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BLUE ÖYSTER CULT : Paris, Olympia, 2/6/25
Deux ans et demie après avoir effectué un passage parisien remarqué au Trianon, Blue Öyster Cult revenait dans la capitale pour ce qui constituera probablement leur dernière venue par chez nous. Le nom de la tournée ? On Tour Forever ("En tournée pour toujours"). L'intention est certes louable pour un groupe de cette envergure mais là, déjà certains signaux d'alarme avaient été tirés lors du concert du Trianon. Une faiblesse vocale avérée d'Eric Bloom entre autres.
Ce concert (à noter que l'usage du portable était prohibé), ma chère et tendre me l'avait offert pour Noël. En effet, elle aussi de son côté, tenait à voir les New Yorkais pour y entendre quelques extraits du superbe The Symbol Remains, un opus paru en 2020 qu'elle avait adoré dans son intégralité et que beaucoup considéraient comme une renaissance musicale.
La 1ère partie est assurée par Sixpenny Millionnaire, un artiste français que je ne verrai que quelques minutes puisque suite à un conseil de classe qui était prévu dans mon établissement et qui s'est terminé à 19h30, le début des festivités étant programmé à 20h. Je n'en entendrai qu'un titre et demie. Difficile de juger donc.
Vingt minutes plus tard, après la longue intro de Blade Runner, le BÖC débarque sur Transmaniacon MC. Il ne faut guère de temps pour comprendre que le show risque d'être long pour le sieur Eric Bloom tant sa voix chevrotante laisse passer de cruels signes de fatigue. Dharma ? Lui non plus n'est pas épargné par le nombre des années tant son jeu se veut être particulièrement approximatif et poussif sur la plupart des titres. Le chant n'est guère mieux. Hésitant et balbutiant sur Burnin' For You et Dancin' In The Ruins, Buck semble presque lutter dans son jeu contre ce qui apparaît comme inévitable, les affres du temps qui passe. C'est comme si, les titres que l'on connaît depuis toujours, s'étaient retrouvés dépareillés de leur magie initiale et malheureusement pour la plupart, ils le sont.
J'ai pourtant beaucoup d'admiration pour le BÖC que j'ai découvert avec le mythique double live On Your Feet Or On Your Knees mais là, celle-ci se mue tout doucement en une peine bien marquée notamment sur les exigeants E.T.I. (Extra Terrestrial Intelligence) et Dominance And Submission (en fin de show).
Alors oui, les standards sont bel et bien présents sauf Then Came The Last Days Of May, morceau sublime s'il en est sur lequel l'ami Richie Castellano s'était livré à une interprétation remarquable en 2022 en termes de chant d'où l'intérêt de suggérer le fait qu'il serait peut-être judicieux de lui accorder davantage de place en concert afin de redynamiser l'ensemble bien trop "plan-plan" afin aussi d'épauler les deux anciens dont on sent que leur limite vocale a été dépassée depuis fort longtemps. Heureusement que dans sa besace, le combo avait prévu Tainted Blood et Hot Rails To Hell interprétés avec maestria par Castellano (deux titres qui ont pour effet de relancer le concert).
Mme Phil, pensant qu'elle allait entendre beaucoup de titres de The Symbol Remains, s'ennuie ferme. Me concernant, j'essaie (pas facile en même temps) malgré tout de faire fi de ce paramètre. Je me régale cependant sur une superbe version d'Astronomy où Buck et Richie se livreront une bataille sans merci. Il en sera de même sur Cities On Flame pendant lequel nos deux compères se fendront du fameux duel de manches de guitare certes plus court que d'habitude, l'habitude ayant été par le passé de l'effectuer sur Born To Be Wild.
Bien aimé ce concert ? Au départ, animé par une sorte de nostalgie bien ancrée chez moi, j'étais presque tenté de dire "oui" mais pour toutes les raisons invoquées ci-dessus, je qualifierais davantage ce concert comme ayant été "très inégal". Assurément de toutes les prestations du BÖC auxquelles j'ai assisté, celle-ci fut de toute évidence la moins bonne.
https://www.setlist.fm/setlist/blue-oys … 0fee7.html
Photos : Denis Tavernier :
Dernière édition de: Phil93 (04/06/2025 19:32:43)
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Merci pour ton report Phil.
« N'écoutant que son courage, qui ne lui disait rien, il se garda d'intervenir. » - Jules Renard
--- Prix Steve Harris 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021 --- merci, merci !!!
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Merci Phil pour ton report
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Merci pour le report et les photos phil
"born to lose, lived to win"
"nous sommes tous des enfants d'immigrés.1ère, 2ème,3ème génération" BXN
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