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IRON MAIDEN : Paris, La Défense Arena, 19/7/25
Je ne sais pas par où commencer tant cette journée fut émaillée d'évènements à la fois mémorables mais aussi problématiques. Première étape avec l'ami Fab qui ne savait pas à quelle heure partir de chez lui (lol) pour aller garer sa rutilante Mustang près de la gare de Bry sur Marne située tout comme notre lieu de destination sur la ligne A du RER. J'ai fini par le convaincre non sans mal de ne pas arriver trop tard sur site. Deuxième étape : on finit par retrouver d'autres potes. Dans le RER, ça discutaille sec un peu bruyamment d'ailleurs autour des dernières news mais aussi des anciens concerts de Maiden ("Non mais tu te rappelles de ci, de ça ?"), bref comme d'habitude, nous refaisons le monde animés par la passion qui est la nôtre et ce, au grand dam des voyageurs à demi-assoupis par la torpeur ambiante dans le wagon.
Direction donc La Défense Arena sans encombres particulières où déjà une cohue massive attend patiemment l'ouverture des portes prévue pour 17h30. Il fait lourd à tel point que nous décidons, après que je me sois acquitté au merch de quelques emplettes se résumant à un joli tee-shirt et un "postergramme" (un mini-tour programme en forme de poster) d'aller nous rafraichir via une petite pinte dans un bar à proximité de la salle en compagnie de Ronnie Phil, d'un de ses potes dont j'ai oublié le nom, Fab, Christelle ("Chris") et Pascal.
Avec Dédé et Fab.
Ronnie Phil, Manu, Chris, Fab, moi, Pascal.
Après une bonne heure passée dans une convivialité ouvertement affichée, il est temps de rejoindre la file d'attente qui commence à bouger et de recontacter Twenty qui, en provenance de sa Normandie qu'il chérit tant, nous apprend qu'au lieu de se rendre à la Défense Arena, lui et son fils se sont rendus.......... à Bercy croyant dur comme fer que le concert allait se dérouler en ce lieu désormais mythique..... loooool. Stupeur assurée, vous en conviendrez.
Avec Fab, Twenty et Aurélien.
Il y a des journées comme ça où rien ne se passe comme vous voulez puisque Fab étant dans les gradins, emprunte............. l'accès fosse et ce, sous l'oeil noir de l'agent de sécurité qui le rabroue aussitôt. Tout penaud, (la qu....entre les j..... : "nan, c'est pas vrai, t'exagères, Phil....." lol), le Fab rebrousse chemin pour s'engager finalement dans la voie qui lui donne accès aux gradins tandis que je m'engage dans la fosse ........aux lions en compagnie du Twenty et d'Aurélien, une fosse où règne une "certaine température", pour qualifier les choses avec une.......certaine justesse.
Autant le dire tout de suite, cette salle où je me suis rendu à deux reprises pour y voir Iron Maiden et les Who s'avère impressionnante de par sa taille mais cela s'arrête là. Pour le reste, elle ne présente pas toutes les qualités que devrait revêtir une salle de concert digne de ce nom mais nous reviendrons sur cet aspect des choses ultérieurement. Et là, je crois que je ne vais pas être gentil......=/
C'est Avatar, un groupe suédois de death metal mélodique, originaire de Göteborg qui est chargé d'assurer la première partie de la tournée du cinquantième anniversaire d'Iron Maiden. Formé en 2001, il joue plusieurs genres, notamment du death metal mélodique, du groove metal, ainsi que du heavy metal. D'entrée de jeu, je n'accroche pas et v'là ti pas que l'impensable se produit au cours de leur concert. Le chanteur lui, répète à tue-tête : "We Are AVATAAAAAAAAAAAAAAAAAAR !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!" Mais, tais-toi..................bon sang !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Donc, je vous l'ai dit, il y a des journées où rien se passe comme prévu...... L'impensable, c'est ça : je sens une certaine torpeur m'envahir, puis ma tête tourne. Je me recroqueville, me relève puis j'avertis Twenty à ma droite qui, me voyant chanceler, décide de s'emparer de mes effets personnels et m'accompagner vers les toilettes. Soutenu par Twenty, je me faufile (et là, c'est interminable car tout tournoie autour de moi) entre les spectateurs qui, bienveillants me laissent passer ou me soutiennent eux aussi, de temps à autre. Je tombe une première fois, on me relève puis une deuxième fois (y a un côté christique dans ce que je raconte), j'aurais ensuite perdu connaissance quelques instants (m'en souviens même pas) selon le staff médical (qui me l'a rapporté), un staff qui a sans doute été averti par la sécurité et qui me place immédiatement sur une chaise roulante où l'on m'emmène direct au poste médical situé à quelques mètres. Là, on me prend la tension et on me fait passer une bribe de tests pendant 3/4 d'heure. A ma gauche, se trouve un pauvre jeune type qui lui, a régurgité tout ce qu'il a absorbé il y a encore quelques heures. Et pendant ce temps-là, au loin, le tempo infernal d'Avatar se fait toujours entendre déroutant quelque peu le personnel infirmier bien trop occupé à accomplir sa tâche. Dans l'intervalle, je remercie Twenty à qui je dis de retourner au concert (surtout qu'Avatar était sur le point de terminer son set).
Après donc 45 minutes, je finis par me sentir mieux et par conséquent, après avoir vu un médecin je suis autorisé à quitter le pôle médical saluant ceux et celles qui se sont occupés de moi. Avatar a quitté la scène..............fort heureusement d'ailleurs et c'est tranquillement mais surement que je viens me poster sur le côté droit de la fosse. Je me remets tout doucement sans trop repenser à ce qui m'est arrivé.....
Les accords de Doctor Doctor d'UFO en intro résonnent dans l'immense Arena et nous v'la partis pour un tour d'horizon de la carrière mémorable d'Iron Maiden dont on fête le 50ème anniversaire. Après un The Ides Of March de rigueur, le groupe dégaine sur le tellurique Murders In The Rue Morgue avec en backdrop la pochette de Killers qui sera représenté quatre fois de suite, une pochette que l'on connaît tous représentant un Eddie machiavélique, vengeur et menaçant qui achève à la hache une innocente victime qui se trouvait au mauvais endroit au mauvais moment. Intervient alors pendant Killers (le morceau) comme au bon vieux temps un roadie attifé d'un masque d'Eddie dont la seule fonction se résumera à aller taquiner certains membres en particulier Janick Gers qui, depuis son intégration au sein du groupe, se plait à lui donner la réplique via des pitreries souvent ridicules. Comme à son habitude dans cette salle, le son est fort, trop fort, voire assourdissant limite pourri et pourtant, en dépit de ces paramètres défavorables, la prestation des Anglais est comme d'habitude sans faille. Ca se confirme sur Wrathchild avec la basse de Steve Harris hyper en avant qui gronde sans relâche. Dickinson est au top vocalement parlant ce qui n'est pas pour nous déplaire. Dave Murray et Adrian Smith font état de tout leur talent intervenant via des solos finement exécutés encore que j'ai quand même l'impression que Murray se taille la part du lion..., les deux se faisant plus discrets que d'habitude. Le nouveau batteur, Simon Dawson, qu'en est -il ? Une nouvelle fois, le son s'avère être un paramètre qui le dessert fortement mais cet homme-là, a du talent, c'est indéniable et ce, malgré le son infâme émanant de cette enceinte dont on regrette presque la construction.
Ceci dit, essayons d'être un peu positif car la nouveauté pour Maiden, c'est tout de même cet écran imposant qui donne également un côté plus vivant à chaque titre, sans compter ces couleurs magnifiques, bref, on en prend toujours plein les yeux, un régal absolu pour nos vieilles mirettes. A noter que dans le même temps, Maiden s'emploie de façon assez scrupuleuse (car il y aura quelques oublis) à respecter à peu près la chronologie de leur fabuleuse discographie. J'ai bien écrit "à peu près".
Pour l'heure, je sors quelques instants m'acheter à manger (vivement conseillé lors de mon "séjour" au poste médical) pendant les excellentes versions de Phantom Of The Opera et The Number Of The Beast que j'entends bien distinctement vu que la porte de sortie est restée ouverte. Des frites et un Fanta orange constitueront mon modeste repas du soir.
Purplexed, un ami de longue date, me fait savoir via SMS qu'il se trouve au fond de la fosse à gauche. Errant telle une âme en peine, (meuh non, je rigole lol), je parviens à le retrouver malgré l'obscurité. Nous sommes ensuite rejoints par l'ami JC qui devait se trouver à quelques mètres et qui semble apprécier le show à sa juste valeur. De plus, un ancien élève de 3ème, prénommé Lorenzo me fait savoir l'endroit où il est assis, après m'avoir fait part du fait qu'il assisterait au concert avec son père. Ainsi, nous convenons d'un signe de reconnaissance : "allumer le f.. euh non, la torche du portable....."
Etonnamment, alors que le show se poursuit à un rythme effréné, les Britanniques éludent pour l'instant le répertoire ô combien riche de Somewhere In Time même si pour ma part, celui-ci n'a jamais été mon album préféré et c'est donc la basse ronflante de Steve Harris qui annonce ce superbe titre qu'est The Clairvoyant, issu de Seventh Son Of A Seventh Son avec un Eddie dans le rôle d'un voyant machiavélique. Très bonne version, vous vous en doutez. Ce qui suit est encore plus grandiose. Jugez du peu : Powerslave, Rime Of The Ancient Mariner et 2 Minutes To Midnight. Rien que ça me fait oublier ce que j'ai vécu il y a une petite heure. Par ailleurs, je me crois revenu à l'Espace Balard (au moins là, le son était bon.......en dépit de sa sinistre réputation) en ce 29 octobre 1984, World Slavery Tour pour ne pas le citer. Powerslave (Dickinson a remis le masque qu'il portait lors de cette tournée emblématique) et sa cavalcade finale de riffs m'émeuvent au plus haut point avec en toile de fond cet Eddie sculpté dans une pyramide qui ressemble à celle de Gizeh, Rime Of The Ancient Mariner et son intermède inquiétant prôné par un Steve Harris au faîte de sa forme (quel bassiste quand même, j'avais même un pote, lui aussi bassiste, dans les années 80 qui le jouait parfaitement). L'animation proposée met en lumière toute la signification de ce titre ô combien complexe. En voici la sypnosis : Rime of the Ancient Mariner est basée, rappelons-le sur un poème écrit par Samuel Taylor Coleridge en 1798. Dans ce poème, le Marin antique est frappé d'une malédiction pour avoir tué un albatros. La chanson raconte les voyages du Marin, la malédiction qui pèse sur lui, son regret d'avoir tué l'oiseau et la rédemption qu'il trouve. La chanson comprend des images vivantes de l'histoire, notamment la mer, l'albatros et les compagnons de mort du Marin. À travers la chanson, le Marin apprend la leçon du respect de la nature et de l'appréciation de toutes les créatures de Dieu. Les paroles font également appel à des références au christianisme et à la religion, telles que la bénédiction de Dieu, le bateau du pilote et l'ermite, soulignant l'idée de pénitence et de rédemption. À la fin, le Marin est devenu l'homme le plus sage qui soit, et viendra raconter par la suite l'histoire de son voyage à qui voudra bien l'écouter. 12-13 minutes de pur bonheur !!!!!! Puis, c'est l'estocade avec 2 Minutes To Midnight.
En 1984, ce titre fut le premier single issu de l'album Powerslave et autant vous dire qu'à cette époque, il fit l'effet d'une bombe. Rapide et magistralement structuré, la version interprétée est bien évidemment superbe et ce, malgré le s.. ("Bon, Phiiiiillllll, on a compris....!!!!!").
Grâce à Run To The Hills, l'immense public se retrouve, au moment du célébrissime refrain, en mode "communion..........solennelle". Impressionnant, émouvant sauf peut-être les sempiternelles pitreries de l'ami Janick Gers qui en lassent plus d'un dont moi et ce, depuis de nombreuses années. Mais le mieux, c'est de ne pas se focaliser là-dessus car il n'en demeure pas moins qu'il s'agit d'un guitariste décapant (ce n'est pas pour rien qu'il a fait partie d'un groupe qui s'appelait White Spirit......). Place ensuite à la 2ème pièce qui, comme Rime Of The Ancient Mariner, va durer plus de 10 minutes.
"Epique", c'est ainsi que l'on peut qualifier Seventh Of A Seventh Son, un morceau froidement accueilli lors de sa publication en 1988. Issu d'un album pour le moins ambitieux et pompeusement qualifié de "concept-album" par certains dont ce chroniqueur très avisé qui en a parfaitement compris la signification via une analyse particulièrement pointue que je vous livre ci-dessous, le morceau-titre, trop rarement interprété en concert à mon goût car trop complexe dans sa structure, s'il en est, nous est proposé dans une version qui frôle le Divin, étant reproduit ici avec une minutie et une précision d'horloger de....l'East End. Et puis, il y a ce visuel étourdissant qui en ravit plus d'un dans cette Arena sold out notamment l'indécrottable "adulescent" que je suis. "Vieux" certes physiquement mais pas dans l'esprit.....Mais cela, vous l'avez toujours su.....
https://maidenfrance.fr/iron-maiden-album-seventh-son/
Après avoir emprunté un chemin détourné, nos cinq gaillards reviennent sur du connu avec successivement The Trooper avec un Dickinson survolté qui arpente la scène de part en part, agitant tantôt un drapeau britannique tantôt un drapeau français puis Hallowed Be Thy Name (Dickinson, enfermé comme un malpropre dans une cage avant d'être exécuté, est toujours au top sur ce titre et ce, malgré les années) et Iron Maiden accompagné d'un Eddie géant sur l'écran qui n'a de cesse de défier le public apeuré de l'Arena. J'ai d'ailleurs cru déceler chez Purplexed et JC une once d'appréhension pour le moins palpable lorsqu'Eddie a osé présenter son impressionnante dentition au public francilien. "JC, ne me dis pas le contraire, je t'ai vu........" loool.
Courte pause. Le groupe revient, après le célébrissime Churchill's Speech prononcé le 4 juin 1940, à la Chambre des Communes, à Londres sur Aces High qui met en scène lors de la Bataille d'Angleterre de courageux Spitfires luttant rageusement contre de redoutables Messerschmitt 109. Passionné par cette période, Dickinson a toujours eu à coeur de rendre hommage aux pilotes britanniques pour leur courage, leur détermination et leur patriotisme. Et cela, via ce titre pour le moins percutant, il le leur rend bien.....
Fear Of The Dark permet une ultime fois à Dickinson de solliciter la foule qui se fend de vibrants "Oh oh oh". Même l'ami Fab s'y collera via une vidéo qu'il nous fera parvenir après coup. Vous n'avez pas remarqué que depuis, il pleuvait à torrent sur la région parisienne ?" loool et puis enfin, l'unique représentant de Somewhere In Time à savoir Wasted Years nous est enfin dévoilé et ce, pour le plus grand plaisir de mon ancien élève qui m'envoie alors un SMS enjoué : "M'sieur, m'sieur, ils jouent Wasted Years, mon morceau préféréééééééééééééééééé !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!"
On ne pouvait pas rêver de meilleure conclusion pour ce concert sublime de par sa conception malheureusement dépareillé par un son brouillon et surtout trop fort limite horrible ce qui du moins en ce qui me concerne ne m'a pas permis de totalement apprécier la musique si du groupe comme j'ai pu le faire par le passé. Dommage effectivement car la setlist comme le clamera JC avec force, elle était vraiment "DE OUFFFFF !!!!"
Du coup, et cela me traverse l'esprit depuis un certain temps. Après mûre réflexion, voici en quelques mots la requête que l'on pourrait formuler à l'attention du groupe : "revenez à Bercy comme au bon vieux temps (j'en connais deux qui vous indiqueront le chemin (lol)), vous y serez beaucoup mieux !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!, je vous l'assure !!!"
Un pote de JC, JC, Purplexed et moi.
Epilogue : la sortie......... Encore un des paramètres qui me fait haïr cette salle. Quand on est dans la fosse, la seule issue possible enfin du moins la plus logique, c'est celle du fond qui ressemble davantage à un entonnoir qu'à une évacuation de salle de concert... Imaginez un incendie à ce niveau-là. Ce serait carrément une hécatombe...... Je ne préfère même pas l'imaginer.
JC s'éclipse rapidement après nous avoir salué, François et moi et c'est .....de concert que nous prenons la décision d'emprunter laborieusement sur notre gauche les escaliers déjà noirs de monde. Une progression ô combien difficile, vous l'imaginez bien mais bon après une petite vingtaine de minutes, c'est enfin la délivrance. François prend congé et après maintes difficultés, je finis par retrouver Fab, Twenty et Aurélien qui m'attendent patiemment. Ces deux derniers à qui j'adresse mes plus sincères remerciements me fendant pour le coup d'un reconnaissant et poignant "BERCY beaucoup !!!!!!" se doivent de repartir au plus vite pour la Normandie. Leur réaction ne s'est pas fait attendre puisqu'ils m'ont tous deux tiré la langue affichant un sourire ô combien malicieux..... Si si.....lol
Le retour se déroulera tranquillement avec Fab en RER jusqu'à Bry sur Marne avec des images plein la tête. La dernière réflexion de ce dernier sera la suivante :
"-Dis, Phil, tu veux pas aller au McDo ?
-Non non, tu sais très bien que c'est pas bon pour.....Maiden ?" (prononciation à la française). Rideau sur une soirée compliquée et mémorable à la fois !!!!! Merci également à tous les potos pour leur messages et plus particulièrement à "Doc" Twenty !!!!! :cheers: :cheers: :cheers:
Le postergramme.
Dernière édition de: Phil93 (22/07/2025 13:51:54)
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Merci Phil sacré concert
I want out, to live my life and to be free
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Merci Phil pour ton report. Ce fut un super concert !!!
« N'écoutant que son courage, qui ne lui disait rien, il se garda d'intervenir. » - Jules Renard
--- Prix Steve Harris 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021 --- merci, merci !!!
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Merci pour le report, content que tu aies pu récupérer (déshydratation ? Hypoglycémie ?) et passé un super moment .
Prix Steve Harris 2010, 2012 et 2022 !!
Prix Bruce Dickinson 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022 !!
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Oui je pense que c'était de la déshydratation conjuguée au fait que je n'avais pas pris soin de manger avant de venir. En tous les cas, merci.
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Merci pour le report et les photos phil
"born to lose, lived to win"
"nous sommes tous des enfants d'immigrés.1ère, 2ème,3ème génération" BXN
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Merci Phil pour ton report , content que tu te sois remis rapidement pour ne pas louper Maiden
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Merci pour ce report Phil.Ce concert est dans mon top trois sur douze que j'ai vu.Quelle claque ! et quelle chance nous avons d'avoir un groupe comme ça . Content que tu ai pu te remetre de ton malaise pour le concert.
Maiden for ever "Up the irons "
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Merci
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Mon report vite fait: j ai pleuré, j en ai pris plein les yeux,je me suis éclaté en famille, a part le son c'était genial. Voilà voilà.
Maiden for ever "Up the irons "
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Merci à tous pour vos retours
Administrateur du forum
---- Eddie's Award 2013, 2014, 2015, 2017, 2019 Rod Smallwood's Award 2015, 2018 et 2021 ---
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Content que ton malaise fut léger et que tu aies pu voir le concert en entier
Merci pour le report, toujours plaisant de te lire
Eddie Lives
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Merci
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Super report, à mon tour pour le 20 juillet…
Iron Maiden à la Défense Arena (Nanterre), le 20/7/2025
J’ai longuement hésité avant de me décider à assister à ma 11ème représentation d’Iron Maiden, refroidi par la prestation toute en mollesse du groupe au Graspop 2022, et par le départ récent de Nicko McBrain (batterie) pour raisons de santé (ceci expliquant peut-être cela). Mais après réflexion, peut-être qu’un nouveau membre rythmique en bonne forme peut redonner un coup de boost aux morceaux ; et surtout, l’annonce de cette tournée basée sur les 9 premiers albums a fini de me convaincre de me faire offrir la place par Papa Noël. La première date ayant été complète en quelques heures, c’est à la deuxième (qui a fini sold out également) que j’assisterai.
Me voici donc aux abords de la Défense Arena, qui prend des airs de pèlerinage Metal avec cette file interminable que je rejoins dès la Grande Arche, mais qui avance néanmoins assez vite. Passage éclair à la sécurité qui laisse entrer sans problème bouchons de bouteilles, sandwiches et Pom’potes, et à 18h30 je suis dans la salle, seul aujourd'hui, dans le premier quart de la fosse, quasiment pile au milieu par rapport à la scène. Pas mal.
Avatar (19h25 – 20h15)
C’est un groupe d’ouverture de luxe que s’offre Iron Maiden sur cette tournée, Avatar se produisant d’habitude en tête d’affiche. Ayant pratiqué les suédois avec plaisir sur quelques festivals, je dois dire que leur style indéfinissable et en apparence (ou pas) bordélique ne prend sens pour moi qu’en live, notamment grâce à la folie et le talent de son chanteur Johannes Michael Gustaf Eckerström (chant grave, chant aigu, growl, il peut tout faire !). Impossible de ranger leur musique dans une case, ça part dans tous les sens, mais avec toujours une place pour le headbanging.
D’entrée de jeu l’accueil est très généreux, la présence scénique et le charisme étant indéniable. Cette première partie me rappelle au lointain souvenir d’un groupe au style plus ou moins similaire, Murderdolls, qui avait reçu un accueil bien moins chaleureux à Bercy en 2003 ; les temps changent.
Notons le contraste entre le maquillage de clown inquiétant de Johannes et ses remerciements sincères, presque émus. Ils sont gentils, ces suédois !
Iron Maiden (20h53 – 23h02)
Sur un ballet aérien de capotes volantes, les lumières s’éteignent après le traditionnel "Doctor, Doctor" d’U.F.O., pour laisser l’écran géant afficher une animation nous faisant traverser des rues inquiétantes au rythme de "The Ides Of March", présageant de la setlist vintage promise. M'attendant à "Aces High" en ouverture, je suis surpris (je ne m'étais pas spoilé) par l'enchainement avec l'intro de "Murders In The Rue Morgue" sur fond d'une magnifique image de la Tour Eiffel dans un Paris sombre et apocalyptique.
Premier constat : le batteur, ça ne le fait pas. Avis perso hein, mais Simon Dawson n'a ni la technique, ni le feeling, ni le charisme de Nicko. Je suis bien conscient qu'il est impossible de passer derrière la Légende, et que n'importe qui d'autre aurait également été décevant, mais peut-être qu'un batteur plus jeune et fougueux, ou plus technique, aurait mieux convenu. Pendant tout le concert, j'aurai l'impression d'écouter et voir un batteur de tribute band se contentant de marquer le rythme sans savoir comment placer les fills et sans la technique nécessaire à la cadence parfois compliquée d'Iron Maiden. Cela dit, hormis sur le tout dernier morceau du concert (pas de spoil !), le tempo respectera les versions studios, contrairement au Graspop 2022, et ça, ça fait plaisir.
Respectueux des premières années du groupe, il faudra attendre le 5ème titre, soit "The Number Of The Beast", pour que Bruce Dickinson interprète enfin un titre sur lequel il était le chanteur à l'origine : en effet, jusqu'à maintenant le show était consacré aux 2 premiers albums avec "Wrathchild", "Killers" (agrémenté de la présence sur scène d'Eddie The Head, en latex et en os) et le très attendu et apprécié "Phantom Of The Opera". Malgré leur âge avancé, le groupe est vraiment en forme, Bruce est toujours la même pile électrique courant partout et semble très en voix malgré le son… approximatif dirons-nous, Janick Gers (guitare) faisant toujours le pitre, fidèle à lui-même ; tout juste pourra-t-on noter quelques solos simplifiés, notamment de la part de Dave Murray, mais ne chipotons pas (et sur "Killers" il a été parfait, c'est tout ce que je demandais).
Petit saut dans le temps pour "The Clairvoyant", autre très bonne surprise pour moi, malgré la mollesse du public dans la zone où je suis. Hormis 4-5 personnes motivée mais peu désireuses de gêner leurs voisins (ce qui est tout à leur honneur), les gens autour de moi sont très (trop) statiques, et ça durera jusqu'à la fin. Je pensais pourtant que le refrain de ce morceau allait enfin lancer quelques mouvements de foule, mais non.
Place maintenant à l'album Powerslave avec le titre éponyme, Bruce arborant son traditionnel masque, et le morceau étant habillé par la pochette animée de l'album sur l'écran, nous laissant entrevoir le désastre qu'elle aurait été si la 3D avait existé à l'époque, suivi d'un enchainement imparable : "2 Minutes to Midnight" puis le moment que j'attendais le plus : "Rime Of The Ancient Mariner". A noter les fantastiques images habillant ce dernier sur l'écran géant, illustrant l'histoire au fur et à mesure que Bruce nous la raconte. Sensationnel !
L'ambiance semble quelque peu décoller sur "Run To The Hills", avant de salement retomber pendant "Seventh Son Of A Seventh Son" ; je n'ai jamais vraiment apprécié ce titre sur album et l'ai toujours trouvé inapproprié en live, à l'instar de "The Eagle Has Landed" que Saxon s'évertue à jouer en concerts.
Enfin le public se décide à scander des "woh ho ho" sur "The Trooper" (marquant le retour d'Eddie au milieu des musiciens) et "Hallowed Be Thy Name", cette dernière étant illustrée par l'animation de Bruce essayant d'échapper en vain au fantôme d'Eddie voulant le conduire à l'échafaud, pendant les parties instrumentales. La fin de soirée approche avec "Iron Maiden", qui ne verra décidément aucun pogo ni animation dans la zone ou je me trouve malgré la présence d'un Eddie géant qui vient nous faire coucou sur l'écran, avec un effet "3D" assez convaincant par rapport aux marionnettes réelles d'antan.
Pour le rappel, après des images d'avion de guerre et le "Churchill's Speech", c'est "Aces High", que j'attendais en ouverture, qui fait finalement office de relance du spectacle. Le public donne une nouvelle fois de la voix, toujours à l'exception de mes voisins de fosse. L'animation est géniale, Eddie se livrant à un dogfight contre ses ennemis à bord de son Spitfire.
Autre moment très attendu, l'ombre de Bruce se découpant sur la pleine lune nous narre le début de "Fear Of The Dark". Les "woh ho ho" se font entendre de nouveau (encore heureux, le morceau a sa réputation à tenir !).
Vient maintenant l'heure du tout dernier morceau, le seul qui verra son tempo ralenti (la faute à Simon ai-je l'impression, Adrian Smith (guitare) ayant du mal à se caler sur lui), mais au refrain néanmoins imparable : "Wasted Years" réveille une dernière fois le public sur fond de pochette de Somewhere In Time.
Après un au revoir (car Iron Maiden reviendra, promis par Bruce), le groupe quitte la scène, Simon s'attardant tout comme le faisait son prédécesseur, sur le traditionnel "Always Look On The Bright Side Of Life" des Monty Python.
Conclusion : pas sûr que j'y retournerai une 12ème fois. Le show était vraiment bien, la setlist évidemment imparable (l'on aurait tout de même aimé plus de raretés comme promis par Bruce à l'annonce de la tournée, comme "Where Eagles Dare", "Die With Your Boots On", "Heaven Can Wait"… d'ailleurs No Prayer For The Dying est passé à la trappe et je n'aurais pas craché sur un petit "Bring Your Daughter… To The Slaughter"), mais j'ai trouvé le batteur remplaçant décevant. Je ne peux pas lui jeter la pierre, le défi était impossible à relever et il a néanmoins fait le job ; mais Nicko faisant partie de mes idoles derrière les fûts, son absence m'est quasi-insupportable, tout comme Jukka Nevalainen chez Nightwish.
Un immense merci tout de même au groupe et ses 50 ans de carrière, pour tout ce qu'ils ont apporté au Metal et à la Musique de manière générale. Iron Maiden a influencé une grande partie de ma vie, et si je devais les avoir vus ce soir pour la dernière fois, alors je serais totalement comblé.
L'avenir appartient à ceux qui ont des ouvriers qui se lèvent tôt.
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Merci. Le tien est également excellent !!!!!!
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