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On dit de Joe Bonamassa qu'il a le charisme d'une allumette qu'il nous balance des nouvelles galettes (studio et live compris "tous les deux mois") qu'il a "fait le vilain" en lâchant Black Country Communion et qu'il a fait pleurer Glenn Hughes pendant des semaines (Ohhhhhhhhhhhhh, le vilain !!!!!!!!!!") pour privilégier sa carrière solo. Vraiment vilain le Joe pour une fois que le Glenn (que j'aime beaucoup, bien évidemment : "qui aime bien, châtie bien !!!!!) avait "enfin" trouvé un projet solide qui tournait bien. Mais bon, c'est la vie même si pour ma part, j'aimerais (sans grand espoir) une reformation de BCC. Au moins, ça nous éviterait des trucs décevants genre California Breed. Le Joe, lui, il s'en fout comme de l'an 40 car il continue de sortir des albums studio de qualité et des live dans les lieux les plus prestigieux de la planète. Et là , c'est chez lui à New York qu'il s'est arrêté et plus précisément au Radio City Music Hall, salle qui figure parmi les plus mythiques au monde, pour enregistrer un album live de toute beauté alternant les blues rocks les plus endiablés comme I Can't Be Satisfied avec des standards gorgés d'émotion comme Dust Bowl ou même Different Shades Of Blue mais aussi des titres très roots et donc entrainants comme ce Still Water d'excellente facture. Je n'ai pas encore regardé le DVD mais je suis sà»r que je vais apprécier. Un de mes live préférés de Bona.
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"Encore un nouvel album du stakhanoviste de la guitare !!!!!!!!!" vont dire certains. Bah oui, il n'arrête pas le bougre de rentabiliser sur son propre nom surtout que ça marche et moi j'dis qu'il a raison....En effet, le dernier opus Different Shades Of Blue n'a pas 3 ans qu'il nous propose déjà ce nouvel effort studio dont la pochette n'est pas sans rappeler celle du Keep The Faith de Bon Jovi ou bien celle du You Got It Coming de Jeff Beck. Par ailleurs, son omniprésence se manifeste aussi sous la forme de CD/DVD's live à profusion car le monsieur aime tourner. Il est passé 2 fois chez nous en 2 ans et on peut donc supposer qu'il nous aime bien. L'édition limitée comporte un livret intérieur (au demeurant magnifique) de 64 pages qui présente toutes les guitares utilisées par le natif d'Utika et quelques photos des sessions d'enregistrement où le bien-nommé Kevin Shirley vient montrer sa frimousse gentiment plissée.
L'album débute sur un morceau très enlevé intitulé This Train mettant en exergue le talent du Bona puis l'un des morceaux-phare nous renvoie dans nos 22 à savoir Mountain Climbing percutant telle une perceuse Métabo défonçant une cloison. En intro, j'ai cru lors de la première écoute entendre les phrasés de Back In Black d'AC/DC. Un titre solide rempli d'énergie, une petite tuerie bien binaire à laquelle le Bona ne nous avait pas habitués jusqu'ici.
Drive, un morceau très aérien qui pourrait lorgner vers un mix de Dire Straits, Chris Isaak et les Shadows dans le son de guitare et l'ambiance qui s'en dégage. C'est un morceau véritablement splendide et puis il y a cette voix du Bona et celle des trois choristes Mahalia Barnes, Jade McRae et Juanita Tippins qui littéralement vous transportent. En tous les cas, moi, j'aime ce titre qui, je le sens, va devenir incontournable dans les futures setlists.
On revient pour ce 4ème titre intitulé No Good Place For The Lonely dans un blues à la structure mid-tempo très classique, un peu comme le faisait l'ami Gary Moore dans les années 90. Pas essentiel à mon goût. Blues Of Desperation, le morceau-titre redonne à l'album un peu de peps et ce, grâce à son riff puissant et lourd teinté de légères ambiances parfois orientales presque zeppeliniennes si l'on écoute certains passages de très près qui feront peut-être penser de temps à autre à Dazed And Confused avec un usage très adapté du theremin.
Le titre The Valley Runs Low est une gentille balladounette country, zolie zolie, qui ne restera pas dans les annales mais bon, tout le monde sait que le Bona a un coeur gros comme ça....
La trève est de courte durée car You Left Me Nothin' But The Bill And The Blues, un boogie-rock d'excellente facture contient son lot de riffs efficaces et entrainants à souhait. Loin d'être original et marquant, ceci dit. Par contre, celui qui suit intitulé Distant Lonesome Train est un véritable rouleau compresseur et ce, grâce à sa mélodie accrocheuse supportée par la solide section rythmique assurée respectivement par Michael Rhodes à la basse et Greg Morrow à la batterie et aux percussions. Superbe en tout point.
On poursuit avec le dispensable How Deep This River Runs, un titre qui n'a pas, selon moi, d'attrait particulier si ce n'est un superbe solo final de la part de notre homme.
On poursuit avec le pétillant Livin' Easy sorte de morceau jazzy emporté par un sax râgeur. Assez inattendu de la part du Bona.
L'inévitable blues mélancolique intitulé What I've Known For A Very Long Time vient clore ce superbe album pour lequel certains se plaisent à dire qu'il s'agirait sans doute de sa meilleure réalisation. Je ne serais pas foncièrement en désaccord tant cet opus nous offre un Bonamassa sous un nouveau jour, un tantinet plus énervé voire remonté, en témoignent les titres Mountain Climbing et Distant Lonesome Train qui, à eux-seuls, justifient l'achat de ce bien bel album.
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Intéressant! Faut que j'écoute ça moi (en tant que mordu de guitare )
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Il est terrible cet album!! je trouve la section rythmique superbement mise en valeur sur l'album,encore du très bon pour Joe!
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Très bon album en effet ... j'avais craqué le jour de sa sortie ...
Prix Janick Gers 2015 & prix Eddie 2016
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Réédition du 1er album de Joe Bonamassa pour ses 20 ans (l'album pas le gars ) A new Day Now:
Avec 3 bonus tracks.
Le 23 octobre ce sera son nouvel album solo Royal Tea:
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Toujours en forme le Joe! Et il y a aussi un nouveau Black Country qui était en préparation,quoi qu'avec le virus...
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