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Plusieurs fois je me suis retenu d'aller les voir. Et puis là, on me dit que John Frusciante revient dans le groupe ? Qu'il reste des places pour la deuxième date ajoutée suite à celle de la veille remplie en une journée ?
Allez, je craque. Je vais enfin voir ce groupe culte, que j'écoute depuis ado, qui était mine de rien sur ma liste des groupes que j'adorerais voir.
J'entre dans le Stade à 17h20, placé en fosse or parce que sinon bah... bye bye l'ambiance. L'attente est un peu longue. La première première partie est assurée par Thundercat, ambiance acid jazz, avec un peu trop d'impro à la basse, m'enfin ça fait patienter 30 minutes.
La deuxième première partie nous met plus dans l'ambiance, avec le groupe Anderson Paak & The Free Nationals. Un excellent concert funk qui aura mis tout le monde d'accord.
Les Red Hot, ou plutôt les 3 musiciens du groupes arrivent sur scène à 20h45. Flea débarque avec plusieurs galipettes, semble totalement en forme et déjà déchaîné. Ca jamme pendant 5 minutes, puis le groupe amène Can't Stop histoire de débuter dans une ambiance de dingue. La scène est petite mais habillée d'un écran du plafond jusqu'au sol de la scène, et ne cessera de nous éblouir d'images psychédéliques durant tout le concert. Le groupe poursuit avec les deux tubes Dani California et Scar Tissue. La suite du concert mélange des morceaux bien groovys du dernier album, mais aussi de Californication et Blood Sugar Sex Magik, mais aussi le tube Snow (hey ho). Franchement je me régale, il y a une super ambiance, malgré un père avec son fils qui n'aura rien trouvé de mieux à faire pour protéger son fils des petits pogos que de repousser les pogoteurs avec ses coudes. Soit il se casse, soit il va en gradins, bref, un bel abruti fini.
Le tube Californication voit le stade être entièrement éclairé par les téléphones du public. Je me dis que le public se réveille enfin. En effet, mis à part en fosse or (en tout cas), les gradins semblent être dans une attitude posée, assis. Ce que je peux comprendre, le lieu étant trop gigantesque pour un tel concert. Mais bon, quand on a la capacité de remplir deux stades deux soirs de suite, pourquoi s'en priver ?
Give It Away arrive de façon directe, on se dit qu'on aurait bien aimé un petit jam avant histoire de faire monter la pression.
Le groupe qui quelques minutes la scène, avant de revenir en jouant le début de The Rover de Led Zeppelin. Puis ils jouent I Could Have Lied ; By The Way et... C'est tout. Pas de Under The Bridge (seul grand tube FM du groupe manquant à la setlist), pas de Suck My Kiss... et surtout, 1h40 de concert seulement
Pour un groupe avec un tel répertoire, pour le prix de la place (et de l'investissement autour), c'est franchement très bof. Les gars quittent la scène comme des voleurs en nous remerciant très brièvement.
Bref, 1h40, mais 1h40 intenses. Flea est une véritable pile électrique, il est vraiment impressionnant et à fond dans tout ce qu'il fait, y compris lorsqu'il revient sur scène sur les mains juste avant le rappel. John aura fait crier sa guitare exactement comme on souhaitait l'entendre. Content tout de même de les avoir vu.
Prix Eddie 2013 et 2018 ; Prix Nicko McBrain 2017 et 2022
27/06/11 ; 05/06/13 ; 20/06/14 ; 10/06/16 ; 24/06/18 ; 05/07/18 ; 06/07/18
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Merci pour ce report
"born to lose, lived to win"
"nous sommes tous des enfants d'immigrés.1ère, 2ème,3ème génération" BXN
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J'avais vu que sur la seconde date ils ont joué plus longtemps non? Si c'est le cas c'est vraiment limite comme comportement.
"L'amour, ce n'est pas seulement un homme fuck une amie, ce n'est pas. L'amour, c'est plus en bas, dans la tête, dans le coeur, dans toute la forme" (Bruce Dickinson)
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