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CHEF & THE GANG : Paris, La Cigale, 19/9/25
Chef & The Gang est ce qui constitue l'autre occupation-phare du chef doublement étoilé Philippe Etchebest. On le connaît tous pour sa gouaille, son perfectionnisme et son goût pour la bonne cuisine mais là depuis déjà quelques années, troquant ses coûteaux de cuisine contre des baguettes de batterie. il se consacre à sa deuxième passion, viscérale celle-ci à savoir jouer en tant que batteur autodidacte (vous l'aurez bien compris) au sein de son groupe de reprises qu'il a monté en 2017. Chef & The Gang qu'il s'appelle, combo non sans référence au célébrissime Kool & The Gang.
Outre l'éminente toque sacrément étoilée, nous trouvons au sein de la formation de véritables roublards. Guillaume Shelby à la guitare, Alex Jaffray au clavier, Pierre-Henri Thiebaut à la basse et Roddy Belmonte au chant s'avèrent être de redoutables artificiers dans leur rôle respectif. Démarrant sans fioritures sur un Back In Black de qui vous savez et poursuivant sur un Vertigo de U2, groupe soit dit en passant que je ne supporte plus depuis des années, nos amis, sourires aux lèvres, se font plaisir, emmenés par le très jovial claviériste.
Apparaît ensuite sur scène la très belle Candice Parise qui, usant d'une tessiture vocale enjôleuse, se fend d'un Feeling Good de toute beauté interprété successivement par la grande Nina Simone et le talentueux Michael Bublé. Depeche Mode n'est pas non plus en reste car voici le très volubile Roddy Belmonte, doté d'une voix puissante mais savamment dosée, qui nous gratifie d'une prestation impressionnante. Notre ami n'a de cesse d'exhorter le public particulièrement réactif et enthousiaste de la Cigale à se manifester, soutenu par un groupe au top de sa forme.
Décidément, Gaëlle Buswel, je la vois très souvent ces dernières années...........en tout bien tout honneur bien évidemment. lol. En effet, après les deux premières parties de Blue Öyster Cult et John Fogerty brillamment assurées, la jolie Gaëlle a été invitée par le Chef pour s'acquitter en duo avec Roddy d'une version plus qu'honorable de Bohemian Rhapsody de Queen, morceau ô combien exigeant, cela va sans dire qui montre à quel point le combo est en phase. Amputée de sa partie opéra, nos deux vocalistes s'en tirent à merveille.
On revient sur du catchy avec cette excellente interprétation du Are You Go My Way de Lenny Kravitz et là aussi, il y a du beau monde rien que par la présence de Yarol Poupaud, un guitariste au CV long comme le bras. Johnny Hallyday et FFF furent entre autres ses employeurs pendant un certain temps. Lorsqu'il est sur scène, le Poupaud est une véritable pile électrique lorsqu'il s'approche des premiers rangs pour y distiller ses soli incisifs.
Au terme de cette excellente interprétation, v'là ti pas que le claviériste Alex interpelle l'assistance via un "Vous êtes venus pour pécho ?" des plus convaincants. Réponse enthousiaste d'un public chaud chaud chaud qui réagit tout de go à l'écoute de Under The Bridge des Red Hot. L'ambiance est vraiment détendue à tel point qu'ensuite voici venir sur scène le chanteur-humoriste Oldelaf qui, pour l'occasion, a totalement réécrit en français les paroles de Video Killed The Radio Star des Buggles et ce, en l'honneur du Chef qui, à ce moment précis, est pris d'un fou rire.
Queen sera une nouvelle fois à l'honneur en cette belle soirée avec cet Under Pressure d'excellente facture, extrait ceci dit d'un des plus mauvais albums du groupe à savoir Hot Space. Chef & The Gang en délivre cependant une superbe version.
Revoilà l'impatient Yarol Poupaud qui n'a qu'une seule idée en tête : en découdre avec le public parisien et quoi de mieux que l'endiablé La Grange des trois barbus pour satisfaire ses attentes ? Epileptique à souhait tout au long de son interprétation magistrale, il reçoit en retour une ovation méritée de la part de tout un peuple, y compris du Boss qui le salue bien chaleureusement.
Tenez d'ailleurs, c'est d'ailleurs ce moment précis que ce dernier choisit pour s'emparer du micro et entonner seul le Comfortably Numb du Floyd, le groupe le rejoignant quelques instants plus tard pour une version véritablement poignante. Une interprétation effectivement pleine d'émotion qui va sceller la première partie du show. Faut bien se ménager, non ?
Trente minutes plus tard, Chef & The Gang revient sur un We Will Rock You des plus épurés, un titre de la Reine qui, comme vous le savez, suscite inexorablement l'enthousiasme du public. S'ensuit sans temps mort avec en invité le dénommé McFly en seconde guitare, un Thunderstruck parfaitement exécuté, ce dont n'est pas plus capable le sieur Young. On l'a encore récemment entendu à Paris.
Autant vous le dire, Offspring, je ne suis pas fan et donc c'est bien ma veine d'entendre le groupe entamer un classique des Américains intitulé Pretty Fly (For A White Guy). Heureusement, ça passe vite et c'est par conséquent un riff pachydermique d'Enter Sandman décoché par un Guillaume Aldebert particulièrement en verve ce soir-là, riff qui assomme à coups de boutoir les tout premiers rangs de la foule. On souffle un peu avec l'aérien Another Brick In The Wall du Floyd suivi dans la foulée du Life On Mars de Bowie interprété par la divine Candice Parise de retour sur scène. Mais quelle présence, cette femme qui, grâce à sa voix cristalline vous envoûte d'un tour de bras.
On passe ensuite sur un autre registre incarné par ce Song 2, extrait du répertoire de Blur que je n'ai jamais suivi (voulu suivre ?) puis le rageur Killing In The Name de RATM avec le fantasque Aldebert de retour sur les planches de la Cigale.
Le grand moment se produit pour moi enfin avec l'arrivée de Nono sous de généreux hourras émanant de la foule cigalienne. Evidemment le titre que dis-je, le CLASSIQUE INTEMPOREL qu'il va interpréter ne peut être qu'Antisocial. Mes 17 ou 18 ans reviennent alors au galop et c'est une version à bride abattue qu'il nous assène en pleine face. Un solo d'anthologie, le Nono fier comme si il revivait les premiers jours de Trust et ce, devant un cuisinier plus qu'admiratif. un sacré coup..........de fourchette, le Nono !!!!!!!
Chef & The Gang n'omet pas tout de même de rendre hommage aux White Stripes, qui, en à peine quelques années, a réussi à placer un hymne demeuré intemporel dans le Patrimoine Musical Rock. Seven Nation Army vrombit, détonne, adoptant un rythme martial plus qu' entêtant telle une marche militaire déterminée.
Les deux derniers titres réunissent l'ensemble des protagonistes qui entament un Johnny B. Goode fédérateur puis un Highway To Hell dévastateur (là, Nono a dû être content lui, qui a côtoyé Bon Scott peu de temps avant le décès de ce dernier). Tout ceci se termine dans un festival de décibels pour le moins assassins ravissant à la fois spectateurs et musiciens heureux d'avoir participé à cette fête dont le but avoué était de soutenir les pompiers volontaires.
Nous armant d'une patience sans limites, mon compagnon d'armes, son fils et moi, finirons par rencontrer certains des acteurs de ce concert fort sympathique en l'occurrence Philippe Etchebest, Candice Parise, Gaëlle Buswel, Guillaume Aldebert et..................NONO qui nous accorderont un peu de leur temps !!!!!! La fête était complète !!!!!!!!
Candice Parise
Gaëlle Buswel
Deux "supporters" du Chef visiblement très éméchés qui ne feront pas long "feu" dans la fosse.........à cuire......
Yarol Poupaud
Blacky rajeuni de quelques années était là..... lol
Guillaume Aldebert
Une fan du Chef
Nono
Avec Olivier et son fils
Dernière édition de: Phil93 (24/09/2025 08:16:57)
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Merci pour le report Phil.
« N'écoutant que son courage, qui ne lui disait rien, il se garda d'intervenir. » - Jules Renard
--- Prix Steve Harris 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021 --- merci, merci !!!
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Merci pour le report et les photos phil
"born to lose, lived to win"
"nous sommes tous des enfants d'immigrés.1ère, 2ème,3ème génération" BXN
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