The Final Frontier

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The Final Frontier

The Final Frontier

16 aout 2010
Produit par Kevin Shirley
Co-produit par Steve Harris
Mixé par Kevin « Caveman » Shirley
Meilleur classement Top Albums France : N°1
Meilleur classement mondial : N°1

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  1. Satellite 15…The Final Frontier [8:40] Smith/Harris
  2. El Dorado [6:49] Smith/Harris/Dickinson
  3. Mother Of Mercy [5:20] Smith/Harris
  4. Coming Home [5:52] Smith/Harris/Dickinson
  5. The Alchemist [4:29] Gers/Harris/Dickinson
  6. Isle Of Avalon [9:06] Smith/Harris
  7. Starblind [7:48] Smith/Harris/Dickinson
  8. The Talisman [9:03] Gers/Harris
  9. The Man Who Would Be King [8:28] Murray/Harris
  10. When The Wild Wind Blows [10:59] Harris

Durée totale : 76:35

Singles promotionnels : El DoradoThe Final FrontierComing Home

The Final Frontier

La chronique de ScRed : 2010, l’Eddissée de l’espace

Espace, frontière de l’infini vers laquelle voyage le vaisseau HMS Iron Maiden. Sa mission depuis 35 ans, explorer de nouveaux mondes musicaux étranges, découvrir de nouvelles sonorités, et au mépris du danger, avancer vers l’inconnu.

– Kirk à Enterprise ! Mr Spock, entendez-vous le même signal audionumérique que moi ?

– Oui Capitaine. Il provient d’un vaisseau non-répertorié qui a pénétré dans notre atmosphère il y a environ 70 minutes terrestres. Je sais que ma condition de vulcain me l’interdit, mais si je peux me permettre cette expression, ça envoie Capitaine !

– Des traces de vie à l’intérieur de l’astronef Mr Spock ?

– Oui Capitaine. Six humanoïdes et une créature indéfinissable de grande taille qui semble confinée dans une pièce hermétiquement close à l’arrière de l’appareil. J’ai d’ailleurs pensé que c’était elle qui s’exprimait au début de la première transmission dans une sorte de grondement sourd accompagné de multiples percussions très agressives. Et puis une voix humaine s’est élevée, d’une grande pureté, et a commencé à s’exprimer dans notre langue en chantant quelque chose à propos de « The Final Frontier » …

– Cette expression ne me rappelle rien Mr Spock. Qu’a-t-elle dit ensuite ?

– J’y viens Capitaine. Les mots de l’humain étaient accompagnés d’une mélodie incroyablement harmonieuse et soulignée par plusieurs solos de guitare électrique d’une grande intensité. Puis, il a commencé à conter l’histoire tragique d’une cité perdue nommée « El Dorado » en s’appuyant sur un rythme de basse extrêmement puissant. J’ai honte Capitaine, mais j’avoue avoir commencé à taper du pied à ce moment précis.

– Avez-vous noté les coordonnées galactiques de cette cité perdue?

– Non Capitaine. Le message avait alors commencé à prendre une tournure plus martiale où le chanteur implorait une certaine « Mother of Mercy » au travers d’une métaphore aussi habile qu’entraînante sur les terribles conséquences de la guerre.

– Bon dieu Spock ! Ils ont besoin d’aide, ils sont attaqués !

– Je ne crois pas Capitaine, car juste après cette transmission, ils ont évoqué leur désir de rentrer chez eux, « Coming Home » comme vous dites, sur un air beaucoup plus mélancolique agrémenté d’une performance à la guitare d’une grande émotion que même moi ai perçue. Et puis sans transition, ils se sont lancés dans une description très rythmée d’un homme qu’ils nommaient « The Alchemist », peut-être lié à un lieu dont ils parlèrent ensuite, une certaine « Isle of Avalon » au sujet de laquelle ils s’exprimèrent longuement en changeant de rythme à plusieurs reprises, passant d’une mélopée hypnotique à une série d’explosions de décibels entrecoupées de nouveaux solos de guitare tout à fait éblouissants !

– Spock, ressaisissez-vous, vous êtes probablement sous l’influence d’une sorte de suggestion extérieure !

– Négatif Capitaine, je me sens parfaitement bien. D’ailleurs j’ai très envie de me laisser pousser les cheveux afin de pouvoir les faire tournoyer en réécoutant la transmission « Starblind » dont les refrains m’évoquent irrésistiblement les mots « Infinite Dreams » sans savoir pourquoi. Et ce n’est pas tout. Le message suivant intitulé « The Talisman » nous a conté pendant plus de neuf minutes l’épopée de quelque tribu primitive en commençant par une introduction sublime en acoustique, suivie par un riff imparable soulignant les vocaux héroïques du chanteur…

– Mr Tchekov ! Ramenez-moi immédiatement à bord de l’Enterprise, c’est un cas de force majeure !

– Négatif Capitaine. Mr Tchekov est parti se faire tatouer par le docteur McCoy à l’infirmerie après avoir entendu « Where the wild wind blows », un morceau de bravoure de plus de onze minutes alternant plusieurs riffs en soufflant le chaud et le froid, probablement la plus belle mélodie émise par le vaisseau inconnu. J’ai cru réentendre le vent caresser les montagnes de Vulcain au moment où les orages menaçaient d’éclater.

– Spock ! Vous n’êtes plus vous-même !

– Au contraire Capitaine, je suis plus heureux que jamais de posséder une paire d’oreilles comme les miennes ! Et je peux vous dire que cette musique mériterait sans le moindre doute le label « Disque du mois » si nous étions encore au XXIème siècle. Up the Irons, si j’ose dire !

Fin de la transmission – Journal de bord du Capitaine – Août 2265

Dos du CD

The Final Frontier

Intérieur du CD

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