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#1 23/10/2019 18:16:55

Phil93  
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Grand Slam

Grand Slam signifie "Grand Chelem" en français. Une sorte d'accumulation de victoires tout aussi brillantes les unes que les autres. Du moins c'est ce que croyait notre ami Phil Lynott en adoptant ce nom pour son futur groupe après la dissolution de Thin Lizzy en 1983 et la période transitoire des Three Musketeers (en compagnie du jeune loup John Sykes). Convaincu que son nom "Lynott" va forcément attirer les maisons de disques pour un juteux contrat, le grand Phil, accompagné de Laurence Archer (ex-Stampede) à la guitare, Mark Stanway (débauché de chez Magnum), Doish Nagle à la guitare et Robbie Brennan à la batterie, tourne de façon intensive au Royaume Uni et en Irlande où fut enregistré ce très bon Live 1984. Jouissant malheureusement d'une réputation de 'drug addict', les contrats de maisons de disques pour enregistrer un album studio ne sont donc pas légion. Pas fiable pour ce ténor de la musique britannique qui se voit ainsi abandonné par ceux qui l'ont soutenu durant ses années lizziennes. L'échec de Grand Slam va considérablement mener le grand Phil vers une irrémédiable déchéance et ce, malgré le succès du single Out In The Fields de son frère ennemi, Gary Moore en 1985, single qui lui fournira l'opportunité de se produire sur scène de façon aux côtés de l'Irlandais du Nord. Cela ne suffira pas même après le single Nineteen pour le sortir de cette spirale puisqu'il trépassera le 4 janvier 1986. Ce Live 1984 est d'autant plus intéressant qu'il présente au milieu de certains classiques lizziens (comme Cold Sweat, Sarah et du traditionnel Whisky In The Jar) des titres de Grand Slam qui ne figurent nulle part ailleurs comme Crime Rate, Harlem, Dedication et Sisters Of Mercy. Le son est brut de pomme puisqu'il fut publié sur le label Zoom Records au début des années 2000, label qui fut souvent attaqué pour des productions de piètre qualité. 2019 sera peut-être synonyme de rachat puisque Grand Slam reformé sous l'impulsion d'un Laurence Archer motivé, va publier en novembre un album intitulé Hit The Ground. On espère qu'il sera synonyme d'une forme de reconnnaissance.

grand_17.jpg

Dernière édition de: Phil93 (23/10/2019 18:20:09)

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#2 23/10/2019 20:12:20

Fireball  Homme
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Re: Grand Slam

Merci Phil pour ce bout d'histoire.

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#3 23/10/2019 20:32:52

Phil93  
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Re: Grand Slam

storstark

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#4 24/10/2019 06:43:36

IRONPASCAL  Homme
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Re: Grand Slam

Merci Phil ! c'est un régal de te lire !


- Prix Nicko Mc Brain 2017, 2020 - Prix Adrian Smith 2022
28370.gif

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#5 24/10/2019 13:11:10

Phil93  
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Re: Grand Slam

storstark

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#6 30/11/2019 18:10:14

Phil93  
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Messages: 8 354
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Re: Grand Slam

GRAND SLAM : Hit The Ground

grand_10.jpg

Tracklisting:

1.Gone Are The Days
2.19
3.Hit The Ground
4.Military Man
5.Crazy
6.Dedication
7.Long Road
8.Sisters Of Mercy
9.Crime Rate
10.Grand Slam

Musiciens:
Laurence Archer: Guitare
Mike Dyer: Chant
Dave Boyce: Basse
Benjy Reid: Batterie

Label: Marshall Records

Grand Slam ou le rêve d'un homme brisé (divorce + absorption massive de substances illicites) qui, après la dissolution de THIN LIZZY après le concert de Nuremberg le 4 septembre 1983, se terre chez lui à Kew Road (près de Londres) dans un mutisme inquiétant. Après quelques mois de réflexion sur lui-même, Phil Lynott s'engage dans un projet intitulé Grand Slam. Convaincu que son nom "Lynott" va forcément attirer les maisons de disques pour un juteux contrat, le grand Phil, accompagné de Laurence Archer (ex-Stampede) à la guitare, Mark Stanway (débauché de chez Magnum), Doish Nagle à la guitare et Robbie Brennan à la batterie, tourne de façon intensive au Royaume Uni et en Irlande. Jouissant malheureusement d'une réputation de 'drug addict', les contrats de maisons de disques pour enregistrer un album studio ne sont donc pas légion. Pas fiable pour ce ténor de la musique britannique qui se voit ainsi abandonné par ceux qui l'ont soutenu durant ses années lizziennes. L'échec de Grand Slam va considérablement affecter le grand Phil et le mener vers une irrémédiable déchéance qui s'en ira vers d'autres cieux le 4 janvier 1986 comme chacun sait.

Grand Slam était donc tombé dans l'oubli quand Laurence Archer décide de reformer en 2016 le groupe qui comprend alors le line up ci-dessous. De façon intensive, le combo écume les petites salles au Royaume Uni se taillant ainsi une réputation live.

THE BAND
Mark Stanway – Keyboards
(Magnum – Phil Lynott Solo Band – Original Grand Slam and many more)

Laurence Archer – Guitar
(Stampede – UFO – Original Grand Slam)

Neil Murray - Bass Guitar
(Whitesnake – Black Sabbath – Queen – Snakecharmer, to name a few)

Micky Barker – Drums
(Ex Magnum – Steve Gibbons Band – Molly Hatchet - Gwyn Ashton and more)

Stefan Berggren – Vocals/guitar
(M3 Classic Whitesnake – Lee Kerslake – Don Airey band and more)

Et puis en 2018, la nouvelle tombe. Doté d'un nouveau line up comprenant un tout nouveau chanteur, Mike Dyer accompagné de Mark Stanway, Laurence Archer, Dave Boyce, Mike Dyer et Benji Reid, tout ce p'tit monde sauf Mark Stanway, prend le chemin des studios pour enfin enregistrer l'album que bon nombre de Lizzy addicts attendaient depuis 34 ans. Le 22 novembre dernier, l'opus sort enfin. Et moi, je le découvre hier. Quelle claque absolue !!!!!!! Mon ami Twenty du BSF m'avait prévenu.

Ce qui frappe dès le premier titre, Gone Are The Days, un morceau très lizzien dans l'âme, c'est la production surpuissante de Matt Terry. Normal quand on a côtoyé le grand Phil et sans vouloir faire de jeu de mot déplacé, on finit par s'injecter du Lizzy sound, l'ombre du leader de Thin Lizzy étant bel et bien présente. Et cela, l'Archer a plus d'une flèche dans son carquois pour respecter ce lourd héritage. Et puis, il y a ce vocaliste ô combien talentueux, Mike Dyer qui est doté d'un timbre assez proche du sieur Lynott. Ce que l'on entend ensuite n'est pas foncièrement du neuf puisque du temps de Lynott, des titres comme Nineteen ou même Sisters Of Mercy (figurant un peu plus loin sur l'album) étaient déjà interprétés live en 1984.

Uniquement sorti en 85 sur un maxi single, Nineteen bénéficie quant à lui d'une véritable cure de jouvence. "Toutes guitares en avant" et riffs acérés semblent être le cri de ralliement de notre quatuor et cela se sent également sur le single hyper accrocheur du morceau-titre. Un single qui, une fois terminé, on a immanquablement envie de le remettre. C'est rare chez moi de procéder de la sorte mais quand cela arrive, il n'y a pas de mal à se faire plaisir. Les lyrics lorgnent vers des questions d'actualité telles les questions liées à l'environnement. Mark Stanway que l'on évoquait précédemment s'invite sur la version rajeunie, saccadée (entêtante ?) et percutante de Military Man à tel point que l'on est peut-être en droit de penser que l'Anglais de Sutton Coldfield rejoindra en cours de route le navire "Grand Chelem". On aimerait y croire.

Ensuite, le percutant Crazy ne nous permet pas de faire une quelconque pause du moins dans l'immédiat. Dedication, déjà présent sur la compilation lizzienne du même nom sortie en 1991, était déjà un excellent titre mais là, encore une fois, il se veut bonifié encore une fois par la superbe production réalisée par l'ami Mike.

Mitonnée aux petits oignons, la tendre ballade Long Road vient interrompre de fort belle façon, la longue série de morceaux bien hard. Un titre émouvant qui, cependant, ne révolutionnera pas le cercle très fermé des plus zolies........ballades comme Still In Love With You de Lizzy. Je connaissais bien Sisters Of Mercy, ayant eu l'opportunité d'entendre de nombreuses versions live avec l'ami Phil. Un morceau qui tantôt se veut tendre tantôt dévie sur quelque chose de plus énervé façon "Emerald". Laurence nous gratifie d'un solo final de toute beauté. On peut aisément y déceler une émotion palpable notamment dans le phrasé de Dyer. Phil aurait certainement été fier de sa prestation, j'en suis sûr. Crime Rate ? On la connaissait aussi. Réactualisée, elle passe très bien le "test of time". Grand Slam lui, est un instrumental bien heavy avec ô surprise un solo...........hispanisant à la Mexican Blood. Superbe conclusion pour un album que l'on n'attendait plus qui comprend également pour certaines éditions trois versions acoustiques de Sisters Of Mercy (déconcertante), Crime Rate et Long Road. Assurément, il s'agit d'un retour gagnant. Laurence Archer serait-il aujourd'hui devenu le Robin des Bois du Hard Rock à force de décocher des flèches en plein dans le mille ?

Dernière édition de: Phil93 (30/11/2019 18:17:00)

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