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#1 21/03/2025 23:44:59

Phil93  
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Dirkschneider : Paris, Trabendo, 19/3/25

DIRKSCHNEIDER : Paris, Trabendo, 19/3/25

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De retour chez nous après 8 ans d'absence, Dirkschneider revenait au Trabendo parisien, une salle (qu'au passage j'ai toujours trouvée mal agencée, mais bon, ça c'est mon opinion), dans le but ultime de célébrer les........42 ans (un peu bizarre, non ?) de Balls To The Wall, un album dont on sait l'importance qu'il a eu au moment de sa sortie en 1983 à savoir que de toute évidence, il a permis à Accept de franchir un cap de façon significative. On est en 2025, il aurait de fait été plus logique de faire part la part belle à un autre album tout aussi essentiel, album qui, lui, a pour nom Metal Heart.

Il faut noter deux changements d'importance qui sont intervenus au sein de Dirkschneider depuis leur dernière venue par chez nous. En effet, sont arrivés le guitariste Fabian Dee Dammers (2018) dont on reparlera ultérieurement dans cet exposé et l'emblématique Peter Baltes, revenu prêter main forte à son vieux complice d'antan. J'imagine les retrouvailles zémues.... Lui donc, c'était il y a 3 ans. N'oublions non plus de mentionner à Andrey Smirnov, brillant guitariste-soliste né en 1983 tout comme Balls To The Wall sorti cette année-là, album-culte qu'il va interpréter dans son intégralité en compagnie de son père spirituel. Si ça, ce n'est pas un signe..... Sven Dirkschneider, le marteleur de service accompagne son vocaliste de père depuis déjà un bon bout de temps.

Ainsi en 2025, célébrer Balls To The Wall ne pouvait qu'être un évènement à ne rater sous aucun prétexte, une commémoration qui allait s'opérer en deux étapes :
-la première résidait dans le fait de publier une réinterprétation intitulée Balls To The Wall Reloaded réunissant une pléiade d'invités prestigieux comme Biff Byford, Dee Snider, Danko Jones et Joakim Brodén.
-la deuxième devait se concrétiser sous la forme d'une tournée permettant aux nostalgiques comme moi de ré-entendre encore et toujours ces riffs martiaux à souhait. Et comme Udo aime la France, une halte s'imposait à Paris ou ailleurs.

En 1ère entrée parce que l'on a droit à deux entrées dans ce menu, se présente All For Metal (AFM) en provenance d'Allemagne ou d'Italie. Ce groupe qui met à l'honneur les Vikings, tous les Vikings rien que les Vikings, propose ce que l'on appelle du "true metal" particulièrement mélodique. Déjà 2 albums à son actif dont un qui est sorti il y a peu, le combo composé de six protagonistes dont deux chanteurs bien charpentés propose des morceaux fort accrocheurs, bref qui me plaisent bien. Face à cet amas de testostérone, les deux jeunes femmes guitaristes enquillent, sans complexe, riffs et solos ciselés alors que nos deux Musclors de service s'amusent tour à tour l'un, avec une épée et l'autre, avec le marteau de Thor... icon_lol Ca fait certes cliché mais c'est terriblement efficace et bien fichu. A aucun moment, je ne me suis ennuyé pendant leur set.

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https://www.setlist.fm/setlist/all-for- … 3322c.html

La 2ème entrée va être plus difficile à avaler. Il y avait quelque chose d'un peu rance dans l'assiette. Celle-ci a pour nom Crownshift. Le groupe, originaire de Finlande, oeuvre dans un hardcore sans compromis qui m'échauffe assez vite les oreilles. Direction certains potes qui ont temporairement fui le show pour se rendre au bar de la salle. Là, je me dis qu'il y a eu une erreur manifeste de casting dans le package de cette soirée. Heureusement, ça prend fin assez rapidement.

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21h pétantes après un Heidi Heido qui a fait longtemps parler à l'époque de la sortie de Restless Wild, Udo et son groupe débarquent eux aussi sans concession sur le carabiné Fast As A Shark. Alors la voix de notre gnome originaire de Wuppertal (vous savez la ville où pour se déplacer on prend le Wuppertaler Schwebebahn littéralement suspendu), elle est comment ? Il est évident que notre ami aujourd'hui âgé de 72 ans bientôt 73 n'a plus la puissance vocale d'antan. Comment en pourrait-il en être autrement compte tenu de la difficulté de ce morceau qui déboule à vitesse grand "V" ? Mais bon, il s'en tire avec plus que les honneurs.

Sinon, vous connaissez un temps mort dans un show d'Accept ? Moi pas. Et bam, v'là ti pas qu'on se prend les coups de boutoir d'un Living For Tonite en pleine face suivi d'un Midnight Mover atomique, tous deux extraits de Metal Heart. Logique en même quand on sait, je le répète que 2025 célébrait le 40ème anniversaire de cet album légendaire. Il reste ceci dit à Udo une bonne moitié d'année pour être dans les temps. Ensuite, c'est parti pour un Peter Baltes, élément vital du son Accept, qui fait gronder sa basse plus que de raison ce qui nous fait dire que sa présence est de toute évidence fondamentale au sein du groupe et puis je vais vous l'avouer tout de go j'ai toujours trouvé que c'était un excellent bassiste.

Je vous l'ai écrit : on est en mode SANS CONCESSION, raison pour laquelle nos amis viennent nous asséner un Flash Rockin' Man et un Metal Heart des plus incisifs, que dis-je, atomiques avec sur ce dernier les sempiternels "Oh oh oh" que le public parisien reprend en choeur ......avec coeur sur le passage de la Lettre à Elise. Les deux six-cordistes, quant à eux, sont tout particulièrement irréprochables dans l'exécution de ces classiques intemporels et ce, en dépit du fait que le guitar tech de Fabian Dee Dammers, le plus jeune dans la team Dirkschneider, lui a joué un drôle de tour. En effet, notre ami "Dee" est à peine perceptible dans ses interventions ce qui, pour lui, va s'avérer, somme toute, fort préjudiciable durant tout le show.

Ensuite quelle surprise d'entendre interprétée par Baltes pour la première fois sur cette tournée, Breaking Up Again sortie des fonds de tiroirs de Breaker, un autre opus essentiel des Germains. Grand moment d'émotion s'il en est et surtout une très belle version. Un titre qui en soi permet à notre patriarche de prendre une pause avant de s'atteler à l'intégralité de Balls To The Wall.

Nous revenons ainsi 42 ans en arrière entonner cet hymne essentiel du Hard Rock des 80's, et moi, je le chantais à gorge déployée ("TG, Phil, t'as jamais su chanter.......:lol:). Re-"Oh oh oh" sur ce morceau d'anthologie où le public chavire littéralement............de bonheur. Balls To The Wall, l'album, on le connaît par coeur et l'on sait pertinemment que ce seront ensuite London Leatherboys et son riff pachydermique qui viendront "doucement" "caresser" nos vieilles esgourdes. icon_lol Puis c'est au tour de Fight It Back, interprété en 2017 à la Machine du Moulin Rouge (ex-Locomotive) qui, soyons francs, ne fait pas dans la dentelle enchainé sans répit avec le vrombissant Head Over Heels, et là, notre ami Peter Baltes y est pour quelque chose, celui-ci maltraitant avec une verve qui est la sienne, sa quatre cordes flanquée d'un "BALLS TO THE WALL" pour le moins visible de tous. Udo à la peine ? De temps à autre, oui parce que notre Patriarche préféré, en dépit de certaines faiblesses ponctuelles, assure son show avec générosité et professionnalisme comme il l'a toujours fait jusque-là.

On reprend sur un Losing More Than You've Ever Had du plus bel effet, un morceau que l'on peut considérer comme étant "de seconde zone" sans être pour autant un mauvais titre. Attention, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit. Il faudra quand même attendre 2024 pour qu'il soit interprété pour la première fois en live en l'occurrence à Bogota. A noter au passage qu'en 2017 lors du concert à la Machine du Moulin Rouge, Dirkschneider avait opté pour une setlist que l'on qualifiera de "plus aventureuse" en proposant des vieilleries comme Aiming High et Bulletproof, tous deux étant respectivement extraits de Russian Roulette et Objection Overruled. Belle prise de risque soit dit en passant.

Là, on est plutôt en mode "CELEBRATION". La rythmique imparable de Love Child résonne dans un Trabendo gonflé à bloc et c'est sans courber l'échine que Maître Udo nous en propose une version haute en couleur. Il est là et soutient sans faille ses jeunes six-cordistes mais aussi Sven qui, derrière les fûts, se démène comme un beau diable même sur le mid-tempo Turn Me On. Ce qui suit demeure pour moi, un de mes titres préférés d'Accept à savoir Losers And Winners. Composé d'un riff acéré sur un tempo rapide et surtout déjà présent sur les deux lives Live Back To The Roots et Live Back To The Roots - Accepted sortis respectivement en 2016 et 2017, le groupe en propose une version particulièrement catchy et donc convaincante à mon grand plaisir d'ailleurs. Guardian Of The Night et Winterdreams parachèvent de fort belle façon cette célébration de Balls To The Wall.

Le concert n'en est pour autant arrivé à son terme. En effet, le quintet et ce, sous la houlette d'un Peter Baltes enthousiaste, ne pouvait faire l'impasse sur un Princess Of The Dawn dont on sait que la version exécutée en live, atteindra les dix bonnes minutes. Un Princess Of The Dawn balayé d'un revers de main par le tellurique Up To The Limit et le très rock and rollien Burning, trois titres qui permettent à Udo de taquiner une dernière fois le public parisien, celui-ci n'ayant de cesse de réagir promptement et ce, même durant l'outro Bound To Fail.

Je ne me lancerai pas dans un débat stérile afin de savoir qui est le plus convaincant entre Dirkschneider ou UDO (c'est comme vous voulez) et Accept. En tous les cas, je puis vous assurer que Udo m'a fait vivre un super concert un peu comme celui que j'ai vécu ce 14 mars 1985 sur la tournée Metal Heart et que je réécoutais ce soir même.

Un dernier mot : "Udo, tu reviens quand tu veux, le public parisien qui t'est fidèle depuis tout ce temps, t'accueillera à bras ouverts !!!"

https://www.setlist.fm/setlist/dirkschn … 6f471.html

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Dernière édition de: Phil93 (22/03/2025 07:18:35)

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#2 22/03/2025 10:53:29

pierick  Homme
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Re: Dirkschneider : Paris, Trabendo, 19/3/25

Merci pour ton report et les photos Phil  smile

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#3 22/03/2025 11:33:49

69mich69  Homme
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Re: Dirkschneider : Paris, Trabendo, 19/3/25

Merci Phil  storstark


I want out, to live my life and to be free

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#4 22/03/2025 13:14:29

thelols666  Homme
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Re: Dirkschneider : Paris, Trabendo, 19/3/25

Merci pour ton report Phil


« N'écoutant que son courage, qui ne lui disait rien, il se garda d'intervenir. » - Jules Renard
--- Prix Steve Harris 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021 --- big_smile merci, merci !!!

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#5 22/03/2025 18:45:10

sergent eddie  Homme
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Age : 46
Inscrit(e): 01/03/2013
Messages: 32 980

Re: Dirkschneider : Paris, Trabendo, 19/3/25

Merci pour le report et les photos phil  storstark


"born to lose, lived to win"
"nous sommes tous des enfants d'immigrés.1ère, 2ème,3ème génération" BXN

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#6 24/03/2025 16:35:57

TofVW  Homme
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Re: Dirkschneider : Paris, Trabendo, 19/3/25

À mon tour ! Mon report était écrit depuis 3-4 jours mais j'ai rigolé en te lisant, Phil, car on a eu la même réflexion sur Musclor. icon_lol

Dirkschneider au Trabendo (Paris), le 19 mars 2025

Que faire pour rallumer la flamme Accept, lorsqu'on a vu le groupe déjà 7 fois et que l'on s'en est lassé ? Eh bien on va voir Dirkshneider, qui n'est rien d'autre que le groupe U.D.O. tournant sous un nom différent, jouant les chansons d'Accept du temps où Udo Dirkschneider, donc, en était le chanteur. Expérience déjà tentée en 2017 à la Machine du Moulin Rouge, avec un souvenir de très grande déception et frustration.
Comme Avantasia 3 jours avant (Dirkschneider étant l'ultime étape de 4 concerts germaniques entamée l'année dernière), assez peu de communication sur la soirée, aucune première partie annoncée… bref j'arrive à 18h40 et j'attends 10 minutes que Nico arrive ; ou, je n'ai fait qu'un seul concert avec lui, et c'était le même ! Nous constatons qu'il y aura bien 2 groupes de première partie, ce qui nous parait juste pour une ouverture des portes prévue à 19h. C'était sans compter l'arrivée du premier à…

All For Metal (19h10 – 19h45)

…19h10, alors que la salle est quasiment vide. Bravo l'orga.
Alors, All For Metal (annoncé à l'entrée du Trabendo comme "AFM", je n'avais pas fait le rapprochement), c'est un nom que j'ai souvent vu passer dans mes suggestions YouTube, et que je n'ai jamais écouté ; eh bien, j'aurais dû. Rien d'original là-dedans, il s'agit d'un clone de Manowar teinté d'un peu de HammerFall, bref du Trve Power Metal avec tout ce qui va avec, c'est-à-dire armures à la Musclor (et le corps bodybuildé qui va avec), maquillage, masques, et hymnes guerriers à reprendre en chœur armé d'une hache ou d'une épée à 2 mains. À l'instar de Wind Rose récemment, ça ne révolutionne en rien le genre, mais c'est une expérience qui marque.
On notera que les 2 guitaristes sont de gentes demoiselles ; enfin, probablement gentes en civil, mais diablement charismatiques sur scènes, notamment la soliste qui déroule 150 notes à la seconde avec une dextérité à faire pâlir Christophe Maé (quoique lui, il pâlirait même devant Kirk Hammett dans ses mauvais jours et privé de wah-wah - désolé pour la double balle perdue).
Il y a également 2 chanteurs, un à la voix grave (et parfois grunt), l'autre très haut perchée, qui se complètent assez bien et qui possèdent un humour et un second degré très approprié à leur genre musical, nous incitant fortement à acheter leurs t-shirts, même s'ils en offrent tout de même un en le jetant dans le public.
L'accueil est excellent, le son très clair bien que trop fort (eh oui, si c'est trop fort, c'est que je suis trop vieux), et les 35 minutes passent à la vitesse de l'éclair. Un groupe à suivre !

Setlist de All For Metal

Un peu de Helloween ("A Handful Of Pain", bien trop rare et méconnue), de Scorpions et MSG avant la suite.


Crownshift (19h57 – 20h33)

Dès le début du concert, on comprend que le second degré vient de mourir. Attention, loin de moi l'idée de critiquer ce groupe, surtout que ça joue vraiment très, très bien. Mais du Metalcore en ouverture d'Accept/Dirkschneider, avec tout ce que ça implique de sérieux et de violence, et surtout après la prestation teintée d'humour d'AFM, ça n'est pas très approprié.
L'accueil est poli, mais on sent que les musiciens comprennent que leur présence ici est quelque peu incongrue ; les interactions sont donc limitées, probablement pour éviter un bide. Fun fact, je viens de découvrir que le bassiste est Jukka Koskinen, membre actuel de Nightwish (ne suivant plus le groupe que de loin, je ne l'avais point reconnu).
Malgré tout, la fin du concert (je ne saurais dire combien de morceaux, 2 ou 3 sans interruption, ou peut-être un seul très long ?) fut plus agréable que le début, avec notamment un long passage instrumental très intéressant.

Setlist de Crownshift

Le Trabendo sort les classiques pour nous faire patienter : "Ace Of Spades", "Paranoid", "Enter Sandman", "Paradise City", "Breaking The Law", et pour finir "The Number Of The Beast" pendant que les lumières s'éteignent progressivement.


Dirkschneider (20h58 – 22h50)

À peine la salle est-elle plongée dans la pénombre que "Ein Heller und ein Batzen" se fait entendre, immédiatement reprise en chœur par l'ensemble de la foule, et qui annonce bien évidemment l'ultra-speed "Fast As A Shark". Quel démarrage ! Je ne crois pas avoir entendu le hurlement caractéristique d'Udo, peut-être me trompé-je, ou alors il n'a pas voulu se briser les cordes vocales dès la première seconde du concert. Sa voix me semble d'ailleurs un peu en retrait, impression qui durera toute la soirée, peut-être pour masquer les "pains" ; au moins lui ne se fait pas aider en backing vocals, n'est-ce pas David Coverdale (attention, les balles perdues volent bas aujourd'hui) ?
Sans aucune pause, on enchaine "Living For Tonight" ; la communication entre les morceaux sera réduite, mais la communion avec le public, qui scande chaque refrain à pleins poumons, est bien là, elle ! Tous les classiques y passent, "Midnight Mover", "Breaker", "Flash Rockin' Man", et avant l'évènement de la soirée nous avons même droit à "Metal Heart", placé étonnamment tôt dans la setlist. La fosse est en feu avec un pogo juste devant Nico et moi qui ne s'arrêtera quasiment pas pendant 2 heures. C'est un grand soulagement après le désastre de 2017, rien que ce début de show enterre toute la catastrophe précédente !
Bien qu'Udo soit la star de la soirée, la 2nde place est occupée par un ancien d'Accept également en la personne de Peter Baltes, qui nous interprète "Breaking Up Again" avant que l'évènement commence.
Mais quel est cet évènement dont je vous parle depuis déjà 5 longues lignes ? Eh bien comme promis et annoncé par une voix off, Dirkschneider va, pour fêter les 40 ans de cet album culte, interpréter en entier Balls To The Wall ! Le groupe a choisi de le jouer dans l'ordre, à l'inverse de Metallica et son Black Album au Stade de France (p*tain, 13 ans !), ce qui aurait eu du sens pour garder la chanson éponyme pour la fin. Du coup c'est bien "Balls To The Wall" qui démarre ce set de 45 minutes incroyables, agrémentés des nombreux "oh oh oh" présents sur l'album, d'un regard de Peter capté sur "Losing More Than You've Ever Had" (une de mes préférées en plus), et de deux voisins ayant failli se mettre sur laggle pendant "Losers And Winners" (coïncidence ?).
Je ne vous ferai pas l'affront de lister les morceaux, on va plutôt parler des guitaristes, au son bien plus incisifs que la dernière fois (quand je vous dis que tout est 100 fois mieux) ; Andrey Smirnov semble très à l'aise, et bien qu'il n'y ait aucune ressemblance de près ou de loin avec Wolf Hoffman, je me surprends à lui déceler certaines de ses mimiques, un sourire en coin, un haussement de sourcil… serait-ce l'esprit Accept ? Dee Dammers, beaucoup plus discret, fait très bien le job malgré un son global assez brouillon, contrairement aux premières parties. Cela dit, les morceaux et solos sont joués à la note près, ce qui pourrait être vu comme un manque de spontanéité, mais que je vois ici comme un hommage fidèle, notamment pour la batterie, loin des errements de Christopher Williams. L'homme de la soirée, Udo, est lui relativement statique et concentré, la force tranquille, mais toujours autant de puissance dans la voix ; incroyable, à bientôt 73 ans !
Sans surprise, le rappel intervient après "Winterdreams". Mais quand on a déjà balancé "Metal Heart", "Fast As A Shark" et "Balls To The Wall", que reste-t-il comme classiques ? Nous n'allons pas tarder à le savoir : à la batterie, Sven Dirkschneider (oui, le "fils de") nous remercie chaleureusement pour l'accueil, ainsi que d'avoir rempli au complet la salle, avant de battre la mesure à la grosse caisse pour lancer "Princess Of The Dawn" qui s'étirera en longueur sur la fin. Udo nous demande si on en veut plus, ou si nous avons atteint notre limite ? Non ? Alors va pour "Up To The Limit", avant un dernier tour de piste sur "Burning".
Vraiment, bien qu'il manquât (encore) "Restless And Wild", ce show n'avait absolument rien à voir avec 2017. Que des classiques, une ambiance dingue, un groupe en forme…
Après ces presque 2 heures de concert fantastique, le groupe nous salue sur la bande de "Bound To Fail", comme les vrais. Mais avec 2 membres d'origine, contre un seul chez le Accept "officiel", qui sont les vrais et qui sont les autres, finalement ? Le débat est ouvert (ou pas), pour ma part j'ai vraiment eu l'impression de voir Accept. Merci Udo, merci Peter !

Setlist de Dirkschneider


L'avenir appartient à  ceux qui ont des ouvriers qui se lèvent tôt.

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#7 24/03/2025 18:58:53

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Re: Dirkschneider : Paris, Trabendo, 19/3/25

Merci pour le report  storstark


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