A Matter of Life and Death

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A Matter of Life and Death

A Matter of Life and Death

28 août 2006
Produit par Kevin Shirley
Co-produit par Steve Harris
Mixé par Kevin « Caveman » Shirley
Meilleur classement Top Albums France : 5
Meilleur classement mondial : 4

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  1. Different World (Smith/Harris)
  2. These Colours Don’t Run (Smith/Harris/Dickinson)
  3. Brighter Than a Thousand Suns (Smith/Harris/Dickinson)
  4. The Pilgrim (Gers/Harris)
  5. The Longest Day (Smith/Harris/Dickinson)
  6. Out Of the Shadows (Dickinson/Harris)
  7. The Reincarnation of Benjamin Breeg (Murray/Harris)
  8. For The Greater Good of God (Harris)
  9. Lord of Light (Smith/Harris/Dickinson)
  10. The Legacy (Gers/Harris)

Durée totale : 71 min 52 s

Singles : The Reincarnation of Benjamin BreegDifferent World

A Matter Of Life And Death

La chronique de Julien « Saturnium » :

Le moins que l’on puisse dire de ce troisième opus depuis le retour de Bruce et d’Adrian c’est qu’il était attendu ! Après le succès en demi teinte du très controversé Dance Of Death, le groupe se devait de frapper fort afin de mettre les choses au point. Je n’irai pas jusqu’à dire que A Matter Of Life And Death restera dans la mémoire (et la discothèque !) de tous les fans d’Iron Maiden pendant des décennies comme un Number Of The Beast mais l’album a le mérite d’être propre, constant et efficace. Du Maiden quoi. Il montre une certaine stabilité, une certaine maturité acquise par le groupe qui se retranscrit notamment dans les textes. Comme à son habitude, le groupe a su jouer avec les attentes de ses fans en lançant quelques semaines avant la sortie du disque le single The Reincarnation Of Benjamin Breeg, personnage sombre et mystérieux s’il en est, à l’image de la chanson.

On se prend d’entrée en pleine poire un certain Different World, sorte d’hymne au refrain repris en chœur par les foules sur la tournée qui suivit comme l’avaient pu être des Fear Of The Dark ou des Heaven Can Wait avant lui. These colours don’t run est un titre construit comme le trio Smith /Harris/Dickinson sait si bien le faire ; Une intro bien calme et d’un coup, BANG! De bons riffs sur un refrain tout aussi bon. Une bonne chanson donc sans être propice à se faire un claquage des muscles du coup pour cause d’abus de headbanging… On arrive alors au fameux Brighter than a thousand suns. Et ben je vais vous dire, c’est celle que je préfère ! Certains y retrouvent des relents de métal progressif. N’étant pas expert de la chose metalistique, je me garderais bien de porter un jugement sur ce point mais je dois dire qu’elle réunit à peu de chose près tous les éléments de ce qui a fait le style Maiden. C’est une chanson terriblement rude, dure, qui n’a pas plu à tout le monde mais qui a au moins le mérite d’avoir subtilement marié tradition et modernité. S’en suivent The Pilgrim, The Longest Day et Out of the Shadows. Que dire… C’est efficace, ca fonctionne mais bon ça casse pas trois pattes à un canard non plus… On retrouve sur cet album un Maiden grandiloquent, trop à mon goût et ce au détriment de l’énergie dégagée par l’album. A cela on m’a souvent répondu qu’on ne peut pas demander à des types de plus de 50 berges d’écrire encore des Iron Maiden ou des Charlotte the Harlot… Eh ben j’ai envie de te dire que si ! Des Motörhead y arrivent bien et avec 20 piges de plus…

The Reincarnation Of Benjamin Breeg, on en parlait en introduction… Je fais ici encore un peu le même constat que pour les chansons qui précèdent. C’est propre, trop propre, en place, trop en place. Je me surprends parfois à être nostalgique d’un Maiden en Spandex avec des clous partout, du larsen et un Paul qui chante faux quand il monte dans les aigüs. Il manque cette flamme qui donne tout son impact à la musique. A vrai dire ce Maiden me rappelle un peu le Metallica des Load et Reload… Comme aurait dit Desprosges, « ils en sont à l’âge mûr, mais après tout n’est-ce pas simplement l’état qui précède l’âge pourri ?« . Cela faisait longtemps que Maiden n’avaient pas eu autant de succès ; merci, je sais… Mais n’auraient-ils pas vendu leur âme au diable (Dollar pour les intimes) ? A chacun de se faire sa propre opinion, en ce qui me concerne j’attends avec impatience son successeur pour me faire une idée plus précise de la chose. En somme, AMOLAD est un album agréable mais il ne s’impose pas dans la discographie du groupe comme un incontournable pour qui veut découvrir Steve et sa Bande.

Line-up:

* Bruce Dickinson : chant
* Steve Harris : basse / claviers
* Dave Murray : guitare
* Adrian Smith : guitare
* Janick Gers : guitare
* Nicko McBrain : batterie

Description de la pochette

Elle a été dessinée par Timothy Bradstreet. Sur le site de Tim, en date du 5 juillet 2006, on peut lire ceci :

« Rompre le pain avec Iron Maiden

Si vous m’aviez dit en 1985 qu’un jour je ferai une couverture d’album pour Iron Maiden, je vous aurais dit : « Barrez-vous hors de ma vue ». Voyez-vous, non seulement je suis un des fidèles de Maiden mais j’ai une carte de membre du Ed Hunter F’n fan club. Il y a quelques mois, j’ai reçu un de ces e-mails que j’ai dû lire deux ou trois fois. Iron Maiden me contactait pour savoir si je voulais prendre part à l’illustration de leur prochain album. Vous plaisantez ? J’ai passé la plus grande partie de mes 4 années d’études supérieures à dessiner Eddie dans tous les coins disponibles de mes cahiers scolaires au grand dam éternel de mes professeurs. C’est comme la musique, je me rappelle les paroles de mes professeurs à l’époque. Je pense que c’était quelque chose du genre : « Est-ce que vous pensez honnêtement que ces stupides dessins vous apporteront jamais un emploi dans le monde réel ? Pourquoi ne vous concentrez-vous pas uniquement sur votre travail scolaire et n’arrêtez pas de perdre votre temps ».


Hmmm, et je pense que la plupart d’entre eux ont réalisé qu’ils pourraient être virés lorsque, il y a quelques temps, j’ai fait une carrière en créant ces « dessins stupides » sur une base mensuelle pour The Punisher et John Constantine : Hellblazer. Maintenant, la boucle est vraiment bouclée avec la réalisation d’un de mes rêves les plus fous« .

Verso du CD

A Matter Of Life And Death

L’illustration, sombre, représentant une scène de guerre, un champ de bataille, colle parfaitement avec le concept de l’album.

Pour la première fois sur une pochette d’album studio Eddie ne se trouve pas au premier plan de l’illustration. En fait, la mascotte se trouve à l’arrière, debout sur le char, surplombant la scène.

Les 5 soldats squelettes nous ont semblé représenter les membres du groupe. Amusez-vous donc à les reconnaître. Pour notre part, nous dirions que le squelette assis fumant une cigarette pourrait être Nicko McBrain. C’est en effet le seul membre du groupe qui ne se tient pas debout durant les concerts et pour cause. Le soldat de gauche, hilare, nous fait penser à Dave Murray et sa bouche éternellement ouverte lors de ses solos en concert. Pour les trois autres, nous dirions que le squelette au fond à gauche représente Janick Gers, celui à la tête découverte Adrian Smith et enfin, au premier plan, Steve Harris. Mais où serait Bruce Dickinson ?

Verso du livret

A Matter Of Life And Death

Double Picture Vinyle

A Matter Of Life And Death

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