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#1 22/06/2022 12:56:15

TofVW  Homme
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Graspop Metal Meeting (16 au 19/6/2022)

Graspop Metal Meeting, Dessel (BE), 16-17-18-19 juin 2022

Amusant de constater comme l'attente d'un gros festival peut paraître longue, non ? Par exemple, pour cette édition du Graspop Metal Meeting, dont la mise en vente commence environ 8 mois avant, j'ai eu l'impression d'attendre 3 ans !
Bref, plaisanterie mise à part, ma patience a été largement récompensée. Retour sur 4 jours… très physiques, en essayant d'être succinct. Les notes à la fin de chaque paragraphe ne sont qu'un ressenti personnel.

Le départ s'est fait la veille vers 17h, nous sommes donc arrivés tandis que la nuit étant déjà tombée. Pas pratique de monter une tente à la seule lumière des projecteurs éclairant le coin "salle de bain", à plus de 50m de là, surtout quand le camping est déjà bondé.
Je ne remercierai jamais assez Ivo de m'avoir sauvé la vie pendant ces 5 nuits ; qui est assez stupide pour partir en festival sans sac de couchage, et sans bouchons d'oreille ? Oui, c'est moi. Heureusement qu'il avait une couverture en plus, et des bouchons qui traînaient dans sa voiture !
Après nous être installés et avoir mangé l'un des 18 plats cuisinés en conserve achetés pour le séjour (ainsi que des pommes, bananes, Oasis, Pitch et Cacolac – bref il faudrait construire un Leclerc près du Graspop, si vous voyez ce que je veux dire), nous voilà à 1h du mat', prêts à passer notre 1ère nuit, froide, avant que les hostilités commencent.

Jour 1 (16/6/2022)

Après un premier repas du midi au camping, nous commençons par Battle Beast (South Stage, 14h25). Déjà vu plusieurs fois (découvert en 1ère partie de Nightwish en 2012), c'est assez redondant. Quelqu'un qui les voit pour la 1ère fois doit passer un bon moment, mais après la 5ème fois, on s'ennuie un peu. Noora Louhimo, coiffée comme Maléfique, fait le show (et quelle voix !!!), mais ses "jetés de poing" sont fatiguant. 3/5
Petite pause goûter avant de revenir pour Mastodon (North Stage, 17h30). Ecouté un peu avant, je n'ai pas accroché ; j'ai voulu voir en me disant que je ratais peut-être quelque chose, mais je n'aime toujours pas. Je ne remets pas en cause le talent du groupe, mais le Stoner n'a jamais été mon truc. 2/5.
On enchaîne avec Powerwolf (South Stage, 18h30) : bien qu'assez redondant, comme Battle Beast, c'est toujours un plaisir de revoir les loups-garous allemands. Allez comprendre. Peu de surprise, mais un show carré, bien mené, un chouette décor, et un public conquis. 5/5.
Nous regardons de loin (une "tranchée" empêche le passage North Stage/South Stage, sinon il faut faire le tour des consoles) les Dropkick Murphys (North Stage, 19h40). Pas trop mon style, mais ils mettent le feu ; quand on est fan, ça doit être bien sympa. 3/5.
Enfin le clou de la journée : Iron Maiden (South Stage, 21h) – attention spoilers de la setlist ! Une petite intro "Transylvania" suivie de l'incontournable "Doctor, Doctor" d'UFO suffisent à mettre le public en transe. 10ème fois pour moi, et toujours aussi bon. Ça a pourtant assez mal commencé : les 3 premiers titres de Senjutsu, suivis des titres les plus lents du groupe : "Revelations", "Sign Of The Cross", "Blood Brothers"… et les autres titres sont joués à un tempo clairement ralenti. Il faut attendre "Fear Of The Dark", le 8ème morceau ! pour que les premiers pogos apparaissent (pas de bol pour Ivo qui s'est fait happer dedans). Le décor est toujours aussi top, les interventions d'Eddie toujours appréciées. Petite surprise avec "The Clansman" pendant le rappel, et surtout un 2ème rappel inattendu (pour moi) sur "Aces High", avec le gros n'avion ! 4,5/5 (à cause des premiers titres trop mous et du tempo ralenti sur les autres morceaux).
La soirée se termine avec Volbeat (North Stage, 23h15). On a du mal à tenir debout, Ivo partira même avant la fin. Quant à moi je reste ; bon concert, Michael Poulsen assure en tant que front man, mais ça manque peut-être un peu d'originalité et/ou de folie. 4/5.
Repas du soir (à 1h du mat' !), brossage de dent, et au lit après s'être bien couvert.

Jour 2 (17/6/2022)

Petit tour à la voiture pour charger les téléphones (et expliquer à Ivo les bienfaits du mode avion pour ne pas tomber en rade trop vite), nous tombons sur un festivalier qui nous arrête et, après avoir vu mon t-shirt Scorpions, nous joue le premier couplet de "Wind Of Change" à la guitare acoustique. Sympa ! 5/5.
Nous nous rendons à la South Stage, pour attendre le groupe qui vient après Phil Campbell and the Bastards Sons (North Stage, 12h). Nous ratons une grosse partie du début de l'ami Phil, et Ivo retourne à la tente car il a oublié ses bouchons. Pour ma part, j'ai vu à partir d'"Ace Of Spades" (6ème morceau), Phil Campbell assure, les autres membres aussi ; le chanteur a un timbre assez rauque comme notre bien-aimé et regretté Lemmy… mais ce n'est pas Motörhead. Je pense qu'à un moment, Phil va devoir passer à autre chose. 4/5 malgré tout.
Arrive après Beyond The Black (South Stage, 12h55), découvert en 2017 en 1ère partie d'Epica. Rien de transcendant ni de très original, mais très agréable concert. La très belle Jennifer Haben sait tenir la scène. Anecdote, c'était le tout 1er concert du groupe depuis le début de la pandémie, soit 2 ans sans tourner (à 2 mois près). 4/5.
Je traîne Ivo voir British Lion (Metal Dome, 14h) au lieu de rester pour GloryHammer (que je verrai au Hellfest 2), et je n'aurais pas dû. Lui comme moi n'avons pas du tout aimé. Le groupe ne transmet rien sur scène, les morceaux sont insipides, les musiciens pas très charismatiques, hormis notre légende Steve Harris. Mais ce dernier est bien meilleur compositeur de Metal que de Hard-Rock. 1/5, la plus grosse déception du festival.
Retour côté North Stage (la seule fois du week-end) pour observer de loin Steel Panther (South Stage, 14h45). Pour qui adhère à l'humour en dessous de la ceinture, c'est parfait. Les blagues fusent, des filles montent sur scène (une, puis une deuxième plus tard, et enfin une armée de donzelles déchaînées pour "17 Girls In A Row"), Michael Starr nous fait une parfaite imitation d'Ozzy sur "Crazy Train", on voit des nichons à tire-larigot, un technicien manque de se faire virer (pour de faux, enfin j'espère) car il n'arrive pas à réparer l'ampli de Satchel… Bref on s'amuse comme des fous. Le talent des musiciens ajoute à la quasi-perfection de ce moment. 5/5.
Les bikers sont maintenant à l'honneur avec Black Label Society (North Stage, 15h45). Zakk Wylde, le poseur le plus respecté du Metal, est aussi charismatique que lorsque je l'ai vu avec Ozzy (2018, très exactement à l'endroit où je me trouve maintenant !). La musique ne me touche pas plus que ça (encore le côté Stoner, pour sûr), mais le groupe est sacrément bon tout de même. Le coup de cœur d'Ivo du week-end. 4/5 pour moi (5/5 pour Ivo).
À la demande d'Ivo, nous restons pour Bullet For My Valentine (South Stage, 16h45). Le Core n'est pas du tout mon truc, mais ils arrivent à fédérer pas mal de monde, le public est très réactif. Un bon 3,5/5.
Exténués par la fatigue musculaire et la chaleur (31° à 16h), nous prenons une pause goûter de 2h et une petite sieste s'invite même sans qu'on s'en rende compte, malgré le four que représente notre tente. Je me réveille de justesse le temps de prendre une douche avant d'y retourner.
Retour sur site pour les 4 derniers concerts de la journée, à commencer par Megadeth (North Stage, 19h55). Même si je ne suis pas fan, ça fait toujours quelque chose de se dire qu'on est en train de regarder Megadeth. Dave Mustaine a pris un sacré coup de vieux, mais il est beaucoup plus énergique et amical avec le public que la fois précédente (2018, même endroit, toussa toussa). "À tout le monde" et "Symphony Of Destruction", c'est quelque chose, quand même. 5/5.
Dans la famille "groupes à voir avant qu'il ne soit trop tard", je demande Whitesnake (South Stage, 21h05). S'ils voulaient se jeter le défi de me conquérir dès le premier morceau, c'est réussi avec "Burn" ! Le show est dantesque, les musiciens extrêmement talentueux (mention spéciale au batteur déchaîné, malgré le fait qu'il doit avoir environ 115 ans ; Tommy Aldridge, 71 ans en fait) bien que David Coverdale se fait souvent aider par le claviériste Dino Jelusić. On remarquera également la bassiste Tanya O'Callaghan, qui est extrêmement sexy ! "Crying In The Rain" et "Is This Love" en live, ça déchire. 5/5.
Première co-tête d'affiche ce soir, Within Temptation (North Stage, 22h30) connaît son métier. Le décor est somptueux, les lumières fantastiques, les morceaux fédérateurs. Même les titres du mauvais dernier album passent bien. Excellent show, je regrette juste l'absence d'"Iron", rattrapé par "Ice Queen". Dommage tout de même que Sharon Den Adel chante toujours faux sur les refrains "criés", mais dans l'instant du live, ça passe. 4/5.
Dernier groupe ce soir, et donc 2ème tête d'affiche, Scorpions (South Stage, minuit) n'est plus que l'ombre de lui-même. Jamais déçu les 4 fois précédentes, ce soir je me dis qu'il est temps de raccrocher les pinces. Bien sûr, Mikkey Dee insuffle une certaine nouvelle force aux musiciens, mais le tout est plombé par Klaus Meine, parfaitement immobile sur scène, le regard vide, chantant sans aucune conviction. Moi qui me rappelais l'avoir vu courir de long en large de la scène en 2015 à Bercy (bon, 7 ans tout de même), je ne le reconnais plus. Même lors de ses interventions en "hors chant" (jeu de mot, hahaha), il ne semble plus du tout prendre de plaisir. Les habituellement pêchus "Bad Boys Running Wild", "Big City Nights" ou la surprise de ce soir "Tease Me Please Me" sont massacrés. Même "Still Loving You" ne m'a pas transportée. Heureusement que le public était là pour "Rock You Like A Hurricane", joué en dernier. Rien à dire concernant les autres musiciens. Klaus, je t'aime bien, je t'adore même, mais il faut savoir s'arrêter. 2/5. Mais au moins je pourrai dire que j'ai vu 2 tiers de Motörhead aujourd'hui.
Il est 1h30, nous sommes assommés par la fatigue et la chaleur du jour, retour au camping, repas et brossage de dents.

Jour 3 (18/6/2022)

Les jours se suivent et se ressemblent, voiture pour charger les téléphones, et découverte d'un splendide lieu au milieu de la forêt juste derrière le parking (bien qu'à la base, nous n'allions pas en forêt pour ça, je vous passe les détails…), une chouette clairière aménagée, avec des bancs sous un toit en chaume. Avec la chaleur étouffante, ça fait du bien de se poser au frais, sous les arbres, en attendant le 1er groupe du jour.
Il s'agit de MSG (South Stage, 13h40), qui assure un show tout à fait correct. Il fait 34° et j'avoue ne pas bien en profiter. Mais ça fait tout de même plaisir d'entendre, pour de vrai cette fois, "Doctor, Doctor", ainsi que "Rock Bottom". 3,5/5 (et même 4/5 s'il n'y avait pas la chaleur).
De l'autre côté de la tranchée (car hormis pendant le jour 2, nous ne faisons que squatter la South Stage), c'est Blues Pills (North Stage, 14h40) qui fait son entrée. Grâce à la performance des musiciens, et aussi à de l'eau bien fraîche rapportée par Ivo, je reprends un peu de souffle. Dommage que les musiciens soient relativement effacés à côté de la fougueuse Elin Larsson (aucun lien avec Nicky). Assurément la plus belle femme sur scène ce week-end (j'ai regretté de ne pas être côté North Stage quand elle a slammé…), pourtant on a déjà eu du lourd (Jennifer Haben, Tanya O'Callaghan), et ce n'est pas fini. 4/5.
Attention, à partir de maintenant on enchaîne les légendes, à commencer par Europe (South Stage, 15h35). Scène minimaliste, mais show sensationnel. Les incontournables sont joués, "Carrie", "Rock The Night", et même les morceaux récents comme "Walk The Earth" (joué en ouverture) remportent l'adhésion du public. Le groupe sachant exactement ce qu'on attend d'eux, ils quittent la scène un court instant pour se faire désirer et revenir finir le set avec le monumental "The Final Countdown". Et cette chanson, en live, c'est toujours une tuerie, quoi qu'on en dise. 5/5.
Petite pause bière pendant 1 heure (la seule du festival, eh oui ! mais on est fauchés, alors on économise ce qu'on peut), avant de revenir pour Foreigner (South Stage, 17h45). Je pourrais presque faire un copié-collé d'Europe, à la différence que je ne connais aucun morceau. Mais à part ça, le groupe assure carrément, et encore plus au rappel sur "I Want To Know What Love Is" (eux aussi savent pourquoi ils sont là), qui me permet d'appeler Madame sur Skype pour lui montrer ce que ça donne en live. 4/5 (5/5 si je connaissais les chansons).
Aller-retour à la tente vite fait pour le goûter (à 19h, normal), et je reviens seul pour Saxon (South Stage, 20h). Ivo, complètement cassé, a préféré rester dormir ; et qu'est-ce qu'il a raté, mes aïeux ! Le groupe est tout simplement magistral, pourtant c'est déjà ma 4ème fois, mais c'est probablement la meilleure. Les classiques s'enchaînent, "Motorcycle Man" ouvrant les hostilités, suivi après "Thunderbolt" par "Wheels Of Steel", "Heavy Metal Thunder", "Strong Arm Of The Law"… bref je pourrais citer l'intégralité de la setlist, allez voir le lien, c'est juste colossal. Ajouté à cela que Paul Quinn, habituellement assez statique, est complètement déchaîné, et nous voilà avec peut-être le meilleur moment du festival pour moi. 6/5, je me suis défoulé et je suis requinqué pour le reste de la soirée. J'en profite pour dédicacer ce chapitre au mec qui s'est posé à côté de moi avec 2 bières et, ne trouvant pas son pote, m'en a offert une. Et comme je me suis réveillé le lendemain sans avoir mal au cul, j'en déduis qu'il n'avait mis aucune substance dedans.
À la demande d'Ivo, nous restons pour regarder Five Finger Death Punch (North Stage, 21h10), en grande partie parce que nous sommes trop fatigués pour aller voir Myles Kennedy & Company au Metal Dome. FFDP n'est pas du tout ma came, mais j'imagine que pour ceux qui aiment, c'était un excellent show. En tout cas, Ivo a adoré, alors qu'il ne connaissait pas non plus. 3/5.
Nous devions choisir entre Opeth à la Marquee et la Légende, nous avons choisi (surtout parce qu'Ivo n'a jamais entendu parler d'Opeth, le pauvre) Judas Priest (South Stage, 22h20). Avis mitigé me concernant, ceci étant surtout dû au fait qu'il n'y a plus que des remplaçant en tant que guitaristes. A part ça, ça reste très bon, même si Rob Halford est assez statique, penché sur son micro pour se concentrer sur son chant. Infiniment moins désastreux que Scorpions, il est peut-être tout de même temps de raccrocher. Il n'en reste pas moins que la moto sur "Hell Bent For Leather", ainsi qu'entendre "Breaking The Law" en rappel et "Living After Midnight" en deuxième rappel, ça fait du bien. Et Rob qui envoie tout ce qu'il a sur "Painkiller", ça n'a pas de prix. 3,5/5.
Nous zappons Korn car on aime très moyennement (pas du tout pour ma part) et qu'on les a déjà vus au Hellfest en 2016, et on rentre au bercail. Les muscles de mes jambes ne sont que douleur, ainsi que le dos d'Ivo. Repas + brossage de dents, et dodo.

Jour 4 (19/6/2022)

Rien de prévu avant 16h50 !!! Qu'est-ce qu'on va faire en attendant ? Eh bien, après que l'averse de pluie se soit calmée (pour le reste de la journée heureusement), on va retourner à notre petit coin de forêt derrière le parking, et aller faire un tour sur le chemin balisé. Ivo ramasse des boutures de merisier pour chez lui (chacun son truc). La température est redescendue à moins de 20°, autant dire qu'après les 34° d'hier, c'est choquant. Du coup je me pose au chaud dans la voiture et je regarde des séries sur mon téléphone.
C'est comme ça qu'on a réussi à tuer le temps jusqu'à Alestorm (North Stage, 16h50). Comme prévu le groupe est très fun, le public déchaîné (on observe de loin des surfeurs sur des slammers, oui oui). Le délire pirate fonctionne bien, même si le thème des chansons est un peu trop répétitif au goût d'Ivo (to drink, drank, drunk). 4/5.
C'est l'heure maintenant d'accueillir notre grand-père a tous, nous les Metalleux. Alice Cooper (South Stage, 17h55) arrive dans un décor incroyable pour un show en plein après-midi (c'était pareil pour Powerwolf, j'ai oublié de le préciser). Bienvenue au Nightmare Castle. Le public est assez calme pendant le show, mais je suppose que c'est à cause de la fatigue, et pour se ménager pour ce soir. Malgré tout le groupe donne tout ce qu'il a, et comme d'habitude avec Vincent Furnier je ne m'ennuie pas, même si je ne connais pas tous les morceaux (et puis quand je ne sais pas quoi faire, je regarde Nita Strauss). La dying bride est là, la guillotine aussi, sans oublier le Million Dollars Baby ; il ne manque que le boa. Sans surprise, les grands moments sont "Poison" et le final sur "School's Out". 5/5.
D'autres légendes jouent maintenant en même temps. Ivo choisit Sepultura (Marquee, 19h10), tandis que je reste pour The Offspring (North Stage, 19h15). La première moitié est assez molle malgré des titres assez bien choisis, et le concert décolle vraiment sur sa 2ème partie, jusqu'à devenir l'un des meilleurs moments de la journée. On peut penser ce qu'on veut de ce groupe, il possède un nombre de classiques incroyable. Dexter Holland et Noodles sont particulièrement loquaces, et les américains se permettent même un rappel, pour terminer sur "Self Esteem", pile au moment où Ivo arrive, particulièrement ravi d'avoir vu Sepultura. 5/5.
Alors oui, je considère The Offspring comme des légendes, mais c'est un tout autre calibre qui arrive tranquillement maintenant : Deep Purple (South Stage, 20h25), que j'ai préféré revoir pour la 9ème fois, plutôt que d'aller redécouvrir Amorphis à la Marquee. Je suis étonné par l'ambiance de folie dans le public : tout le monde se dandine ! Beaucoup de monde connaît les chansons, et pour ma part, tout comme Whitesnake m'avait conquis en débutant par "Burn", Deep Purple remporte ma palme ce soir en commençant par l'inespéré "Highway Star", que je m'étais résigné à ne plus jamais entendre en live. Alors certes Ian Gillan a toujours sa voix fatiguée (pour être gentil), mais depuis ma 1ère fois en 2007, je suis habitué. Le reste est sans surprise, mais je suis toujours inexplicablement fasciné de les voir en vrai. Le remplaçant temporaire de Steve Morse est réellement excellent, bien que son physique de jeune fasse un peu tâche au milieu des autres papys. 5/5.
Trop fatigué, je zappe Dimmu Borgir à la Marquee pour aller me reposer et prendre un goûter chips/Oasis à 22h, afin d'être prêt pour la clôture du festival.
Bien peu de groupes post-2000 sont devenus légendaires, et même s'ils ont beaucoup de détracteurs on ne peut nier la puissance dévastatrice de Sabaton (South Stage, 23h30). Le groupe n'est censé arriver que dans 20 minutes, et c'est déjà la folie dans le public, qui scande le nom du groupe, ou l'intro de "Swedish Pagans". Et une fois arrivés sur scène, même si la partie du public où je me trouve est assez sage (Ivo, complètement épuisé, est malgré tout resté près des gradins), sur scène c'est littéralement la guerre : explosions, feux d'artifices, le canon du tank qui crache du feu, Joakim Brodén et son lance-flamme (bon, déjà fait 3 jours avant par Powerwolf, mais quand même)… Le show est grandiose. D'aucuns diront qu'ils compensent la pauvreté de la musique par le spectaculaire (quelque part, c'est ce que je pense - non pas que les morceaux soient mauvais, bien au contraire, mais c'est parfois assez répétitif), mais bordel, ils assurent. Pär, sincèrement heureux d'être là, en profite pour rendre hommage à la Belgique, le seul pays avec la Suède à avoir accepté de distribuer leur 1er album Primo Victoria, il y a 17 ans. Petit moment émouvant quand, sur "Christmas Truce", des lignes humaines se forment dans le public pour un câlin géant tanguant de gauche à droite. Et finalement, un circle pit se forme à quelques mètres de moi sur "Primo Victoria" (la chanson), et soudain me prend l'envie d'aller me plonger dedans. La fraîcheur de la journée associée aux excellents concerts vécus m'a donné un second souffle, et me voilà en train de tourner. Je m'arrête quand même au bout de quelques minutes, et en profite pour me placer plus près, et faire passer les slammers pendant les 3 derniers titres du rappel. Une fin de week-end autant éreintante que satisfaisante. 5/5.
À peine le groupe ayant quitté la scène qu'un feu d'artifice explose au-dessus des 2 Main Stages, pour annoncer la fin d'un week-end de folie qui nous laisse Ivo et moi littéralement sur les rotules.
Repas, brossage de dents, dodo et il est maintenant temps de rentrer, avec une petite pointe de nostalgie en repensant à tout ce qu'on a vécu. Cela dit, je n'ai que 2 jours et demi pour me remettre, avant de me diriger à l'opposé de mon point de départ, pour le Hellfest 2. Et quelque chose me dit que ce sera encore plus épuisant malgré le climat qui s'annonce… différent.

Désolé de terminer sur une note négative, mais ce sera très probablement ma dernière édition du Graspop. L'affiche est souvent plus intéressante pour moi que le Hellfest, ce qui compense largement le manque de "magie" du festival (en même temps, on y va surtout pour la musique, même si j'adore me balader dans les décors du Hellfest). Cela dit, les annulations telles qu'Aerosmith ou Faith No More, remplacés par des groupes moins prestigieux bien que respectables, sans aucune compensation, ça fait un peu mal au cul.
Mais s'il n'y avait que ça, encore, ça aurait pu passer ; après tout, le festival n'est pas responsable d'un groupe qui annule. Non, ce qui est inacceptable, c'est que :
- premièrement, lors de la pandémie, on ne pouvait pas se faire rembourser son billet ; le festival ayant obtenu la permission du gouvernement belge, ils en ont profité pour assurer leurs arrières (bien inutilement d'ailleurs, car la popularité du festival ne dépend pas de son "absence" pendant 2 ans, bien au contraire). Rien n'empêchait de revendre son ticket certes, mais le fait de ne pas pouvoir obtenir de remboursement est presque hors la loi.
- deuxièmement, en plus de l'affiche moins bonne que prévue et non compensée financièrement, il y a quelques mois le festival annonçait que le parking serait payant : 15€ en prévente, 20€ sur place, et chaque fois que l'on sortira et re-rentrera, il faudra repayer !
On est à la limite du scandale. Les organisateurs ont perdu ma confiance, donc les prochaines années du Graspop se feront sans moi. En espérant que Benjamin Barbaud ne vienne pas s'inspirer de nos voisins belges dans le futur.

À la semaine prochaine pour mon compte-rendu du Hellfest 2 !


L'avenir appartient à  ceux qui ont des ouvriers qui se lèvent tôt.

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#2 22/06/2022 18:14:54

sergent eddie  Homme
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Re: Graspop Metal Meeting (16 au 19/6/2022)

Merci pour le report storstark


"born to lose, lived to win"
"nous sommes tous des enfants d'immigrés.1ère, 2ème,3ème génération" BXN

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#3 22/06/2022 21:05:21

nozegrab  
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Re: Graspop Metal Meeting (16 au 19/6/2022)

J'aime bien le system de note du report.

Merci du report storstark


"Moi aussi j'étais un aventurier autrefois, puis je me suis pris une flèche dans le genou."
Prix Dave Murray 2018/2022 & Rod Smallwood 2020 big_smile

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#4 23/06/2022 04:34:13

thelols666  
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Re: Graspop Metal Meeting (16 au 19/6/2022)

Merci pour ton report Christophe !


« N'écoutant que son courage, qui ne lui disait rien, il se garda d'intervenir. » - Jules Renard
--- Prix Steve Harris 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021 --- big_smile merci, merci !!!

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#5 23/06/2022 05:00:16

Phil93  
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Re: Graspop Metal Meeting (16 au 19/6/2022)

Superbe review, Tof !!!!!

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#6 23/06/2022 05:01:12

TofVW  Homme
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Re: Graspop Metal Meeting (16 au 19/6/2022)

Merci les gars. icon_redface A la semaine prochaine pour celle du Hellfest 2. tongue


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#7 23/06/2022 08:27:27

Angus  Homme
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Re: Graspop Metal Meeting (16 au 19/6/2022)

Merci pour ton report. Après si tu finis un set par Ace’s High tu peux pas (plus) non plus attaquer pied au plancher.
Et tes remarques sur le fest sont justifiées mais c’était compliqué d’imaginer que Steven Tyler retournerait par la case Rehab, la pandémie… Et quant à la voie que prend le Hellfest je m’abstiendrais j’attends de voir ce qu’ils nous préparent pour l’année prochaine.

Dernière édition de: Angus (23/06/2022 08:31:59)


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#8 23/06/2022 21:30:43

infrared  Homme
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Re: Graspop Metal Meeting (16 au 19/6/2022)

Merci storstark


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#9 24/06/2022 09:05:35

TofVW  Homme
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Re: Graspop Metal Meeting (16 au 19/6/2022)

Angus a écrit:

Merci pour ton report. Après si tu finis un set par Ace’s High tu peux pas (plus) non plus attaquer pied au plancher.
Et tes remarques sur le fest sont justifiées mais c’était compliqué d’imaginer que Steven Tyler retournerait par la case Rehab, la pandémie… Et quant à la voie que prend le Hellfest je m’abstiendrais j’attends de voir ce qu’ils nous préparent pour l’année prochaine.

Oui, c'est bien ce que je dis, ce n'est pas leur faute. Mais vu que l'affiche avait changé en moins bien, ils auraient pu éviter le coup du parking payant.
Un peu comme si tu achètes une Talisman, et on te dit "Ah bah y'en a plus, on vous file une Laguna à la place", et par dessus ça on te fait payer le premier plein de la voiture. smile

Quant au Hellfest, je m'aperçois que j'avais oublié pas mal de trucs en 6 ans. Le Graspop n'est peut-être pas si mal, après tout...
J'en parlerai dans mon compte-rendu.


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#10 24/06/2022 12:49:57

Angus  Homme
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Re: Graspop Metal Meeting (16 au 19/6/2022)

Ça risque rien j’achèterai plus jamais Renault big_smile


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#11 24/06/2022 17:25:33

Francis-plh  
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Re: Graspop Metal Meeting (16 au 19/6/2022)

Merci pour le CR
J'avais beaucoup beaucoup aimé le GMM en 2018 ça me rappel des souvenirs

Dernière édition de: Francis-plh (24/06/2022 17:26:00)


02/07/08(Bercy) - 28/06/10(Bercy) - 05/06/13(Bercy) - 10/06/16 (Download) - 22/06/18 (GMM) - 05&06/07/18 (Bercy)

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