Tous les articles par musky00

Maiden England

Maiden England

8 août 1994

Trouver sur eBay

  1. Moonchild (Smith/Dickinson)
  2. The Evil That Men Do (Smith/Dickinson/Harris)
  3. The prisoner (Smith/Harris)
  4. Still Life (Murray/Harris)
  5. Die With Your Boots On (Smith/Dickinson/Harris)
  6. Infinite Dreams (Harris)
  7. Killers (Di’Anno/Harris)
  8. Heaven Can Wait (Harris)
  9. Wasted Years (Smith)
  10. The Clairvoyant (Harris)
  11. Seventh Son of a Seventh Son (Harris)
  12. The Number of the Beast (Harris)
  13. Iron Maiden (Harris)

Live at Donington

Live at Donington

8 novembre 1993
Produit par Steve Harris

Commander sur Amazon.fr   Trouver sur eBay

CD 1

  1. Be Quick Or Be Dead (Dickinson/Gers)
  2. The Number Of The Beast (Harris)
  3. Wrathchild (Harris)
  4. From Here To Eternity (Harris)
  5. Can I Play With Madness (Smith/Dickinson)
  6. Wasting Love (Dickinson/Gers)
  7. Tailgunner (Harris/Dickinson)
  8. The Evil That Men Do (Smith/Dickinson/Harris)
  9. Afraid To Shoot Strangers (Harris)
  10. Fear Of The Dark (Harris)
  11. Bring Your Daughter… To The Slaughter (Dickinson)
  12. The Clairvoyant (Harris)
  13. Heaven Can Wait (Harris)
  14. Run To The Hills (Harris)

CD 2

  1. 2 Minutes to Midnight (Smith/Dickinson)
  2. Iron Maiden (Harris)
  3. Hallowed Be Thy Name (Harris)
  4. The Trooper (Harris)
  5. Sanctuary (Harris/Di’Anno/Murray)
  6. Running Free (Harris/Di’Anno)

Durée totale : 1 h 52 min 08 s

Edition 1998

VHS

A Real Live Dead One

A Real Live Dead One

22 Mars/18 Octobre 1993
Produit par Steve Harris
Chart position : 2

Commander sur Amazon.fr   Trouver sur eBay

CD 1 – A Real Dead One

 

  1. The Number Of The Beast (Harris)
  2. The Trooper (Harris)
  3. Prowler (Harris)
  4. Transylvania (Harris)
  5. Remember Tomorrow (Harris/Di’Anno)
  6. Where Eagles Dare (Harris)
  7. Sanctuary (Harris/Di’Anno/Murray)
  8. Running Free (Harris/Di’Anno)
  9. Run To The Hills (Harris)
  10. 2 Minutes to Midnight (Smith/Dickinson)
  11. Iron Maiden (Harris)
  12. Hallowed Be Thy Name (Harris)
  Acheter sur Amazon
   
CD 2 – A Real Live One

 

  1. Be Quick Or Be Dead (Dickinson/Gers)
  2. From Here To Eternity (Harris)
  3. Can I Play With Madness (Smith/Dickinson)
  4. Wasting Love (Dickinson/Gers)
  5. Tailgunner (Harris/Dickinson)
  6. The Evil That Men Do (Smith/Dickinson/Harris)
  7. Afraid To Shoot Strangers (Harris)
  8. Bring Your Daughter… …To The Slaughter (Dickinson)
  9. Heaven Can Wait (Harris)
  10. The Clairvoyant (Harris)
  11. Fear Of The Dark (Harris)
  Acheter sur Amazon

Singles : Fear of the Dark LiveHallowed Be Thy Name

Fear Of The Dark

Fear of the Dark

11 mai 1992
Produit par Martin Birch
Chart position : 2

Commander sur Amazon.fr   Trouver sur eBay

  1. Be Quick Or Be Dead (Dickinson/Gers)
  2. From Here To Eternity (Harris)
  3. Afraid To Shoot Strangers (Harris)
  4. Fear Is The Key (Dickinson/Gers)
  5. Childhood’s End (Harris)
  6. Wasting Love (Dickinson/Gers)
  7. The Fugitive (Harris)
  8. Chains Of Misery (Dickinson/Murray)
  9. The Apparition (Harris/Gers)
  10. Judas Be My Guide (Dickinson/Murray)
  11. Weekend Warrior (Harris/Gers)
  12. Fear Of The Dark (Harris)

Durée totale : 58 min 31 s

Singles : Be Quick Or Be DeadFrom Here To EternityWasting Love

Fear Of The Dark Promo

Verso et intérieur du CD (Edition 1998)

Fear Of The Dark

Fear Of The Dark

No Prayer For The Dying

No Prayer For The Dying

1er octobre 1990
Produit par Martin Birch
Chart position : 2

Commander sur Amazon.fr   Trouver sur eBay

  1. Tail Gunner (Harris/Dickinson)
  2. Holy Smoke (Harris/Dickinson)
  3. No Prayer For The Dying (Harris)
  4. Public Enema Number One (Murray/Dickinson)
  5. Fates Warning (Murray/Harris)
  6. The Assassin (Harris)
  7. Run Silent Run Deep (Harris/Dickinson)
  8. Hooks In You (Dickinson/Smith)
  9. Bring Your Daughter… To The Slaughter (Dickinson)
  10. Mother Russia (Harris)

Durée totale : 43 min 54s

Singles : Holy SmokeBring Your Daughter… …To The Slaughter

No Prayer For The Dying Promo

Pochette originale censurée

No Prayer For The Dying

Verso et tranches du CD édition originale 1990

No Prayer For The Dying 1990

Verso et intérieur du LP

No Prayer For The Dying LP

No Prayer For The Dying LP

Seventh Son of a Seventh Son

Seventh Son Of A Seventh Son

11 avril 1988
Produit par Martin Birch
Chart position : 1

Commander sur Amazon.fr   Trouver sur eBay

  1. Moonchild (Smith/Dickinson)
  2. Infinite Dreams (Harris)
  3. Can I Play With Madness (Smith/Dickinson/Harris)
  4. The Evil That Men Do (Smith/Dickinson/Harris)
  5. Seventh Son of a Seventh Son (Harris)
  6. The Prophecy (Murray/Harris)
  7. The Clairvoyant (Harris)
  8. Only The Good Die Young (Harris/Dickinson)

Durée totale : 44 min 14

Singles : Can I Play With MadnessThe Evil That Men DoThe ClairvoyantInfinite Dreams

Seventh Son Of A Seventh Son Promo

La chronique de Nicolas « TheWayne »

Seventh Son of a Seventh Son est le fruit de la symbiose d’une espèce numérique, le 7, et de la complétion créative du groupe. Chiffre mystique et mythique, omniprésent en sciences aussi bien qu’en religion, le chiffre 7 est la principale source d’inspiration pour IRON MAIDEN lors de la création de ce 7ème album. Malheureusement n’ayant pas poussé le vice à son paroxysme, l’album ne comportera pas 7 chansons mais 8 et sortira en 1988 et non en 1987. Considéré comme le « dernier fils » de l’ère des classiques débutée par Piece Of Mind par nombre de fans, Seventh Son est le seul concept album de MAIDEN à cette date. Bien que beaucoup d’albums du groupe possèdent une atmosphère homogène et un thème commun à toutes les chansons, Seventh Son se définit par l’enchainement des chansons dans l’énoncé d’une histoire unique. A ma connaissance la première expérience des albums concept et en fait une chanson concept, A Quick One While He’s Away des Who, qui inspira très largement le Sergent Pepper des BEATLES.

Musicalement marqué par le total équilibre entre les synthétiseurs et le son classique d’IRON MAIDEN, le thème de Seventh Son… est un des thèmes préférés de Bruce Dickinson : l’occultisme et la magie. Le titre et le thème viennent d’un mythe sans véritable source selon lequel le septième fils (ou fille) d’un septième fils (ou fille) possède des pouvoirs occultes de prédiction. A la fois inspiré de ce mythe et du roman de Orson Scott Card (Seventh Son paru en 1987), l’album raconte l’histoire d’un septième fils objet de convoitise des forces du Bien et du Mal, et devant appréhender ses pouvoirs.

Bien que la naissance de cet enfant ne soit effective que dans la chanson éponyme de l’album, les quatre premières contextualisent l’histoire.

Moonchild : le diable s’adresse aux parents de l’enfant et les prévient.
Infinite Dreams : celui qui semble être le père est torturé par des rêves, visions.

Can I play with Madness : Ce même homme sollicite l’aide d’un prophète pour comprendre ses visions.

The Evil That Men Do : L’homme en vient à se suicider après la conception de l’enfant.

Seventh Son of a Seventh Son : Naissance de l’enfant convoité par le Bien et le Mal.

The Prophecy : Doté du pouvoir de prédiction, l’enfant tente d’alerter son village sur un désastre à venir.

The Clairvoyant : Dépassé par l’immensité de ses pouvoirs qu’il a pourtant semblé maîtriser, l’enfant (devenu adulte ?) n’imagine que la mort comme alternative.

Only the Good Die Young : Réflexion sur la fatalité de l’histoire et sur la valeur de tout ce qui s’est passé.

La profondeur musicale et des paroles de Seventh Son en font une œuvre exceptionnelle et indispensable pour tout amateur du groupe. Elle consacre le talent des différents membres en tant que compositeurs et interprètes. Ayant atteint leur plus haut niveau d’interprétation, les musiciens ont donné naissance à un album marqué par de nombreuses parties instrumentales et des changements de rythme importants qui allient l’émotion et la force. On peut noter parmi les morceaux les plus significatifs de cette tendance Infinite Dreams et Seventh Son of a Seventh Son. A la liste des critiques on pourrait regretter la concision de The Prophecy et de Only the Good Die Young qui auraient gagné en puissance avec une minute supplémentaire. Autre point de discorde, l’atmosphère peut-être un peu trop joviale de Can I play With Madness qui tranche un peu avec le reste de l’album et semble trop connoté Hard FM. Comme souvent chez MAIDEN, les singles ne sont pas forcément les plus représentatifs de la qualité de l’album (hormis Infinite Dreams). Ils n’en restent pas moins de très bons morceaux qui fonctionnent parfaitement en live.

Cet album marque malheureusement la fin de THE line-up Smith-Dickinson-Murray-Harris-McBrain.

Line-up:

* Bruce Dickinson : chant
* Steve Harris : basse / claviers
* Dave Murray : guitare
* Adrian Smith : guitare
* Nicko McBrain : batterie

Verso, tranche et intérieur du CD (Réédition 1998)

Seventh Son Of A Seventh Son

Seventh Son Of A Seventh Son

Seventh Son Of A Seventh Son

Verso et intérieur du LP

Seventh Son Of A Seventh Son LP

Seventh Son Of A Seventh Son LP

Somewhere in Time

Somewhere in Time

29 juin 1986
Produit par Martin Birch
Chart position : 3

Commander sur Amazon.fr   Trouver sur eBay

  1. Caught Somewhere In Time (Harris)
  2. Wasted Years (Smith)
  3. Sea Of Madness (Smith)
  4. Heaven Can Wait (Harris)
  5. The Loneliness Of The Long Distance Runner (Harris)
  6. Stranger In A Strange Land (Smith)
  7. Deja-Vu (Murray/Harris)
  8. Alexander The Great (Harris)

Durée totale : 51 min 18s

Singles : Wasted YearsStranger In A Strange Land

Somewhere In Time Promo

Picture Disc

Somewhere In Time Picture

Intérieur CD réédition 1998

Somewhere In Time 1998

Dos CD réédition 1998

Somewhere In Time 1998

Description de la pochette

Somewhere In Time, ah, Somewhere In Time ! Certainement la pochette de Maiden sur laquelle Derek Riggs s’est le plus lâché sur les détails. Comme l’indique le titre de l’album, nous sommes quelque part dans le temps, dans un futur à la Blade Runner (film de de Ridley Scott), dans un lieu nommé Acacia Avenue, la rue où vit Charlotte The Harlot qui pourrait également être le quartier représenté sur Killers si l’on en croit la présence du Ruskin Arms et de ses fenêtres colorées. Charlotte se trouve d’ailleurs dans une chambre du 1er étage. Toutefois, des détails mêlent les Etats-Unis à l’Angleterre dans cette illustration futuriste.

Encore une fois le recto et le verso de l’illustration ne sont qu’une même et seule image. Au premier plan, par une nouvelle nuit de pleine lune, Cyber Eddie continue son carnage. Sa hache a évolué mais les méthodes sont les mêmes. Sa cyber victime, dont on ne voit que la main, rappel évident de celle du quidam assassiné sur l’album Killers, s’écroule au pied d’une affiche promotionnelle de l’album Iron Maiden comportant le tag Eddie Lives (Eddie vit), peut-être une référence au Live After Death qu’on retrouve dans l’éternel chat noir auréolé qui veille au pied d’une arcade entre les jambes du cyborg. Sur la droite, un lampadaire très similaire à celui de l’album Iron Maiden, avec sa poubelle, éclaire la scène.

Dos du LP

Somewhere In Time LP

Au dos de la pochette sont dessinés les membres d’Iron Maiden. Nicko porte son tee-shirt « Iron What? » (Réponse : « Iron Fuckin’ Maiden, that’s what! ») et des lunettes d’aviateur, c’est probablement d’ailleurs à cette époque que Nicko a passé son brevet de pilote. Les tatouages de Steve Harris ne sont pas oubliés et Bruce Dickinson tient dans ses mains le cerveau d’Eddie (Piece Of Mind). Au-dessus d’eux, une trouée dans les nuages laisse une vue sur Saturne et ses anneaux tandis qu’au loin l’ombre de la Faucheuse se détache sur les pyramides de Powerslave.

Voilà pour les gros plans, passons aux nombreux détails maintenant, la liste, en vrac, n’en sera certainement pas exhaustive, des années après on en découvre encore !

– L’Œil d’Horus se réfère à la chanson Powerslave et à l’album du même nom

Somewhere In Time

– Pizza Hut : sans commentaire

Somewhere In Time

– A gauche, sur la vitrine du Bradbury Towers, une phrase à l’envers : « this was a very boring painting » qui signifie « c’était un tableau très ennuyeux« . Derek Riggs fait sans doute référence aux trois mois que lui a pris l’illustration de cette pochette.

Somewhere In Time 

– Icare en train de chuter (Flight Of Icarus)

Somewhere In Time

– Le Bradbury Towers Hotel International fait référence à l’écrivain Ray Bradbury (Science-fiction) tandis que Maggie’s Revenge, la revanche de Maggie (Margaret Thatcher) inscrit sur les murs de l’hôtel, rappelle les pochettes de Women In Uniform et Sanctuary

– Upton Park, nom du terrain de l’équipe de foot de West Ham (nom officiel Boleyn Ground)

– Au-dessus de Bradbury Towers, il est inscrit en alphabet cyrillique kefir ou kephyr : lait fermenté à la russe ???

Somewhere In Time

– L’Hammerjacks est une boîte de nuit de Baltimore, USA, appréciée du groupe, et le Tehe’s Bar est le lieu où Iron Maiden ont recruté des gens pour faire les choeurs sur Heaven Can Wait

Somewhere In Time

– Batman est perché au-dessus de la pièce de métal symbole de la trépanation d’Eddie. Ce Batman pourrait en réalité être le fantôme de l’Opéra.

Somewhere In Time

– Sur la passerelle, défilent les résultats du match de foot West Ham, dont Steve Harris est fervent supporter, contre Arsenal, au-dessus d’une horloge indiquant 23:58 (2 Minutes To Midnight). A gauche, Herbert Ails se rapporte à Frank Herbert, l’auteur du roman Dune, source de la chanson To Tame A Land, tandis qu’à droite, l’Ancient Mariner seafood restaurant, restaurant de fruits de mer, en appelle bien sûr à The Rime Of The Ancient Mariner.

Somewhere In Time

– Sous la passerelle, le Métal Club propose à l’affiche Gypsy’s Kiss, le premier groupe de Steve Harris, et encore en dessous, le Phantom Opera House fait allusion au titre Phantom Of The Opera et domine une phrase qui rappelle les hiéroglyphes de Powerslave : « Bollocks again & again »

Somewhere In Time

– Sur la gauche de la passerelle, on distingue un bâtiment portant le nom d’EMI, le label du groupe depuis toujours, et juste devant, le Sanctuary Music Shop, rappel de Sanctuary Group qui, depuis sa création par Andy Taylor et Rod Smallwood en 1976, s’occupe de Maiden.

Somewhere In Time

Live After Death et Blade Runner passent au Philip K. Dick cinéma (Philip K. Dick  est l’auteur du roman Do Androids Dream Of Electric Sheep duquel est tiré Blade Runner)

Somewhere In Time

– Dans les tours de droite, on trouve le Long Beach Arena, la salle de concert où a été filmé le Live After Death, et dans celles de gauche, pêle-mêle, le Rainbow, lieu mythique des débuts du groupe, L’Amours Beer Garden, une salle de concert à Brooklyn (Iron Maiden y ont-ils jamais joué ?), une boîte de nuit nommée Sand Dune, en référence au morceau To Tame A Land, le Marquee Club, un autre lieu sacré pour le groupe, et le Aces High Bar que survole un Spitfire tout droit sorti de la chanson Aces High.

Somewhere In Time

– Dans le fond, la Tyrell Corporation est issue de Blade Runner de même que Dekker’s Department Store, Dekker étant le nom du personnage principal du film interprété par Harrison Ford

Somewhere In Time

– Asimov Foundation se rapporte à un roman de science fiction d’Isaac Asimov (Synopsis : « Ayant colonisé sa galaxie, l’humanité, qui a oublié sa planète d’origine, doit faire face à son avenir : sa décadence annoncée… »)

Somewhere In Time

– Un smiley se trouve sur une des tours à l’arrière-plan

Somewhere In Time

– Enfin, un détail particulier, l’enseigne en hébreu sur la tour la plus à gauche du dos de la pochette « représente le « Nom de Dieu » et les lettres, de haut en bas sont respectivement Y-H-V-H. L’ancien hébreu ne comporte pas de voyelles, mais ce signe se prononce « Yahveh» » (Merci Maverick).

Somewhere In Time

– La signature de Derek Riggs se trouve tel un blason sur la poitrine d’Eddie.

Somewhere In Time Derek Riggs

Live After Death

Live After Death

14 octobre 1985
Produit par Martin Birch
Chart position : 2

Commander sur Amazon.fr   Trouver sur eBay

  1. Intro: Churchill’s Speech (Churchill)
  2. Aces High (Harris)
  3. 2 Minutes To Midnight (Smith/Dickinson)
  4. The Trooper (Harris)
  5. Revelations (Dickinson)
  6. Flight of Icarus (Smith/Dickinson
  7. Rime Of The Ancient Mariner (Harris)
  8. Powerslave (Dickinson)
  9. The Number of the Beast (Harris)
  10. Hallowed Be Thy Name (Harris)
  11. Iron Maiden (Harris)
  12. Run to the Hills (Harris)
  13. Running Free** (Harris/Di’Anno)
  14. Wrathchild* (Harris)
  15. 22 Acacia Avenue* (Harris/Di’Anno)
  16. Children of the Damned* (Harris)
  17. Die With Your Boots On* (Smith/DickinsonHarris)
  18. Phantom of the Opera* (Harris)

(*) Edition 1998
(**) La version CD de Running Free est réduite de 8’16 à 3’16.

Durée totale : 79 min 41s

Singles : Running Free (live)Run to the Hills (live)

Intérieur du CD réédition 1998

Live After Death CD 1998 Inner

Verso CD réédition 1998

Live After Death CD 1998 Back

Description de la pochette

Que dire de la pochette de cet album sinon qu’elle est somptueuse, tant au niveau des couleurs que du graphisme. Avec Live After Death, on pénètre dans un univers macabre, possiblement inspiré de HP Lovecraft. Il ne semble pas y avoir de continuité entre la momie de Powerslave, enterrée dans un tombeau égyptien, et cet Eddie surpuissant aux cheveux à nouveau longs qui sort de sa tombe au beau milieu d’un cimetière, tel un mort-vivant enflammé. En revanche, les chaînes aux poignets d’Eddie rappellent indubitablement Piece of Mind.

Extérieur LP

Live After Death LP Outer

Encore une nuit de pleine lune où l’ombre de la Faucheuse n’est pas bien loin dans le ciel. Le cimetière est situé sur une colline surplombant une ville de gratte-ciels qui doit être Los Angeles. Cette pochette aurait pu être prémonitoire s’il s’était agi de New York, deux des tours de la ville étant détruites. Mais n’oublions pas que le Live After Death a été enregistré lors des concerts de Long Beach, située à une trentaine de kilomètres au sud du Comté de Los Angeles, en Californie. Au loin, deux pyramides rappellent vaguement Powerslave.

Sur le recto de la pochette, la stèle de la tombe d’Eddie porte une citation de HP Lovecraft, extraite de La Cité Sans Nom (The Nameless City – 1921), mais légèrement modifiée : « That is not dead which can eternal lie / Yet [And] with strange aeons even death can die » (« N’est pas mort pour toujours qui dort dans l’éternel / Mais d’étranges éons rendent la mort mortelle »). On peut lire ensuite : « Ci-gît / EDWARD T. HEAD / R.I.P »

Live After Death

Les habituels détails de Derek Riggs parsèment cette illustration : des champignons dans l’herbe au recto de la pochette tandis qu’au verso on trouve pêle-mêle un chat noir portant une auréole, une rose rouge au coin de la tombe de Derek, un serpent qui s’enroule autour d’une croix, un crucifix qui a l’air de faire ni chaud ni froid à Eddie et bien entendu, des inscriptions comiques un peu partout.

Live After Death Live After Death Live After Death Live After Death
Live After Death Live After Death Live After Death Live After Death

La signature de Derek Riggs se trouve au dos de l’album, sur la stèle touchée par l’éclair.

Live After Death Riggs Sign

Intérieur LP

Live After Death

VHS / DVD

Powerslave

Powerslave

3 septembre 1984
Produit par Martin Birch
Chart position : 2

Commander sur Amazon.fr   Trouver sur eBay

  1. Aces High (Harris)
  2. 2 Minutes To Midnight (Smith/Dickinson)
  3. Losfer Words (Big ‘Orra) (Harris)
  4. Flash Of The Blade (Dickinson)
  5. The Duellists (Harris)
  6. Back In The Village (Smith/Dickinson)
  7. Powerslave (Dickinson)
  8. Rime Of The Ancient Mariner (Harris)

Durée totale : 51 min 00s

Singles : 2 Minutes To MidnightAces High

La chronique de l’album par Julien « Saturnium »

Après la vague Punk, c’est la vague Thrash qui déferle sur le microcosme Heavy metal. Tout droit venue de Californie et menée par un certain Metallica, elle va populariser le perfecto et les clous alors plutôt réservés aux punks. Face à cette concurrence nouvelle, Iron Maiden, au sommet de leur art, se doivent de réagir. Après avoir longuement travaillé dans leur « chalet » sur l’île de Jersey et s’être s’enfermés aux Compass Point Studios dans leur chère petite ville de Nassau aux Bahamas, ils nous livreront un cinquième album en cinq ans et un cinquième monstre sacré du genre. Ladies and gentlemen please welcome: Powerslave. Cet album fait figure de compromis entre la mode plus « thrash » et l’histoire récente plutôt mélodique du groupe.

On rentre directement dans le vif du sujet avec Aces High. A la fois brutal par ses riffs et mélodique tant pour ses solos que pour le chant de Bruce, ce titre illustre bien le souci du groupe de satisfaire le plus grand nombre. Pour la petite histoire, en concert cette chanson est généralement précédée d’un discours de Winston Churchill affirmant que jamais l’Angleterre ne capitulera face aux forces alliées de l’axe. A son image, les morceaux sont de plus en plus travaillés, ils rompent définitivement avec la tendance punk des deux premiers albums ce qui décevra certains fans.

Le désormais célèbre Two Minutes To Midnight nous subjugue par son riff simpliste et un jeu de basse à faire pâlir bien des musiciens. Il est inspiré par la menace permanente de guerre nucléaire entre les USA et l’URSS et son titre fait référence à la fameuse « Horloge de la fin du monde » qui atteignit 23:58 en 1953. Ensuite, nous retrouvons l’instrumental Losfer Words qui fait la part belle à l’étendue du talent des membres du groupe. Flash Of The Blade continue à dépoter et innove grâce à des parties de guitare préfigurant une évolution très prononcée vers le métal progressif qui se soldera par un certain Somewhere In Time.

L’auditeur reprend alors son souffle avec un The Duellists assez neutre bien qu’assez réussi. Et là, tout s’emballe ! Back In The Village nous impressionne de l’intro au final avec, entre autres, un couplet où l’on entend un message quasi subliminal tant il est discret : « Six Hundred And Sixty Six » (666)… A noter aussi que vers la fin du morceau il semble que l’on entende tout aussi faiblement des bruits de pas et un rire maléfique… S’en suivent le trop peu apprécié Powerslave mais aussi et surtout l’épique Rime Of The Ancient Mariner. Ce chef d’œuvre de près de 13 minutes, inspiré du poème du même nom de Samuel Taylor Coleridge, montre, un peu à l’image de Losfer Words, aussi bien l’ampleur des talents de compositeur de Steve Harris que celle de la technique des membres du groupe qui laissent ici parler la poudre.

Powerslave reste donc, à l’image de l’illustration de Derek Riggs, l’album de la stabilité qui va définitivement asseoir le groupe dans le « Hall Of Fame » du métal. Il permettra à Maiden de survivre (et de quelle manière !) à la vague thrash. En effet, ils ne seront que très peu de groupes à résister aux Metallica et autres Helloween. S’en suit une des plus grandes tournée jamais organisée pour un groupe de musique : le World Slavery Tour, pendant lequel Ils parcoururent le monde pour pas moins de 190 concerts ! Il ne reste de cette tournée qu’un album, que dis-je L’ALBUM, le Live After Death, mais ça, c’est une autre histoire…

A noter que lors de la réédition de 1998 sont ajoutés au CD deux clips vidéo : Two Minutes To Midnight et Aces High.

Line-up:

Bruce Dickinson: Chant
Steve Harris: Basse
Dave Murray: Guitare
Adrian Smith: Guitare
Nicko McBrain: Batterie

Intérieur du CD réédition 1998

Powerslave

Verso du CD réédition 1998

Powerslave

Description de la pochette

Avec Powerslave, Derek commence à révéler tout son art du détail microscopique. L’illustration est truffée de blagues.

Après sa trépanation, voici qu’Eddie se retrouve enterré dans un tombeau égyptien. A l’image de ce qui se fait pour les Dieux d’Egypte, sa statue géante est dressée à l’entrée de la pyramide, sans oublier la plaque métallique vissée sur le front, rappel de ses mésaventures de Piece Of Mind, et que portent toutes les statues qui l’entourent. Deux Anubis (Dieu à tête de chacal) et deux Sphynx desquels sortent des cascades l’accompagnent. Les couleurs de l’illustration sont particulièrement chaudes et rendent bien compte du soleil égyptien. Le haut de la pyramide semble couvert d’or (après le nombre de la bête voici le nombre d’or !) et émet des éclairs. Sur les marches, la cérémonie est en cours, des porteurs amènent le sarcophage dans son dernier lieu de repos.

La pyramide est décorée de hiéroglyphes à regarder attentivement et un par un… si vous possédez le vinyle. En effet, parmi ces signes qui se veulent de l’écriture égyptienne, on peut découvrir :

– En bas à droite au dessus du premier sphinx : un scribe devant un table à dessin équipée d’une lampe de bureau

Powerslave

– En bas à droite au dessus du deuxième sphinx : un p’tit bonhomme qui dit « Wot No guinness? » (« Quoi, pas de bière ? »).

Powerslave

– A droite, au niveau du jardin, on peut lire « bollok » (« Foutaises », plus vulgairement « Mes couilles »).

Powerslave

– Dans la série de hiéroglyphes en haut à gauche du serpent :

Powerslave

– A gauche, au niveau du jardin, on peut lire « Wot a load of crap » (« Quel ramassis de conneries »).

Powerslave

– A gauche, au dessus des deux petits Sphynx, on peut lire « Indiana Jones was here 1941 » (« Indiana Jones était ici 1941) et voir une tête de Mickey :

Powerslave

Au verso de la pochette, nous sommes à l’intérieur de la pyramide où nous pouvons découvrir le sarcophage richement décoré qui contient la momie Eddie, veillée par Anubis. La plaque métallique et ses deux vis, souvenirs de la trépanation et devenus le blason d’Eddie, surplombent le tombeau. L’ombre de la Faucheuse apparaît sur le mur de gauche tandis que là encore, les hiéroglyphes ornant les murs réservent quelques surprises :

Powerslave

La signature de Derek surplombe la porte d’entrée de la pyramide sur le recto de la pochette :

Powerslave

et se trouve également au verso, sur le mur de droite, au-dessus des premières marches de l’escalier.

To Tame A Land

He is the king of all the land
In the kingdom of the sands
Of a time tomorrow
He rules the sand worms and the Fremen
In a land amongst the stars
Of an age tomorrow
He is destined to be a king
He rules over everything
In the land called planet Dune
Bodywater is your life
And without it you would die
In the desert of planet Dune

Without a stillsuit you would fry
On the sands so hot and dry
In a world called Arrakis
It is a land that’s rich in spice
The sandriders and the ‘mice’
That they call the ‘Muad’ Dib’
He is the Kwizatz Haderach
He is born of Caladan
And will take the Gom Jabbar
He has the power to forsee
Or to look into the past
He’s the ruler of the stars

The time will come for him
To lay claim his crown
And then the foe
Yes they’ll be cut down
You’ll see he’ll be
The best that there’s been
Messiah supreme, true leader of men
And when the time
For judgment’s at hand
Don’t fret he’s strong
And he’ll make a stand
Against evil the fire
That spreads through the land
He has the power to make it all end

Il est le roi de tout le pays
Au royaume des Sables
D’une époque future
Il règne sur les vers des sables et les Fremen
Sur une terre parmi les étoiles
D’une ère future
Il est destiné à être roi
Il règne sur tout
Sur une terre appelée planète Dune
Les fluides corporels sont vitaux
Et sans eux on mourrait
Dans le désert de la planète Dune

Sans un distille vous grilleriez
Sur les sables si chauds et secs
D’un monde appelé Arrakis
C’est un pays riche en épice
Les cavaliers des sables et la souris
Qu’ils appellent le « Muad’ Dib »
Il est le Kwizatz Haderach
Il est né sur Caladan
Et il prendra le Gom Jabbar
Il a le pouvoir de voir l’avenir
Ou de regarder dans le passé
Il est le maître des étoiles

Le temps viendra pour lui
De réclamer sa couronne
Et alors l’ennemi
Oui il sera vaincu
Vous verrez il sera
Le meilleur qui ait jamais été
Suprême messie, véritable meneur d’hommes
Et quand le temps
Du jugement arrivera
Ne vous en faites pas il est fort
Et il se battra
Contre le mal le feu
qui s’étend dans le pays
Il a le pouvoir de mettre fin à tout

 

Piece Of Mind

Sun And Steel

You killed your first man at 13
Killer instinct, animal supreme
By 16 you had learned to fight
The way of the warrior you took it as your right

Sunlight, falling on your steel
Death in life is your ideal
Life is like a wheel
Sunlight, falling on your steel
Death in life is your ideal
Life is like a wheel

Through earth and water, fire and wind
You came at last – nothing was the end
Make a cut by fire and stones
Take you and your blade and break you both
In two
Break you both in two

Sunlight, falling on your steel
Death in life is your ideal
Life is like a wheel
Sunlight, falling on your steel
Death in life is your ideal
Life is like a wheel
– Rolling on and on

Sunlight, falling on your steel
Death in life is your ideal
Life is like a wheel
Sunlight, falling on your steel
Death in life is your ideal
Life is like a wheel
– And it’s rolling still

Tu as tué ton premier homme à 13 ans
Instinct du tueur, suprême animal
À l’âge de 16 ans tu avais appris à te battre
Le chemin du guerrier tu l’as pris comme ton droit

La lumière du soleil tombant sur ton acier
La mort dans la vie est ton idéal
La vie est comme une roue
La lumière du soleil tombant sur ton acier
La mort dans la vie est ton idéal
La vie est comme une roue

À travers terre et eau, feu et air
Tu es venu enfin – rien ne t’arrêtait
Coupes par le feu et les pierres
Te prend toi et ta lame et vous brise tous deux
En deux
Vous brise tous deux en deux

La lumière du soleil tombant sur ton acier
La mort dans la vie est ton idéal
La vie est comme une roue
La lumière du soleil tombant sur ton acier
La mort dans la vie est ton idéal
La vie est comme une roue
– Qui n’en finit pas de tourner

La lumière du soleil tombant sur ton acier
La mort dans la vie est ton idéal
La vie est comme une roue
La lumière du soleil tombant sur ton acier
La mort dans la vie est ton idéal
La vie est comme une roue
– Et elle tourne encore

 

Piece Of Mind

Quest For Fire

In a time when dinosaurs walked the earth
When the land was swamp
And caves were home
In an age
When prize possession was fire
To search for landscapes
Men would roam

Then the tribes
They came to steal the fire
And the wolves
They howled into the night
As they fought
A vicious angry battle
To save
The power of warmth and light

Drawn by Quest for Fire
They searched all through the land
Drawn by Quest for Fire
Discovery of Man

And they thought
That when the embers died away
That the flame of life
Had burnt and died
Didn’t know
The sparks that made the fire
Were made
By rubbing stick and stone

So they plowed
Through forest and swamps of danger
And they fought
The cannibal tribes and beasts
In the search
To find another fire
To regain
The power of light and heat

Drawn by Quest for Fire
They searched all through the land
Drawn by Quest for Fire
Discovery of Man

Drawn by Quest for Fire
They searched all through the land
Drawn by Quest for Fire
Discovery of Man

À l’époque où les dinosaures étaient sur terre
Quand la terre était marécageuse
Et que les cavernes étaient habitées
À une époque
Où le feu était une possession précieuse
Pour chercher des paysages
Les homme erreraient

Alors les tribus
Sont venues voler leur feu
Et les loups
Hurlaient dans la nuit
Alors qu’ils livraient
Une bataille vicieuse et acharnée
Pour préserver
La puissance de la lumière et de la chaleur

Poussés par la quête du feu
Ils ont cherché sur toute la terre
Poussés par la quête du feu
Découverte de l’Homme

Et ils pensaient
Que quand les braises s’éteignaient
Que la flamme de vie
Avait brûlé et était morte
Ils ne savaient pas
Que les étincelles qui créaient le feu
S’obtenaient
En frottant un bâton et une pierre

Alors ils ont traversé
Des forêts et des marécages remplis de dangers
Et ils ont combattu
Les tribus cannibales et les bêtes
À la recherche
D’un autre feu
Pour retrouver
Le pouvoir de la lumière et de la chaleur

Poussés par la quête du feu
Ils ont cherché sur toute la terre
Poussés par la quête du feu
Découverte de l’Homme

Poussés par la quête du feu
Ils ont cherché sur toute la terre
Poussés par la quête du feu
Découverte de l’Homme

 

Piece Of Mind

Still Life

Take a look in the pool
And what do you see
In the dark depths there
Faces beckoning me
Can’t you see them
It’s plain for all to see
They were there
Oh I know you don’t believe me

Oh… I’ve never felt so strange
But… I’m not going insane

I’ve no doubt
That you think I’m off my head
You don’t say
But it’s in your eyes instead
Hours I spend out
Just gazing into that pool
Something draws me there
I don’t know what to do

Oh… they drain my strength away
Oh… they’re asking me to stay
Nightmares…
Spirits calling me
Nightmares…
They won’t leave me be

All my life’s blood
Is slowly draining away
And I feel that
I’m weaker every day
Somehow I know
I haven’t long to go
Joining them
At the bottom of the pool

Now… I feel they are so near
I… begin to see them clear
Nightmares…
Coming all the time
Nightmares…
Will give me peace of mind

Now it’s clear and I know
What I have to do
I must take you down there
To look at them too
Hand in hand then we’ll jump
Right into that pool
Can’t you see not just me
They want you too

Oh… we’ll drown together
It… will be forever
Nightmares…
Forever calling me
Nightmares…
Now we rest in peace

Jette un œil dans l’étang
Et qu’est-ce que tu vois
Dans les profondeurs sombres
Des visages me font signe
Ne les vois-tu donc pas
C’est pourtant évident
Ils étaient là
Oh je sais que tu ne me crois pas

Oh… je ne me suis jamais senti si bizarre
Mais…je ne deviens pas fou

Je suis certain
Que tu crois que je suis dingue
Tu ne dis rien
Mais je le vois dans tes yeux
Des heures je suis resté
À regarder dans cet étang
Quelque chose m’attire là
Je ne sais pas quoi faire

Oh… ils épuisent mes forces
Oh… ils me demandent de rester
Cauchemars…
Des esprits qui m’appellent
Cauchemars…
Ils ne veulent pas me laisser tranquille

Toute mon énergie vitale
S’écoule lentement
Et je sens que
Je suis un peu plus faible chaque jour
D’une certaine manière je sais
Que ce ne sera pas long
Avant que je ne les rejoigne
Au fond de l’étang

Maintenant… je sens qu’ils sont si proches
Je… commence à les voir clairement
Cauchemars…
Je les ai tout les temps
Cauchemars…
Me donneront la tranquillité d’esprit

Maintenant c’est clair et je sais
Ce que j’ai à faire
Je dois t’y emmener
Pour que tu les voies aussi
Main dans la main nous sauterons
Alors dans l’étang
Ne vois-tu pas ce n’est pas seulement moi
Ils te veulent aussi

Oh… nous nous noierons ensemble
Ce… sera à jamais
Cauchemars…
Qui m’appellent éternellement
Cauchemars…
Maintenant nous reposons en paix

Piece Of Mind Infinite Dreams Maiden England En Vivo!

The Trooper

You’ll take my life
But I’ll take yours too
You’ll fire your musket
But I’ll run you through
So when you’re waiting
For the next attack
You’d better stand
There’s no turning back

The bugle sounds and the charge begins
But on this battlefield no one wins
The smell of acrid smoke and horses breath
As I plunge on into certain death

Ooooooooh! Ooooooooh!

The horse he sweats with fear we break to run
The mighty roar of the Russian guns
And as we race toward the human wall
The screams of pain as my comrades fall

We hurdle bodies that lay on the ground
And the Russians fire another round
We get so near yet so far away
We won’t live to fight another day

Ooooooooh! Ooooooooh!

We get so close near enough to fight
When a Russian gets me in his sights
He pulls the trigger and I feel the blow
A burst of rounds take my horse below

And as I lay there gazing at the sky
My body’s numb and my throat is dry
And as I lay forgotten and alone
Without a tear I draw my parting groan

Ooooooooh! Ooooooooh!

Tu vas prendre ma vie
Mais je vais prendre la tienne aussi
Tu va tirer avec ton mousquet
Mais je vais te rentrer dedans
Alors que tu attends
L’attaque suivante
Tu ferais mieux de te battre
On ne peut pas revenir en arrière

Le clairon sonne et la charge commence
Mais sur ce champ de bataille personne ne gagne
L’odeur de fumée âcre et de l’haleine des chevaux
Alors que je plonge vers une mort certaine

Ooooooooh! Ooooooooh!

Le cheval transpire de peur nous nous mettons à galoper
Le puissant rugissement des canons Russes
Et alors que nous nous précipitons vers le mur humain
Les cris de douleur alors que mes camarades tombent

Nous sautons par-dessus les corps qui jonchent le sol
Et les Russes tirent une autre salve
Nous sommes si proches et pourtant si loin
Nous ne vivrons pas pour nous battre un jour de plus

Ooooooooh! Ooooooooh!

Nous sommes si proches assez près pour nous battre
Quand un Russe me met en joue
Il presse la détente et je ressens l’impact
Une rafale abat mon cheval sous moi

Et alors que je gis là regardant le ciel
Mon corps s’engourdit et ma gorge s’assèche
Et alors que je gis oublié et seul
Sans une larme je pousse mon dernier râle

Ooooooooh! Ooooooooh!

Piece Of Mind The Trooper Live After Death A Real Live Dead One Hallowed Be Thy Name Live Live At Donington Best Of The Beast Ed Hunter Rock In Rio Edward The Great BBC Archives The Essential Death On The Road The Trooper Somehere Back In Time Flight 666 En Vivo!

Die With Your Boots On

Another Prophet of Disaster
Who says the ship is lost
Another Prophet of Disaster
Leaving you to count the cost
Taunting us with Visions
Afflicting us with fear
Predicting War for millions
In the hope that one appears

No point asking when it is
No point asking who’s to go
No point asking what’s the game
No point asking who’s to blame
‘Cause if you’re gonna die,
If you’re gonna die,
If you’re gonna die…

If you’re gonna die
Die with your boots on
If you’re gonna try, well stick around
Gonna cry, just move along
If you’re gonna die, you’re gonna die, gonna die,
Die with your boots on
If you’re gonna try, well stick around,
Gonna cry, just move along
If you’re gonna die, you’re gonna die

The 13th the Beast is rising
The Frenchman did surmise
Through earthquakes and starvation
The Warlord will arise
Terror, Death, Destruction
Pour from the Eastern sands
But the truth of all predictions
Is always in your hands

No point asking when it is
No point asking who’s to go
No point asking what’s the game
No point asking who’s to blame
‘Cause if you’re gonna die
If you’re gonna die
If you’re gonna die…

If you’re gonna die
Die with your boots on
If you’re gonna try, well stick around
Gonna cry, just move along
If you’re gonna die, you’re gonna die, gonna die,
Die with your boots on
If you’re gonna try, well stick around,
Gonna cry, just move along
If you’re gonna die, you’re gonna die

They die with their boots on, yes they die
They die with their boots on, they die,
We die, we die
We die, we die, we die!

No point asking when it is
No point asking who’s to go
No point asking what’s the game
No point asking who’s to blame
‘Cause if you’re gonna die
If you’re gonna die
If you’re gonna die…

If you’re gonna die
Die with your boots on
If you’re gonna try, well stick around
Gonna cry, just move along
If you’re gonna die, you’re gonna die, gonna die,
Die with your boots on
If you’re gonna try, well stick around,
Gonna cry, just move along
If you’re gonna die, die!

Un autre prophète du Désastre
Qui dit que le bateau est perdu
Un autre prophète du Désastre
Qui vous laisse avec l’addition
Nous accablant de leurs Visions
Nous affligeant de peur
Prédisant la guerre pour des millions
Dans l’espoir qu’il y en ait une qui éclate

Inutile de demander quand
Inutile de demander qui va y aller
Inutile de demander à quoi ça sert
Inutile de demander qui blâmer
Parce que si tu dois mourir
Si tu dois mourir
Si tu dois mourir…

Si tu dois mourir
Meurs les bottes aux pieds
Si tu veux essayer, alors reste là
Prêt à pleurer, ne reste pas là
Si tu dois mourir, tu vas mourir, vas mourir,
Meurs les bottes aux pieds
Si tu veux essayer, alors reste là
Prêt à pleurer, ne reste pas là
Si tu dois mourir, tu vas mourir

Le 13 la Bête surgit
Le Français l’a prévu
Au milieu de tremblements de terre et de famines
Le Seigneur de la Guerre va surgir
Terreur, Mort, Destruction
Se déversent des sables d’Orient
Mais la vérité de toute prédiction
Est toujours entre tes mains

Inutile de demander quand
Inutile de demander qui va y aller
Inutile de demander à quoi ça sert
Inutile de demander qui blâmer
Parce que si tu dois mourir
Si tu dois mourir
Si tu dois mourir…

Si tu dois mourir
Meurs les bottes aux pieds
Si tu veux essayer, alors reste là
Prêt à pleurer, ne reste pas là
Si tu dois mourir, tu vas mourir, vas mourir,
Meurs les bottes aux pieds
Si tu veux essayer, alors reste là
Prêt à pleurer, ne reste pas là
Si tu dois mourir, tu vas mourir

Ils meurent les bottes aux pieds, oui ils meurent
Ils meurent les bottes aux pieds, ils meurent
Nous mourons, nous mourons,
Nous mourons, nous mourons, nous mourons !

Inutile de demander quand
Inutile de demander qui va y aller
Inutile de demander à quoi ça sert
Inutile de demander qui blâmer
Parce que si tu dois mourir
Si tu dois mourir
Si tu dois mourir…

Si tu dois mourir
Meurs les bottes aux pieds
Si tu veux essayer, alors reste là
Prêt à pleurer, ne reste pas là
Si tu dois mourir, tu vas mourir, vas mourir,
Meurs les bottes aux pieds
Si tu veux essayer, alors reste là
Prêt à pleurer, ne reste pas là
Si tu dois mourir, meurs !

Piece Of Mind Live After Death Maiden England En Vivo!

Flight Of Icarus

As the sun breaks above the ground
An old man stands on the hill
As the ground warms
To the first rays of light
A bird song shatters the still
His eyes are ablaze
See the madman in his gaze

Fly, on your way, like an eagle
Fly as high as the sun
On your way, like an eagle
Fly and touch the sun

Now the crowd breaks
And a young boy appears
Looks the old man in the eye
As he spreads his wings and shouts at the crowd
"In the name of God my father I’ll fly!"
His eyes seem so glazed
As he flies on the wings of a dream
Now he knows his father betrayed
Now his wings turn to ashes
To ashes his grave

Fly, on your way, like an eagle
Fly as high as the sun
On your way, like an eagle
Fly as high as the sun

Fly, on your way, like an eagle
Fly as high as the sun
On your way, like an eagle
Fly as high as the sun
On your way, like an eagle
Fly toward the sun
On your way, like an eagle
Fly…

Fly as high as the sun

Alors que le soleil point à l’horizon
Un vieil homme se tient sur la colline
Alors que le sol se réchauffe
Aux premiers rayons de lumière
Un chant d’oiseau brise le silence
Ses yeux sont enflammés
Voyez la folie dans son regard

Vole, vers ta destinée, comme un aigle
Vole aussi haut que le soleil
Vers ta destinée, comme un aigle
Vole et touche le soleil

Maintenant la foule se sépare
Et un jeune garçon apparaît
Il regarde le vieil homme dans les yeux
Alors qu’il étend ses ailes et crie à la foule
« Au nom de Dieu mon père je vais voler ! »
Ses yeux ont l’air si vitreux
Alors qu’il vole sur les ailes d’un rêve
Maintenant il sait que son père a trahi
Maintenant ses ailes se transforment en cendres
En cendres vers sa tombe

Vole, vers ta destinée, comme un aigle
Vole aussi haut que le soleil
Vers ta destinée, comme un aigle
Vole aussi haut que le soleil

Vole, vers ta destinée, comme un aigle
Vole aussi haut que le soleil
Vers ta destinée, comme un aigle
Vole aussi haut que le soleil
Vers ta destinée, comme un aigle
Vole vers le soleil
Vers ta destinée, comme un aigle
Vole…

Vole aussi haut que le soleil

Piece Of Mind Flight Of Icarus Live After Death Edward The Great The Essential

Revelations

"O God of Earth and Altar
Bow down and hear our cry
Our earthly rulers falter
Our people drift and die
The walls of gold entomb us
The swords of scorn divide
Take not thy thunder from us
But take away our pride"
(G. K. Chesterton: English Hymnal)

Just a babe in a black abyss
No reason for a place like this
The walls are cold and souls cry out in pain
An easy way for the blind to go
A clever path for the fools who know
The Secret of the Hanged Man
– The smile on his lips

The light of the Blind – you’ll see
The venom that tears my spine
The Eyes of the Nile are opening – you’ll see

She came to me with a serpent’s kiss
As the Eye of the Sun rose on her lips
Moonlight catches
Silver tears I cry
So we lay in a black embrace
And the Seed is sown in a holy place
And I watched and I waited for the Dawn

The light of the Blind – you’ll see
The venom that tears my spine
The Eyes of the Nile are opening – you’ll see

Bind all of us together
Ablaze with Hope and Free
No storm or heavy weather
Will rock the boat you’ll see
The time has come to close your eyes
And still the wind and rain
For the one who will be King
Is the Watcher in the Ring

It is You, it is You…

« Ô Dieu de la Terre et de l’Autel
Penche-toi et écoute nos pleurs
Nos dirigeants sur terre vacillent
Notre peuple s’égare et meurt
Les murs dorés sont notre tombe
L’épée du mépris nous divise
Ne nous retire pas ton tonnerre
Mais ôte-nous notre fierté  »
(G. K. Chesterton: Chant de messe Anglais)

Rien qu’un enfant dans un abysse noir
Aucune raison pour un endroit comme celui-ci
Les murs sont froids et les âmes hurlent de douleur
Une voie facile à suivre pour les aveugles
Un chemin astucieux pour les idiots qui connaissent
Le secret du Pendu
– Le sourire sur ses lèvres

La lumière des aveugles – Tu verras
Le venin qui me déchire l’échine
Les Yeux du Nil s’ouvrent – Tu verras

Elle est venue à moi avec un baiser de serpent
Alors que l’œil du soleil se levait sur ses lèvres
Le clair de lune se reflète
Dans les larmes d’argent que je verse
Alors nous gisons en une sombre étreinte
Et la graine est semée dans un endroit sacré
Et j’observais en attendant l’Aube

La lumière des aveugles – Tu verras
Le venin qui me déchire l’échine
Les Yeux du Nil s’ouvrent – Tu verras

Unissez-nous tous ensemble
Enflammés d’Espoir et de Liberté
Aucune tempête ni mauvais temps
Ne secouera le bateau tu verras
Le temps est venu de fermer les yeux
Et de calmer le vent et la pluie
Car celui qui sera Roi
Est le Spectateur dans l’Arène

C’est Toi, c’est Toi…

Piece Of Mind Live After Death Flight 666

Where Eagles Dare

It’s snowing outside the rumbling sound
Of engines roar in the night
The mission is near the confident men
Are waiting to drop from the sky
The blizzard goes on but still they must fly
No one should go where eagles dare

Bavarian Alps that lay all around
They seem to stare from below
The enemy lines a long time passed
Are lying deep in the snow
Into the night they fall through the sky
No one should fly where eagles dare

They’re closing in, the fortress is near
It’s standing high in the sky
The cable car’s the only way in
It’s really impossible to climb
They make their way, but maybe too late
They’ve got to try to save the day

The panicking cries the roaring of guns
Are echoing all around the valley
The mission complete they make to escape
Away from the Eagle’s Nest
They dared to go where no one would try
They chose to fly where eagles dare

Il neige au-dehors, le grondement
Des moteurs rugit dans la nuit
La mission est proche, les hommes confiants
attendent de sauter du ciel
Le blizzard continue, mais ils doivent quand-même voler
Personne ne devrait aller où seuls les aigles osent aller

Les Alpes bavaroises qui sont tout autour
Semblent les fixer d’en bas
Les lignes ennemies, franchies depuis longtemps
Sont ensevelies sous la neige épaisse
Dans la nuit, ils tombent du ciel
Personne ne devrait voler où seuls les aigles osent aller

Ils se rapprochent, la forteresse est proche
Elle se dresse haut dans le ciel
Le téléphérique est la seule porte d’entrée
C’est vraiment impossible à escalader
Ils continuent leur avance, mais peut-être trop tard
Ils doivent tenter de réussir

Les cris de panique, le rugissement des armes
Résonnent dans toute la vallée
La mission accomplie, ils s’échappent
Du Nid d’Aigle
Ils ont osé aller où personne ne se serait risqué
Ils ont choisi de voler là où seuls les aigles osent aller

Piece Of Mind A Real Live Dead One Best Of The Beast

Piece Of Mind

Piece of Mind

16 mai 1983
Produit par Martin Birch
Chart position : 3

Commander sur Amazon.fr   Trouver sur eBay

  1. Where Eagles Dare (Harris)
  2. Revelations (Dickinson)
  3. Flight of Icarus (Smith/Dickinson)
  4. Die With Your Boots On (Smith/DickinsonHarris)
  5. The Trooper (Harris)
  6. Still Life (Murray/Harris)
  7. Quest for Fire (Harris)
  8. Sun And Steel (Dickinson/Smith)
  9. To Tame A Land (Harris)

Durée totale : 46 min 03s

Singles : Flight of IcarusThe Trooper

La chronique de l’album par Julien « Saturnium »

« Il faudra être encore meilleurs !« . Voila, le ton était donné. Après une tournée mondiale éreintante à la fin de laquelle Clive Burr échangea sa place avec Nicko Mc Brain alors batteur du groupe français Trust, Iron Maiden se présente à nous dans une composition que beaucoup considèrent comme « légendaire ». McBrain apportera, outre ses célébrissimes coups de gueule, une palette technique beaucoup plus large que Clive et c’est avec ce grand gaillard bourré d’humour que le groupe s’envole en direction des studios Compass Point, à Nassau, Bahamas, rien que ça !, pour enregistrer le successeur de The Number Of The Beast, j’ai nommé Piece of Mind. Et quel album !

Plus travaillé, plus mature que son prédécesseur, il est toutefois moins « thrash ». En effet, il poursuit le changement que laissait entrevoir Hallowed Be Thy Name avec des compositions aux tempos plus lents permettant de créer une véritable atmosphère, particulièrement sur des chansons comme Revelations ou l’excellent single Flight Of Icarus où l’on retrouve une fois de plus les inspirations mythologiques de Steve Harris : Icare et son père, Dédale, s’enfuirent du labyrinthe du Minotaure où ils avaient été enfermés par le terrible roi Minos pour avoir aidé Thésée à s’en échapper, grâce à des ailes de fortune, fabriquées à l’aide de plumes d’oiseaux maintenues entre elles par de la cire. Mais Icare, n’écoutant pas les mises en garde de son père et emporté par le plaisir de voler, s’approchera trop près du soleil. La chaleur de l’astre fera fondre la cire et les ailes se disloqueront. Le jeune homme, qui survolait la mer, se noiera. On retrouve d’ailleurs dans cet album d’autres allusions à la mythologie comme le majestueux To Tame A Land qui se réfère au Mythe de Dune, roman de science fiction de l’américain Frank Herbert. Enfin, n’oublions pas le mélodique Still Life dont les riffs sursaturés contrastent avec une intro digne des plus grandes ballades de l’époque.

Cependant, les headbangers et autres blousons noirs ne sont pas oubliés. Comment ne pas commencer par le grand, l’immense, l’intemporel The Trooper qui dans 20 ans fera encore bouger les fans aux quatre coins du monde. Ce succès, d’abord dû à la qualité du morceau (riff entêtant, solo magistral, …) trouve aussi sa source dans les prestations scéniques du groupe. Bruce sur cette chanson apparaît traditionnellement avec sa veste rouge en faisant virevolter son Union Jack aux quatre coins de la scène. Where Eagles Dare et Die With Your Boots On ne sont pas en reste. Sacrément bien construits et rentre dedans, ces morceaux se sont imposés avec le temps comme des pièces maîtresses de l’album. On notera aussi la présence de deux titres sans grand intérêt, Sun And Steel, qui se réfère à la vie du samourai Japonais Miyamoto Musashi, le plus grand samourai qui ait jamais vécu selon certains, et Quest For Fire, inspiré du film de Jean-Jacques Annaud La Guerre du Feu, qui d’ailleurs passeront rapidement au rang des pistes les moins écoutées du groupe si ce n’est carrément aux oubliettes.

En somme, Piece Of Mind est l’occasion pour Bruce notamment de se lancer dans la composition avec un Revelations de toute beauté dont les diaboliques changements de tempo ont fait souffir plus d’un musicien et les paroles très soignées travailler plus d’un imaginaire, mais il est aussi l’occasion pour Adrian de s’affirmer et pour Nicko de réussir son entrée et de se faire accepter par les fans. L’album sera bien reçu par le public et restera comme l’un de leurs plus gros succès commerciaux. S’en suivra la tournée World Piece Tour dont est extrait le fameux concert de Dortmund présent sur le DVD Early Years.

En 1998, lors de la réédition le groupe ajoute une section multimedia au CD comprenant deux clips vidéo, Flight of Icarus et The Trooper.

Line-up :

Bruce Dickinson : Chant
Adrian Smith : Guitare
Dave Murray : Guitare
Steve Harris : Basse
Nicko McBrain : Batterie

Intérieur du CD réédition 1998

Piece Of Mind

Verso du CD réédition 1998

Piece Of Mind

Insert présent dans l’édition originale du LP

Piece Of MindPiece Of Mind

Description de la pochette

Sur ce quatrième album d’Iron Maiden, notre zombie préféré Eddie se retrouve en cellule d’isolement capitonnée, attaché par des chaînes solides scellées dans les murs et le plancher et cadenassées et entravé par une camisole de force. Il a perdu ses cheveux et pour cause, il a été lobotomisé puis son crâne refermé à l’aide d’une plaque metallique vissée. Son cerveau servira manifestement de repas aux membres du groupe, si l’on en croit la photo intérieure de la pochette qui met en scène un « festin » dans un château médiéval. La grande faucheuse n’est pas bien loin.

Les illustrations du recto et verso de l’album ne sont en fait qu’une seule et même image sur laquelle Derek Riggs n’a mis que peu de détails. On s’étonnera peut-être d’une porte grande ouverte dans cette cellule d’isolement, mais disons que la vue sur le vide n’incite pas vraiment à l’évasion… à moins de s’appeler Icare. La signature de Derek se trouve au dos de la pochette, telle un pendentif au bout de sa chaîne, tenue par un gantelet en suspension qui rappelle les chevaliers en armure de la salle de festin du château.

Piece Of Mind (ndt : un morceau d’esprit, jeux de mot avec Peace Of Mind, la paix de l’esprit et également sur le mot Mind (un morceau de cerveau) devait s’appeler à l’origine Food For Thought (ndt : mot à mot « de la nourriture pour l’esprit »), selon Steve Harris. Le titre a changé suite à la lobotomisation d’Eddie et constitue probablement également un clin d’oeil à l’arrivée de Nicko McBrain (ndt : brain = cerveau) en remplacement de Clive Burr, parti faire résonner ses fûts dans le groupe français Trust. Ce dernier n’est d’ailleurs pas oublié du groupe puisqu’on peut trouver une petite phrase d’encouragement qui lui est destinée à la suite des remerciements : « A very special thanks to Clive Burr – good luck mate » (ndt : un merci très spécial à Clive Burr, bonne chance mec).

Toujours en allusion à l’arrivée de Nicko, on notera un petit remaniement du verset des Révélations au dos de la pochette du LP ou à l’intérieur du livret du CD, où le mot « pain » (souffrance, douleur) est remplacé par « brain » : « Neither shall there be any more Brain » (ndt : Il n’y aura plus non plus de Cerveau) remplace « Neither shall there be any more Pain » (ndt : Il n’y aura plus non plus de Souffrance).

Enfin, en réponse aux Américains qui les accusaient de satanisme, Iron Maiden en ont remis une couche en enregistrant un message « subliminal ». En effet, au début de Still Life, une phrase incompréhensible fait son apparition. Il s’agit en fait d’un délire de Nicko, saoûl, qui imite Idi Amin Dada, et enregistré à l’envers : « Hmm, Hmmm, What ho sed de t’ing wid de t’ree bonce ? Don’t meddle wid t’ings yo don’t understand » (« Hmm, Hmmm, Qu’a dit le monstre à trois têtes ? Ne vous mêlez pas de choses que vous ne comprenez pas »).

En définitive, on pourrait peut-être traduire « Piece of Mind » par « Réfléchissez donc ». Et réfléchissez bien d’ailleurs, car la force et la folie d’Eddie pourraient bien avoir raison des maillons des chaînes, deux sont déjà en train de lâcher, et de la camisole…

La chronique d’Enfer Magazine (N°2 – Mai 1983)

Piece Of Mind