Rime Of The Ancient Mariner

Rime Of The Ancient Mariner

Traduction du titre : Le Dit du Vieux Marin – Harris [13:45]

Traduction du texte entier de La Complainte du Vieux Marin : http://maxencecaron.fr/2010/07/coleridge-la-complainte-du-vieux-marin

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Hear the rime of the ancient mariner
See his eye as he stops one of three
Mesmerises one of the wedding guests
Stay here and listen to the nightmares of the Sea

And the music plays on, as the bride passes by
Caught by his spell and the Mariner tells his tale

Driven south to the land of the snow and ice
To a place where nobody’s been
Through the snow fog flies on the albatross
Hailed in God’s name
Hoping good luck it brings

And the ship sails on, back to the North
Through the fog and ice
And the albatross follows on

The Mariner kills the bird of good omen
His shipmates cry against what he’s done
But when the fog clears
They justify him
And make themselves a part of the crime

Sailing on and on and North
Across the sea
Sailing on and on and North
‘Til all is calm

The albatross begins with its vengeance
A terrible curse a thirst has begun
His shipmates blame bad luck
On the Mariner
About his neck the dead bird is hung

And the curse goes on and on
At sea
And the curse goes on and on
For them and me

"Day after day, day after day,
We stuck nor breath nor motion
As idle as a painted ship
Upon a painted ocean.
Water, water everywhere
And all the boards did shrink
Water, water everywhere
Nor any drop to drink."
SAMUEL TAYLOR COLERIDGE
(1798–1834)

There, calls the Mariner
There comes a ship over the line
But how can she sail
With no wind in her sails and no tide?

See… onward she comes
Onward she nears, out of the sun
See… she has no crew
She has no life, wait but there’s two

Death and she Life in Death
They throw their dice for the crew
She wins the Mariner
And he belongs to her now
Then… crew one by one
They drop down dead, two hundred men
She… She Life in Death
She lets him live, her chosen one

"One after one by the star
dogged moon,
Too quick for groan or sigh
Each turned his face with
a ghastly pang,
And cursed me with his eye
Four times fifty living men,
(And I heard nor sigh nor groan)
With heavy thump, a lifeless lump,
They dropped down one by one."
SAMUEL TAYLOR COLERIDGE
(1798–1834)

The curse it lives on in their eyes
The Mariner he wished he’d die
Along with the sea creatures
But they lived on, so did he
And by the light of the moon
He prays for their beauty not doom
With heart he blesses them
God’s creatures all of them too

Then the spell starts to break
The albatross falls from his neck
Sinks down like lead into the Sea
Then down in falls comes the rain

Hear the groans
Of the long dead seamen
See them stir and they start to rise
Bodies lifted by good spirits
None of them speak and they’re lifeless in their eyes

And revenge is still sought
Penance starts again
Cast into a trance and the nightmare carries on

Now the curse is finally lifted
And the Mariner sights his home
Spirits go from the long dead bodies
Form their own light
And the Mariner’s left alone

And then a boat came sailing toward him
It was a joy he could not believe
The Pilot’s boat, his son and the hermit
Penance of life will fall onto Him

And the ship it sinks like lead into the sea
And the hermit shrieves the Mariner of his sins

The Mariner’s bound to tell of his story
To tell his tale wherever he goes
To teach God’s word
By his own example
That we must love
All things that God made

And the wedding guest’s
A sad and wiser man
And the tale goes on and on and on…

Écoutez la complainte du vieux marin
Regardez ses yeux alors qu’il arrête l’un des trois
Il hypnotise l’un des invités de la noce
Reste ici et écoute les cauchemars de la Mer

Et la musique continue, alors que passe la mariée
Pris sous le charme et le Marin raconte son histoire

Poussé au Sud vers les terres de neige et de glace
Vers un endroit où personne n’est allé
Au travers du brouillard givrant vole l’albatros
Salué au nom de Dieu
Espérant qu’il apporte la chance

Et le bateau fait voile, retournant vers le Nord
Au travers du brouillard et de la glace
Et l’albatros le suit

Le marin tue l’oiseau de bon augure
Ses compagnons se révoltent contre ce qu’il a fait
Mais quand le brouillard s’éclaircit
Ils lui donnent raison
Et se rendent ainsi complices du crime

Faisant voile sans répit vers le Nord
À travers la mer
Faisant voile sans répit
Jusqu’à ce que tout se calme

L’albatros commence sa vengeance
Une terrible malédiction, la soif s’installe
Ses compagnons accusent le Marin
De cette malchance
et autour de son cou, suspendent l’oiseau mort

Et la malédiction se poursuit sans répit
Sur la mer
Et la malédiction se poursuit sans répit
Pour eux et moi

« Durant bien des jours,
Nous demeurâmes là, sans brise ni mouvement
Tels qu’un vaisseau peint
Sur une mer de peinture.
L’eau, l’eau était partout,
Et toutes les planches du bord se rétrécissaient.
L’eau, l’eau était partout,
Et nous n’avions pas une goutte d’eau à boire. »
SAMUEL TAYLOR COLERIDGE
(1798–1834)

Là-bas, lance le Marin
Là-bas il y a un bateau à l’horizon
Mais comment peut-il avancer
Sans vent dans ses voiles ni courant ?

Regardez… vers nous il s’avance
Vers nous il approche, sorti du soleil
Regardez… il n’a pas d’équipage
Il n’y a pas de vie, attendez il y en a deux

La Mort et la Vie en la Mort
Elles lancent le dé pour l’équipage
Elle gagne le Marin
Et il lui appartient désormais
Alors… l’équipage un par un
Ils s’écroulent morts, deux cents hommes
Elle… Elle la Vie en la Mort
Elle le laisse vivre, son élu

« Aux clartés de cette lune caniculaire, l’un après l’autre,
Et sans prendre le temps de gémir ou de soupirer,
Chacun de mes camarades tourna son visage vers moi
dans une angoisse épouvantable,
Et me maudit du regard.
Quatre fois cinquante hommes vivants,
(Et je n’entendis ni soupirs, ni gémissements)
Avec un bruit sourd, et comme des blocs inanimés,
Tombèrent un par un sur le plancher."
SAMUEL TAYLOR COLERIDGE
(1798–1834)

La malédiction vit dans leurs yeux
Le Marin souhaitait pouvoir mourir
Ainsi que les créatures de la mer
Mais elles continuaient à vivre, et lui aussi
Et à la lumière de la lune
Il pria pour leur beauté et non leur ruine
Avec cœur il les bénit
Ainsi que l’ensemble des créatures de Dieu

Alors le sort commence à se rompre
L’albatros tombe de son cou
Coule comme du plomb dans la Mer
Puis en trombes arrive la pluie

Entendez les râles
Des marins morts depuis longtemps
Regardez-les remuer et se lever
Des corps soulevés par de bons esprits
Aucun ne parle et leur yeux sont
sans vie

Mais la vengeance n’est pas terminée
La pénitence reprend
Jeté en transe et le cauchemar se poursuit

Maintenant la malédiction est enfin levée
Et le marin aperçoit son pays
Les esprits quittent les corps sans vie
Forment leur propre lumière
Et le Marin se retrouve seul

Puis un bateau vogua vers lui
C’était une joie à laquelle il ne pouvait croire
Le Pilote du bateau, son fils et l’ermite
La pénitence de la vie allait s’abattre sur lui

Et le bateau coula comme du plomb dans la mer
Et l’ermite absout le marin de ses péchés

Le Marin est obligé de raconter son histoire
De raconter son histoire où qu’il aille
Afin d’enseigner la parole de Dieu
Par son propre exemple
Que nous devons chérir
Toutes les choses que Dieu a créées

Et l’invité des noces est un homme
À la fois plus triste et plus sage
Et l’histoire se poursuit à l’infini…

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