Seventh Son of a Seventh Son

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Seventh Son of a Seventh Son

Seventh Son Of A Seventh Son

11 avril 1988
Produit par Martin Birch
Chart position : 1

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  1. Moonchild (Smith/Dickinson)
  2. Infinite Dreams (Harris)
  3. Can I Play With Madness (Smith/Dickinson/Harris)
  4. The Evil That Men Do (Smith/Dickinson/Harris)
  5. Seventh Son of a Seventh Son (Harris)
  6. The Prophecy (Murray/Harris)
  7. The Clairvoyant (Harris)
  8. Only The Good Die Young (Harris/Dickinson)

Durée totale : 44 min 14

Singles : Can I Play With MadnessThe Evil That Men DoThe ClairvoyantInfinite Dreams

Seventh Son Of A Seventh Son Promo

La chronique de Nicolas « TheWayne »

Seventh Son of a Seventh Son est le fruit de la symbiose d’une espèce numérique, le 7, et de la complétion créative du groupe. Chiffre mystique et mythique, omniprésent en sciences aussi bien qu’en religion, le chiffre 7 est la principale source d’inspiration pour IRON MAIDEN lors de la création de ce 7ème album. Malheureusement n’ayant pas poussé le vice à son paroxysme, l’album ne comportera pas 7 chansons mais 8 et sortira en 1988 et non en 1987. Considéré comme le « dernier fils » de l’ère des classiques débutée par Piece Of Mind par nombre de fans, Seventh Son est le seul concept album de MAIDEN à cette date. Bien que beaucoup d’albums du groupe possèdent une atmosphère homogène et un thème commun à toutes les chansons, Seventh Son se définit par l’enchainement des chansons dans l’énoncé d’une histoire unique. A ma connaissance la première expérience des albums concept et en fait une chanson concept, A Quick One While He’s Away des Who, qui inspira très largement le Sergent Pepper des BEATLES.

Musicalement marqué par le total équilibre entre les synthétiseurs et le son classique d’IRON MAIDEN, le thème de Seventh Son… est un des thèmes préférés de Bruce Dickinson : l’occultisme et la magie. Le titre et le thème viennent d’un mythe sans véritable source selon lequel le septième fils (ou fille) d’un septième fils (ou fille) possède des pouvoirs occultes de prédiction. A la fois inspiré de ce mythe et du roman de Orson Scott Card (Seventh Son paru en 1987), l’album raconte l’histoire d’un septième fils objet de convoitise des forces du Bien et du Mal, et devant appréhender ses pouvoirs.

Bien que la naissance de cet enfant ne soit effective que dans la chanson éponyme de l’album, les quatre premières contextualisent l’histoire.

Moonchild : le diable s’adresse aux parents de l’enfant et les prévient.
Infinite Dreams : celui qui semble être le père est torturé par des rêves, visions.

Can I play with Madness : Ce même homme sollicite l’aide d’un prophète pour comprendre ses visions.

The Evil That Men Do : L’homme en vient à se suicider après la conception de l’enfant.

Seventh Son of a Seventh Son : Naissance de l’enfant convoité par le Bien et le Mal.

The Prophecy : Doté du pouvoir de prédiction, l’enfant tente d’alerter son village sur un désastre à venir.

The Clairvoyant : Dépassé par l’immensité de ses pouvoirs qu’il a pourtant semblé maîtriser, l’enfant (devenu adulte ?) n’imagine que la mort comme alternative.

Only the Good Die Young : Réflexion sur la fatalité de l’histoire et sur la valeur de tout ce qui s’est passé.

La profondeur musicale et des paroles de Seventh Son en font une œuvre exceptionnelle et indispensable pour tout amateur du groupe. Elle consacre le talent des différents membres en tant que compositeurs et interprètes. Ayant atteint leur plus haut niveau d’interprétation, les musiciens ont donné naissance à un album marqué par de nombreuses parties instrumentales et des changements de rythme importants qui allient l’émotion et la force. On peut noter parmi les morceaux les plus significatifs de cette tendance Infinite Dreams et Seventh Son of a Seventh Son. A la liste des critiques on pourrait regretter la concision de The Prophecy et de Only the Good Die Young qui auraient gagné en puissance avec une minute supplémentaire. Autre point de discorde, l’atmosphère peut-être un peu trop joviale de Can I play With Madness qui tranche un peu avec le reste de l’album et semble trop connoté Hard FM. Comme souvent chez MAIDEN, les singles ne sont pas forcément les plus représentatifs de la qualité de l’album (hormis Infinite Dreams). Ils n’en restent pas moins de très bons morceaux qui fonctionnent parfaitement en live.

Cet album marque malheureusement la fin de THE line-up Smith-Dickinson-Murray-Harris-McBrain.

Line-up:

* Bruce Dickinson : chant
* Steve Harris : basse / claviers
* Dave Murray : guitare
* Adrian Smith : guitare
* Nicko McBrain : batterie

Verso, tranche et intérieur du CD (Réédition 1998)

Seventh Son Of A Seventh Son

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Seventh Son Of A Seventh Son

Verso et intérieur du LP

Seventh Son Of A Seventh Son LP

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