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Des détails sur le DVD ‘Live After Death’

EMI Record est fier d’annoncer la sortie pour la première fois du double DVD Live After Death, l’enregistrement légendaire d’Iron Maiden lors des quatre concerts au Long Beach Arena en Californie en 1984. Dans les bacs le 4 Février 2008 (le 5 Février 2008 pour les États Unis), la sortie du DVD coïncide avec le début de la tournée Somewhere Back In Time.

Le DVD 1 contiendra le concert complet de 90 minutes, avec deux options sonores : le 5.1 Surround mixé par Kevin Shirley et le son original en Stéréo mixé par Martin Birch.

Le DVD 2 est la seconde partie du DVD ‘History of Iron Maiden’. Il contiendra des bonus rares dont Behind The Iron curtain, Rock in Rio ’85 et ‘Ello Texas’. Et bien sûr des galeries photos.

Disc 1 — LIVE AFTER DEATH
Live After Death concert en Stereo et Dolby Digital 5.1 Audio (90 minutes)

Set list —

  • Churchill Speech/Aces High
  • 2 Minutes to Midnight
  • The Trooper
  • Revelations
  • Flight of Icarus
  • Rime of the Ancient Mariner
  • Powerslave
  • Number of the Beast
  • Hallowed Be Thy Name
  • Iron Maiden
  • Run to The Hills
  • Running Free
  • Sanctuary

Disc 2 — DOCUMENTARY / BONUS CONCERT FOOTAGE

  1. The History of Iron Maiden — Part 2
  2. Behind the Iron Curtain ( 57 mins approx) Documentary and Live
  3. Live Footage – Rock in Rio ’85 (50 mins approx)
  4. Ello Texas — 15 minutes
  5. Artwork Gallery, Tour , Tour dates and photo gallery
  6. Promotional clips for Aces High and 2 Minutes to Midnight

Et pour se mettre l’eau à la bouche :

Aujourd’hui, votre capitaine est une légende du rock

Bruce Dickinson

Que faites-vous après avoir évolué avec un des plus grands groupes de metal ? Vous vous posez et vivez une vie tranquille ? Vous continuez à déclarer que vous êtes une fine lame de la musique, que vous n’avez sorti que des tubes dans les dix dernières années ? Pas si vous êtes Bruce Dickinson.

Il était la puissante présence d’Iron Maiden sur leurs plus grandes et meilleures prestations, et depuis plus de dix ans, il est considéré comme l’un des porte-paroles du heavy metal.

Aujourd’hui cependant, alors qu’il tourne toujours avec le groupe, sa plus grande passion l’emmène dans le ciel. La nuit, il crie et gesticule pour un groupe qui emballe stades et festivals ; mais le jour, il est pilote d’un 757.

"L’aviation est dans ma famille depuis aussi longtemps que je peux me souvenir. Mon oncle était dans la RAF", dit Dickinson. "Mais j’ai toujours pensé que j’étais trop stupide. J’étais nul en maths et licencié en histoire à l’université. Je pensais que les licenciés en histoire ne deviennent pas pilotes, ils restent des rock stars. Et alors notre batteur a appris à voler et j’ai dit que si un batteur peut le faire alors tout le monde peut apprendre à voler".

Dickinson a quitté Iron Maiden en 1993, alors qu’ils étaient encore considérés comme le pilier de la scène heavy metal, pour poursuivre une carrière solo et pour élargir son horizon pourtant déjà très large ; cinq ans plus tôt, il a mis en avant sa passion pour l’escrime en créant une société d’accessoires sportifs, Duellist.

C’est également pendant cette période qu’il a commencé une formation de pilote de ligne. "J’ai trouvé une école de pilotage en Floride, je me suis inscrit et j’ai pris une leçon d’essai, et voilà. 15.000 pieds au-dessus de la Floride, et j’étais sévèrement mordu", explique-t-il.

Des années plus tard, il n’a pas été capable de se détourner de cette addiction. En fait, il a franchi une étape de plus en en faisant son métier.

"Je n’avais jamais rêvé de piloter un avion de ligne", continue-t-il. "J‘ai piloté Iron Maiden dans un bimoteur à huit places, pressurisé. Nous nous posions sur les plus grands aéroports du monde, traverser l’Atlantique aller et retour était une aventure. Mais à la fin, je voulais vraiment piloter quelque chose de plus gros, mais ce n’était pas dans mes moyens, je ne peux pas acheter mon propre 757. Donc si je voulais faire ça, il fallait que je trouve du travail".

Il passe donc du statut de pilote de loisir à celui de commandant d’avions d’une ligne commerciale. Aujourd’hui, si vous embarquiez sur un vol de la compagnie Astraeus, vous pourriez être accueilli et rasséréné par la voix d’une des légendes du hard rock.


Bruce Air flight 666 London to Stockholm – 25/11/06

Et si on compare le frisson de piloter un 757 par rapport à celui de monter sur scène avec Maiden ? "C’est différent. Evidemment, tu ne sautes pas partout dans l’avion en hurlant, mais tu dois gérer des situations… Voler à 35.000 pied est quelque chose d’intérieur, vraiment. Alors que 35.000 personnes, c’est juste se donner des airs."

Le rocker a mûri. Cela signifie-t-il qu’il a laissé tomber ses spandex en peau de léopard pour toujours ? "Je ne pourrai jamais abandonner la musique. Et je m’intéresserai toujours aux avions. La seule différence est que j’ai commencé à voler il y a 15 ans. Je ne vois pas pourquoi je devrais laisser tomber l’une ou l’autre. Les gens disent ‘Pourquoi avez-vous besoin d’un second métier ?’, je réponds ‘Pourquoi avez-vous besoin de respirer ?’"

Donc, dans un futur proche au moins, Bruce Dickinson continuera sa double vie, apportant la puissance du rock aux fans à travers le monde, puis, potentiellement, les ramenant chez eux à travers les airs. "Comme mon père avait l’habitude de dire, garde toujours une poire pour la soif."

Version originale

Le « cyber-vol » du chanteur d’Iron Maiden

Bruce Dickinson se prépare à embarquer dans un « cyber-flight » marathon non-stop autour du monde le 4 novembre prochain avec un groupe de fans du simulateur de vol.

Le chanteur d’Iron Maiden, qui est titulaire d’une licence de pilote de ligne, fera partie d’une équipe constituée de 17 Britanniques pour une aventure virtuelle autour du globe, baptisée Simfest. Le départ s’effectuera d’un aéroport International de Sydney (Australie) virtuel, le voyage durera sept jours et sept nuits.

Simfest fait partie de World-Flight, un événement annuel au cours duquel des équipes du monde entier utilisent des simulateurs de vols construits par eux-mêmes pour voler autour du monde et récolter de l’argent pour des oeuvres de charité.

Cette année, l’équipe de cyber pilotes britanniques est associée à Cancer Research UK.

Les légendes du rock Iron Maiden prennent l’avion

Iron Maiden sont prêts au décollage, tout comme Bruce Dickinson qui se prépare à emmener ses camarades en avion en Australie.

Il ne volera pas avec mais les pilotera.
En effet, Dickinson, pilote expérimenté, sera dans le cockpit de l’avion privé du groupe, un Boeing 757, dans le cadre d’une tournée mondiale qui couvrira plus de 80.000 km.

L’avion emportera 60 techniciens et un tiers des sièges ont été enlevés pour permettre d’y placer la gigantesque scène de Maiden.

« C’est simplement un énorme bus de tournée dans les airs« , a déclaré Dickinson. L’avion aura le nom du groupe et la lugubre mascotte Eddie peints sur son flanc.

« Il volera pour Iron Maiden pendant quelques mois« , explique Dickinson qui ajoute : « Je suis sûr qu’il sera l’un des avions les plus photographiés de l’histoire« .

Ed Force One 2008

Bruce Dickinson travaille pour Astraeus Airlines en tant que pilote à plein temps.

« La majorité de mes vacances sont planifiées en fonction des tournées d’ron Maiden », dit-il. « Nous faisons beaucoup de vols charters, emmenant des travailleurs de plateformes pétrolières dans des endroits impossibles ».

Et pour les fans de Maiden qui se voient pilotés par leur dieu du métal ?

« Les gens peuvent venir me voir après l’atterrissage, mais, pour des raisons de sécurité, ils ne peuvent pas venir dans le cockpit. Je ne peux pas piloter un avion en même temps que de signer des autographes. Une distraction si minime soit-elle peut avoir des conséquences terribles« .

Dickinson a toujours voulu être soit chanteur, soit pilote. Aujourd’hui il est les deux.

« Je pensais qu’il fallait être un scientifique du secteur aérospatial pour voler, mais rien ne pouvait être plus éloigné de la vérité« , dit-il. « Quand j’ai piloté un avion pour la première fois, ça a été comme une révélation. Une chose en amenant une autre, j’ai suivi une formation pour devenir pilote commercial. Je n’en avais aucune intention au début, je pensais juste voler dans le cadre de démonstrations occasionnelles« .

Dickinson a beau mener un groupe qui a vendu plus de 80 millions de disques, il est plus heureux que sa musique devienne célèbre plutôt que lui-même.

« Je courtiserai la gloire si c’était utile pour vendre un album« , dit-il. « Mais le concept entier de gloire est assez stupide en réalité. Devenir célèbre pour devenir célèbre, je trouve ça écœurant. J’ai réussi à rater toutes les TV réalité. Je ne peux pas vous dire qui est dans Big Brother*. »

Cela ne signifie pas qu’il n’a pas été invité dans des documentaires du style de The Osbournes ou dans des émissions de télé réalité.

« J’ai eu des propositions, principalement parce que je suis chanteur et capable de mettre quelques mots les uns à la suite des autres« , explique Bruce. « Ils pensent ‘OK, il veut sûrement faire ça’. On m’a proposé Celebrity Big Brother ou une connerie de ce genre. Ça ne me gênerait pas de faire quelque chose d’amusant dans une émission de télé réalité. Si History Channel voulait que je pilote un Spitfire, je le ferai. »

Dickinson a goûté un autre type de renommée lorsque les relations avec Sharon Osbourne ont tourné au vinaigre. Iron Maiden partageaient la tête d’affiche du Ozzfest avec Black Sabbath en 2005. Ils ont joué 5 minutes de plus que le temps qui leur était imparti, ce qui a fortement déplu à Sharon.

Dickinson a laissé entendre que leurs niveaux sonores avaient été trifouillés et qu’ils ont été bombardés d’œufs par des spectateurs en colère. Sharon était venue sur scène déclarant qu’elle adorait tous les membres d’Iron Maiden sauf Dickinson qui était un « couillon » et avait été « irrespectueux » durant la tournée… qu’ils ont, de ce fait, rapidement quittée.

« Il n’y avait rien de grave pour moi« , a dit Dickinson. « Elle est célèbre pour être célèbre. C’est son monde. Certains disaient ‘Sharon Osbourne vous cause des difficultés’. Ça me va. C’était sûrement toute une affaire dans son monde, pas dans le mien. »

Il n’est pas ébranlé non plus par les rumeurs que répand Nikki Sixx de Mötley Crue au sujet de sa femme.

« Mötley Crue – encore une fois être célèbre pour être célèbre. Vous entendez ‘Mötley Crue ce sont de mauvais garçons qui ont fait ceci celà.’ Quelle affaire ! Je veux dire, mauvais garçons ? Ce n’est pas nouveau. Je ne vois pas de quelle grande affaire il s’agit. Allez dans n’importe quel club de rugby. La vidéo de sexe de Tommy Lee et Pamela Anderson, c’était comme un phénomène de cirque, ‘venez voir l’homme déformé hideux’. Je préfèrerais que ça concerne la musique« .

La musique, c’est ce que Bruce, qui a quitté Maiden entre 1993 et 1999 pour une carrière solo, a de plus précieux.

« Il n’y a plus aucun groupe comme Iron Maiden maintenant« , dit-il. « C’est pourquoi Maiden n’a pas seulement régné mais grandi. Nous avons gagné trois générations de fans depuis les tous premiers – tous par le bouche à oreille. Nous n’avons pas eu une grande attention des médias car nous ne sommes pas considérés comme cools, mais tous les groupes qui ont attiré ces médias n’existent plus et nous sommes toujours là. Les fans le savent« .

« Surtout maintenant avec Internet. C’est une question de ‘J’aime cette chanson, je la prends’. C’est immédiat. La bataille culturelle est en route – les gens reviennent aux groupes de musique qu’ils aiment et non à ceux que les médias leur disent d’aimer. »

La tournée australienne, leur première depuis 15 ans, est basée sur la tournée Powerslave 1984-85. Il n’y aura pas de nouveaux titres, uniquement des chansons des débuts du groupe jusqu’au milieu des années 80.

« Cette tournée, nous avons décidé depuis des éternités qu’elle serait comme la tournée Powerslave », dit Dickinson. « Nous n’essayons pas de recréer un pastiche mais nous jouerons des morceaux que nous n’avons pas joués depuis des années« .

Ils vont même recréer la scène dans le thème égyptien avec des pyramides et le masque de Dickinson.

« Ce masque est en train d’être réalisé à l’heure où nous parlons« , précise-t-il. « Je pense que l’ancien a été mangé par un chat« .

*Celebrity Big Brother : émission de télé réalité diffusée sur Channel 4 – Version originale de Loft Story

Version originale

Nous ne voulons pas ressembler à notre propre version d’un cover d’Iron Maiden

Traduction de l’interview de Bruce Dickinson par Jason Nahrung, publiée le 22 septembre 2007 sur couriermail.com.au.

Dickinson, 49 ans, a déclaré que la tournée mondiale Somewhere Back in Time allait faire revivre la grandeur heavy metal de la tournée 1984-85 Powerslave. Cette tournée avait été basée sur une scène inspirée de l’Ancienne Égypte, avec la mascotte iconographique du groupe, Eddie, et enregistrée pour un double album live, Live After Death.

Concernant la future tournée, Dickinson a indiqué que la 4ème visite de l’Australie – et leur première depuis 1992 – d’Iron Maiden allait satisfaire les fans australiens qui attendent depuis 15 ans de les revoir, mais il ne s’agira pas d’une réplique du glorieux Powerslave Tour.

« Nous n’essayons pas de ré écrire la tournée. Ce ne sera pas un Live After Death mot pour mot. Je ne porterai pas mon pantalon de l’époque (Spandex) », a déclaré Bruce. “On va recréer l’ambiance, mais le plus important reste la musique. On ne veut pas ressembler à notre propre version d’un cover (ndt : reprise) d’Iron Maiden« , a-t-il ajouté.

Il y a peu de chance que cela arrive, le line-up actuel est quasiment le même que celui de la tournée en Australie en 1982, année de la sortie de l’album fracassant Number of the Beast, qui était numéro 1 en Australie.

The Number of the Beast a été le premier album de Dickinson avec le combo britannique et le troisième du groupe.

Iron Maiden a été formé en 1975, par le bassiste Steve Harris, le seul membre originel encore dans le groupe. La formation actuelle, stable depuis 1999, comporte les guitaristes Dave Murray, Adrian Smith et Janick Gers, et le batteur Nicko McBrain. Tous ont déjà joué en Australie en 1982 sauf Gers et McBrain. Ils n’étaient pas encore dans le groupe lors des 3 premiers albums.

Le dernier album, A Matter of Life and Death, sorti l’année dernière, a attiré massivement les fans lors de concerts et festivals en Europe et Amérique du Nord.

La tournée Somewhere Back in Time est une des plus extravagantes de Maiden, qui joueront dans 20 villes sur les 5 continents en sept semaines. D’autres concerts sont prévus en Amérique du Nord et Europe plus tard dans l’année.  En moyenne le groupe devrait se produire devant plus de 1,5 million de personnes.

La tournée sera concentrée sur les années phares d’Iron Maiden, les années 1980 – où Number of the Beast, Piece of Mind et Powerslave ont permis au groupe de se propulser parmi les meilleurs groupes de métal – et sur des hits issus de Somewhere in Time (1986) et Seventh Son of a Seventh Son (1988). Maiden, qui sont restés une source d’inspiration pour les groupes actuels, ont beaucoup apprécié le soutien des fans ces dernières années, remerciant des albums et des spectacles live de bonne qualité.

Dickinson s’explique sur la popularité du groupe : « Maiden est un groupe unique. Vous pourriez dire que nous sommes un des derniers groupes originaux. Si quelque chose est bien vrai, c’est que les fans se sont régénérés. Il y a une nouvelle génération entière de fans – deux nouvelles générations. On a joué en Suède dans des stades devant 50.000 personnes. Dans les années 80 nous n’avons jamais rempli un stade de foot. Vous regardez maintenant et sur les 50 premiers rangs la moyenne d’âge est de 16 ans. Lors de la dernière tournée, nous avons pu jouer notre nouvel album entièrement (les 80 minutes de A Matter of Life and Death), et nous avons quand même rempli les salles. Les fans sont attirés par nous parce qu’on est toujours un groupe très actif musicalement« .

Cette tournée donne à Bruce Dickinson la chance de combiner ses deux passions, la musique et voler – il pilote sur des vols commerciaux pour la compagnie Astraeus Airlines, et sur cette tournée, il conduira le groupe, l’équipe technique et le matériel à bord d’un avion spécialement affrété et décoré avec les logos de Maiden.

« La tournée à venir sera probablement la plus grande tournée du groupe« , précise Dickinson, « elle comportera beaucoup des plus grands titres du groupe, spécialement des années 80. Mais les fans qui souhaitent entendre les 8 minutes et demi d’Alexander The Great jouées en live devront encore attendre« .

« Dans la set list il y a juste la place pour une chanson épique, et cette chanson parle d’un oiseau (Rime of the Ancient Mariner, 13 minutes 30) ».

Face à cette tournée monstrueuse, Dickinson déclare que Maiden sont plus vieux qu’à l’époque mais plus sages, plus relax en live qu’ils ne l’étaient.

« Il y a 15 à 20 ans, nous étions sous pression, nous tournions énormément. Nous étions complètement éreintés. Le public n’a pas pu voir le meilleur de nous. C’était comme une équipe sportive, il y avait toujours des blessés parmi nous. Maintenant nous savons qu’il vaut mieux faire une pause de 3 mois que de faire un mauvais travail. Nos spectacles se sont améliorés, l’intégrité de nos spectacles aussi« .

Dickinson a quitté Maiden en 1993 pour poursuivre une carrière solo et est revenu en 1999. Pendant ce temps, il a amassé des compétences énormes sur son CV en plus de son brevet de pilote de vols commerciaux.

Habile escrimeur, il a écrit deux nouvelles qui ont été publiées et un film baptisé Chemical Wedding au sujet de l’occultiste  Aleister Crowley et dont il a écrit le scénario sera dans les salles l’an prochain.

L’Ancienne Égypte semble être un thème naturel pour la tournée de l’un des groupes les plus flamboyants mais Bruce Dickinson prévient à propos de ce qu’on pourrait lire dans les coulisses.

« Pour l’Égypte, vous pourriez surestimer le plus que ça rajoute. On était très intéressé par ce thème dans le milieu des années 80, (les chansons) Revelations et Powerslave représentent bien cette période, c’est une ère tellement fabuleuse pour des chansons. Il y a des choses terribles, inexpliquées sur l’Égypte et des choses terribles, inexpliquées sur les groupes de heavy metal. Pour tous ceux qui les voient, construire ces énormes pyramides fait penser à la folie du metal. Ils étaient (ndt : les Egyptiens) en avance pour les constructions de monuments – ils n’étaient pas minimalistes« .

Version originale

Dave Murray : la musique ne doit pas être une compétition

Lors de l’annonce de la tournée australienne 2008, pays où Iron Maiden ne s’est pas produit depuis 15 ans, Joe Matera, de Ultimate Guitar, a pu interviewer Dave Murray le 22 septembre 2007.

Ultimate-Guitar : La dernière tournée en Australie date de 1992. Quel souvenir en gardez-vous ?

On a beaucoup de bons souvenirs. Je me rappelle avoir fait le tour de l’Australie et avoir passé beaucoup de temps à Sydney. On a fait toutes les attractions touristiques, comme la visite de la maison de l’Opéra (The Opera House). On a fait beaucoup de choses dans ce genre lorsque nous étions à Sydney. On a également été très bien accueilli par les fans australiens. En espérant que cette fois-ci nous aurons plus de temps pour visiter d’autres endroits en dehors de Sydney et pas de faire uniquement les concerts.

UG : La future tournée sera principalement basée sur les années 80 pour la set list et la scène ?

C’est vrai. Toute la nouvelle tournée sera basée sur l’Egypte et tout ce qui entoure ce thème, très similaire à la production de la tournée Powerslave. Nous sommes en train de préparer une production énorme concentrée sur les chansons des années 80. Il y a beaucoup de choix de chansons mais nous savons lesquelles nous allons jouer, il va falloir réapprendre un peu car il y a des chansons que nous n’avons pas jouées depuis plus de 20 ans. On va devoir retourner nous entrainer car on a oublié comment elles doivent sonner en live et pour qu’elles vivent comme à l’époque (rire). On est très excité par cette expérience, car beaucoup de ces chansons sont très dures à jouer, ce sera très bien de les rejouer et de les actualiser, spécialement avec Janick Gers qui n’était pas encore dans le groupe lors de ces chansons. Ce sera donc très bien de ré actualiser ces chansons avec 3 guitaristes, ça promet de bonnes choses de ressortir ces chansons.

Dave MurrayUG : Vous avez 3 guitaristes dans le groupe, comment chaque guitariste approche, travaille la partie dont il est responsable dans ce nouveau cadre de jeu ?

On joue tout simplement et nous y arrivons tout naturellement. Si nous nous asseyons tous et qu’une chanson est en train d’être écrite, nous essayons d’abord de jouer tous ensemble avec les accords et essayer de faire en sorte que ça sonne bien. Bien sûr lorsque nous travaillons sur les harmonies, celui qui se sent naturellement bien avec cette partie s’en occupera. Donc tout simplement on s’assoie et on travail ces petits détails dans le studio et on essaie d’être tous à la même page, au même niveau d’avancement. Mais c’est vraiment simple et naturel entre nous trois. On ne passe pas des heures et des heures à tout analyser. On essaie juste de faire en sorte que le tout sonne très bien. Parfois ça sonne de sorte qu’on entend une énorme guitare et l’instant suivant vous entendrez les 3 guitares individuelles qui jouent ensemble.

UG : Avoir 3 guitaristes dans le groupe, chacun avec son domaine musical, est-ce qu’il n’y a pas une certaine compétition ?

Non il n’y en a pas, car on joue vraiment avec les parties de guitare sur lesquelles on se sent bien. La musique ne devrait pas être une compétition. On essaie juste d’être tous complémentaires, donc ce n’est pas une bataille pour savoir qui joue quoi. On est tous assez avancé pour pouvoir jouer ce que nous aimons et nous amuser avec ce que font les autres. On veut juste faire la musique parce qu’on aime ça. C’est quoi l’intérêt de la compétition ? Ce n’est pas comme au football américain, football ou au rugby ou quelque chose où vous êtes confrontés à une autre équipe et que vous voulez vous faire remarquer dans le lot. C’est un groupe, et une approche différente.

UG : Pour l’écriture des chansons, est-ce que Steve Harris écrit la phase initiale de la chanson et l’amène aux autres pour que tout le monde ajoute ses idées ensuite ?

Oui ! Steve a normalement la chanson écrite tout comme la musique, les paroles et la mélodie du début à la fin. C’est un processus très spécial et comme nous savons ce qu’il veut, c’est plus simple pour tout le monde dans le groupe. On va tous ensemble s’assoir et il va jouer la mélodie à la basse et nous allons en quelque sorte essayer de nous accrocher à cette mélodie. Lorsqu’on est dans la phase de répétition, le travail commence avec Steve et Nicko McBrain qui donnent le rythme à la chanson. Ensuite les guitares se mélangent au rythme. Lorsque nous sommes dans le studio nous laissons tout devenir en live. Grâce à ça, les chansons sonnent bien et nous les retravaillons après par-ci par-là.

UG : Dans les premiers albums d’Iron Maiden, Martin  Birch a-t-il beaucoup contribué à faire qu’Iron Maiden se forge son propre son ?

Martin, et bien sûr Kevin Shirley, ont les mêmes idées. Ce que je pense c’est qu’ils laissent faire ce que le groupe veut et font leur travail. Martin et Kevin vont améliorer la production du son. Avec Martin c’est génial, on arrivait on jouait et il améliorait la production. Je sais que certains producteurs veulent que le groupe aille selon leur vision. Ils vont bien sûr demander au groupe de jouer comme il veut, mais ça ne sonnera plus comme le groupe de base. Ca sonne plus comme le producteur. C’est pour cela que nous sommes très contents de Martin et Kevin, on arrive et on joue. C’est l’identité du groupe et c’est notre priorité. Et ils arrivent à amener des choses qui nous aident à faire sonner les chansons comme on le veut.

Dave MurrayUG : Quel est votre matériel actuellement, guitare, ampli et pour les effets ?

J’utilise une Fender Strats, avec un ampli 100 Watts Marshall, une pédale pour l’effet Wah Wah et également un JFX-1 effect rack de Marshall (ensemble d’effet). J’ai toujours une pédale d’effet qui me permet de faire n’importe quel son voulu. Avec Maiden il y a beaucoup de parties rythmiques, spécialement du ‘Heavy rhythm’. Je peux juste appuyer sur le bouton et avoir le solo ou le son clair ou ce que je veux. J’essaie toujours d’avoir 4 ou 5 sons pré enregistrés sur la scène pour pouvoir les utiliser facilement.

UG : Les membres d’Iron Maiden ont toujours été critiqués pour leur appartenance au satanisme ?

Vous ne pouvez pas rencontrer des gens qui seraient plus dans la direction opposée à ces propos que nous. On n’est pas des fidèles du démon. Je pense que tout a commencé avec l’album Number of the Beast. Lorsqu’il est sorti, beaucoup de gens qui n’aiment pas ce genre de musique ont commencé à critiquer cet album.

UG : Il y a toujours des gens qui malheureusement ont tendance à confondre fantaisie et réalité ?

Oui c’est vrai. Avec Iron Maiden, avec la musique, les chansons et les paroles, c’est juste une évasion pour l’esprit. Lorsque vous écoutez les chansons d’Iron Maiden, vous êtes intégrés dans l’histoire, transportés quelque part. C’est comme lorsque vous regardez un film ou que vous lisez un livre, c’est l’imagination qui vous entraîne. Et cela va vous faire du bien si vous voyez ce que je veux dire.

UG : Beaucoup de groupes sortent des albums avec des reprises, Iron Maiden a fait quelques reprises dans le passé, y aurait-il une chance pour qu’un album complet avec des reprises sorte ?

On a fait des reprises pour les B-sides de nos singles. Repris des groupes comme Free, Jethro Tull, Led Zeppelin et Deep Purple, on a donc fait pas mal de reprises. Mais je ne pense pas que nous ferons un album complet avec des reprises. Je pense, que c’est sympa pour tout le monde de faire ça mais je pense pas que nous ferons quelque chose comme ça.

Interview originale

Australie 2008 : le spot TV

Un spot TV concernant la publicité de la tournée australienne d’Iron Maiden a été posté sur YouTube il y a deux jours.

La nouvelle tournée d’Iron Maiden, baptisée Somewhere Back In Time World Tour 2008, se déroulera en trois étapes. Elle débutera en février et mars 2008 avec des concerts dans une vingtaine de villes sélectionnées sur les 5 continents. 7 semaines qui incluront l’Inde, le Japon, l’Amérique du Nord, Centrale et du Sud, et l’Australie avec des concerts prévus dès le 4 février à Perth, Melbourne, Sydney et Brisbane.

La tournée continuera ensuite avec d’autres concerts en Amérique du Nord en mai et juin avant de finir en juillet et août par une troisième étape qui couvrira les grands stades et festivals à travers l’Europe.

Au cours de cette tournée, Iron Maiden s’attendent à jouer devant 1 million et demi de fans et à parcourir près de 100000 miles (160000 km).

Rappelons que c’est Bruce Dickinson en personne qui pilotera le Boeing 757 d’Astraeus décoré aux couleurs d’Iron Maiden qui transportera les membres du groupe, le staff et les 12 tonnes de matériel durant la première partie de cette tournée.

A propos d’un nouveau DVD Iron Maiden

Kevin Shirley, le producteur d’Iron Maiden, en parle de temps en temps. Il avait ainsi dit que le concert de Donington au Download Festival 2007 avait été enregistré en long en large et en travers.

Pour en revenir à un futur DVD, voici un extrait du journal de Kevin Shirley:

« Quelques nouvelles d’Iron Maiden… Ils s’apprêtent à tourner dans le monde entier – y compris en Australie ! Cette tournée, baptisée ‘SOMEWHERE BACK IN TIME’ World Tour 2008 et qui va commencer en février 2008, va être incroyable. Elle va coïncider avec la sortie du DVD reprenant Maiden England et Live After Death… »

Par ailleurs, Maiden France adresse toutes ses félicitations à Kevin (et à son épouse) pour la naissance de Talon, le 5 septembre dernier.

Kevin Shirley's  baby, Talon, 2007/09/05
Kevin avec son fils aîné Josh, 19 ans, et le bébé, Talon
(Photo publiée avec l’aimable autorisation de Kevin Shirley)

 

Le film de Bruce Dickinson en production

Le film de Bruce Dickinson, le chanteur d’Iron Maiden, dont le sujet n’est autre que le légendaire écrivain et occultiste britannique Aleister Crowley, est finalement entré en phase de production.

Le thriller, baptisé Chemical Wedding, sera produit par Focus Film et mettra à l’affiche Simon Callow (« Amadeus », « Shakespeare in Love » et l’approprié « The Phantom of the Opera ») dans le rôle d’un professeur de Cambridge qui devient la réincarnation de Benj… Aleister Crowley. On retrouvera dans la distribution John Shrapnel, Kal Weber, Terence Bayler et Geoff Breton.

Crowley, qui a vécu de 1875 à 1947, est l’idole de Bruce Dickinson depuis de nombreuses années. Le titre d’Iron Maiden Revelations se référerait à la déclaration de Crowley disant qu’il était « l’antéchrist 666 » réincarné. En d’autres termes, le Diable lui-même.

Bruce n’a pour l’instant pas prévu de successeur à son album solo Tyranny of Souls paru en 2005. Il ne flemmarde cependant pas pendant cette période de repos avant la prochaine tournée de Maiden puisqu’il travaille avec le producteur/guitariste Roy Z pour la bande sonore du film.

Bruce Dickinson dédicace une guitare géante

Bruce Dickinson s’est donné le temps de signer sa guitare Gibson Les Paul de 10 pieds de haut (3 mètres) peinte à la main pour le gala de charité Gibson GuitarTown London.

La guitare en fibre de verre, baptisée “His Masters Voice 2007”, a été spécialement réalisée et peinte à la main par l’artiste reconnu James Holdsworth. Cette guitare fait partie d’une série de 30 répliques de Gibson Les Paul, chacune arborant une décoration unique.

Bruce Dickinson, Les Paul

Photo Zak Hussein, avec l’aimable autorisation de Modern Guitars Magazine

 

L’exposition de guitares géantes aura lieu dans les rues de Londres jusqu’au 12 septembre 2007. Les sculptures devraient ensuite être mises aux enchères lors d’un gala en novembre au profit d’œuvres de charité telles que The Prince’s Trust, Teenage Cancer Trust ou encore Nordoff-Robbins Music Therapy.

Bruce Dickinson commentateur en Roumanie

Traduction française (approximative) de l’interview de Bruce Dickinson par un animateur de MetalHead.ro à Mamaia en Roumanie. Le chanteur d’IRON MAIDEN y était invité le 25 août 2007 à commenter le grand prix Aero 2007.

Interviewer : Salut

Bruce Dickinson : Salut

I : Tout d’abord pouvez-vous nous dire ce que vous faites ici, car les fans qui voient ceci vont penser qu’ils ratent un concert de Maiden.

B : Non, non, non, je suis juste ici pour quelques jours pour voir la course aérienne. Constanta, un des organisateurs, est un très bon ami, et je soutiens ce type de manifestations. Je fais même parfois quelques commentaires. Je suis venu pour jeter un oeil. Vous savez c’est la première fois que cette compétition est organisée ici et je pense qu’il y en aura une autre l’année prochaine.

I : Ce n’est donc pas la première fois que vous commentez une course comme celle-ci ?

B : Non, je ne suis pas vraiment commentateur. Nous sommes en Roumanie et personne ne va comprendre ce que je vais dire vous savez. Il y a beaucoup d’équipes de TV etc., donc je suis juste là pour rendre les choses un peu plus intéressantes

I : C’est surprenant car à votre âge beaucoup de membres de groupes ont des problèmes de drogue et d’alcool mais vous avez choisi de vous orienter vers tous les types de sports. Comment pouvez-vous continuer à faire ça ?

B : Et bien vous savez, je bois quelques bières après le vol, pas avant, et je m’amuse c’est tout. J’ai beaucoup d’énergie, j’aime beaucoup faire des choses différentes, je m’amuse.

I : Comment conduit-on un tank T-34 ?

B : Un tank T-34 ? Un Tank T34 est vraiment très cool, très simple et facile à conduire. N’importe qui peut conduire un Tank T34

I : C’est comme conduire un « Iron Maiden » ?

B : Oui c’est un peu comme conduire un « Iron Maiden »

I : Donc on sait maintenant que vous êtes intéressé par les tanks, les trains, les avions. Allez-vous essayer de piloter un bateau en mer ?

B : Un bateau en mer ? En fait, plus jeune j’ai déjà piloté un bateau. Un de mes amis fait partie de l’équipage d’un sous-marin, un sous-marin nucléaire. J’ai en fait piloté ce sous-marin nucléaire mais sur un simulateur, c’était vraiment génial. C’est comme piloter un avion au-dessus de l’eau sans la voir.

I : Quelles sont vos impressions à propos de la Roumanie ?

B : Je pense que c’est un super endroit, je pense vraiment que c’est fantastique.

I : Il y a tellement de questions que j’aimerais vous posez… Hum, que diriez-vous aux personnes qui ont peur de l’avion ?

B : Il n’y pas grand chose que je pourrais dire. Tout les avions sont sûrs, ils ne peuvent pas être réduits en miettes dans les airs au milieu de nulle part sans aucune raison.
Si vous volez avec un bon avion, en bon état, c’est incroyablement sûr, bien plus sûr que de conduire dans les rues de Roumanie.

I : Avez-vous des regrets quant au manque de temps à consacrer à vos passions du fait de votre place dans le groupe ?

B : Non, car jouer dans un groupe est également et avant tout une passion. On ne peut pas faire tout en un seul jour. Mais il m’est accordé de faire ces choses et j’en suis vraiment content.

I : Concernant le groupe, quels sont vos projets pour l’année prochaine ? Car j’ai entendu dire que vous allez jouer sur une Pyramide…

B : Nous sommes en train de préparer un show pour l’année prochaine, et allons le révéler à la presse et au monde très rapidement donc vous allez devoir attendre.

I : Merci pour votre temps. Pour terminer, voudriez-vous dire un mot aux fans roumains ?

B :  C’est la première fois que je viens en Roumanie et c’est vraiment super, je veux y revenir.

I : Une dernière question, que pouvez-vous nous dire à propos des critiques, de la réaction du public face à votre dernier opus en date ?

B : Les réactions ont été fantastiques, nous avons eu de très bonnes critiques et reviews à propos de l’album. Nous en sommes vraiment contents.

I : Encore une dernière question, comment faites-vous pour amener le tank si vite sur scène et pour vous changer pour des titres comme The Trooper ?

B : Je pourrais vous le dire, mais j’ai peur qu’après je doive vous tuer…

I : Ok, merci.

Vidéo originale de l’interview de Bruce qui n’a plus l’air d’exister. En même temps, cette interview étant assez vide, ça n’a pas beaucoup d’importance 🙂

hEy, MAIs RIONs DoNc

Janick Gers, Dave Murray et Adrian Smith sont tous les trois assis sur un banc en train de discuter. Au bout d’un moment, la discussion s’anime :

Janick Gers : « De toute façon, c’est moi le meilleur Gratteux du monde. »
Dave Murray : « Ah non, désolé mais c’est moi le meilleur Gratteux du monde.
Janick Gers : « Ah bon, c’est toi le meilleur Gratteux du monde ? Et comment tu le sais ? »
Dave Murray : « Je le sais parce que… c’est Dieu qui me l’a dit. »
Adrian Smith: « Heu… j’ai dit ça moi ? »

Ironsteven


Steve Harris se plaint : « Nicko m’a désaccordé une corde, c’est dégueulasse. »
Bruce Dickinson répond : « Ben t’as qu’à la raccorder ! »
Steve : « Ouais, mais il veut pas me dire laquelle. »


Steve Harris est au restaurant, en train de déjeuner avec son manager.

Entre le fromage et le dessert, Steve s’excuse pour aller aux toilettes.
Quelques minutes plus tard, il est de retour et son jean est tout mouillé sur le devant.

Son manager lui dit en rigolant :
– Alors quoi Steve, t’es devenu incontinent avec l’âge ou bien t’avais tellement envie que t’as pas pu te retenir ?

Et Steve lui répond :
– Ah que non non. Mais à chaque fois que je vais me soulager dans des toilettes publiques, c’est la même chose : il y a toujours un gars à l’urinoir d’à côté qui me reconnaît et qui se retourne vers moi en disant « Hé, mais c’est toi Steve Harris ? »

Ironsteven


Si vous en avez en stock, envoyez-nous vos blagues 🙂

Le retour de l’Empereur

Le Stade Olympique de Rome propose carrément son terrain de sport, convenablement aménagé, pour un show métallique des « grandes occasions », IRON MAIDEN et MOTORHEAD, MACHINE HEAD, MASTODON, LAUREN HARRIS et SADIST. Tous réunis pour un festival qui fera date. Le show débute à 15 heures d’un 20 juin décidément caniculaire…

Metal Maniac N°7/8, juillet-août 2007Il fait chaud, supportable grâce à une brise rafraîchissante; il fait franchement chaud après 15 heures lorsque les génois SADIST montent sur le plateau de la date italienne de « A Matter Of The Beast Summer Tour 2007 ». Comme support à l’album récent éponyme, les quatre artistes démarrent à fond et le public – déjà assez nombreux à cette heure – semble répondre favorablement, avec participation et implication. Il faut admettre que le genre proposé par le groupe n’est pas toujours facile à assimiler… mais le trash très technique, caractéristique de la « Sadist-factory » prend bien sur les bras en sueur des premiers rangs, toujours en l’air applaudissant, entre autres, la prestation magistrale de la guitare à clavier de Tommy Talamanca – aujourd’hui à son moment de gloire – accompagnant bien évidemment le corpulent chanteur Trevor. Une demi heure intense et qu’il sera difficile d’oublier.

Nul besoin de se rendre au concert pour comprendre que LAUREN HARRIS n’y est… pour rien (juste pour être polis dans notre manière de nous exprimer). Il s’agit d’un festival et, en théorie, on peut y trouver de tout, on peut y programmer même ce qui n’y a pas tout à fait sa place; les choses vont ainsi. Cependant, dans ce cas l’exception est qu’il s’agit d’un festival metal; et venons en au fait : LAUREN HARRIS n’y est nullement à sa place (ou, tout au moins, à peine) dans cette soirée romaine.

Malgré tout, la jeune fille a des capacités, déchaîne son rock moderne, saute et s’agite. Et aux loups-garous présents dans le public n’aura pas échappé son habillement sexy, qui provoque des commentaires à faire rougir les tenanciers de bordels de Singapour. Dans la série : « viens me voir je te ferai…, va par là je te suis », il fallait s’y attendre, assurément. Cela mériterait réprobation, ne serait-ce que d’un point de vue strictement logique et de convivialité. Mais nous nous trouvons à un concert et sommes « métal », et donc « on n’en a rien à cirer ». Lauren encaisse commentaires et insultes – elle a dû s’y faire désormais – et, après tout, elle comprend difficilement l’italien. Et donc, en attendant l’album officiel, dont la sortie est annoncée imminente, la voici sur scène présentant son petit bout de pantalon quelque part entre Guano Apes et … Pink. Ce qui n’est pas fait pour déplaire sous la chaleur de l’après midi romain. Seulement, après un quart d’heure de la fin du show, tu ne te souviens de rien, ni d’un titre ni d’un refrain.

Bien évidemment, il y aura déjà les fans d’Harris (elle s’en sera déjà fait, puisqu’elle partait de zéro) qui nous accuseront d’être superficiels. Mais si tel est le cas, ou les années qui nous vieillissent, il faut bien autre chose que cette petite rockeuse qui vise le classement pour nous sortir de l’apathie. Aux suivants ! Et que ce soit du solide.

Metal Maniac N°7/8, juillet-août 2007Du solide ? Eh bien, MASTODON c’est du solide. Disons que maintenant il s’agit de lever les doutes si le mieux placé est Leviathan, l’album de 2004 qui les a révélés au grand public metal ou le suivant – et dernier publié – Blood Mountain. Ceux, dans le public, qui les connaissent sont partagés sur le sujet. Par chance, le groupe américain est aussi un de ces groupes qui reste « on the road » jusqu’à sa fin. Ce qui veut dire qu’il est toujours en tournée et que rien qu’en Italie (et donc pas vraiment au centre de l’univers metal rock) le groupe s’est produit en plusieurs occasions, Gods Of Metal de 2005 compris. La chaleur est encore oppressante, mais les assistants à la longue barbe n’ont pas l’air dérangé. Quelques notes suffisent pour comprendre qu’aujourd’hui également MASTODON nous donnera l’occasion d’assister à un show rock, massif, fracassant. La recette d’heavy doom/hard psychédélique revisitée (ce qui nous vient de SABBATH ne se discute pas) surprend et étourdit. Et une fois de plus, dans l’attitude presque rageuse du groupe, le spectacle de la prestation de batterie de Brann Dailor fait peur à voir. Ne le sous-estimez pas, si ce n’est déjà fait, parce que sa technique marteau façonne quelques-uns des meilleurs rythmes jamais entendus dans notre musique de ces dernières années. C’est bien lui le moteur du groupe d’Atlanta, qui entraîne et fait battre le cœur de la baleine blanche (ou cachalot, pour qui a lu Malville). Les progressions MASTODON frappent immédiatement fort. A partir des premiers rangs, ceux des fans mordus, le virus du groupe s’étend rapidement dans toute l’assistance d’un stade olympique qui, lentement et régulièrement se remplit attendant les shows de la soirée. Et, à la fin, l’exaltation, véritable. Parce que, si tu es métal, et tu crois vraiment en cette musique, le moteur MASTODON ronflant est de ceux qui te font comprendre pourquoi tu écoutes, apprécies et aimes à en mourir cette prestation imposante. Technique et qualité, progressions et idées. En plein dans le mille, un succès de plus dans la vie artistique du groupe. Ensuite, un instant plus tard, voilà MASTODON déjà sorti du stade, serrant des mains, se faisant photographier avec les fans et buvant la bière glacée des petits kiosques installés autour du stade. Mythiques !

MACHINE HEAD est notre obsession, sans eux vivrions-nous mieux ou moins bien ? Car, il est facile de s’attacher au son métallique et « râpeux » du groupe d’Oakland. En revanche, il est plus compliqué de définir au mieux le rôle que les MH ont joué dans l’histoire de notre musique parce que, après un début rapide (Burn Eyes, 1994), le groupe s’est rangé dans un second rôle, rôle dans lequel tu vis correctement sans exploser pour autant, continues d’exister, te fais de nouveaux fans, mais personne (ou presque) ne va jusqu’à dire : MACHINE HEAD est mon groupe préféré depuis toujours. Et le show romain confirme également cette règle, soyons francs. Car tous les fans engagés dans un head-bangin’ sous le plateau auront quelque chose à redire sur nos commentaires. Néanmoins, malgré sa cruelle violence, le show de MACHINE HEAD fait partie de ceux dont nous aurions franchement pu nous passer dans cet après-midi métallique. Le groupe a quelques tubes, joue bien, apporte un trash tout à fait moderne, OK. Mais il n’a, ni n’aura probablement jamais, la personnalité qui marque vraiment. En d’autres termes : tu arrives dans un concert de SLAYER et tu restes choqué pendant trois mois, tu t’en souviendras et tu en parleras à tes petits-enfants. Tu vas voir le show de MACHINE HEAD et la première chose qui te vient à l’esprit est : qui vient après ? Et voilà Robb Flynn haranguer et entraîner, mais il fait preuve de plus de métier – c’est certain après plus de dix ans passés sur scène – que de véritable charisme. Il en est ainsi pour les manifestations de The Blackening, gros travail en tous cas, ils poussent le live et crachent du feu, alternant les meilleurs moments d’un passé souvent assez lointain. Et au terme de 45 minutes de set, on a l’impression que MACHINE HEAD est rôdé, mais ils ne deviendront jamais… METALLICA, c’est toujours le présent. Heureusement que MH existe, mais si tel n’était pas le cas, probablement qu’ils ne nous manqueraient pas après tout. Contrariés ?

Metal Maniac N°7/8, juillet-août 2007Laissez la place aux grands, laissez passer MOTÔRHEAD. Parce que, si la très grande majorité des personnes de l’Olympique se trouve ici ce soir, pour assister bien évidemment au show de MADEN, ce que confirme l’impressionnante marée de t-shirt sur lesquels trône Eddie, il est clair que le prix du billet pouvait être investi également dans un festival avec le groupe de Lemmy comme tête d’affiche. N’en êtes-vous pas convaincus ? Eh bien, dans ce cas cela veut dire que vous n’étiez pas au stade. Parce que, aux premières heures du set motörhedien, à Rome les tombes se sont ouvertes, les bigots ont déménagé et changé de nation, les curés se sont agenouillés – entre deux actes de pédophilie – et ont égrené des prières contre le démon. MOTÔRHEAD : le sens même de notre musique. 1-2-3 et le son rugissant du groupe anglais a commencé à jaillir. Et il ne s’est plus arrêté. Et peu importent désormais les titres, ou si les morceaux appartiennent aux débuts ou s’ils sont récents. Parce que, en fait, Stay Clean, Killed By Death et l’inévitable Ace Of Spades, chef d’œuvre de MOTÔRHEAD, étaient bien là. Mais c’est un fait, le groupe est délire, le son brûlant et destructeur. Et il ne s’arrête jamais. Et donc Phil Campbell, avec son gros chapeau, décoche un riff après l’autre, Mikkey Dee s’accorde un long solo qui déchaîne le délire dans le public. Mais, comme toujours, le triomphe est pour Lemmy. Le fait est que, à dire vrai, nous ne pouvons pas nous passer de ses bubons, plus enflés que jamais et retransmis en direct sur les deux écrans géants placés sur les côtés de la scène. Leur taille (des bubons, non des écrans) semblent les faire headbanger ! Mais c’est bien lui, avec sa voix cassée par des lignes/cigarettes/alcool et son look fou en dépit de ses soixante et un ans, qui entraîne tout le monde à la conquête de tout. Bien entendu, les hymnes ont leur utilité mais, comme le prouve également l’ovation finale, Lemmy pourrait probablement se présenter seul sur scène, sans jouer, pour avoir une foule enthousiaste à ses pieds. C’est cela le charisme. Un concert fou. Qui, permettez-nous de le dire, dispute à celui de MADEN le titre de meilleur show de la soirée.

Si MOTÔRHEAD n’a qu’un énorme drapeau comme fond de scène, le décor d’IRON MAIDEN est, au contraire, simplement un choix « visuel » exceptionnel. Accueillis par un tonnerre dévastateur par le public, les six irons évoluent sur un plateau gigantesque avec d’énormes gradins, dessins et effigies variées d’Eddie, mais aussi des diables rouges qui remontent sur The Number Of The Beast et un gigantesque char blindé qui débouche au final. avec une assurance professionnelle mûrie au cours de plus de trente ans de scène, le groupe démarre de façon grandiose avec des signes de la dernière réalisation. Et le scénario apparaît toujours le même, entendons dans le bon sens et avec une grande admiration. Steve Harris déplace sa main comme une araignée affolée sur les cordes de sa basse, les trois guitaristes couvrent toute la scène au pas de course et changement de place, alors qu’Adrian Smith – l’homme au sourire éternellement scotché sur le visage – se prépare à faire hurler sa guitare. De plus, une micro caméra nous offre sur l’écran géant, en temps réel, également le travail de Nicko McBrain, littéralement submergé derrière une montagne de roulements, toms et cymbales. A déchaîner les foules, plus que quiconque, la tâche incombe à Bruce Dickinson ; C’est lui qui lorgne, chante, hurle, monte à des tonalités affolantes – c’est bien cela, il est en pleine forme – pendant qu’il dirige le groupe, court d’un bout à l’autre du plateau, s’affaire avec un gros réflecteur pour éclairer le public. Sur The Trooper il apparaît en habit de soldat anglais agitant un énorme Union Jack, tandis que les hurlements, pogos, chœurs, headbanging et mains en l’air accueillent des apparitions comme Children Of The Damned et Fear Of The Dark, sur un programme reproduisant ce qui était promis et proposé jusqu’ici, y compris dans les autres shows du A Matter Of The Beast Summer Tour 2007, où dès le titre on comprend comment le groupe a voulu se focaliser aussi bien sur le dernier opus publié, A Matter Of Life And Death que sur le travail de The Number Of The Beast, dont le son Bruce Dickinson rappelle les 25 ans depuis la sortie. Le show est animé et survolté, il explose avec le final Run To The Hills et Iron Maiden, dernières manifestations avant la sortie de scène du groupe. De retour après une brève attente, Bruce attise le public avant le sprint final avec 2 Minutes To Midnight, The Evil That Man Do et Hallowed Be Thy Name. Pour photographier ainsi une nouvelle page d’histoire de MAIDEN. Et ce n’est pas nous qui le disons, ce sont les hurlements, les remerciements, les expressions des visages heureux de presque 20000 personnes, parmi ceux qui assistaient à leur premier concert et ceux, au contraire, qui suivent le groupe anglais depuis plus de vingt ans. Tous réunis en un seul credo, celui qui célèbre la grandeur, probablement unique, probablement inégalable, d’IRON MAIDEN. Un show grandiose.

Metal Maniac N°7/8, juillet-août 2007RECURRENCES HISTORIQUES par A.V. Au beau milieu de la stupéfiante performance romaine, Bruce Dickinson déclare toute sa satisfaction d’avoir l’occasion de jouer à nouveau en Italie du Sud et précise que, après avoir joué constamment entre Milan et Bologne au cours des dernières années, l’heure était venue de se produire à Rome ; déclaration qui déchaîne immédiatement l’enthousiasme fébrile des 20000 fans présents à l’Olympique. Rome, Ville Eternelle que Dickinson, en véritable expert historien érudit, adore littéralement. Rome qui, dans l’absolu, fut la première ville italienne à accueillir IRON MAIDEN, pendant la légendaire tournée européenne de soutien à KISS, et qui les vit ensuite se produire en Italie, en splendides protagonistes, à trois dates différentes, respectivement à Rome, Gênes et Milan. Juste à quelques pas de l’Olympique, sur l’autre rive du Tibre, dans les Jardins du suggestif Château Sant’Angelo, au cours d’une soirée tout aussi caniculaire d’une fin d’août 1980, le groupe formé de Paul DiAnno, Steve Harris, Dennis Stratton, Dave Murray et Clive Burr, affrontait les spectateurs avec une énergie et un toupet que seuls les grand groupes peuvent se permettre, développant un programme qui reprenait pratiquement in extenso la tracklist du premier album éponyme (Prowler, Running Free, Remember Tomorrow, Transylvania, Phantom Of The Opera et Iron Maiden), publié par EMI quelques mois auparavant, outre l’inclusion de The Ides Of March (qui fera partie du deuxième album Killers); jamais une intro ne fut aussi appropriée que celle-ci dans un contexte comme celui de Rome…

Au cours de ce dernier concert furent déposées les premières graines fondamentales d’une légende qui, surtout en Italie, était destinée à pousser d’une façon démesurée… Un groupe qui, bien qu’à ses début et se confrontant aux premiers concerts hors de ses frontières, put mettre en crise les KISS eux mêmes, illustres et spécialistes têtes d’affiche de la tournée, qui ne s’attendaient certainement pas à avoir affaire à un quintette à ce point aguerri et effronté, quintette à la fin sorti vainqueur du tour en de nombreuses occasions, y compris à Rome. Le tout à une poignée de kilomètres du Stade Olympique.

Ludwigshafen – 8 juin 2007

A peine arrivés aux abords de la ville qu’on voyait déjà panneaux sur panneaux annonçant Maiden, ce qui ne faisait qu’amplifier mon excitation à l’idée de voir enfin ceux que je considère comme les maîtres du heavy metal, les maîtres tout court d’ailleurs.

De prime abord, j’ai été agréablement surpris par la variété des gens présents, des jeunes kids aux vieux routards, on sent bien là un groupe qui fait partie des monstres tels un AC DC, ou un Pink Floyd dans un autre registre, car traversant les générations de manière naturelle, sans forcer. Plusieurs générations sont là réunies et ça fait bien plaisir à voir. Quelques T-Shirt des Guns n roses sont encore éparpillés à droite à gauche, me rappelant là mon premier concert de Hard Rock (et quel souvenir !) à la moitié de mon âge actuel, on rajeunit pas…

Il est 14 heures et le soleil se montre et repart par intermittence, comme pour nous épargner un peu dans cette file collée à la grille. On s’apercevra plus tard qu’on n’avait pas besoin de se taper ça, mais ça fait partie du trip, on a toujours peur d’être trop loin et au final on s’aperçoit que tout le monde zone partout pendant les guests et qu’il est facile d’aller en plein milieu de la fosse juste au bon moment, en l’occurrence 21 heures et des brouettes. H-7 donc, et ces sept heures seront quand même longues avouons-le.

A peine franchies les portes du stade, j’aperçois les baraques à T-shirt, et, par tradition, j’opte pour un T-shirt avec les dates au dos. 30 €, pas donné, mais je sais pertinemment que ce sera un collector à mes yeux, une pièce que je ne laverai qu’à la main pour pas l’user.

Après avoir un peu zoné, mangé, bu (sans modération ni abus, hôtel prévu le soir avec rentrée à pieds, no limit donc), on se retrouve dans la fosse, assis, vers à peu près 15 heures. Deux heures d’attente, puis surgit Lauren Harris !

Ludwigshafen - 07/06/08
Photo : moostach

Sympa, sobre, dynamique, voilà les superlatifs qui me viennent. Même si le style musical est un poil soft à mon goût, j’apprécie néanmoins l’artiste, qui pourrait se la péter vu sa généalogie, et on s’aperçoit que pas du tout. Bien sympa cette petite.

Soft, ce n’est pas l’adjectif qui convient aux suivants, Mastodon. Oh purée là c’est l’inverse ! Déjà les essais de batterie juste avant m’indiquent qu’il est temps de chausser les boules quiès, et en effet on allait avoir droit à une séance de massage gratuit de tout le corps et du cerveau. Moi perso j’ai préservé l’essentiel pour nos protégés, à savoir mes oreilles.

Ludwigshafen - 07/06/08
Photo : moostach

Ensuite, je dois dire que Papa Roach m’a agréablement surpris. Il n’a pas tenu en place, a mis le feu et les mains se levaient dans le public, avec pas mal de gens qui fredonnaient les refrains. Sympa ! A noter une embardée dans la fosse du chanteur que j’ai vu passer tout près de moi, le sourire aux lèvres, apparemment il était content d’être là, ça tombe bien nous aussi !

Ludwigshafen - 07/06/08
Photo : moostach

Après un arrêt aux stands dans la cohue générale pour faire le plein, nous revoici au même endroit pour voir ce que beaucoup attendaient, In Flames. Premiers morceaux sympas, un peu trash quand même, on n’entend pas grand-chose finalement les basses couvrent tout, on est mitraillés, fatigués, peut-être qu’un peu plus loin de la scène c’était plus audible… Ils se sont quand même éternisés je trouve. La majorité en avait marre vers la fin et on entendait des « MAIDEN MAIDEN MAIDEN » qui montaient et résonnaient, on n’a jamais été aussi près, voici ce que je disais à ma copine qui en avait elle aussi vraiment marre.

Il est environ 20h et ça fait maintenant 6 heures qu’on est là. C’est pas rien, mais c’est quand on en chie vraiment que le concert est gravé, pas en arrivant 10 minutes avant et en s’asseyant confortablement dans les gradins !

Et voilà, ils s’en vont. On attend alors encore trois bons quarts d’heure et là c’est enfin la musique d’intro du concert qui vient, comme une bénédiction, la récompense n’est pas loin, on y est et tout le monde le sent, on va enfin décrocher le graal et, bordel, excusez-moi du juron mais ça va commencer fort, très fort.

Parfaite chanson pour ouvrir, le premier morceau d’AMOLAD me fait bouger dans tous les sens, je saute, crie, la joie est intense sur ce morceau pourtant décrié par pas mal de fans. Moi j’adore, tiens je le met lol.

Ludwigshafen - 07/06/08
Photo : moostach

Different World donc, et enchaînement direct sur These colours don’t run. Là, c’est l’explosion, superbe morceau, on nage dans le bonheur et l’attente prend là tout son sens, on ne ressent plus aucune fatigue et c’est le feu, comme jamais. Bruce éclate tout et reste conforme à lui-même, un monstre de scène, une présence impressionnante, quelques légers problèmes avec son micro mais pas gênants, du moins pour moi. Dave Murray joue le sourire aux lèvres, content d’être là, ça fait plaisir et c’est toute une communion avec le public qu’on ressent. Brighter than a thousand suns, y’a l’avant et y’a l’après, quelle claque aussi en live !

Voilà pour la première partie concernant AMOLAD, que je considère comme un album bourré de classiques potentiels, chapeau les mecs de nous pondre cette bombe à retardement en 2006, qui a définitivement explosé pour moi ce soir de printemps…

Wratchild entame la série des classiques, moooon Dieu ! Ça saute dans tous les sens, les premiers pogos arrivent jusqu’à nous, on est dedans et on saute partout, je fais d’ailleurs une chute et j’atterris comme une merde au sol. Heureusement sous la bâche c’est du gazon, je me relève sans heurts et c’est reparti.

Pas le temps de respirer, THE TROOOOOOOOOOOOOOOOPERRRR !!!! Bruce débarque en costume rouge et agite le drapeau anglais dans tous les coins de la scène, là on est sur une autre planète, au revoir la terre, ce n’est plus descriptible ce qu’on peut ressentir. Formidable !!

Ludwigshafen - 07/06/08
Photo : moostach

Voici Bruce après ce morceau d’anthologie qui commence un monologue, et nous apprend que la chanson qui allait venir était une de ses premières enregistrées avec le groupe en 82 ou 83, et qu’elle a une importance particulière pour lui. Le superbe Children of the Damned commence, et nous met des frissons. On ressent l’émotion qu’il veut nous retranscrire.

The Reincarnation of Benjamin Breeg pour poursuivre, suuuuperbe, on n’a pas vu le temps passer et on a déjà passé la moitié, avec la non moins bonne For The Greater Good Of God, qui ferme la session AMOLAD pour ce soir. Et là on va entamer les gros gros gros classiques, NOTB, Fear of the Dark, Run to the Hills et Iron Maiden, rien de moins, une tuerie ! C’est l’aboutissement d’un rêve et malgré ma trentaine je suis comme un gosse, comme un kid qui ne mesure pas les efforts, les pogos affluent et font même peur à ma copine tellement ça devient chaud. Je la protège, la rassure, on est forcément moins rassuré quand on n’a pas le gabarit d’un gars dans cette meute-là. Et c’est reparti !

Le rappel intervient ici si je ne me trompe pas, et va nous donner encore 3 frissons, 2 Minutes To Midnight, The Evil That Men Do et enfin Hallowed Be Thy Name. Quelle soirée ! Là j’avoue que physiquement je termine encore à fond mais c’est dur dur, je ne sens plus mes jambes ni mes bras qui envoyaient des cornes durant tout le concert à nos protégés. YOUUU ROOCK !!!

Ludwigshafen - 07/06/08
Photo : moostach

Voila ça se termine, et je lève un peu la tête, et je vois arriver un freesbee !!! Je me jette dessus, l’attrape, mais un autre gars a réussi lui aussi à le choper, et le tenant plus fermement, réussit à se l’approprier et le range direct dans son sac. Je suis vidé et dégoûté à ce moment précis… Il est dédicacé par Steve je crois et j’ai failli le choper…

Voilà, on sort lentement de cette antre, des souvenirs plein la tête, restent 2,5 kms de marche maintenant jusqu’à l’hôtel. Duuur, là j’ai senti le contre-coup de mon âge avancé, j’ai vraiment eu du mal à arquer lol. Bonne ptite douche, puis coma sans tarder, après avoir bu 2 litres d’eau pour récupérer de la grosse déshydratation (10 heures quand même en tout sans boire ou presque sauf au début).

C’est marqué à vie… Merci Maiden, et rendez vous en 2008 pour la tournée des pyramides. Si vous pouviez inclure une date dans l’est de la France…

Carling Academy – Brixton

A MATTER OF THE BEAST SUMMER TOUR 07

Premières parties : Parikrama – Lauren Harris

A MATTER OF THE BEAST SUMMER TOUR 07

Set list

  1. Different World
  2. These Colours Don’t Run
  3. Brighter Than A Thousand Suns
  4. Wrathchild
  5. The Trooper
  6. Children Of The Damned
  7. The Reincarnation Of Benjamin Breeg
  8. For The Greater Good Of God
  9. The Number Of The Beast
  10. Fear Of The Dark
  11. Run To The Hills
  12. Iron Maiden

Encore

  1. 2 Minutes To Midnight
  2. The Evil That Men Do
  3. Hallowed Be Thy Name

Commentaire : Pour clore leur tournée des festivals, Iron Maiden se sont produits à Londres, à la Brixton Academy, pour un concert spécial au profit de la Fondation Clive Burr, pour la recherche contre la sclérose en plaques (SEP), maladie que l’ex batteur de Maiden, Clive Burr, a développée.

A MATTER OF THE BEAST SUMMER TOUR 07