Death on the Road

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Death On The Road

Death on the Road

29 août 2005
Produit par Kevin Shirley
Co-produit par Steve Harris
Mixé par Kevin « Caveman » Shirley
Meilleur classement Top Albums France : 14
Meilleur classement mondial : 34

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Death on the Road Promo

CD1

  1. Wildest Dreams (Smith/Harris)
  2. Wrathchild (Harris)
  3. Can I Play With Madness (Smith/Dickinson/Harris)
  4. The Trooper (Harris)
  5. Dance Of Death (Gers/Harris)
  6. Rainmaker (Murray/Harris/Dickinson)
  7. Brave New World (Murray/Harris/Dickinson)
  8. Paschendale (Smith/Harris)
  9. Lord Of The Flies (Harris/Gers)

CD2

  1. No More Lies (Harris)
  2. Hallowed Be Thy Name (Harris)
  3. Fear Of The Dark (Harris)
  4. Iron Maiden (Harris)
  5. Journeyman (Smith/Harris/Dickinson)
  6. The Number Of The Beast (Harris)
  7. Run To The Hills (Harris)

Single : The Trooper 2005

Verso et intérieur du CD

Death On The Road

Death On The Road

Death On The Road

La chronique de s.c.R.e.d : Un zombie dans ma vie

Ce matin, je me suis réveillé avec une drôle d’odeur dans le nez…

Un truc pourri, moisi et en même temps animal, organique tu vois ?

En fait, ça sentait la mort, un peu comme quand on retrouve une souris crevée depuis des mois sous le frigo…

J’ai pas eu besoin de chercher longtemps la source de la puanteur cependant, elle me regardait tranquillement depuis le bout de mon plumard, un méchant sourire accroché aux lèvres… Deux yeux brillants me fixaient avec amusement derrière une mèche de cheveux blancs sales et filandreux.

Me voyant réveillé, la créature sourit de plus belle, dévoilant une demi rangée de dents immondes sous ses lèvres en décomposition et partit d’un grand rire qui m’envoya en pleine tronche une bouffée d’air putride. Son T-Shirt déchiré en plusieurs endroits proclamait fièrement « Eddie Lives » mais je n’avais eu aucun mal à reconnaître le personnage qui se moquait de ma surprise à ce moment précis…

-« Eddie ? »

-« Soi même Mister scRed… Comme on se retrouve. »

Un énorme cafard sortit de sa bouche au même instant et alla trouver refuge dans un orifice indéterminé pas loin de ce qui restait de son oreille gauche et je pensais immédiatement que…

-« …tu appelles tous les cafards que tu choppes chez toi Edouard ! J’avoue en être assez flatté d’ailleurs. »

-« Oui c’est vrai mais c’est pas directement à cause de toi… Qu’est ce que tu me veux de si important pour venir empuantir ma piaule de bon matin ? Et fais gaffe, tu viens de faire tomber un doigt… »

-« Ah ? Oui, merci… La raison de ma présence est assez simple, je suis venu te faire remarquer que tu as la mémoire courte, et y remédier. »

Quand un mort-vivant de deux mètres vous claque ça au réveil, y’a de quoi chocotter sévère non?

-« La mémoire Eddie ? Mais… »

-« Silence morveux. Te souviens-tu de la première fois que tu as vu mon visage ? »

Je m’en souvenais bien sûr, comment oublier ? Oublie-t-on la première fois qu’on a fait l’amour, la première cigarette ou son premier deuil ?

-« C’était dans le RER, je devais avoir dix ans et un mec devant moi portait une veste en jean couverte de patches de groupes de hard rock… Le plus grand lui couvrait le dos et on te voyait surgir de terre au milieu d’un cimetierre. Il y avait écrit « Live After Death » en lettres jaunes au dessus de ta tronche. Je me souviens même de la foudre qui venait s’abattre au milieu de ton front… »

-« C’est bien fils… Maintenant, te souviens-tu de ce que tu as pensé ? »

-« J’ai pensé à la musique de ce groupe « Iron Maiden » dont j’ignorais tout jusqu’au nom à cet instant, et une grande curiosité mêlée de trouille m’a prit au ventre. Je voulais savoir à quoi ça ressemblait mais j’étais sûr que mes parents ne voudraient pas que j’écoute ce genre de musique… »

-« Précisément. Que s’est il passé après ? »

-« J’ai continué à écouter Madonna et Jean-Michel Jarre jusqu’à l’été suivant où j’ai réussi à me faire acheter une cassette de Maiden à Carrefour, Seventh Son of a Seventh Son, dont la pochette était assez discrète pour passer… »

-« Oui… Enfin si on regarde de près, je m’arrache le coeur et le tend toujours attaché à mon torse par une tresse d’artères au spectateur ! »

-« C’est pas faux… Quoi qu’il arrive, ils n’y ont vu que du feu. Je suis rentré dans ma p’tite chambre, ai mis des piles neuves dans mon baladeur Sanyo rouge sang et appuyé sur le bouton Play avec autant d’excitation et d’appréhension que si j’étais en train de faire un truc interdit !!! »

-« Et là ? »

-« Ben tu connais la suite, t’étais là non ? Je suis devenu un hardos quoi !!! Je me suis enfin procuré le fameux Live after Death et j’ai découvert les classiques de Maiden, les autres albums, et puis il y a eu Metallica, Guns, le Sab’, AC/DC tout ça… »

-« Tu t’es ouvert musicalement si je résume… Grâce à moi. »

-« Grâce à toi, sans l’ombre d’un doute Eddie… Mais je comprends pas où tu veux en venir ! »

-« Je veux en venir que ça fait plus d’un an que tu écris des papiers sur le rock qui sont lus pour changer et que PAS UNE FOIS tu n’as parlé de moi !!! J’en ai émasculé pour moins que ça mais toi, sans tes burnes, tu pourras plus écrire, alors j’avais plutôt pensé à te bouffer une jambe histoire que tu décolles pas de ta machine à écrire et que tu me pondes un joli hommage… »

-« Heuuuu non ça sera pas nécessaire, je m’y colle de suite tu vois ? J’ai déjà gratté presque cinquante lignes !!! Pose cette hache et assied toi si t’as pas trop peur de perdre un truc encore, juste le temps de mettre Death on the Road sur la platine! »

Dont acte, il est paru il y a six mois mais c’est pas grave, ce Death on the Road dont la pochette montre votre nouvel ami Eddie aux commandes d’un carrosse funèbre tiré par des chevaux de l’enfer aux yeux incandescents. Seize titres résumant à merveille la carrière de la « Vierge de Fer » (Iron Maiden en franchecaille) depuis leur morceau éponyme jusqu’aux dernières compos de l’album Dance of Death, en passant par les classiques que sont The Number of the Beast (666, je le rappelle au passage), The Trooper ou Run to the Hills, sans oublier les chefs d’oeuvre Hallowed be thy name ou encore Fear of the Dark. Bruce Dickinson pose une voix sublime, guérie des petites baisses de niveau de la fin des 90’s, Adrian Smith le guitariste qui avait quitté la famille est de retour au top de sa forme alors que dans le même temps son remplacant reste en poste ce qui nous donne l’un des seuls groupes de heavy metal à ma connaissance à avoir TROIS gratteux sur scène, et quand on sait le malin plaisir de ces virtuoses à emmêler leurs riffs, on a une petite idée de l’énormité du son sur scène…
Le bassiste et leader Steve Harris est heureux pour une fois et ça se sent… Tu le savais qu’il faisait chauffeur pour sa fifille qui pousse la chansonnette aussi ? Si, si, Steve Harris, « The Beast » himself en tour bus manager !!! C’est grand.

Ces mecs sont grands, tout court. Et tellement anglais en sus. On retrouve cette folie et en même temps cette classe folle qui les caractérise. Aimer Maiden, c’est avoir une certaine noblesse dans le métal, c’est faire partie de … attends, Eddie, je te ferais lire plus tard, tu laisses tomber des bouts d’trucs je sais pas ce que c’est sur mon clavier !!!

De toutes façons, j’ai fini va… C’est bon ? T’es content ? Comment ça j’aurais pu parler du dernier album A matter of life and death ?
Bah oui j’aurais pu, mais tu avoueras que le VRAI Iron Maiden, celui qu’on aime par dessus tout, il s’écoute en live avec des « scream for me Dortmund » plein les feuilles et des choeurs de la foule sur toutes les intros nan?

Allez dégage maintenant s’il te plait, c’est pas pour te vexer mais TU PUES !!!

Up the Irons !

DVD