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Bonjour à tous !
Je vous présente un live report d’une belle soirée métal ce 11/06/25 à la Halle Tony Garnier de Lyon. A l'affiche Powerwolf, accompagné par Dragonforce pour la 1ère partie.
Ouverture des portes à 18h00, les fans hardcore sont déjà là depuis quelques heures sous une chaleur étouffante pour sécuriser leurs places à la barrière. La Halle va se remplir progressivement au fur et à mesure de la soirée.
Pour la 1ere partie, nous avons donc droit à un set de DragonForce.
Un groupe que j’appréciais par le passé (je les avais vu sur scène juste avant le Covid et j’avais passé un excellent moment) mais il me semble qu’ils se sont un peu perdus dans leurs gimmicks au fil du temps : toutes les chansons et sonorités font désormais exclusivement référence aux jeux vidéos, les reprises de chanteuses pop deviennent régulières (hier Céline Dion, pourquoi pas une fois pour plaisanter, mais aujourd’hui Taylor Swift), les mélodies s’appauvrissent (écoutez Doomsday Party qui lorgne vers un métal disco pour constater l’ampleur des dégâts). Bref le dernier album m’ayant déçu, j’ai l’impression qu’ils sont artistiquement au point mort.
Après c’est mon point de vue, je comprends que d’autres apprécient le côté festif sans prise de tête du groupe et il n’en reste pas moins qu’ils assurent toujours sur scène une bonne énergie et qu’ils sont toujours capables de shredder à la vitesse de la lumière. Marc Hudson fait le job, Sam Totman et Herman Li assurent en bons professionnels, la bassiste Alicia Vigil a vraiment l’air de s’amuser et sa bonne humeur est communicative. A noter l’arrivée d’un guitariste rythmique en soutien sur scène, histoire que nos deux guitar heroes se concentrent sur l’essentiel (ou bien est-ce un signe de lassitude ?).
Le premier morceau lance la soirée et patatra, dès le deuxième un problème technique va pourrir leur set. On parle d’une coupure son totale pendant 15 – 20 secondes, avant de repartir et recouper plus tard aléatoirement. Pendant ce temps ils continuent de jouer mais l’ambiance en prend un coup, d’autant que les confettis et fumées se déclenchent aux moments programmés, rendant la coupure son encore plus rageante.
Pendant que le batteur Gee Anzalone s’amuse de sa batterie muette, Herman Li le francophone prend le micro pour gérer la foule et nous faire patienter, mais son micro coupe à ce moment-là, etc… Bref une soirée compliquée pour Dragonforce qui reste calme et gère au mieux. Mais sur une setlist de 8 morceaux, il y en a bien 3 qui ont été touchés par le problème. C’est là où l’on voit l’expérience et le métier du groupe, qui réussit malgré tout à emporter le morceau avec sa sympathie, lançant même un circle pit impressionnant dans la Halle.
En bref un petit set sympa pour ouvrir la soirée entaché malheureusement par de gros soucis techniques. Encore plus dommage lorsque l’on voit le décor et les effets mis en œuvre (bornes d’arcade géantes, lancers de confettis, jets de fumées etc…).
Spoiler Setlist Dragonforce
Le temps de changer le décor à l’abri des regards derrière un grand rideau marqué des armes du groupe, et nous voici prêts pour Powerwolf !
Ca fait quelques années que j’écoute les albums du groupe et je trouve qu’ils sont à leur sommet aujourd’hui. L’album « The Sacrament of Sin » leur a donné un nouveau paquet de morceaux à jouer en live et le dernier « Wake Up the Wicked » suit cette voie avec brio, je vous le conseille si vous ne l’avez pas encore écouté.
Ils auraient pu souffrir des mêmes défauts que Dragonforce avec leurs gimmicks appuyés (jeu théatral, compositions centrées quasi-exclusivement sur les loups-garous, au bout de 10 albums on pourrait penser que l’inspiration va manquer) et pourtant c’est l’impression inverse qu’ils donnent. Par exemple leur dernier album contient une chanson « 1589 » relatant l’histoire vraie de Peter Stumbb, exécuté au moyen-âge et connu sous le nom de « Loup Garou de Badburg », sujet totalement raccord avec leur univers, qu’ils n’avaient pas encore abordé à ma connaissance et qui donne envie de s’y intéresser. Les mélodies sont fortes et l’album contient pas mal d’hymnes en puissance qui n’attendaient que d’être jouées sur scène.
Ce qu’ils ne se sont d’ailleurs pas privés de faire. Ils dégagent une super énergie, Attila jouant le maitre de cérémonie avec brio, le claviériste Falk jouant quant à lui le clown, multipliant les grimaces et les sauts pendant que le reste du groupe assure une prestation puissante.
L’utilisation de l’écran est ici parfaite, prenant la forme d’un backdrop légèrement animé et dont l’univers est repris sur plusieurs écrans disséminés dans des éléments physiques de décors gothiques. Parfait pour imposer une ambiance propre à chaque morceau sans détourner notre regard des musiciens.
La pyrotechnie n’est pas oubliée avec de belles flammes dont nous ressentions bien la chaleur au 1er rang !
En ce qui me concerne la setlist touchait à la perfection, j’aurais éventuellement troqué un ou deux interludes humoristiques entre Attila et Falk contre un morceau supplémentaire (Resurrection by erection par exemple).
Bref une excellente prestation pour ce groupe qui mérite son succès et que je découvrais sur scène et globalement une très bonne soirée avec un public très festif à la Halle Tony Garnier.
Spoiler Setlist Powerwolf
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Merci pour ton report !
« N'écoutant que son courage, qui ne lui disait rien, il se garda d'intervenir. » - Jules Renard
--- Prix Steve Harris 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021 --- merci, merci !!!
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Excellent concert je confirme
I want out, to live my life and to be free
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Merci pour le report et les photos jeremy
"born to lose, lived to win"
"nous sommes tous des enfants d'immigrés.1ère, 2ème,3ème génération" BXN
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