repose....
True Blue Kid est pour moi le morceau peut-être le plus fade de l'album. Débutant sur un phrasé à la Genocide déviant très très rapidement sur un Gettin' Betta de Pat Travers pour finalement se fixer sur un mid-tempo où Warwick répète à pleins poumons "True Blue Kid", le titre ne possède pas à mes yeux de réelle accroche et ce, malgré une volonté de bien faire.
Ticket To Rise : tentative pitoyable de jeu de mots avec le célèbre titre des Fab Four car force est de reconnaître qu'il n'en a ni le panache ni la saveur. Je ne sais pas où le groupe a recruté les choeurs féminins mais il faudra qu'il en change au plus vite tant certaines vocalistes sont dotées de voix qui pourraient s'apparenter à des crécerelles sur le point de copuler. Un peu comme celle d'un Axl Rose au féminin....Un morceau pas forcément essentiel et qui fait suite à un autre titre pas fondamental non plus.
Letting Go Of Me est le seul titre composé par Warwick. Ca percute bien et surtout c'est bien amené. Accrocheur à souhait, Letting Go Of Me nous montre à quel point notre ami est doué dans le processus de composition. Ce qui laisse entrevoir des perspectives réjouissantes et encore plus ambitieuses ("Allez, chut, Phil, tais-toi !!!!!!!!!!!") pour le groupe qui, soi-disant, n'avait pas d'avenir comme précisé au début de cette chronique.
L'édition limitée comprend un bonus track intitulé Fade assez quelconque (un peu "bateau" pour être plus clair) mais agréable à l'écoute. Ceci dit, on peut être horripilés par les "na na na" scandés par les choeurs féminins (p*****, faut qu'ils les virent tellement c'est mielleux....). Voilà, je le crie haut et fort : "par pitié, je ne veux plus de choeurs "à la à la mords-moi le noeud" dans vos compos, les mecs". C'est juste là, le point négatif concernant Heavy Fire qui s'avère être un excellent album peut-être "transition" lorgnant vers quelque chose qui sera encore plus ambitieux de façon à franchir un cap pour ce groupe vraiment talentueux.
Dernière édition de: Phil93 (19/02/2017 08:03:35)
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Merci Phil pour ta chronique
Futur achat pour moi ce nouvel album .
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Tu vas passer un bon moment...
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J'en doute pas les 2 premiers albums étaient excellents alors celui là il va me plaire j'en suis sûr
Dernière édition de: pierick (17/02/2017 17:18:50)
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Setlist William Aston Hall Wrexham, 3/3/17
Heavy Fire
The Killer Instinct
Soldierstown
Hey Judas
All Hell Breaks Loose
The Boys Are Back in Town
(Thin Lizzy cover)
Testify or Say Goodbye
When the Night Comes In
Dancing With the Wrong Girl
Who Rides the Tiger
Cold War Love
Thinking About You Could Get Me Killed
Kingdom of the Lost
Bound for Glory
Finest Hour
Bon bah voilà. BSR a décidé de se démarquer une fois de plus du carcan Lizzy (puisque sur album, c'était déjà le cas notamment sur son dernier opus) en ne reprenant qu'un titre du célèbre groupe, axant ainsi sa set list sur son dernier album (7 titres quand même...). Courageux.
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Jimmy DeGrasso quitte le groupe !!!!!! Le nom du nouveau batteur sera annoncé ultérieurement...
✯ ✯ IMPORTANT NEWS ✯ ✯
In a mutual decision, Black Star Riders and drummer Jimmy DeGrasso have decided to part ways. The band wish him well in his future endeavours and thank him for the great albums, killer shows and good times together. The new drummer will be announced shortly.
Black Star Riders start their summer European Tour in Dusseldorf on May 24th.
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Très bonne nouvelle
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Artwork du nouvel album qui sortira le 6 septembre 2019 :
1er extrait :
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