Tous les articles par musky00

Iron Maiden font sauter les plombs au Madison Square Garden

« Qui m’aidera à voir Eddie ce soir ? », demande un type aux abords du concert d’Iron Maiden dimanche au Madison Square Garden, suppliant plaintivement pour « un miracle » en levant un doigt, i.e., un seul billet. Ce mec ne parle pas du chanteur du groupe, qui se trouve également être le pilote de leur avion – qui est Bruce, Dickinson de son nom. Le fan se réfère à Edward the Head, le spectre presque sans visage qui sert de mascotte à Maiden depuis plus de 30 ans. La salle bourrée – la plupart des gens exclusivement en T-shirts noirs — était là pour profiter pleinement d’Iron Maiden, des chansons au logo, et ils ont eu ce qu’ils venaient chercher. Et ils étaient gonflés à bloc par la musique qui les réchauffait plus que la plupart des autres fans le sont par leurs groupes favoris.

Quand Dickinson et compagnie sont montés sur scène, ils ont été accompagnés d’une orgie de flashs, flammes, lumières, machines à fumée et feux d’artifice en rythme avec la musique. Et pour ne rien dire des accessoires, incluant un démon agenouillé animé de huit pieds de haut,  des chacals égyptiens aux yeux rouges lumineux, le déjà mentionné Eddie dans un sarcophage en or, une marionnette de 10 pieds de haut avec un pistolet laser, et une énorme momie, peut-être 40 pieds de haut, qui bougeait ses bras et dont les yeux projetaient des étincelles. Le métal galopant, extasié et spectaculaire du groupe était meilleur que jamais, se révélant d’une telle force qu’il a aspiré toute la puissance du Garden, stoppant le son pour quelque 15 minutes (Ironiquement, ça s’est passé sur Powerslave). Quasiment instantanément, le groupe a organisé une partie de football sur la scène. Eddie était réellement là.

Version originale

Iron Maiden récompensés par Metal Hammer

En tournée au Canada, les membres d’Iron Maiden ne pouvaient être présents en personne lors de la remise des prix de Metal Hammer. Toutefois, Bruce et Eddie ont fait leurs discours directement de la scène d’Edmonton.


Discours de remerciement de Bruce pour le prix du meilleur groupe britannique 2008


Discours de remerciement d’Eddie, légèrement aidé par Nicko, pour le prix de « l’icône » 2008

Alerte tempête : Iron Maiden reviennent à Jersey

Dès le moment où le légendaire discours de Winston Churchill a résonné à travers la sono, il était évident que la soirée allait être particulière. Les fans hurlaient alors que les premiers riffs de Aces High faisaient écho à travers l’amphithéâtre, basculaient sur les masses, et se répandaient sur la foule trempée par la pluie. La soirée dernière était spéciale et pour ceux ayant résisté à l’averse torrentielle et aux surprenants éclairs, cela valait la peine de voir de vraies légendes en action.

Iron Maiden sont revenux dans le New Jersey pour jouer certains de leurs classiques, couvrant une bonne partie de la moitié des années 80, et ils ont amené deux Eddie. Avec une tournée baptisée Somewhere Back in Time, les Britanniques ont tiré des décennies précédentes de vieux chefs-d’œuvres tels que Powerslave et Moonchild – des chansons qui se sont bonifiées avec l’âge – et les ont coincées entre de vieux piliers comme Run To The Hills et The Trooper.

Le décor scénique était également historique, le groupe ayant dépoussiéré le décor du fameux Powerslave, jonché de Dieux égyptiens et de momies. Le chanteur Bruce Dickinson déambulait dans ce qui semblait être des pantalons faits à partir de grands sacs déchiquetés et un bonnet de ski. Mis à part cet étrange choix de costume, Dickinson était au point, ses hurlements proches de sons supersoniques. Steve Harris était stoïque sur le devant de la scène commandant ses troupes métal et tirant de sa basse vers la foule. Le maintenant célèbre trio de guitariste de Maiden a fait ce qu’il sait faire de mieux. Dave Murray et Adrian Smith se sont brillamment battus en duel tandis que Janick Gers posait et s’exhibait.

New Jersey, 08/06/14

Le point culminant de la soirée devait être Rime of the Ancient Mariner, qui n’a pas été jouée depuis des éternités. L’opus de 13 minutes était précédé d’une courte leçon d’histoire du Professeur Dickinson, avant de nous informer une nouvelle fois que « c’est ce qu’il ne faut pas faire quand un oiseau vous chie dessus« .

A la moitié de la chanson, les lumières de la scène ont été baissées et des volutes de fumée se sont élevés des côtés. Smith jouait au centre de la scène quand la fumée l’a cerné de tous côtés le faisant paraître comme une créature vivante du passé. Après une dernière série de solos, le groupe a entamé la chanson maison, traversant les derniers vers avec une féroce intensité.

Après une version foudroyante d’Iron Maiden, avec une momie Eddie de la taille d’un building dépassant de l’arrière de la scène, le groupe est revenu pour une demi heure de rappels, incluant notamment The Clairvoyant et Hallowed Be Thy Name. Trempé jusqu’aux os, le public du NJ a supplié mais hélas, les lumières sont revenues mais pas le groupe. La bonne nouvelle : le groupe a promis de revenir dans un avenir proche avec un nouvel album en poche. Up the Irons.

Iron Maiden, la passion des débuts

C’est un bel après-midi d’été, vous êtes à l’aéroport de Londres et vous vous apprêtez à décoller vers l’Afrique. Quand vous posez les pieds dans l’immense Boeing, une hôtesse et le commandant de bord vous saluent en souriant. Le pilote ôte sa casquette, vous le reconnaissez instantanément et vous n’en revenez pas : celui qui vous mènera à 20 000 pieds d’altitude est Bruce Dickinson, chanteur du légendaire groupe heavy metal Iron Maiden.

Fantasme d’un adolescent ayant passé trop d’heures à planer sur Fear of the Dark et The Number of the Beast ? Pas du tout.

Bruce Dickinson, probablement l’un des chanteurs les plus estimés dans la culture métal, est un pilote de ligne commerciale en bonne et due forme. Quand il n’est pas derrière le micro de son monstre d’acier musical, il s’installe aux commandes d’une autre bestiole de métal pour relier la capitale anglaise à diverses destinations, principalement en Afrique.

Lire l’article entier sur Canoe.com

Les seniors du rock

Un court article publié le 12 juin 2008 dans Le Point (oui oui !) sur Kiss et Iron Maiden, deux groupes « oubliés » selon le journaliste, qui disputeraient « aux Stones le royaume du rock de vieux ».

Iron Maiden, 50 ans et toujours vierge

Ses tenues caricaturales (cheveux longs, pantalons collants à rayures en Spandex rouge, tee-shirts criards et fanfreluches à plumes) sont, dans le monde du heavy metal, des modèles d’élégance et de bon goût. Comme l’épingle de nourrice chez les punks ou les cols cheminées chez Lagerfeld. Adulé du public métalleux, Iron Maiden (la Vierge de fer, un instrument de torture médiéval), né en 1975 sur la scène londonienne, a toujours gêné les médias, même spécialisés, qui n’en parlaient qu’avec réticence.

Lire l’article en entier sur Le Point.fr

Madison Square Garden – New York, NY

Première partie : Lauren Harris

Somewhere Back In Time World Tour 2008

Set list

  1. Aces High
  2. 2 Minutes to Midnight
  3. Revelations
  4. The Trooper
  5. Wasted Years
  6. The Number of the Beast
  7. Can I Play With Madness
  8. Rime of the Ancient Mariner
  9. Powerslave
  10. Heaven Can Wait
  11. Run To The Hills
  12. Fear of the Dark
  13. Iron Maiden

Encore:

  1. Moonchild
  2. The Clairvoyant
  3. Hallowed Be Thy Name

Somewhere Back In Time World Tour 2008 Somewhere Back In Time World Tour 2008

Anecdote : Coupure du son durant Powerslave. En attendant que le son soit rétabli, Bruce, Adrian et Steve improvisèrent une petite partie de foot sur scène.

Iron Maiden, des bêtes de scènes

Même si certains de ses classiques ont amassé un peu de poussière avec les années, Iron Maiden est toujours l’un des meilleurs groupes métal sur scène, comme les gars l’ont prouvé vendredi soir à Edmonton.

Lors de sa tournée précédente, qui s’était arrêtée à Montréal, la bande à Bruce Dickinson avait joué l’intégrale de son plus récent album, A Matter of Life and Death. Un choix discutable, pensions-nous à l’époque. Où étaient donc passés les Number of the Beast et Aces High que nous attendions tous ?

Les Britanniques semblent avoir compris le message. Ils consacrent la totalité de leur nouveau spectacle, Somewhere Back In Time, aux classiques de la décennie 1980, avec un accent sur l’album Powerslave. Défilons rapidement: Wasted Years, The Trooper, Run To The Hills, Fear of the Dark, Can I Play With Madness, Powerslave. Toutes d’excellentes chansons, mais qui passent parfois de justesse le test du vieillissement.

Lire la suite sur Canoe.com

Verizon Amphitheater – Irvine, CA

Premières parties : Anthrax – Lauren Harris

Somewhere Back In Tme World Tour 2008

Set list

  1. Aces High
  2. 2 Minutes to Midnight
  3. Revelations
  4. The Trooper
  5. Wasted Years
  6. The Number of the Beast
  7. Can I Play With Madness?
  8. Rime of the Ancient Mariner
  9. Powerslave
  10. Heaven Can Wait
  11. Run To The Hills
  12. Fear of the Dark
  13. Iron Maiden

Encore:

  1. Moonchild
  2. The Clairvoyant
  3. Hallowed Be Thy Name

Somewhere Back In Time World Tour 2008 Somewhere Back In Time World Tour 2008

Somewhere Back In Time World Tour 2008

Anecdote : Juste avant le départ de Can I Play With Madness, Adrian a éternué et Bruce a été pris d’un fou rire incontrôlable. Bruce fait mine de commencer la chanson "One Two Three" mais seul Steve, toujours très pro, démarre en chantant "Can I Play With Madness"… mais Bruce arrête directement la chanson en disant "Stop! Stop!" car les autres membres du groupe sont toujours dans leur fou rire.