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#1 16/12/2017 11:02:01

Phil93  
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Dirkschneider : Paris, Machine du Moulin Rouge, 13/12/17

DIRKSCHNEIDER : Paris, Machine du Moulin Rouge, 13/12/17

Je voulais une "boucherie" métal mais je n'ai eu qu'un petit steak hâché surgelé en cette soirée pluvieuse du 13 décembre en ce lieu mythique qui se faisait appeler il y a fort longtemps la Loco et qui, aujourd'hui, porte ce nom horrible, la Machine du Moulin Rouge. Dirkschneider venait donc assurer la promotion de ses deux (!!!) albums live respectivement intitulés Live-Back To The Roots et Live-Back To The Roots Accepted sortis à quelques mois d'intervalle l'un de l'autre. Ces deux albums live proposaient certes la même setlist mais quelle setlist, mes amis. Là, pour le coup, il s'agissait d'une "exécution" musicale en bonne et due forme en tout point magistrale et c'est donc à ça que je m'attendais initialement. Mais bon, nous y reviendrons plus tard.

Raven, ayant sous le bras un nouvel album intitulé Extermination à promouvoir, avait la lourde charge d'ouvrir les hostilités. Dès le premier titre, Destroy All Monsters, le message est clair : jouer vite, jouer fort et "foutre" le public dans sa poche. Le trio britannique qui n'est plus tout à fait le même puisque Wacko le batteur emblématique qui portait un casque de gardien de but de hockey, est parti depuis longtemps, décide de faire parler instamment la poudre avec un furieux Hellpatrol. Le son est globalement excellent par contre les lights sont limite à chier. Pratique donc pour effectuer quelques clichés........... All For One, extrait de l'album du même nom, considéré soit dit en passant comme un classique du hard rock des 80's nous est envoyé direct "in the tronche".
Les frères Gallagher (John et Mark respectivement bassiste-chanteur et guitariste), c'est quèque chose. Mimiques en tout genre avec tirage de langues et yeux exorbités font partie du show. Bref, tout dans la délicatesse.... icon_lol

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Face à tout ça, on esquisse un sourire goguenard mais force est de constater que nos trois compères nous déroulent un concert de première division et ce, à travers des titres comme Hung, Drawn And Quartered, Rock Until You Drop (dans une version étirée puisque notre ami bassiste se plait à solliciter longuement le public) puis On And On. Suit derrière le medley comprenant en l'occurrence un de mes titres préférés du groupe à savoir Break The Chains "enchaîné" à deux reprises l'une des Boys (It's A Long Way To The Top) en hommage à Malcolm et l'autre du Sab (Symptom Of The Universe) qui vient de tirer sa révérence, reprises particulièrement bien exécutées. Le set s'achève sur un superbe Crash Bang Wallop. Ca fait des années que je voulais voir Raven et bien, je reconnais ne pas avoir été déçu.

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Setlist



  Destroy All Monsters

  Hell Patrol

  All for One

  Hung, Drawn & Quartered

  Rock Until You Drop

  On and On

  Break the Chain / It's a Long Way to the Top (If You Wanna Rock 'n' Roll) / Symptom of the Universe

Crash Bang Wallop


Dirkschneider fait son entrée en scène quelques 30 minutes plus tard sous une acclamation nourrie. Contrairement aux deux live sortis cette année, ce n'est pas le percutant Starlight qui ouvre le débat mais The Beast Inside, un morceau complètement oublié de Death Row mais surtout beaucoup plus lent et plus lourd à la fois. Donc, première déception.

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Par contre qu'il est agréable de ré-entendre Aiming High de Russian Roulette, un album que je n'avais pas trouvé très convaincant à l'époque de sa sortie et ce, après le carton de Metal Heart en 1985 puis Bulletproof extrait d'Objection Overruled. Belle prise de risque dans le fait d'interpréter des morceaux que le public n'a plus entendu depuis des lustres certes mais la suite va nous prouver que ce ne seront pas forcément pas de bons choix. Malgré tout, Midnight Mover, single extrait justement de Metal Heart vient nous rappeler à quel point cet album était excellent.
Les trois titres qui suivent, Slaves to Metal, Another Second To Be, Protectors Of Terror ralentissent le rythme du concert et ce, en partie dû à une interprétation très très molle. L'ennui finit même par me gagner à la vue aussi de ces deux guitaristes Andrey Smirnov à l'apparence très "Rudolf Schenkerienne" et Bill Hudson (nouveau venu qui vient de remplacer Kasperi Heikkinen) qui "posent" bien plus qu'ils ne jouent de la guitare. Par contre, le bassiste Fitty Wienhold nous gratifie d'une excellente prestation notamment sur bon nombre d'intros.

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Dirkschneider Jr.

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London Leatherboys et Fight It Back remettent un peu d'huile sur le feu mais cela ressemble davantage à un pétard mouillé puisqu' atteint de "scorpionnite aigüe", le groupe envoie coup et coup deux ballades sirupeuses et anecdotiques Amamos La Vida (Objection Overruled) et Can't Stand The Night (pourtant extrait de l'excellent Breaker). Steph et Purplexed qui sont à proximité soupirent de dépit même pendant le mid-tempo Stone Evil.

Enfin nous repartons sur de bonnes bases avec Breaker, Hard Attack, Love Child, Objection Overruled, X-T-C et Russian Roulette. Là, rien à dire, les interprétations sont irréprochables notamment le "gamin" Dirkschneider qui nous gratifie d'une superbe prestation sur son solo qui fait suite à Hard Attack.

Après un court rappel, le groupe revient sur un bon Princess Of The Dawn, pas excellent donc puisque Smirnov rate en partie son solo. Pour "rattraper le coup" de Smirnov, on déroule ensuite le tapis rouge puisque se succèdent à un train d'enfer Metal Heart, Fast As A Shark et Balls To The Wall, un Balls To The Wall convenu mais enjoué qui ravit un public très actif.

Voilà donc pour ce concert que je qualifierais de "décevant", juste "accept"able et généreux dans la mollesse pour les premiers 2/3 de la setlist, ce qui est de tout de même conséquent. La prise de risque, oui c'est louable mais bon, encore faut-il qu'elle soit convaincante dans son interprétation et dans son choix de titres, ce qui fut loin d'être le cas. Problème de rythme également notamment en début de show dû à la présence massive de morceaux moins marquants certes mais à mon avis, il y avait moyen d'en inclure certains plus percutants comme par exemple Flash Rockin' Man, Too High To Get It Right (pas ré-entendu depuis la tournée Metal Heart en 1985, tournée que j'ai vue au Zénith parisien), Losers And Winners et Wrong Is Right  (les deux derniers cités étant présents sur les deux live) ou bien encore Dogs On Lead.
Sinon en termes de standards, manquaient cruellement à l'appel Up To The Limit, I'm A Rebel, Restless And Wild, Son Of A Bitch et Burning. Je suis sûr que les jeunes femmes présentes ce soir-là ont eu leur "lib-Udo" en berne......

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Setlist



  The Beast Inside

  Aiming High
 

  Bulletproof


  Midnight Mover


  Slaves to Metal


  Another Second to Be


  Protectors of Terror


  London Leatherboys
 

  Fight It Back

 
  Can't Stand the Night
 

  Amamos la Vida

  Stone Evil
 

  Breaker
 

  Hard Attack


  Love Child


  Objection Overruled


  X-T-C


  Russian Roulette


  Encore:
  Princess of the Dawn


  Metal Heart


  Fast as a Shark


  Balls to the Wall


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Avec Purplexed.

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Laurent

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Steph

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Laurent, Purplexed, Olivier

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Ponpon et Purplexed

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Ponpon et Laurent

Dernière édition de: Phil93 (16/12/2017 13:41:29)

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#2 16/12/2017 13:48:12

Osiris  
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Messages: 3 715

Re: Dirkschneider : Paris, Machine du Moulin Rouge, 13/12/17

je suis d'accord avec toi et je me suis aussi un peu ennuyé. il est entré en scène avec un pas hésitant et une voix un peu affaiblie et tout le concert était comme ça.
Les morceaux can't stand the night, amamos la vida ont tué l'ambiance ainsi que les trop nombreux morceaux des 90'. L'excellent et un peu oublié Bulletproof et Objection overruled auraient suffit et je regrette aussi de ne pas avoir la setlist de l'année dernière mais ce n'est pas qu'un problème de morceau, l'interprétation était poussive. En fait, un peu comme pour un concert de UDO, des bonnes chansons mais on en sort pas hyper content.

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#3 16/12/2017 14:14:08

ead666  Homme
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Re: Dirkschneider : Paris, Machine du Moulin Rouge, 13/12/17

Merci pour le report.

Mais c'est vrai que mettre des titres aussi faibles que ceux joués et issus de 2 albums mauvais d'Accept, "Predator" et surtout "Death Row", c'est vraiment pas judicieux surtout connaissant l'énorme backcatalog des allemands.

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#4 16/12/2017 15:22:58

Jchristophe  
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Re: Dirkschneider : Paris, Machine du Moulin Rouge, 13/12/17

merci Phil, toujours aussi agréable de lire tes reports youpi


“Tout ce qui est excessif est insignifiant.”

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#5 16/12/2017 15:29:55

thelols666  
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Re: Dirkschneider : Paris, Machine du Moulin Rouge, 13/12/17

Merci Phil pour ton report ! wink


« N'écoutant que son courage, qui ne lui disait rien, il se garda d'intervenir. » - Jules Renard
--- Prix Steve Harris 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021 --- big_smile merci, merci !!!

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#6 18/12/2017 20:53:51

TofVW  Homme
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Re: Dirkschneider : Paris, Machine du Moulin Rouge, 13/12/17

Dirkschneider à la Machine du Moulin Rouge (Paris), le 13 décembre 2017

Accept, c'est Udo. En tout cas, c'est ce que me rabâchait sans cesse Nicolas, mon night manager pendant cette année 2009 que j'ai passée à travailler de nuit dans l'Hôtel New York, situé dans un célèbre parc d'attraction avec des grandes oreilles. Un an après sortait Blood Of The Nations avec Mark Tornillo au chant, l'album chef d'œuvre (oui, je l'affirme haut et fort!) de la renaissance, suivi par 3 autres disques un peu moins percutants mais tout de même bourrés de qualité.
Mais non, pas moyen de trainer Nico à un concert d'Accept, lui il veut Udo, et rien qu'Udo! Et finalement, 8 ans après, le compromis: désireux de laisser derrière lui sa carrière avec ses comparses Wolf Hoffmann et Peter Baltes, Udo Dirkschneider fait une tournée pendant laquelle il ne jouera que les morceaux d'Accept de son époque (qui s'étale sur 18 ans tout de même). Après ça, promis juré craché, il ne les jouera plus du tout sur scène, comme il le faisait régulièrement avec U.D.O., son "groupe solo" (oui je sais, ce terme est paradoxal).
Cette tournée, baptisée sobrement et en toute modestie "Dirkschneider", a tout d'abord boudé la France; mais après avoir sorti coup sur coup 2 albums live aux setlists jouissives (bien que fort similaires), notre militaire teuton vient finalement nous rendre visite à la Machine du Moulin Rouge.
Une file d'attente déjà conséquente nous attend lorsque nous arrivons à 18h20, soit 10 minutes avant l'ouverture des portes. La salle sera-t-elle remplie?

Raven (19h15 - 20h)

Pour l'instant, ce n'est pas le cas lorsque le groupe d'ouverture arrive, de la façon la plus directe qui soit: un coup de guitare depuis les backstages - ok c'est bien branché - on peut débarquer sur scène, et on envoie la sauce directe.
Groupe totalement inconnu pour moi, j'observe avec un peu d'étonnement ces vieux briscards à l'attitude de jeunes fougueux. Aux côtés de la mine ahurie du guitariste et de l'air hagard du bassiste-chanteur (équipé d'un micro-casque pour être libre de ses mouvements), c'est paradoxalement le jeune batteur qui semble le plus sérieux et concentré. Tout s'enchaine très vite, on ne s'ennuie pas, d'autant que les fans sont présents dans la salle. Le son est très bon, les 2 cordistes n'arrêtent pas de bouger, sauter, se déhancher dans tous les sens, et la communication est là… Décidément cette 1ère partie est de très bonne facture.
On pourra tout juste reprocher une certaine répétitivité dans la musique (mais c'est peut-être l'effet live), et quelques lignes de chants qui me semblent fort inspirées du Walls Of Jericho d'Helloween (à moins que ce ne soit l'inverse, Raven étant un chouia plus vieux).
Avant le dernier morceau, le clou du spectacle sera pour moi l'hommage à Malcolm Young sur "It's A Long Way To The Top (If You Wanna Rock N' Roll).

Setlist de Raven


Dirkschneider (20h28 - 22h33)

Le temps de passer le bonjour à mes potes quinquagénaires dont je ne connais toujours pas le nom, et dont notre dernière rencontre remonte à Avantasia il y a presque deux ans, l'attente est de courte durée; mais il faut savoir être patient pour approcher une légende! Cela en vaudra-t-il la peine?
Pour le moment, après une chanson indéterminée sur bande (la flemme de demander à Cortana), c'est "The Beast Inside" qui démarre sur bande elle aussi, avant que les musiciens prennent le relais les uns après les autres pour du vrai live, chacun d'un statisme à toute épreuve (sauf le batteur évidemment), la voix d'Udo nous parvenant depuis les coulisses. Il apparait finalement au bout de quelques instants devant nos yeux, et sous une très belle ovation, avant que les chaines invisibles retenant les autres musiciens se libèrent afin qu'ils puissent rejoindre leurs places respectives.
L'on pourrait penser que "The Beast Inside", au tempo assez lourd et lent, soit une mise en bouche avant d'entamer les choses sérieuses. Mais non, et c'est là que les ennuis commencent.  Préparez-vous, ça va faire mal.
Quand on a sorti les 3 chefs d'œuvre que sont Restless And Wild, Balls To The Wall et Metal Heart, ainsi que 2 autres disques qui n'ont pas à rougir face aux 3 autres, à savoir Russian Roulette et Breaker, il y a suffisamment matière à proposer une setlist déjà bien fournie. Mais non, Udo a décidé de jouer les titres les moins emblématiques de sa carrière au sein d'Accept: "Bulletproof", "Slaves To The Metal", "Protectors Of Terror", "Stone Evil"… même les décevants Eat The Heat et Predator sont au rendez-vous, avec "X-T-C" et "Hard Attack".
Bref, on s'ennuie ferme, et ce ne sont pas les pourtant légendaires "Midnight Mover", "London Leatherboys", "Breaker" ou "Love Child", disséminés avec parcimonie au long de la soirée, qui rehaussent l'ambiance; parfois un léger pogo se met en place, puis retombe comme un soufflé. De plus, hormis les titres précités, lorsque les albums cultes sont représentés, ce ne sont pas par leurs meilleurs ambassadeurs: "Aiming High", "Another Second To Be", "Fight It Back", oui elles sont sympas… mais aucune trace de "Head Over Heels", "Turn Me On", "Too High To Get It Right", "Up To The Limit", "Flash Rockin' Man", "Screamin' For A Love-Bite", "Losers And Winners", "Dogs On Leads"… bon je m'arrête là, mais vous avez compris: il y avait vraiment moyen d'envoyer du lourd, non? Et même pas un petit "Restless And Wild", le comble!
Et pour continuer avec les déceptions, pour la série de slows (terme emprunté à mes souvenirs de boums), à la place des anecdotiques "Can't Stand The Night" et "Amamos La Vida", pourquoi pas un "Neon Nights"?
Mais bon, je ne vous ai pas dit le pire dans tout ça… ça fait peur hein? Non, le pire, c'est l'interprétation. Alors non, je ne parle pas de la famille Dirkschneider; car oui, à la batterie, ce n'est rien moins que le rejeton d'Udo, Sven, qui se démène comme un damné derrière ses fûts: c'est carré, propre, respectueux du matériau d'origine, il chante au diapason de son paternel, joue avec ses baguettes, enfin il s'amuse quoi, il est motivé le 'tiot!
Udo quant à lui, on le sent un peu vieilli et fatigué, il ne bouge pas trop sur scène. Mais derrière ses gestes et ses expressions faciales m'évoquant quelque peu Joe Cocker, sa voix n'a absolument rien perdu de son grain, et il excelle dans les graves comme dans les aigües; oui, la Légende est bien là.
Malheureusement, la Légende, elle est éclipsée par ses musiciens… qui font pourtant partie d'U.D.O.! Le bassiste Fitty Wienhold est celui qui s'en sort le mieux. Tout aussi appliqué que Sven dans son jeu et le respect de ses partitions, il se montre bien plus discret, peut-être trop. Ou alors est-ce la comparaison avec Peter Baltes qui montre une nuance trop prononcée?
En tout cas, comparé à ses 2 compères guitaristes, il n'a pas grand-chose à se reprocher. Commençons par Andrey Smirnov: il serait bien cruel de lui reprocher de ne pas être à la hauteur de Wolf. Mais un petit effort sur les solos aurait été le bienvenu, et surtout, même si techniquement il reste très correct, son attitude de beau gosse poseur aurait plus sa place dans un groupe de Glam que chez… presqu'Accept! On applaudit volontiers ses interventions, mais un manque de charisme évident empêche la sauce de prendre totalement. A la décharge des guitaristes, leur son manque cruellement de mordant: comparé à la caisse claire qui nous claque agréablement dans les oreilles, les guitares sont plates, ça manque de puissance et de mordant. Je répète, on s'ennuie, le temps parait long et la fatigue commence à se faire sentir.
Mais pour en finir avec les six-cordistes, je vais conclure par le pire: le petit nouveau Bill Hudson, qui à mon sens n'a carrément pas sa place aux côté d'Udo. C'est probablement grâce à lui que je pardonne les petits ratés et les poses d'Andrey. Malgré son regard bovin que n'aurait pas renié Loana (oui, celle de Loft Story) et son look émo-qui-ne-ressemble-à-rien, c'est lorsqu'il retirera le haut que son attitude finira de m'agacer; et c'est un fan de Kissin' Dynamite qui le dit, alors imaginez donc!

Revenons à la musique: après "Russian Roulette", le rappel manque un peu d'enthousiasme, la faute à cette salle qui, décidément, ne s'est pas remplie; certains ont dû avoir le nez creux et ne pas avoir voulu assister au massacre.
Pourtant, lorsque le groupe est de retour, on imagine qu'Udo gardait le meilleur pour la fin… et c'est inespérément le cas! Mais encore une fois, l'exécution gâche tout. "Princess Of The Dawn" réveille enfin la salle, et n'a pas grand-chose à se reprocher. Le 1er petit couac sera l'enchainement avec "Metal Heart", sans l'intro caractéristique qui fait monter la pression. Dommage. Et pour couronner le tout, le break d'Andrey entre les 2 parties de "La lettre à Elise" dure beaucoup, beaucoup, beaucoup trop longtemps!
"Fast As A Shark" met enfin tout le monde d'accord, Udo nous sort le hurlement du fin fond de ses entrailles que nous attendons tous, et nous observons le 1er pogo de la soirée qui dure pendant tout un morceau, mais… car il y a un mais: pas de "Ein Heller Und Ein Batzen" ("Heidi Heido Heida" pour les 3 du fond qui ne suivent pas) en intro! Sacrilège!!!
Et, je n'aurais jamais cru dire ça un jour, "Balls To The Wall" est vécu pour moi comme une libération. Heureusement rien de notable à déplorer, les chœurs sont bien repris par le public, et j'ai même l'impression que dans une ultime prise de conscience, les musiciens se montrent enfin impliqués dans leur travail. Allez, on va dire que le final valait toute la souffrance endurée?

Bon j'exagère cette dernière remarque, tout n'était pas à jeter. Mais rares sont les fois où j'ai été déçu d'un concert, et en ressortant de l'ex-Loco je me suis senti un peu bête d'avoir dépensé 30€ pour ça.
On aurait pu croire que la présence seule d'Udo nous garantirait une soirée mémorable. Mais un chanteur, aussi emblématique et charismatique soit-il, ne peut rien sans un bon accompagnement musical. Et l'Accept actuel, même après le récent changement de line-up (guitare rythmique + batterie), est bien meilleur que l'ersatz aussi triste que la pluie qui tombait sur Paris auquel nous avons assisté ce soir. Accept avec Udo était génial. Accept avec Mark Tornillo est excellent. Mais Udo sans Accept n'a malheureusement que peu d'intérêt.
Moi qui avait renoncé à aller voir la bande aux pères Wolf et Peter en février, j'en viens à me demander si je ne vais finalement pas y aller afin d'atténuer ma déception. En tout cas c'est bien plus probable que d'aller voir U.D.O. une fois que la page Dirkschneider sera tournée…

Setlist de Dirkschneider


L'avenir appartient à  ceux qui ont des ouvriers qui se lèvent tôt.

Hors ligne

#7 13/01/2018 19:29:13

pierick  Homme
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Age : 44
Inscrit(e): 01/11/2010
Messages: 30 823

Re: Dirkschneider : Paris, Machine du Moulin Rouge, 13/12/17

Merci pour vos reports smile  , j'avais oublié de les lire  .

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