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Yes lui même. on s'est retrouvé sur place sans savoir qu'on y allait chacun:lol:
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A day with Bruce Dickinson (& Phil !) - Report journée du 17/01/19
Lorsque nous nous étions quittés, émus, à la sortie de la FNAC des Champs, après la séance de Bruce Dickinson le lundi 5 novembre, mes camarades de file d'attente* et moi pensions qu'on "ne verrait jamais plus Bruce d'aussi près de toute notre vie".
* "Les Squatteurs de FNAC" (Phil’, Steven & son père Stéphane, Wissem alias "Tichat » et Gui Mr n°1)
Pourtant le destin est fait de surprises et parfois même de miracles.
Mais les moments de chance arrivent, pour peu qu'on se donne la peine de les saisir ou carrément d'aller les "pêcher".
Mea culpa, je n'ai pas lu le livre de Bruce en entier et pour tout vous dire, je ne suis qu'au début du 2eme chapitre, (grosse feignasse que je suis !).
Et pourtant j'en ai déjà saisi la substance à savoir que si ce petit bonhomme d'1m69, issu d'une famille plus que modeste en est arrivé là, c'est qu'il s'en est donné les moyens, et qu'il a défoncé les portes pour devenir le "superman" que l'on connaît aujourd'hui.
Qu'à cela ne tienne, moi aussi j'ai envie de devenir une "Bruce tout puissant" dans mon quotidien ! Bon, à mon échelle parce que, en vérité je suis loin d'avoir l'âme d'une rock star : je ne bois pas, je ne fume pas, je sais à peine jouer de la gratte, je sais à peu près chanter juste mais me retrouver toute seule dans mon slip devant un Bercy complet, très peu pour moi !
Donc je disais, être un peu Dickinsonesque dans mon quotidien et essayer de me dépasser pour obtenir ce dont j'aspire.
Et c'est forte de cette bonne résolution que, moi, modeste chargée de recherche en cabinet de chasse de tête, moi qui incite des gens qui gagnent a minima le triple de mon salaire à gagner encore plus de pognon pour le même poste, me suis retrouvée invitée au Congrès des Entreprises du Futur et ai pu passer ma journée avec Bruce et Phil. Un tour de force à faire jalouser des gilets jaunes !
Bon certes, dans l'histoire j'ai bénéficié d'un peu de chance voir d'une bonne étoile, peut-être en récompense d'avoir passé presque 10h dans les deux files d'attente de la précédente dédicace, qui sait...
19 décembre 2018: Un de mes collègues du bureau de Lyon envoie un mail à deux de mes collègues parisiens amateurs de rock/métal dont Jean-Louihaaan (cf report précédent) avec pour objet : "Congrès des Entreprises du futur : l'intervenant vous intéresse ?!"
L'intervenant en question, invité d'honneur, n'étant autre que notre vénéré Bruce !
Ayant tellement bassiné mes collègues avec la 1ere dédicace, le mail m'est bien évidemment transféré...
A la réception du mail, mon sang ne fait qu'un tour ! Et dans un mélange d'adrénaline, d'un peu de rage parce qu'on n'a pas pensé à moi en premier et d'excitation parce que bordel, je veux savoir comment y aller, j'appelle Michael mon collègue de Lyon :
"T'es pas au courant que je suis fan de ce type ?! T'as pas reçu les photos de la dernière dédicace avec Bruce Dickinson et Jean Louis ?! Dis moi comment je peux choper les invit'" (non je ne l'ai pas engueulé parce qu'en vérité je n'ai que d'la gueule mais quand il faut quémander un truc, il faut savoir faire profil bas m'a-t-on dit)
Il me promets alors de faire son possible pour me dégoter une place, "on ne sait jamais s'ils ne remplissent pas le congrès"...
En général je ne suis pas tellement en veine lorsqu'il s'agit de m'en remettre au hasard (je suis même plutôt du genre à faire gagner les personnes à qui je donne mes billets de tombola) je préfère donc ne pas penser être "invitée par défaut".
Après avoir raccroché, je contacte Phil pour lui annoncer la nouvelle, lui essaie de nous avoir des places par inscription mais 450€ à 900€ la place ça pique ! On aime Bruce mais on a des familles à nourrir quand même...
Quelques jours plus tard, la Fnac de Bellecour publie un évènement sur Facebook : "Dédicace de Bruce le 17 janvier entre 12h et 14h". Alleluia ! L'espoir renaît en nous.
Ni une ni deux, je commande mon billet AR TGV pour Lyon départ 6h30 de Gare de Lyon et retour à 18h34 de Part Dieu.
Même pas posé ma journée avant, je sais que "aller voir Bruce Dickinson" en motif de congés chez nous ça passe, et puis même si ça passe pas et ben ça passera quand même !
Les fêtes de fin d'année passent avec leur lot d'hypocrisie familiale, de découverts sur le compte en banque, de toasts de foie gras vs toasts de saumon fumé, de bûche glacée/ferrero rocher/galette des rois (oui même à Noel, y'a plus de saison ma pauvre dame) suivi de bols de tisane détox pour laver nos péchés gastro-nomiques (amen)
Puis la reprise du boulot le 31/12 (qui sert en général à se raconter le contenu de ses vacances) puis la vraie reprise du boulot le 2/01 (qui sert en général à souhaiter la bonne année à tous les collègues, clients, candidats...) j'attends patiemment le 17 de revoir Bruce et accessoirement de lui placer un ou deux mots si mon anglais n'a pas décidé de poser un arrêt maladie le jour J.
Lundi 7 janvier : jour de ma fête (oui le jour de la St Raymond est aussi celui de la Ste Virginie, ravie de voir que mon prénom a vachement la côte chez les calendriers de la Poste...) le miracle de l’Épiphanie se produit : Michael, tel un roi mage guidé par l'Etoile du Berger, tient sa promesse et m'envoie la sainte invitation au Congrès. ALLELUIA !
Dotée d'une confiance en moi légendaire, je me dis à ce moment là que moi, petite "Cendrillon du recrutement" ne pourrait jamais me faire inviter au bal des Dirigeants et chefs d'entreprise et que même si par miracle, j'arrivais à m'inscrire, je me ferai certainement virer à la manière d'un gilet jaune qu'on dégage de l'avenue de Friedland à grand coup de matraque de CRS.
Et là, je tiens à remercier Phil de m'avoir "reboostée" et de m'avoir inscrite en co-participante !
Et je reconnais qu'il avait raison sur toute la ligne : assister au Congrès c'était mille fois mieux que la dédicace à la Fnac de Bellecour !
Grâce à lui j'ai osé m'inscrire, non sans crainte de me faire refouler, et le mercredi 9 janvier, "Alea jacta est : VENI, VIDI, VICI ! Phil et moi sommes invités à côtoyer les "dieux de l'Olympe" pour un jour !
Mardi 15 janvier : Wissem ne pouvant se déplacer à Lyon pour la 2eme dédicace, je récupère son Book Of Souls déjà signé par Steve Harris et lui promets d'en prendre soin comme la prunelle de mes yeux. Il rigole pas quand il s'agit de ses affaires le Tichaton !
JOUR J : Jeudi 17 Janvier : Mon réveil sonne à 5h00, je me lève sans "snoozer" (une fois n'est pas coutume), mon sac a été bien préparé la veille (deux fois n'est pas coutume), je me prépare sans perdre de temps, et hop, me voilà à 5h50 dans le RER A direction Gare de Lyon.
Vers 6h15, je grimpe dans le TGV Inoui, en compagnie de cadres sup' bien sages et studieux en train de travailler sur Excel/powerpoint et, cerise sur le gâteau, aucun môme pour demander "C'est quand qu'on arriiiive" (et surtout de parents pour alimenter leur moulin à parole).
Bref je commence à goûter l'ambroisie des Grands de ce monde...
Durant les deux heures de trajet, pas moyen de fermer l’œil malgré le manque de sommeil, j'imagine la journée qui nous attend moi et Phil, le livre de Bruce posé sur la tablette et découvre en fouillant la pochette FNAC protégeant le livre que j'ai conservé le bracelet de la 1ere dédicace.
Ayant la chance de posséder des poignets aussi fins que ceux de notre petit Wissem (qui jusque là n'avaient été utiles que pour récupérer des pièces entre les sièges de la bagnole de mon père) je constate que même en ayant coupé le bracelet, il me reste encore assez de longueur pour le réutiliser.
Dotée d'une bonne dose de patience (et d'une pince à épiler) je réussis à remettre le bracelet à mon poignet, pensant que cela pourrait nous faire gagner du temps au moment d'aller retirer les bracelets à 10h à la Fnac de Bellecour.
Avec un peu de chance, ils auront peut-être conservé la même couleur de bracelets ces guenaouek ...
7h30 : Phil est en route pour la Cité des Congrès, sa mission s'il l'accepte est nous dénicher deux belles places aux premiers rangs en amphi pour la Key Note de Bruce (pour avoir fait 5 ans de Fac c'est la première fois que cherche à être à tout prix aux premiers rangs d'un amphi !)
8h20 : je me positionne devant la porte du TGV trépignant d'impatience d'arriver à Part-Dieu pour me précipiter vers l'arrêt du bus C1.
8h35 : le TGV arrive avec quelques minutes de retard (respect des traditions oblige).
Ayant bénéficié des précieux conseils de Phil et ayant étudié la configuration de la Gare Part Dieu à la "Ocean's eleven" je slalome habilement et me hâte vers l'arrêt de bus du C1.
8h40 : Je monte dans le C1 et rencontre quelques âmes en peine allant dans la même direction que moi. Phil et moi échangeons par téléphone pour nous informer de nos positions respectives.
8h55 : Arrêt Cité Internationale, on y est, je me dirige vers l'entrée, me fais fouiller mon sac, scanner mon badge, et me dirige vers l'amphi guidée par Phil via téléphone à l'instar d'une participante au jeu 'la Carte aux Trésors'.
9h07: J'arrive dans l'amphi et retrouve Phil, soulagée d'être enfin arrivée. Mon binôme a géré, nous voilà aux premières loges "comme des œufs en gelée" pour citer la vedette locale Alexandre Astier.
On en revient pas d'être là parmi des DG, Directeurs commerciaux, Directeurs Marketing de grandes boîtes !
Aux alentours de 9h20 : show d'ouverture du Congrès, Alban Guyot notre "hôte" fait son discours d'entrée, nous présentant ce que sera l'entreprise du futur en 2030.
Phil et moi trépignons, prêts à dégainer le smartphone/appareil photo.
Bruce fait enfin son apparition vers 9h30 : accueil en grandes pompes et débute sa key-note ayant pour thème si ma mémoire est bonne "Comment rendre ses clients fan de son entreprise" ?.
Phil et moi buvons ses paroles, il pourrait lire le mode d'emploi d'un sèche linge on serait quand même en transe...
Durant une trentaine de minutes Bruce nous parle de son "creative mosquito" et de toute la volonté dont il a du faire preuve pour devenir un leader vocal du plus grand goupe de heavy metal de tous les temps/pilote/dirigeant d'entreprise/brasseurs/escrimeur/concepteur de montre/romancier.
Force est de constater que l'assistance, dans sa grande majorité, n'est pas constituée de fans de Maiden, manifestement les patrons de boîte sont encore hermétiques au heavy métal. Peu importe, Phil et moi lui faisons tous les deux une standing ovation et c'était moins une pour que mon binôme n'entonne une de ses chansons.
Phil qui s'est bien briefé sur le déroulé de la conférence m'invite à le suivre dare-dare à "l'Agora speaker" où notre idole doit donner une mini-conférence. Ni une ni deux nous prenons nos clic et nos clacs et parcourons la cité des congrès à la recherche de la dite salle.
Etant les premiers sur place, nous prenons le temps de nous servir une collation et ainsi profiter à fond de notre pass Premium.
Nous visitons le village expérimental où des entreprises du futur et écoles prestigieuses font la promotion de leurs innovations.
11h40 : Je retrouve mon collègue Michael et son collègue VIP, puis Bruce se ramène en catogan, frais comme un espadon et s'installe dans l'agora speaker pendant que nous, élèves studieux nous installons sur des poufs devant notre conférencier.
Loin de lui l'idée de faire sa diva mais Bruce a besoin de prendre de la hauteur et demande à s'installer sur un haut tabouret histoire d'être vu et entendu de tous.
Dans le genre expérience inédite et impromptue, tu ne peux pas rêver mieux (même si la cerise sur le gâteau arrivera un peu plus tard) : après l'amphi, professeur Dickinson nous invite en TD !
L'occasion pour nous de pouvoir lui poser des questions notamment sur la manière dont il gère toutes ses activités et sur la manière dont il a surmonté l'expérience de son cancer.
Nous sommes tous sur un petit nuage même si une organisatrice nous tire rapidement de notre douce rêverie en disant à Bruce d'abréger et de poursuivre dans le carré VIP...:twisted
Nous parvenons à faire dédicacer quelques objets, dont le Book Of Souls de Wissem (ça c'est fait et Bruce ne s'est pas foutu de lui, la signature est é-norme) puis Bruce nous invite à le rejoindre dans le fameux Carré VIP.
C'est là que le bât blesse : Phil et moi ne sommes invités qu'en premium... C'était sans compter l'intervention de Bruce, Grand Seigneur, qui intima l'ordre aux scanners sur pattes de l'entrée du carré VIP ne nous laisser passer pour la suite des évènements !
Le rêve continue pour nous : Phil et moi sommes décidément touchés par la grâce divine !
Bruce, toujours au taquet et suivi de sa petite cour s'installe derrière un comptoir et commence à signer des dizaines d'exemplaires de son autobiographie. Si la séance de dédicace de la FNAC était plutôt expéditive et hyper encadrée (tous ceux qui ont le bras du garde du corps de Bruce sur leurs photos comprendront), là c'est la "fête du slip", on a le temps de se faire prendre au moins 20 fois en photo et de faire un brin de causette avec l'artiste.
Après quelques tergiversations et les encouragements de Phil, je me décide à tenter de faire dédicacer ma sous-cuirasse d'escrime (notre couteau-suisse de Bruce Dickinson étant un escrimeur averti ce sera peut-être l'occasion de créer du lien)...
Je me pointe donc devant Bruce avec mon morceau de tissu et le lui colle sous le nez.
"What's this ?" me demande-t-il complètement "puzzled", lui qui venait de se coltiner une dizaine de bouquins à signer. Lorsque j'arrive à lui faire comprendre de quoi il s'agit avec les mots-clés "fencing breastplast" et quelques mimes, il rigole, signe ma sous-cuirasse (en regardant la marque qui bien sur n'est pas Duellist) puis me demande qu'elle était mon arme.
Je lui répondre SABRE et il me félicite (et ça Wissem ca vaut bien les trois poignées de main que tu lui a extorquées )
S'en suit une séance photo avec Phil et le collègue de Michael. Bien sûr, nous donnons RDV à notre idole à la séance dédicace de la FNAC.
Waw ! Nous venons de passer une MATINEE quasi complète avec Bruce et tout ça aux frais de la princesse, de mémoire de "sans-dent" c'est vraiment une première.
Pour citer ma mère, "les émotions ça creuse !" nous décidons alors de nous rapprocher des buffets pour picorer quelques amuses-gueule en classe affaire.
Sur l'échelle du cocktail déjeunatoire quand t'es plutôt habituée des crackers belin, curly et rillettes bordeau-Chesnel, c'est le petit Jésus en culotte de velours !
Moi qui avait sauté le petit-dej, pour citer Lino Ventura dans les TTF "J'mangerais bien quelque chose de consistant"...
Des petites demoiselles viennent carrément nous servir sur un plateau quelques petites collations, c'est même à se demander si elles nous donneraient pas la becquée.
IT'S GOOD TO BE KING (pour citer Ian Gillian dans Uncommon Man).
Phil, bien décidé à profiter à fond de son accès VIP Dickinsonien réseaute et accoste le père de l'organisateur du congrès pendant que je dévore un ptit gratin de crosets en mini barquette. Et manger du gratin parmi le gratin ça n'a pas de prix !
Pendant que nous picorons, nous essayons d'identifier des clients/candidats potentiels en lisant les badges. On a tellement eu de chance durant cette matinée qu'on essaie de l'exploiter jusqu'au bout.
Après avoir boulotté quelques macarons nous partons du congrès vers 13h40 direction la FNAC "quand y'en a plus y'en a encore" !
Moi qui suis davantage habituée des transports en commun, que nenni ! Je me fais conduire par Phil dans sa voiture où bien sûr on écoute et chante Iron Maiden.
Vers 14h15 : Arrivés à Bellecour , après quelques difficultés à se garer, on crâne un peu devant les pauvres bougres qui sont là depuis 9h30.
Continuant dans notre lancée de gros veinards, Phil repère au 1er tiers de la file, ses potes, éminents membres du groupe Lyon Maiden qui nous font passer avec eux dans la file d'attente.
Cette fois la FNAC s'est fait plaisir niveau couleur de bracelets: des jaunes, des bleus, des rouges. Même Phil qui ne pensait pas rester pour la dédicace de la FNAC se laisse convaincre et "reprendrait bien un peu de dessert" !
Après quelques marches et une quinzaine de minutes d'attente, nous nous apprêtons à repasser devant Bruce qui a laissé tomber la veste et arbore un look "bobo parisien".
A la gentille dame qui nous propose de caler un post-it dans notre livre pour aider Bruce à piger nos blazes de froggies, Phil lance un magnifique : "Nan mais c'est bon il me connaît" ! La grande classe !
Quelques minutes plus tard, nous repassons devant Bruce "Again" ! J'en profite pour lui offrir une boîte de biscuits bretons. Il se demande ce que c'est en secouant la boîte.
Et ben Bruce il a du éparpiller les palets bretons façon puzzle...
Cette fois-ci la configuration de la FNAC ne nous permet pas de se planquer derrière le rayon tablettes puisque la dédicace se déroule dans une salle dédiée, rien à voir avec la FNAC de Paris. On se fait donc gentiment dégager par les vigiles.
15h30 : A la sortie, il ne reste qu'une poignées de personnes, Phil me dit "Allez, tu meures d'envie de passer une seconde fois, si tu veux y aller c'est maintenant !"
Je me cale donc à la fin de la file et repasse une dernière fois histoire de bien rentabiliser ma journée. Cette fois je me contente de prendre des photos.
Je tente d'assister à la dernière photo avec le personnel de la FNAC mais je me fais raccompagner vers la sortie.
Je reste un petit quart d'heure à l'intérieur de la FNAC avec un autre fan de Maiden, espérant voir Bruce s'en aller mais en vain.
Après avoir passé une petite heure avec mes collègues de Lyon pour leur narrer ma journée je regagne mon train pour retourner à Paris, la tête pleine de souvenirs.
Une journée homérique qu'on ne vit qu'une fois, un seul regret pour ma part de ne pas avoir eu la team des Squatteurs de FNAC au complet !
J'espère qu'on leur aura fait honneur et que ce report et nos photos leur permettront de revivre notre folle épopée !
Après les Squatteurs de FNAC, Phil et moi avons upgradé et sommes devenus les "Squatteurs de Carré VIP" ! Et pour reprendre le titre de l'avant dernier album des Deep Purple : "Now What ?"
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Pfiouuuu quelle chance
Prix Steve Harris 2010, 2012 et 2022 !!
Prix Bruce Dickinson 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022 !!
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Oui quelle chance !!! Moi qui habite à Lyon, je n'ai pas pu me rendre à sa rencontre ce jour-là !
« N'écoutant que son courage, qui ne lui disait rien, il se garda d'intervenir. » - Jules Renard
--- Prix Steve Harris 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021 --- merci, merci !!!
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Superbe report !
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Oui... un vrai report épique !
Bruce's book tour 2019 (Anvers, 24/02/2019) - Blaze Bayley / Absolva (Verviers, 15/03/2019, 22/04/2022 et 01/03/2024) Absolva 'Refuse to Die Tour' (Verviers, 26/09/2024) - Iron Maiden Legacy of the Beast (Paris, 26/06/2022) - Paul Di'Anno (Diest, 06/12/2023)
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The rhyme of the Lyon journey. Quel report et quelle passion dans ton récit. Elle est fantastique quand même notre VMA Highlander. La team des squatteurs de la Fnac aurait été aux anges....
NEXT: réussir à être VIP au prochain Bercy!
Sinon il a bien aimé quand on a chanté "Tirany of souls" pour lui faire regarde rl'objectif
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Superbe report
"born to lose, lived to win"
"nous sommes tous des enfants d'immigrés.1ère, 2ème,3ème génération" BXN
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d0mmge, v0us auriez put lui demander "what next with maiden"!?!
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Hello à tous,
bon ça y est j'ai vu le personnage hier soir....
laissez-moi un peu de temps pour rédiger un petit report,
En attendant, je peux vous dire une chose : il est en pleine forme !
A bientôt,
Bruce's book tour 2019 (Anvers, 24/02/2019) - Blaze Bayley / Absolva (Verviers, 15/03/2019, 22/04/2022 et 01/03/2024) Absolva 'Refuse to Die Tour' (Verviers, 26/09/2024) - Iron Maiden Legacy of the Beast (Paris, 26/06/2022) - Paul Di'Anno (Diest, 06/12/2023)
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Vivement le report
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Après avoir effectué un marathon touristique de 48 heures par un temps superbe à Anvers (environ 1h30 en train de chez moi) franchement intéressant (j'ai découvert une ville vraiment spéciale, très anglophone avec quelque chose d'une excentricité britannique avec ses quartiers communautaires de ville portuaire), je guette donc à 19h00 l'ouverture de la salle de théâtre très chic et discrète Arenbergschouwburg. C'est le genre de théâtre tout pimpant, repeint entièrement en blanc, avec de grands tableaux de maîtres accrochés aux murs et de la moquette rouge partout.
En arrivant, c'est organisé au quart de tour : on nous refile le bouquin pré-dédicacé, édition british uniquement. ça tombe bien, je voulais une édition originale en anglais parce que je suis assez insatisfait de certaines traductions, alors autant qu'elle soit dédicacée ! (au passage peut-être que les parisiens se sont mieux débrouillés pour avoir au moins une dédicace plus personnalisée, mais bon, je ne suis pas jaloux)
Je dirais qu'il y avait entre 500-550 personnes, ce n'est pas la cohue, le public est largement néerlandophone, assez cool et discipliné. Il n'y a pas de folie, de gens qui chantent, rien de tout ça, juste un léger brouhaha dans le bar, où les gens s'affairent à remplir une fiche à votre nom "posez une question à Bruce Dickinson"...
J'en profite pour lui écrire quand est-ce qu'il organisera une compétition spéciale d'escrime, même s'il ne pratique plus (comme il l'affirme dans son autobiographie) mais avec le recul j'aurais du lui demander plutôt de chanter un extrait de "all the young dudes" (que j'aime beaucoup d'ailleurs), un clin d'oeil à David Bowie avec les ambiguités de la chanson très homo-érotique d'une bande de motards londoniens dans une ambiance cuir sado-maso "400 coups" - ici, sans jeux de mots - et au fait qu'Anvers est particulièrement une capitale "Gay Pride". J'ai d'ailleurs vu plusieurs centaines (!) de ces types tous en cuir dans les rues ou dans les terrasses de bistrots... juste après m'être perdu dans un quartier de prostituées où toutes les "boutiques" avec vitrines bien achalandées se suivent les unes après les autres... les boutiques SM jouxtent aussi des églises... enfin bref.
Il était interdit de prendre des photos et de filmer. Au début, je me suis dit, c'est pas possible, les gens vont passer outre la consigne avec leurs smartphones et bien non ! pendant tout le spectacle, en me retournant, (vu que j'étais au deuxième rang au milieu), je suis absolument persuadé que personne n'a pris une seule photo, ce qui m'a vite dissuadé de sortir mon vieil APN qui fait brzzzt ! à chaque cliché... Le public est varié, pour moitié de métalleux avec le T-shirt maiden, mais caché sous la chemise, (le chic discret, donc) et pour l'autre moitié, des gens comme moi sans apparence extérieure musicalement marquée
Le spectacle démarre à 20h15. Mister Bruce se pointe en jeans, chemise blanche au motif non identifié, gilet sans manches cuir noir, queue de cheval et cheveux poivre et sel flottants sur les côtés, sa montre à 1000 € au poignet gauche, avec un mug de thé dans la main droite. Une bouteille de Trooper trône sur une table d'appoint avec un réveil. L'homme m'a paru un peu plus grand que je ne l'avais imaginé et à l'air d'avoir bonne mine (ou alors il y a une super maquilleuse dans les parages).
Il se bagarre avec la télécommande pour faire avancer les images du PowerPoint, dont les images sont strictement identiques à celles du livre. Il fait des plaisanteries sur la technologie qu'il adore et qui le dépasse parfois sur des broutilles...
Il revient au début sur son enfance, ses relations avec son oncle... Au fur et à mesure qu'il parle, manie des effets de voix, il est expressif, puis parfois tout d'un coup, il gesticule beaucoup, bref un vrai acteur.... Un moment où il m'a amusé (et qu'il ne détaille pas dans le livre) c'est quand il évoque Worksop sa ville natale : un trou paumé du côté de Sheffield, dont le nom ne dit tellement rien à personne que ça fait l'objet de quiproquos (intraduisibles), on peut imaginer toute la palette des possibilités homophoniques et graveleuses) et là ça commence à se corser, parce que son spectacle est en réalité truffé de jeux de mots impossibles à comprendre si on n'est pas 100% anglophone en maîtrisant l'univers argotique). D'ailleurs, je doute que la moitié de la salle comprenait grand'chose à certaines de ses blagues.
Il insiste sur le respect ridicule qu'éprouvait la génération de ses parents pour les pseudos-grandes écoles publiques anglaises avec admission sur examens. Il fait son mystérieux sur les "expériences" qu'on fait à l'école (il a subi toutes sortes de violences). Il raconte une bonne blague sur une note de renvoi du directeur de l'établissement qui écrit "sa langue a toujours été sa perte" - au sens premier (et pourtant ça ne m'a pas empêché de devenir chanteur et grand baratineur) mais les plus initiés d'entre vous comprendront le sens-entendu qu'il y a dans cette phrase (oui oui, c'est tordu mais je vous avais prévenu)
Il évoque longuement son premier job de garçon fermier où ça schlinguait à mort et ses problèmes d'argent (il zappe son service militaire) et sans transition il explique comment il est passé de joueur de bongo à chanteur (il imite un chanteur à la voix insupportable et s'improvise aussitôt chanteur parce que ça ne pouvait plus durer comme ça. Sans transition, il passe à Samson qu'il qualifie de groupe professionnel, les problèmes de distorsions de son délirantes avec le premier matériel qu'ils avaient, raconte ses disputes à propos d'argent avec sa maman...
Il parle longuement de Thunderstick, le batteur de Samson qui a eu une influence assez importante sur lui (pour l'aspect rock-théâtral, création d'un personnage). Il plaisante sur sa moustache qu'il portait alors que Samson est en déclin (en mettre en relation avec la moustache qu'il porte aussi plus tard lors de son traitement contre le cancer, la moustache de la déchéance, quoi)
Puis il rejoint Maiden. La photo du groupe où ils sont tous en pantalons moule-b*** fait rire évidemment la salle, et c'est l'occasion de faire blagues homos... Il parle un peu de Rod Smallwood à qui il pique du fric dans son sac, détail que je n'avais pas remarqué... Il montre différentes coupes de cheveux, évoque la "machine" Maiden albums-tournées, albums-tournées, etc. Il dit bien que c'était une période qui l'a rendu fou (photo où il est déguisé en pirate rigolote ou pas si rigolote que ça, limite "Shining"- exagère-t'il ou pas ?). Il évoque ses problèmes avec la balance des sons et les retours, et en particulier l'incident de Rio (là j'ai ri quand il a dit "j'ai balancé le retour... et le son ne s'est pas porté mieux !")
Il passe en revue tous les pantalons qu'il a portés, du "pyjama" Balls to Picasso au pantalon en peau de lézard de l'espace (il imite le chasseur qui tue le lézard de l'espace et la couturière effrayée à l'idée de devoir faire un pantalon si difficile) de la tournée SOT, le pantalon Arlequin de la tournée WPT, (avec pleins d'allusions que je n'ai pas saisies, peut-être liées à la mode des années 80 style Queen), etc... et enfin la période cuir SM de la tournée NPOT (qui correspond d'ailleurs au titre "All the Young Dudes" dont je vous ai parlé plus haut... d'où mes questionnements sur la profusion de blagues homos qui sont peut-être pas si second degré que ça...)
Il évoque Andy Taylor le co-manager et cofondateur de Sanctuary Records et le présente sous un jour particulier : comment vas tu Andy ? - Toujours vivant ! (sur un ton dur et rogue, ambiance truands de l’industrie musicale)
Puis il présente Janick Gers qui est à l'interface de cette période (il zappe), puis sa période d'escrimeur ("je suis derrière le masque !" - il zappe aussitôt, et là paf, je devine qu'il ne lira pas ma question sur l'escrime), puis il quitte Maiden (il raconte comment on lui a tanné le cuir toute sa vie avec LA grande question POURQUOI MAIS POURQUOI est-il parti, il répond tout simplement parce qu'il avait besoin de "s'échapper", il n'y avait pas de calcul, il n'arrive pas à faire admettre tout simplement l'idée que c'était purement instinctif (vrai ou pas vrai, il avait l'air sincère quand il disait ça). Il passe assez rapidement sur sa carrière d'aviateur, et quand on lui demande ce que ça fait d'être pilote de Boeing, il imite le pilote dans sa routine procédurière. Il zappe la bière Trooper, évoque la "famille" qui s'agrandit (Astraeus et le staff Maiden) et enfin pendant un long temps sa bataille contre le cancer, en insistant sur les effets délirants que faisaient sur son corps les traitements subis.
--- Entr'acte de 20 minutes --- des gens déposent des cadeaux sur la scène.
Deuxième partie de soirée : les Questions-Réponses. Là il ne parlait plus en tant qu'acteur (donc avec une diction moins élaborée), mais s'exprimait naturellement en tant qu'intervenant, et c'est la catastrophe, il parle trop vite, je ne suis plus du tout... Sur les 20 ou 30 Q/R c'est à peine si j'en ai compris quelques unes, mais elles n'étaient pas intéressantes, une question tarabiscotée est par exemple éludée par un facile "that's a great question !" qui fait marrer la salle - Mais pourquoi avez-vous peur du noir ? (fear of the dark) - il donne une espèce de recette de cuisine - puis la blague classique qui marche aussi en anglais : vous les préférez brunes (brunette) ou blondes ? là il réfléchit puis il répond - je ne serai pas un gentleman, je les préfère blondes - Une question sur William Blake et là il démarre au quart de tour, nous dit toute sa passion pour William Blake, le peintre, le poète (il en est vraiment entiché au point que je vais devoir m'y intéresser à mon tour, étant ignorant sur le sujet) - L'avenir, comment le voyez-vous ? - Dans le cul d'une bouteille ! (là il m'a fait rire quand il mime le geste)... Comment se déroule une tournée avec Maiden et là il récite par cœur toute la check-list procédurière d'embarquement et de déménagement du matériel et procédures d'aéroports... il montre bien le degré d'organisation de la "machine" Maiden, en écartant les bras, façon "homme de Vitruve" - Quel entraînement il a eu pour sa voix, il raconte ses souvenirs d'école et de chanteur d'église et affirme que même une voix conventionnelle peut être une voix exceptionnelle en sachant la travailler, comme la voix d'un acteur créée son propre système (là il y a une idée sympa qu'un chanteur doit être un acteur)
Après les remerciements d'usage au public, il nous dit au revoir si l'Angleterre survit à l'apocalypse du Brexit (si j'ai bien compris) fait un dernier sketch assez long, scabreux ou scatologique dans lequel je n'ai strictement rien compris et il s'en va sous les applaudissements....
Fin du spectacle à 11h00.
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Pour être tout à fait honnête je n'ai en réalité compris que 40-50% au début du spectacle et cela allait en se dégradant vers la fin (j'ai senti que le public suivait la tendance), la faute à un rythme brouillon, un dosage de l'humour pas toujours heureux.
Je connaissais la sortie des artistes dans une petite rue discrète, j'y suis allé faire un tour pour voir la Mercedes aux vitres teintées qui l'attendait avec une quinzaine de groupies. J'étais trop fatigué pour éventuellement me faire dédicacer la version française du livre et suis retourné à l'hôtel avec la tête encore pleine de questions....
That's all folks !
Bruce's book tour 2019 (Anvers, 24/02/2019) - Blaze Bayley / Absolva (Verviers, 15/03/2019, 22/04/2022 et 01/03/2024) Absolva 'Refuse to Die Tour' (Verviers, 26/09/2024) - Iron Maiden Legacy of the Beast (Paris, 26/06/2022) - Paul Di'Anno (Diest, 06/12/2023)
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Merci pour le report.
Un personnage haut en couleurs ce Bruce !
Les filles ont peur du noir ? Pas si elles sont fans d'Iron Maiden ! \m/
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Super ton report, merci !
« N'écoutant que son courage, qui ne lui disait rien, il se garda d'intervenir. » - Jules Renard
--- Prix Steve Harris 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021 --- merci, merci !!!
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Merci pour le report !
Prix Eddie 2013 et 2018 ; Prix Nicko McBrain 2017 et 2022
27/06/11 ; 05/06/13 ; 20/06/14 ; 10/06/16 ; 24/06/18 ; 05/07/18 ; 06/07/18 ; 17/06/23
-> 19/07/25
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