Marilyn Manson, Accorhotels Arena Paris 27/11/2017

Phantom Of The Beast · 28/11/2017 11:45:24

Vendredi 28 Novembre 2003 :

Le "révérend" investit pour la première fois le Palais Omnisport de Paris-Bercy, affichant "complet" très rapidement après la mise en vente des billets (selon différent lives-reports lus). Il fallait bien cette salle pour l'artiste qui, la dernière fois qu'il s'était produit en France, avait vendu plus de places que ne pouvait en contenir le Zénith de Paris, c'était en 2001.

14 ans plus tard :

Manson réinvestit cette salle, en configuration réduite cette fois-ci, et n'affichant pas "complet". Tarifs très élevés, chute de popularité, prestations scéniques médiocres...
Je m'en fous, j'adore l'artiste, les albums. La première fois que je l'avais vu au zénith de Paris en 2012, j'avais pris une sacrée claque, bien plus que la deuxième fois au Hellfest 2015, qui m'avait laissé de marbre. Manson, c'est à voir en salle.

Et le concert de ce soir va me le confirmer !

18h30, enfin dans la salle. Après avoir pris un T Shirt au Merch Officiel, je rejoins la minuscule Fosse Or, et c'est parti pour une heure trois quarts d'attente avant la première partie.
Pire première partie d'un concert. N'hésitez pas à ne pas l'écouter. On se demande bien ce que Dinos Chapman fout là. Soit Manson est en mode Lars Ulrich, avec ses goûts éclectiques, et donc on doit se le farcir. Soit il met une première partie complètement à côté de la plaque histoire de se faire encore plus désirer. Pour résumer, Dinos Chapman, c'est un gars avec zéro charisme planté devant son ordi qui pendant une demie-heure a laissé tourné une musique électro, avec des sonorités différentes parfois histoire de briser quelques tympans. Une corvée !

La salle s'est cependant doucement remplie.
Vers 21h15, extinction des lumières, "The End" des Doors résonne dans toute la salle, puis c'est au tour du "Requiem Lacrimosa" de Mozart. Le révérend arrive !
21h30 : L'intro de Revelation #12 se fait entendre, le rideau tombe, les lumières sont belles. Manson est posé sur un trône fauteuil roulant, pas encore totalement remis de son accident. Ca m'a fait penser à un certain roux que j'adore smile
Balec total, le gars assure vocalement, donne tout. Après cette entrée en scène remarquable, Manson s'excuse de ne pas pouvoir assurer comme il voudrait le concert de ce soir, avant d'entamer une chanson dans mon top 3 de son répertoire : This Is The New Shit issue du très bon The Golden Age of Grotesque. Et qu'il envoie le bougre !
Il décide ensuite de quitter son fauteuil, aidé de 2 techniciens déguisés en infirmiers qui resteront quasiment statiques pendant tout le concert, qui l'aideront à le mettre sur une petite béquillé lui permettant de chanter debout.
Et il alterne classiques ( Disposable Teens ; Mobscene ; Sweet Dreams ) et nouveautés de son dernier album, ainsi qu'un titre de son précédent et surprenant album !

Puis la grosse surprise totalement inattendue, Cruci Fiction In Space ressortie de l'album Holy Wood rend toute la salle euphorique. Manson portera une couronne d'épines sur cette chanson.

Côté mise en scène, c'est pas ouf, mais les lumières font le boulot, on se croirait dans le musée des crimes du film La Maison des 1 000 Morts. Les nouveaux musiciens n'ont rien à envier aux anciens, le son est très bon, même si Manson un peu inaudible au début.

Le concert se termine par l'inévitable The Beautiful People et Coma White. Une petite bise envoyée à la salle relativement heureuse avec tous les gradins de debout, et le groupe quitte la scène.

Très réussi !

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