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#1 13/02/2023 16:30:53

TofVW  Homme
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Epica & Apocalyptica "The Epic Apocalyse Tour 2023"

Epica & Apocalyptica au Zénith (Paris), le 7 février 2023

C'est dans un était d'esprit plutôt serein que je me dirige aujourd'hui vers le Zénith, où je me rends compte que je n'avais plus mis les pieds depuis un sacré moment (novembre 2017 à priori). Esprit serein oui, compte-tenu des grèves de transports annoncées ; malgré tout, le RER et les 2 métros arrivent à quai en même temps que moi, que demande le peuple ? Si seulement le retour avait pu se passer de la même façon…
Petite parenthèse, Vince qui devait venir avec moi, ne sera pas de la partie, car il pensait avoir une place, mais en fait… non ! Cherchez pas, c'est Vince. Quant à Ivo, il devrait récupérer son permis bientôt ; mais qu'ai-je donc fait pour avoir des potes de concert comme eux ?
Les portes ouvrent à 17h30 indique le site du Zénith, mais le premier groupe ne doit faire son apparition qu'à 18h40, donc je me présente sans me presser vers 18h20, pour me placer à 4-5 mètres de la scène seulement. Pas trop de monde en fosse pour le moment, les gradins sont également très clairsemés et la partie haute est fermée. Ajouté à ça qu'il restait des places en vente le jour même, je me demande si le Zénith n'est pas un chouilla trop grand pour Epica, même accompagnés de légendes comme Apocalyptica. Pourtant il me semble qu'il y avait un peu plus de monde lorsque les néerlandais étaient accompagnés de Powerwolf. Ça ne m'étonnerait pas que la prochaine tournée se fasse à l'Élysée Montmartre…

Wheel (18h40 – 19h18)

Quelle ponctualité ! A l'écoute des premiers morceaux nous sommes plusieurs, semble-t-il, à trouver étonnant un tel choix d'ouverture pour des têtes d'affiches si… rythmées. En effet, Wheel semble se spécialiser dans le Rock Alterno-atmosphérique : le tempo est trèèèèès lent, et ça me fait beaucoup penser à des chansons que l'on entend dans les séries américaines, quand un évènement triste vient de se produire.
Malgré l'implication des musiciens je n'arrive pas à trouver ça très intéressant. Quelques têtes remuent dans le public sans grande conviction. L'accueil du public est néanmoins poli avec des applaudissements entre chaque titre et quelques cris et bras levés à l'invite des membres du groupe. Mais je dois avouer être soulagé lorsque la dernière (et longue !) chanson se termine.

Setlist de Wheel


Apocalyptica (19h40 – 21h)

Je tiens à signaler la présence d'un morceau du groupe Threshold ("Lost In Translation") pendant l'attente, fait assez rare pour être souligné, ce groupe étant injustement méconnu. Bref…
Je m'excuse par avance, mais je dois être l'un des rares Metalleux à ne pas être emballé par Apocalyptica. J'apprécie l'originalité, je reconnais le talent, mais je n'arrive pas à accrocher ; certains morceaux trop saturés sont même à la limite de l'écoutable pour moi.
Cela dit, force est de reconnaître que je ne m'ennuie pas pendant le concert. Il y a des titres instrumentaux, d'autres chantés, le chanteur prend la place du batteur sur un morceau, c'est très entrainant (surtout après Wheel), l'écran géant diffuse des jolies images ; en plus les musiciens ont tous l'air très sympas et heureux d'être ici, Eicca Toppinen discute beaucoup avec le public… non vraiment, c'est un excellent moment que je passe.
Gros rire intérieur en entendant mes voisins de fosse discuter technique : "C'est vachement dur à jouer, le violoncelle, ils n'ont pas de tablatures sur leur manche." Alors monsieur, cette phrase ne veut absolument rien dire : ça s'appelle des frettes.
Bien évidemment, c'est l'apothéose lorsqu'ils jouent ce pour quoi ils ont fait le buzz : les chansons de Metallica. Malheureusement, tout le monde attendait "Master Of Puppets", mais nous n'avons eu "que" "Nothing Else Matters" et "Seek & Destroy".
Donc oui, j'avoue, même si je n'apprécie pas Apocalyptica sur album et que je n'irai sûrement jamais les voir en tête d'affiche, ils méritent leur statut. Bravo.

Setlist d'Apocalyptica


Epica (21h30 – 23h05)

C'est le grand déménagement, la scène est entièrement défaite puis reconstruite ; on se croirait en festival. Je m'amuse d'ailleurs de voir que la batterie des néerlandais est moins imposante que celle d'Apocalyptica.
Epica, pour la 7ème fois, c'est pour moi un peu l'équivalent symphonique d'Accept ou Deep Purple : jamais réellement surprenant malgré quelques titres pas forcément attendus, jamais impressionnant visuellement, mais toujours un excellent moment.
Je ne suis donc pas surpris d'entendre l'intro du dernier album Ωmega, "Alpha – Anteludium" accompagné de jolies lumières et du logo "Epica" inscrit sur l'écran géant et sous-titré avec la date du jour, avant d'enchaîner bien évidemment sur "Abyss Of Time – Countdown To Singularity", qui est je dois dire un titre parfait pour une ouverture de concert, tout enrobé de jets de flammes.
Point de pogo ni de mosh pit, et ça durera jusqu'au morceau final ; la foule est probablement trop éparse.
Les 3 derniers albums seront mis à l'honneur, déjà avec "Essence Of Silence", extrait de The Quantum Enigma, placé en 2ème position des shows depuis plusieurs années maintenant. On reste sur cet album avec "Victims Of Contingency", puis "Unchain Utopia" que je trouve assez anecdotique de mon côté, je suis donc un peu déçu qu'ils continuent à l'inclure à leur setlist (ainsi que le morceau final, qui mériterait de laisser sa place à un titre plus épique).
Petite nouveauté inattendue, "The Final Lullaby", extrait de l'EP The Alchemy Project, mais sans le groupe Shining derrière. Après ça, les titres alternent le rapide et le lent, d'abord avec le monumental "Fools Of Damnation (The Embrace That Smothers, part IX)" et sa partie instrumentale absolument géniale en milieu de morceau et son final interminable qu'on n'a… pas envie de voir se terminer ! Le meilleur moment du concert pour moi. Vient ensuite, dans la catégorie "lent", "The Skeleton Key" du dernier album, que j'aime beaucoup en version studio, mais qui aurait mérité d'être remplacé par une chanson un peu plus entrainante ("Seal Of Solomon" ou "Freedom – The Wolves Within" par exemple).
Après ce morceau on enchaîne d'autres titres d'Ωmega, avec "Rivers" introduisant une surprise qui n'en est pas vraiment une : le retour d'Apocalyptica sur scène pour un duo ; oui on le voyait venir, mais ça fait plaisir quand même, pour un petit moment intimiste.
On réaccélère légèrement le rythme avec "Code Of Life" et son refrain facilement assimilable, puisqu'il consiste à crier "Vitaaaaaa" entre chaque phrasé de Simone Simons. Et même si les autres musiciens s'en donnent à cœur joie au micro, l'effet "chorale d'enfant" me fait douter du côté live de la chose.
Petit aparté sur les musiciens, tiens : sur scène, Epica se distingue vraiment des autres groupes par leur complicité. C'est flagrant et ça fait plaisir, ils sont tous sans cesse en train de se balader pour rendre visite à leurs compères à l'autre bout de la scène, le sourire aux lèvres, et à rigoler ensemble. La cohésion du groupe n'est vraiment pas simulée et c'est un vrai plus ; d'ailleurs je ne saurais pas vous dire quelles images défilent sur l'écran géant, tant je suis absorbé par l'observation des musiciens (ainsi que de Simone !). Dommage que Coen Janssen ne vienne pas prendre un bain de foule avec son clavier portatif en arc de cercle, comme il le fait souvent.
"Code Of Life" marquant la fin des extraits d'Ωmega pour ce soir (ce qui monte le total à 4 titres + l'intro de l'album, pas mal), retour vers le passé, et je suis décidément gâté car après "Fools Of Damnation […]", c'est maintenant "Design Your Universe" qui vient conclure la première partie du spectacle. Mark Jansen s'en donne à cœur joie sur le refrain avec son grunt si caractéristique et maîtrisé, pendant que les serpents métalliques de chaque côté de l'écran crachent de la fumée (kitsch), avant que le groupe quitte la scène.
Au retour (rapide) sur scène, Simone nous annonce que pour les 3 dernières chansons, il y a des règles. La première est simple, il faut chanter le refrain qui s'affiche sur l'écran, "For ever and ever" : c'est donc "Cry For The Moon" qui entame la 2ème partie du show.
Deuxième morceau, 2ème règle : il faut sauter ! Facile avec "Beyond The Matrix" qui est vraiment faite pour ça ! Seul extrait de The Holographic Principle, mais je pense qu'elle va rester dans les setlists un bon bout de temps.
La 3ème et dernière règle, les habitués la connaissent déjà depuis longtemps : le wall of death se forme pendant que l'intro de la traditionnelle "Consign To Oblivion" se fait entendre, et à la fin du décompte de Mark, tout le monde se rentre dedans dans la joie et la bonne humeur. Ce sera, comme je le disais, le seul et unique pogo (puis circle pit) de la soirée, comme s'il ne faisait pas déjà assez chaud dans la salle à cause des jets de flammes, qui redoublent d'intensité pour le grand final.
Photo, distribution de goodies, Rob Van Der Loo et Isaac Delahaye traînent un peu sur scène, puis tout le monde disparait en coulisse pendant que le Zénith se vide de ses occupants, heureux d'avoir assisté à cet excellent concert !

Setlist d'Epica


Il est temps maintenant de rentrer, et c'est là que ça se complique : plus aucun métro ne roule, hormis la ligne 1 (automatisée, ceci expliquant cela) ! Le temps de réfléchir, de voir que les trams circulent, d'attendre ledit tram pendant 15 minutes, puis ledit métro ligne 1, puis le RER 25 minutes, et de finir le trajet en voiture, je ne suis de retour chez moi qu'à 1h30. Bon, ça en valait la peine mais après Alestorm, j'aurais aimé ne pas avoir 2 problèmes de transport en 2 concerts !


L'avenir appartient à  ceux qui ont des ouvriers qui se lèvent tôt.

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#2 13/02/2023 18:10:51

pierrot  
Lieu : TOULOUSE
Inscrit(e): 02/01/2008
Messages: 6 232

Re: Epica & Apocalyptica "The Epic Apocalyse Tour 2023"

Tout pareil a Toulouse dans un bikini sold-out,8eme fois pour moi et nous aussi on a passé une sacrée soirée comme dirait l'autre!

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#3 13/02/2023 20:17:07

sergent eddie  Homme
Lieu : bourbon l'archambault
Age : 45
Inscrit(e): 01/03/2013
Messages: 32 306

Re: Epica & Apocalyptica "The Epic Apocalyse Tour 2023"

Merci du report storstark


"born to lose, lived to win"
"nous sommes tous des enfants d'immigrés.1ère, 2ème,3ème génération" BXN

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