Carnet de route d’un fan
Bordeaux et en route pour Lisbonne
Dimanche 06/07/2008 :
On se leva très tôt afin de prendre le bus pour Victoria Station. Là, nous prîmes un bus qui nous amena à l’aéroport de Luton où on prit l’avion pour Bordeaux. CWildest pour sa part prit le train pour Paris puis pour Bordeaux. Pour ne pas changer nos (mauvaises) habitudes, notre avion eut environ 1 heure de retard … et nous restâmes à 100% d’ennuis / retard sur tous les trains / avions que nous avions pris depuis le début de notre voyage !
Nous arrivâmes en milieu d’après midi à l’aéroport de Mérignac, où la femme de Patrick était venue nous chercher. Nous découvrîmes Ludon-Medoc, très joli village de 4 000 âmes dans lequel habite Patounet, mais marqué par l’absence de bistrot, au grand désespoir de CWildest ! Patrick nous fit découvrir une partie de sa collection de Maiden avec quelques pièces vraiment sympas. Le temps passa très vite, et nous allâmes chercher CWildest à la gare. On passa la soirée et le repas à nous rappeler nos souvenirs maideniens, tout en appréciant les Leffe offertes par Patrick.
Les « 4 amigos » chez Patounet, à Ludon-Médoc
Lundi 07/07/2008 :
Il s’agissait d’une journée « Off », durant laquelle nous avions décidé de visiter Bordeaux. Nous laissâmes la voiture à l’extérieur de la ville, et prîmes le très agréable tramway. Une bien belle réussite ce Tram, fonctionnant grâce à une alimentation «souterraine». Entre 2 averses, on arriva à visiter le centre de Bordeaux, l’architecture splendide des monuments restaurés en bordure des quais.
Les « Four Iron Men » envahissent Bordeaux !
Puis nous fîmes escale pour manger … dans un pub Irlandais où on commanda un Fish & Ships et bien entendu quelques pintes de liqueur de houblon !
En fin d’après midi, nous allâmes à l’aéroport de Mérignac afin de prendre notre voiture de location pour notre périple au Portugal et en Espagne. La soirée fut assez calme, avec les derniers préparatifs avant le grand départ, dont la préparation de « croque-messieurs » destinés à notre longue journée du lendemain.
Quand on bosse, on ne rigole pas !!!
Mardi 08/07/2008 :
On se leva à 2h45 (« dur dur » – comme le disait le hippie dans le Collaroshow ! – le réveil). Le temps de prendre un café, de mettre nos affaires dans la voiture de location, et nous voici partis pour Lisbonne. Patrick assura la 1ère partie du voyage. C’est idéal de partir si tôt car les routes sont désertes. Notre premier arrêt se fit juste après la frontière espagnole, dans un café afin de prendre un petit déjeuner et nous dégourdir les jambes.
Après les 500 premiers kilomètres avalés, je pris le volant pour conduire les 500 kilomètres suivants. Durant ce laps de temps, nous traversâmes des paysages pas franchement beaux et vraiment très secs et désertiques.
C’est par où qu’on va ???
Trop de voiture et voilà le résultat !
…heureusement, on se rapproche de l’arrivée !
… on y est presque !!
A environ 200 km de l’arrivée, je sentis la fatigue arriver au galop et cédai le volant à Laurent, qui accomplit les derniers kilomètres. Nous arrivâmes à Lisbonne vers les 16 heures, soit 13 heures après notre départ. On peut dire qu’on avait avalé des kilomètres en un temps très court !
Lisbonne avait tout l’air d’une très belle ville. Le fait qu’elle se trouve en bordure de l’océan lui rajoute un charme certain. Notre hôtel Ibis se trouvait à environ 30 kilomètres du centre de Lisbonne, à Setubal. Pour y aller, nous empruntâmes le gigantesque pont suspendu «Vasco de Gama», long de … 17 km !!! Notre Ibis se révéla être une sacrée bonne surprise, avec une piscine bordée d’une pelouse et d’arbres ! Notre première réaction, après avoir déposé nos affaires dans nos chambres, fut d’aller piquer une tête dans cette piscine !
Notre Ibis à Setubal .. et notre baignade bien méritée !
Une fois bien rafraichis par cette baignade, nous décidâmes d’aller faire une première visite du centre de Lisbonne : direction la fameuse place du commerce et ses bâtiments jaunes. Nous ne fûmes pas déçus, tant cette place et le centre du vieux Lisbonne étaient splendides. Il est à noter que le jaune semble être la couleur de prédilection de la ville : les splendides vieux tramways (typés 1900), les vieux bâtiments, les taxis ont adopté la couleur jaune (canari ou pastel).
Le travail et le soin apportés aux différentes faïences est remarquable. Mais moins remarquables sont les vendeurs de drogues en tous genres qui n’auront de cesse de nous aborder durant cette fin d’après midi, tels des vautours, et faisant cela en toute impunité … et arrivant à bien nous énerver.
Cet épisode nous ayant bien « chauffé », nous prîmes nos quartiers sur une terrasse dans la zone piétonne de Lisbonne, avec vue sur le splendide château surplombant la ville. L’accueil par le garçon de café fut des plus sympathiques. Ce fut pour nous l’occasion de découvrir la très bonne bière «Super Bock», sponsor du concert du lendemain. Et quand on aime, on ne compte pas ! La suite de la soirée se poursuivra dans un petit restaurant dans les hauteurs de la vieille ville, avec en fin de repas la dégustation d’une très bonne liqueur locale faite à base de plantes (glurppssssss !).
Vive la Super Bock !
On rentra à l’hôtel vers les 3 heures du matin, non sans avoir fait une dernière halte sur une terrasse des plus accueillantes. Il n’y a pas à dire, la Super Bock était devenue notre amie LOL.
Cool… La chance les gars, j’ai acheté une maison exprès en Algarve pour aller régulièrement au Eddie’s Bar et manque de bol, juste au moment ou ça été fermé… J’espère un jour maintenant croiser Le Boss dans faro, la où j’y suis régulièrement.. Up the irons !!!!!! m/