Sum 41 "When The Sum Sets - Final Show"

TofVW · 27/11/2024 10:20:22

Sum 41 à la Défense Arena (Nanterre), le 27 novembre 2024

Le 26 juin 2023, à 16h41 : 4141 places en fosse pour 41€, disponibles pendant 41 heures. Si un nombre récurrent vous saute aux yeux et vous fait penser à un certain groupe de Rock, c'est normal. Ayant bénéficié de cette offre avec Ivo, nous voilà donc, 1 an et demi plus tard, laborieusement en route vers la Défense Arena pour ce qui devrait être, sous réserve de retournement de veste intempestif, la tournée d'adieu de Sum 41 après "seulement" un peu moins de 30 ans de carrière (24 ans si on compte uniquement les sorties d'albums).
Laborieusement disais-je, car entre le départ tardif et les problèmes de bouchons (les deux : le trafic, et les protections que mon compagnon d'infortune devra retourner chercher à la voiture), nous arrivons bien tard à la salle : 19h05, juste à temps pour… réaliser que nous avons raté le premier groupe, à savoir Dynamite Shakers. Voilà ce que c'est que c'est que de voyager avec Ivo…
À cause de cette arrivée tardive et du fait qu'il y a une fosse Or, nous nous trouvons bien loin de la scène (vers le dernier tiers de la fosse), ce qui est assez inhabituel pour moi. De plus, la présence de 5 caméras en plein centre de la salle gêne la vue, mais nous arrivons à trouver un point d'observation sur le côté droit.

Neck Deep (19h30 – 20h15)

Sans grande surprise, le premier deuxième groupe de la soirée est un groupe de Punk-à-roulettes, avec tous les clichés qui vont avec : vêtements larges, casquette, mimiques, logo façon graffiti… La voix est étonnement haut-perchée pour ce style, mais ça fonctionne. Je ne retiendrai aucun morceau mais ça fait le taff, bien que l’immobilisme soit de mise dans notre coin, hormis une jeune fille devant nous à fond dedans, qui connait tous les titres par cœur. Du côté de la fosse Or par contre, ça semble bien pogoter et slammer : le privilège des classes hautes dirons-nous.
À noter 2 points, un positif et un négatif : tout d'abord la présence de Dave Baksh, guitariste de Sum 41 bien sûr (de son nom de scène Dave Brownsound), sur un titre ; ça c'était le point positif évidemment, le négatif étant un discours politico/humano/chianto du chanteur, pas vraiment dans l'esprit Punk mais surtout bien trop long. Ils auraient pu caser une autre chanson à la place, ça aurait été bien plus agréable car globalement, c'était une très bonne mise en bouche !

Setlist de Neck Deep

Sum 41 (20h45 – 23h)

Après un "T.N.T." repris en cœur par l'entièreté de la salle, le groupe déboule avec "Motivation", et mes craintes concernant l'ambiance s'effacent instantanément : en supposant que ça n'atteindra jamais l'intensité de la fosse Or, nous voilà plongés dans un bain de foule dansante, sautante et chantante, tout en restant bon enfant.
En bonne tournée d'adieu qui se respecte, toute la discographie du groupe sera balayée ce soir, de Half Hour Of Power (même s'il n'y aura que "Makes No Difference") à Heaven :x: Hell. Impossible de tout citer tant le groupe sera généreux, cela dit avec des chansons excédant très rarement les 4 minutes, il est facile d'en proposer autant. Et justement, Sum 41 aurait pu profiter de cette abondance de morceaux pour écourter le concert, mais ce sont bien 2 heures et 15 minutes qui nous seront offertes, de quoi partir avec les honneurs.
Mais ne mettons pas la charrue avant les bœufs, ils sont encore sur scène pour le moment, et Deryck Whibley (chant), toujours la même tête depuis 20 ans, ne rechigne pas à prendre la parole, tantôt pour annoncer le prochain titre, tantôt pour nous remercier chaleureusement, tantôt pour demander à Dave (guitariste sous-exploité) de jouer autre chose que du Sum 41… ce que ce dernier s'empresse de faire en interprétant l'intro de "Raining Blood", puis le solo/refrain de "Master Of Puppets" (accompagné du reste du groupe, et surtout du public évidemment – d'ailleurs je crois qu'Ivo et moi avons fait peur à la jeune fille devant nous ; MASTER !!!).
D'autres petites surprises de ce genre agrémentent la soirée, comme un lâcher de ballons (et plusieurs lancers de confettis par-ci par-là), ou un medley de Does This Look Infected? (ou comment raccourcir encore plus un album de 30 minutes) suivi d'un solo de batterie sympa, ni trop long ni trop court. Les jeux de lumière sont magnifiques, avec beaucoup de pyrotechnie et d'effets laser du meilleur effet. Ça ne se calme pas dans la fosse, bien que ça reste gentillet de notre côté, peut-être parce que beaucoup de filles sont présentes, et moins enclines à pogoter au milieu des quelques mâles transpirants qui s'adonnent à cet exercice.
Avant "Walking Disaster", Deryck nous raconte l'histoire émouvante de la guitare qu'il tient à la main (ce qui sera étonnement assez rare ce soir, se contentant du micro 80% du temps), qu'un enf**** lui avait volée en 2003 ; ayant fait une croix dessus durant de nombreuses années, un beau jour il décida de la rechercher activement, et il l'a finalement retrouvée (sans nous dire comment) l'année dernière, après 20 ans !
La première partie du show se conclut sur mon titre préféré, peut-être le morceau le plus agressif des canadiens : "Still Waiting".
L’attente est de courte durée avant le rappel qui fait le yoyo entre les époques avec "Summer" (All Killer No Filler) suivi de "Waiting On A Twist Of Fate" (Heaven :x: Hell), avant de terminer sur le morceau qui a fait connaître le groupe au monde entier : "In Too Deep".
Le groupe quitte la scène après moult remerciements sur "My Way" du grand Sinatra. Nos voisins commencent à se diriger vers la sortie, mais un doute s'empare de nous : les lumières ne se rallument pas ? Après qu'Ivo se soit enquis auprès d'une grande espagnole blonde (pourquoi elle et pas une autre ? On lui demandera) semblant suivre le groupe sur toute la tournée, non ce n'est pas fini !
En effet après quelques minutes, le groupe fait son retour sur scène pour un "So Long Goodbye" fort à propos, mais bien calme et triste pour conclure cette soirée. C'est sûrement pour ça que Sum 41 conclura ce dernier concert français par ce que Deryck nous présente comme la plus vieille chanson qu'ils aient écrite (mais qui se trouve pourtant sur Chuck) : "Welcome To Hell".
Ce sont donc des adieux faits dans un très grand respect du public avec ce concert de 2h15, durée assez rare dans le milieu des concerts Punk. Ne reste plus qu'à vérifier à l'avenir si ces adieux sont réels ou si ce n'était que de l'esbrouffe pour attirer les foules ; dans un cas comme dans l'autre, ne boudons pas notre plaisir, les canadiens nous ont offert un spectacle exceptionnel !

Setlist de Sum 41

thelols666 · 27/11/2024 15:50:45

Merci pour le report Christophe

sergent eddie · 27/11/2024 18:59:41

Merci pour le report storstark

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#1 27/11/2024 10:20:22

Sum 41 "When The Sum Sets - Final Show"

#2 27/11/2024 15:50:45

Re: Sum 41 "When The Sum Sets - Final Show"

#3 27/11/2024 18:59:41

Re: Sum 41 "When The Sum Sets - Final Show"

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