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#1 03/11/2024 22:09:43

Phil93  
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Deep Purple : Paris, Zénith, 1/11/24

DEEP PURPLE : Paris, Zénith, 1/11/24

Fort de ce nouvel et excellent album sorti en août et intitulé =1, Deep Purple revenait par chez nous, après avoir effectué une halte à Gignac, Nancy, le Rétro C Trop et Toulouse il y a quelques temps, remplir le Zénith de Paris. Car en effet, le show était annoncé sold out et c'était plutôt une bonne chose, car après avoir vécu des années de disette en termes d'albums, le groupe nous proposait (enfin) d'entendre des morceaux beaucoup plus spontanés, plus percutants aussi, je n'oserais pas dire "comme à la grande époque".... N'exagérons tout de même pas. Nous sommes en 2024 et nos quatre papys augmentés depuis 2022 du jeune et fougueux Irlandais du Nord, Simon McBride, s'étaient attelés à la réalisation d'un album résolument efficace tout en y insérant des éléments de modernité. Entretemps ainsi que cela a été précisé précédemment, nos cinq gaillards s'étaient embarqués dans une tournée, tournée qui avait permis au p'tit lutin de Belfast de "se faire les dents" sur le répertoire du Pourpre et ce, sans complexe aucun.

Hier soir donc, c'était une soirée "carte vermeil" (bien que cette appellation n'existât plus) puisque en première partie, les vétérans de Jefferson Starship occupaient le statut "d'hors d'oeuvre", bref le truc que l'on va soit déguster avec un certain plaisir soit recracher quasi instantanément. Donc à part White Rabbit et Somebody To Love, j'ai pour ma part opté pour la seconde option et de fait, ai très vite "régurgité" la potion qui m'avait été administrée. Et pourtant qu'est ce que j'avais aimé Jefferson Airplane !!!!!! Tangmo, le pote qui se trouvait avec moi, se fendit même d'un "Vivement que ça s'termine !!!!!!" Et ça s'est enfin achevé dans un tonnerre d'applaudissements pour ceux qui ont apprécié et dans une indifférence générale pour ceux qui, comme moi, ont trouvé ça mou limite soupe indigeste. Heureusement pour moi car je n'avais pas perdu le "Knorr" pour autant. Car à la pause...........

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Oui à la pause, qui aperçois-je en galante compagnie ? Notre ami Marco Mendoza incognito dans la fosse. Me dirigeant vers lui, pour lui montrer quelques clichés du Thin Lizzy Fest #1 de 2023, il m'accueille à bras ouverts tels deux amis qui se retrouvent après une longue absence. Nous immortalisons bien évidemment l'instant grâce à un selfie qui, de toute évidence, s'impose.

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Après l'intro de Gustav Holst - The Planets - Mars, the Bringer of War, c'est sur un Highway Star apocalyptique et vrombissant que le groupe débarque, enfin Gillan après les autres. En voix, il l'est, on a connu bien pire dans le passé et surtout la question se pose autour de Simon McBride. Le jeune loup ébouriffé s'en tire avec plus que les honneurs car d'entrée de jeu, et ce, il faudra bien que certains, un peu retors voire aigris, s'en rendent (enfin ?) compte, ce dernier s'intègre parfaitement au dispositif ô combien exigeant du cercle Purple. Notre ami n'a même pas le temps de souffler (en même temps, il est jeune, notre jeune Belfastois) car s'enchaine inexorablement à coups de boutoir bien sentis ce A Bit On Your Side d'une redoutable efficacité. Un morceau qui, reconnaissons-le, offre une tonalité bien percutante, une tonalité que nous n'avions plus connue depuis longtemps.

Hard Lovin' Man brille depuis quelques temps par son absence puisque l'on passe directement sur un Into The Fire du plus bel effet.

Du fait de l'absence de Hard Lovin' Man, le solo de guitare de McBride s'avère être long, très long même, s'orientant même vers quelques phrasés à la Gary Moore (notamment White Knuckles),

Revenons donc à ce solo limite interminable (un peu comme Steve Morse quand il essayait péniblement de jouer le riff de Smoke On The Water), un solo qui se voulait être une "à Morse" fort bienvenue ou non (selon les avis) sur Uncommon Man, morceau extrait de Now What ?! par définition syncopé et complexe dont la finalité avérée fut de rendre hommage au regretté Jon Lord. Rompant de façon préjudiciable à mon sens avec l'énergie du départ, j'ai toujours pensé qu'il y avait lieu sans doute de le remplacer par un titre autre de l'ère Morse si tant et si bien qu'il y avait lieu d'en piocher un dans le dit répertoire....... A l'issue d'Uncommon Man, Gillan invite le public à scander le nom du défunt organiste. C'est vrai qu'il manque, le Lord surtout lorsque l'on entend un Don Airey, certes talentueux, qui, à regret, n'a pas le même panache que le grand Jon..... Mais bon, c'est Don Airey quand même dont le "CV est aussi long que la Tamise". Belle expression selon l'ami Phil de Fer.... que je salue au passage. icon_lol

Le groupe se remet ensuite sur les rails grâce à un Lazy Sod et à un Now You're Talkin' percutants à souhait. Avec ces deux morceaux, plus besoin de réchauffement climatique, c'est la fonte des neiges assurée tant ça envoie du bois. Le McBride balance ses riffs à tout va, soutenus par les deux ancêtres que sont les redoutables Roger Glover et Ian Paice. Eux ne faiblissent à aucun moment, cela va sans dire. Gillan, lui non plus, faisant dans la mesure liée à son grand âge, assure avec un professionnalisme qui est le sien, sortant de temps à autre de la scène pour aller soit souffler soit s'hydrater (je ne me permettrai pas de dire avec quoi...). Ce que font (pas s'hydrater mais sortir tout simplement lol) également Glover, Paice et McBride car de nouveau Airey qui, avec le temps, prend de plus en plus d'importance au sein du groupe, s'embarque dans une courte intervention mâtinée, pour le coup, d'Emerson Lake & Palmer pour "préparer" cette magnifique chanson qu'est When A Blind Man Cries dont j'attendais impatiemment, le retour en force au sein de cette setlist.

Retour sur ce 4ème titre (déjà bien pour représenter un nouvel opus, non ?) issu de =1, décliné sous le nom de Portable Door qui eut la lourde charge d'assumer la position de 1er single. Guère aisé d'être LE titre qui se voudra être la vitrine de de ce "nouveau Deep Purple" après le raté mémorable (j'assume complètement ces propos) de Whoosh rebaptisé par mes soins "Mhoosh" à l'époque de sa sortie. Une bonne version, captivante à souhait, en fut donnée en ce 1er jour de novembre (vous n'avez pas trouvé qu'il faisait un peu frais à l'extérieur ?). lol

Anya (pas ma minette qui a rippé en 2018), extrait de The Battle Rages On (un album que j'ai toujours apprécié pour ma part parce qu'il y avait encore "Richard"...("Phil, tais toi !!!!!!!")) avait fait son come back depuis un moment déjà. Le réentendre dans une version certes écourtée mais re-bonifiée s'avérait être fort agréable et ce, sous la houlette d'un Simon McBride qui, ici, tient bien son rang.

Ensuite, le Don, le claviériste se charge d'interpréter Mozart's "Sonate N. 11 A-Dur KV 331, 3te Satz: Alla turca, L'Hymne à l'Amour et La Marseillaise ce qui rend cette 3ème intervention beaucoup moins "Aiérey" que les deux précédentes, bref un peu plus plus pompeuse. Notre bien-aimé claviériste, assoiffé comme pas un, a besoin comme à son habitude de son p'tit verre de rouge et ce, pour se remettre de sa prestation.

On passe ensuite sur Bleeding Obvious, un des rares morceaux de l'album auxquels je n'accroche pas, un titre complexe et assez hermétique à mes vieilles esgourdes. Space Truckin' signifie pour le public que nous sommes dans la dernière ligne droite. Version étirée s'il en est et puis voilà, sur fond d'une animation qui s'embrase (on aperçoit vite fait Frank Zappa) Smoke On The Water qui est repris en choeur par un Zénith conquis depuis longtemps, cela va sans dire.

Le groupe revient pour un 6ème (!!!!!!!!!) titre de =1 à savoir le trépidant et fort sympathique Old-Fangled Thing qui met tout le monde d'accord.
Quand on sait que pour la plupart des groupes reconnus, ceux-ci ne se contentent que d'interpréter deux peut-être trois morceaux lorsqu'une nouvelle réalisation paraît. Par conséquent, je voudrais adresser tout mon respect à ces papys qui du haut de leurs 4×20 années passées sur notre bonne vieille Terre, osent encore prendre des risques en termes de setlist.

Bon sinon, il faut bien à un moment donné que cela se termine. Par conséquent, les incontournables Hush et Black Night viennent parachever un "superb" (comme dirait l'ami Gillan) concert qui a duré tout de même presque deux heures. Merci Messieurs, (bah oui, faut bien les remercier) pour cette prestation de haute volée qui ne fera pas de l'ombre à cette carrière riche et fabuleuse que vous avez rondement menée pendant de si longues années. MERCIIIIIIIIIIII !!!

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https://www.setlist.fm/setlist/deep-pur … 4a0af.html

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#2 04/11/2024 06:27:29

thelols666  Homme
Lieu : Enfer écolo
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Messages: 66 459

Re: Deep Purple : Paris, Zénith, 1/11/24

Merci pour le report Phil


« N'écoutant que son courage, qui ne lui disait rien, il se garda d'intervenir. » - Jules Renard
--- Prix Steve Harris 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021 --- big_smile merci, merci !!!

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#3 04/11/2024 09:45:58

TofVW  Homme
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Messages: 1 080
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Re: Deep Purple : Paris, Zénith, 1/11/24

Merci pour le compte-rendu ! smile
Perso, j'ai fait l'impasse sur cette tournée à cause du prix, sans trop de regrets car je les ai vus 9 fois tout de même.
Une collègue, plus jeune que moi (ce qui arrive de plus en plus souvent icon_confused ) a été ravie que je l'informe de ce concert car elle rêvait de les voir, c'est maintenant chose faite et elle a adoré ! Elle regrette juste qu'ils n'aient pas joué "Strange Kind Of Woman".


L'avenir appartient à  ceux qui ont des ouvriers qui se lèvent tôt.

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#4 04/11/2024 16:46:26

pierick  Homme
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Inscrit(e): 01/11/2010
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Re: Deep Purple : Paris, Zénith, 1/11/24

Merci pour ton report et les photos Phil  smile

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#5 04/11/2024 19:01:02

sergent eddie  Homme
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Inscrit(e): 01/03/2013
Messages: 32 983

Re: Deep Purple : Paris, Zénith, 1/11/24

Merci pour le report et les photos phil  storstark


"born to lose, lived to win"
"nous sommes tous des enfants d'immigrés.1ère, 2ème,3ème génération" BXN

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#6 17/11/2024 13:22:52

Phil93  
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Inscrit(e): 01/04/2012
Messages: 9 390
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Re: Deep Purple : Paris, Zénith, 1/11/24

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