Brave New World
Réf. C666
10,5 x 15 cm
EEC
HarperNonFiction et Dey Street annoncent la publication des mémoires de Bruce Dickinson à l’automne 2017.
Ce livre sera une mémoire du rock comme aucune autre, prenant sa source dans 30 ans avec Maiden, la carrière solo du chanteur, les endroits étranges et merveilleux et les situations dans lesquelles il s’est trouvé et sa récente bataille contre le cancer.
"C’était flatteur d’être approché pour écrire un livre au sujet de mes expériences et il semble que ce soit le bon moment pour le faire puisque je vais avoir beaucoup de temps sur la tournée de l’an prochain pour travailler sur un livre. Je suis sûr que piloter le 747 à travers le monde ajoutera des quelques scénarios inhabituels à l’histoire !", a déclaré Bruce.
Kirk Hammett (METALLICA) et Adrian Smith ont certes des styles de jeu de guitare différents mais finalement, ils leur vient à tous deux de grandes idées dans des lieux où ils ne peuvent les enregistrer. Ils utilisent donc leur téléphone pour enregistrer des riffs pour une utilisation ultérieure… jusqu’à ce qu’ils perdent ce téléphone.
L’histoire d’Adrian s’est toutefois terminée un peu différemment de celle de Kirk puisque, par chance, c’est un fan qui a trouvé le portable et qui le lui a renvoyé. Seul hic : il était plein de vidéos de lui-même jouant ses idées en sous-vêtements !
« J’avais des tonnes d’idées de chansons dans mon téléphone. Mais c’était vraiment un peu gênant parce qu’en Amérique nous faisons la course, nous sautons de scène en coulisses, nous sautons directement dans nos voitures et nous nous arrêtons dans une station service ou une aire de repos pour nous changer dans l’obscurité sur notre chemin vers l’aéroport. Cela peut paraitre dingue mais j’ai perdu mon téléphone aux Etats-Unis de cette façon et il était bourré d’idées. Je n’avais pas de mot de passe donc le mec qui l’a trouvé a pu me voir sur une vidéo, assis en slip dans une chambre d’hôtel en train de chanter et de jouer de la guitare« .
Mais au moins l’histoire finit bien : « Il m’a envoyé une lettre et il m’a renvoyé mon téléphone« , dit Adrian. « Il a dit qu’il était un fan et qu’il aimait mes petites performances sur le téléphone ! Bien sûr, je l’ai remercié et lui ai envoyé une tonne de merch« .
Source : Metal Injection
C’est suffisamment peu courant pour être signalé !!!
La médiathèque Simone de Beauvoir de Ramonville (31) organise une exposition autour du heavy metal avec pour fil conducteur… IRON MAIDEN.
Au programme de ce mois de novembre :
… et j’en passe ! Alors si vous êtes dans la région toulousaine ce mois de novembre, faites un petit tour par la médiathèque de Ramonville, vous ne serez pas déçus !
Vous trouverez tous les renseignements sur cette manifestations sur le site de la médiathèque de Ramonville.
Quarante ans de carrière et toujours présents sur scène et dans les bacs. Les fans de heavy metal ont de quoi se réjouir ce vendredi. Le groupe légendaire Iron Maiden, encore très inspiré, sort un double album intitulé The Book of Souls. Son chanteur Bruce Dickinson raconte sa conception à 20 Minutes.
Vous avez enregistré ce nouvel album au studio Guillaume-Tell près de Paris. Pourquoi ce choix ?
C’est là-bas qu’on avait enregistré Brave New World, à mon retour dans Iron Maiden après cinq ans d’absence. On garde de très bons souvenirs de cet enregistrement : l’endroit est agréable, c’est calme, la créativité était au rendez-vous. C’est un ancien cinéma art déco. J’adorerais enregistrer un autre album là-bas. Je le ferais immédiatement si je ne risquais pas de me faire taper sur les doigts par mon médecin.
Cet enregistrement a eu une saveur particulière pour vous, ou c’est devenu une sorte de routine après quinze albums ?
Au départ, on devait procéder comme on a l’habitude de faire : écrire les chansons, répéter, puis aller en studio. Mais Steve Harris était inquiet à l’idée qu’il y ait des enregistrements « pirates » pendant les répétitions et des fuites sur Internet. Il a demandé si le studio était disponible et a proposé d’écrire les chansons et de les enregistrer immédiatement. C’est ce qu’on a fait. Souvent on expérimente des choses pendant les répétitions et on se dit « c’était génial, dommage que nous ne l’ayons pas enregistré ». Il nous arrive de perdre en spontanéité. Ce n’était pas le cas cette fois.

Date de Naissance : 12 Mars 1956
Lieu de Naissance : Leytonstone, Londres, Angleterre
Parcours :
Influence – Gypsy’s Kiss (1972-1973)
Smiler (1973-1974)
Iron Maiden (depuis 1975)
British Lion (depuis 2012)
Stephen Percy Harris, dit Steve et surnommé ‘Arry par le groupe, est le fondateur et leader d’IRON MAIDEN. Raconter la vie de Steve, c’est raconter le groupe, fruit des rêves et des ambitions de ce bassiste de génie, qui est également auteur, compositeur, voire interprète quand il le faut, et dont la rigueur et l’intransigeance, qui dépassent largement son 1,70 m, ont permis à Iron Maiden de devenir et de rester l’un des plus grands groupes de la scène heavy metal depuis les trois dernières décennies.
Steve a grandi dans la banlieue est de Londres. Il est l’aîné de 4 enfants. Son père était conducteur de poids-lourds et sa mère, si l’on excepte quelques petits boulots, était femme au foyer, élevant ‘Arry et ses trois sœurs.
Avant de tomber dans la marmite musicale, c’est au sport que Steve Harris s’est consacré. Cricket ou tennis faisaient partie de sa vie mais par dessus tout, c’est le football qui avait ses faveurs. Le jeune Steve rêvait de devenir footballeur professionnel mais attention, pas n’importe où ! Il envisageait une carrière dans l’équipe de West Ham United, le club de foot local de l’Est de Londres qu’il vénérait, et dont il est toujours fan aujourd’hui, comme l’atteste le tatouage représentant le logo du club sur son bras. Un problème d’ailleurs pour son père et son grand-père qui, eux, étaient suppporters d’un autre club, Leyton Orient.
"Je jouais au foot dans la rue, soit avec mes copains, soit en tapant le ballon seul contre un mur. Si je n’avais pas de ballon, une canette en fer blanc récupérée au fond de la ruelle faisait l’affaire", expliquera-t-il à Mick Wall, auteur de l’ouvrage Iron Maiden : l’épopée des Killers.
A l’âge de 9 ans, un ami l’emmène voir son premier match de foot, qui opposait West Ham à Newcastle (4-3). Pendant 7 ans, Steve ne pensera qu’au football et à sa carrière dans le domaine, jouant dans l’équipe de l’école, pleurant lorsque la République Fédérale Allemande ouvre le score à la 12ème minute face à l’Angleterre lors de la finale de la Coupe du Monde 1966 qui se déroulait au Royaume-Uni (pour les amateurs, score final : Angleterre 4 – 2 RFA après prolongations).
Mais la vie fait que, en grandissant, les intérêts changent. Une carrière de footballeur professionnel exige des sacrifices que, finalement, Steve n’était pas vraiment prêt à faire. "Le truc pour devenir joueur professionnel, c’est qu’il ne faut penser qu’à ça, s’y consacrer corps et âme. C’est un peu comme devenir moine, et c’est difficile quand on a 14 ou 15 ans".
Et oui, même à cet âge-là il faut faire des choix et ceux que Steve avait devant lui étaient s’entraîner 7 jours sur 7 ou rencontrer des filles et aller boire un coup au pub voisin avec les copains ! "Alors j’ai compris que ce n’était pas exactement ce que je voulais faire, ce qui fut une espèce de choc, d’une certaine façon", dit-il. "C’est juste que je me suis rendu compte que je ne pouvais pas tout sacrifier pour ça. Et je me suis dit : ‘Si je ne peux pas me sacrifier pour quelque chose que j’aime, qu’est-ce que je veux vraiment faire alors ?’ ". Un an après cette prise de conscience, Steve Harris abandonnait complètement l’idée d’une carrière professionnelle dans le football. Toutefois, il continuera à en jouer toute sa vie pour le plaisir.
A la question de savoir ce qu’il voulait faire de sa vie, une réponse évidente avait surgi : Steve serait une rock star !
Vous le croirez ou non, mais la première musique que Steve a écouté, c’était… le reggae. Au début des années 70, à part les cheveux qu’il se laissait pousser, le futur bassiste avait la dégaine des skinheads de l’époque. Mais, comme il l’avoue lui-même, "Je n’étais pas un grand fan de tout ça. J’achetais ces albums pour danser dans les fêtes et rencontrer des filles. Aucun de nous n’était vraiment dans le truc skinhead. C’était juste comme ça que ça se passait".
Jusqu’au jour où son ami Pete Dayle lui fera découvrir JETHRO TULL et GENESIS, entre autres. "J’ai emprunté un album de Jethro Tull, Stand Up, et aussi un album de Genesis et un autre de Deep Purple, je crois. Ils m’ont renversé. C’était comme si j’avais vu la lumière !". "Immédiatement, j’ai voulu moi aussi jouer ce genre de musique", rajoute-t-il.
A l’origine, Steve voulait être batteur, révèle-t-il dans le documentaire The Early Days, mais comme sa grand-mère vivait au domicile de ses parents, il n’y avait pas de pièce assez grande pour caser une batterie. Une guitare (acoustique), c’était plus facile ! Mais la guitare, c’était juste parce qu’on lui avait dit que c’était le passage obligé avant de jouer de la basse et très vite, la guitare a été remisée au placard pour une copie de basse Fender.
L’apprentissage de la basse, Steve l’a fait au feeling. Un camarade d’école, Dave Smith, lui avait appris les 4 accords de base mais : "Ras-le-bol de ces putains d’accords. Je frappe les cordes et c’est tout !".
Au bout de 10 mois à peine d’entraînement, Steve a proposé à Dave Smith (remarquez la coïncidence du nom !) de former un groupe. Influence était né avec Dave et un certain Tim aux guitares, Bob Verschoyle au chant, Paul Sears à la batterie, et bien sûr Mr Harris en personne à la basse. A part des répétitions acharnées chez la grand-mère de Steve, le groupe n’a donné qu’un seul concert en 1973 lors d’un concours de jeunes talents où il s’est positionné en seconde place. Mais surtout, ce jour-là Steve a rencontré l’oganisateur du concours, un certain David Beazley, plus connu sous le nom de Dave Lights.
Un autre concert était prévu quelques semaines plus tard mais à ce moment, Steve a décidé de changer le nom de groupe qui "sonnait un peu triste" à son avis. C’est donc sous le nom de GYPSY’S KISS que seront joués les 5 concerts suivants, avant la séparation du groupe pour "divergences musicales". "A 18 ans, tu donnes 5 concerts et certains ont l’impression d’avoir tout fait. Ils sont contents comme ça. Mais moi, ça ne me suffisait pas. J’adorais donner des concerts et je voulais que ça ne s’arrête jamais". Aucun doute, il était déjà le Steve Harris que l’on connaît !
L’étape suivante du bassiste a été de rejoindre un groupe déjà formé. Ce groupe sera SMILER, en 1974, constitué de musiciens d’environ 26 ans alors que Steve n’en avait que 18. Mais c’était l’idée du bassiste d’intégrer un groupe ayant un peu d’expérience pour en apprendre le maximum. SMILER avaient un répertoire constitué de reprises et jouaient régulièrement dans les pubs. Mais quelques semaines après, alors que le groupe avait un agenda de concerts de plus en plus rempli, le batteur a décidé de partir parce qu’il n’avait pas le temps. Le nouveau batteur sera également une rencontre importante pour Steve. Doug Sampson, né le 30 juin 1957 à Hackney, sera en effet l’un des premiers musiciens à intégrer IRON MAIDEN.
Au fur et à mesure que le temps passait, Steve s’est mis à envisager d’écrire des textes lui-même. Il y aura ainsi une première version de Innocent Exile et Burning Ambition. Parallèlement, le groupe s’était mis à la recherche d’un "vrai" chanteur et c’est encore un nom connu, Dennis Wilcock, qui fait son apparition dans la vie de Steve.
Toutefois, les chansons de Steve ont commencé à déplaire à SMILER. Il y avait "trop de changements de tempos là-dedans". C’est alors que le bassiste s’est dit qu’il allait devoir former son propre groupe car il pensait que ses chansons étaient plutôt bonnes. Et c’est ce qu’il a fait, formant donc son propre groupe… tout seul. Enfin, jusqu’à ce qu’il commence à utiliser ses contacts et à recruter des musiciens. Le 25 décembre 1975, IRON MAIDEN voyait le jour avec Dave Sullivan et Terry Rance aux guitares, Ron "Rebel" Matthews à la batterie et Paul Day au chant, sans oublier Steve Harris et sa basse.
IRON MAIDEN, c’est bien entendu Steve qui a choisi le nom de son groupe, inspiré d’un instrument de torture du Moyen-Age, sorte de cercueil avec des clous à l’intérieur où on plaçait une personne jusqu’à ce que mort s’ensuive, vu dans le film L’Homme au masque de fer (1939) dit-on toujours. Mais Steve dément : "Le film L’Homme au masque de fer venait de sortir et ça m’a sans doute influencé, bien qu’il n’y ait pas de vierge de fer dans le film". Toutefois, si le bassiste a retenu Iron Maiden, il ne sait plus qui l’a réellement trouvé : "J’étais chez ma mère, on parlait de noms de groupe, et ce nom-là est sorti, et j’ai dit : ‘Ouais, c’est génial. J’adore ça’. Je ne sais plus qui l’a trouvé en premier, si c’est ma mère ou moi ou quelqu’un d’autre de la famille".
Concernant Iron Maiden, je transcris ici la vision que Janick Gers a de Steve Harris. Vous pouvez retrouver la version originale sur le site officiel du groupe sur la page dédiée.
"J’ai connu Steve et Bruce lorsque Gillan jouait à l’Hammersmith Odeon dans les années 80. J’aimais bien ce garçon à l’époque et je l’ai par la suite rencontré dans quelques concerts de Maiden. Il semblait toujours très concentré et sérieux et attentif à tout ce qui se passait.
Sur le plan humain, Steve fait partie de ces quelques personnes que vous pouvez rencontrer et dans lesquelles vous pouvez avoir entièrement confiance. Il ne vous trahira pas, il ne cassera pas du sucre dans votre dos ; il est très droit. Vous pouvez vous confier à lui, il ne fera pas de détour et ne prendra pas vos dires pour des foutaises. Il a la capacité de rester là et de regarder une situation sous tous les angles, mais s’il est convaincu qu’il a raison, il argumentera de toutes les fibres de son corps et ne changera pas d’idée, ce qui est, je pense, une bonne ligne de conduite. Il a un mental très fort.
Dans des cas où d’autres groupes se seraient effondrés, ce qui a permis à Iron Maiden de continuer à faire ce qu’ils font le mieux, c’est Steve, parce qu’il a cette foi, il croit que ce qu’il fait est juste. Lorsque vous êtes un jeune groupe et que votre maison de disques vient vous voir pour vous dire : "Tu dois adoucir ton son, on a besoin d’un single", Steve est le genre de gars dont on a besoin pour les envoyer bouler et leur répondre : "Allez vous faire foutre !".
Steve a une imagination très fertile et une façon très simple d’écrire des paroles. Il ne s’agit pas de textes intellectuels, c’est plus profond que ça. Il écrit les choses comme il les voit et vous avez vraiment l’impression que les mots sortent de l’intérieur. Chaque fois que je joue le titre Blood Brothers, j’en frissonne tellement ça tombe juste. Il a perdu son père alors qu’il était en tournée et quand ce genre de chose vous arrive, quelquefois vous vous retrouvez au fond du trou – tout le monde a expérimenté ce fait – mais être capable de l’écrire est une autre chose. Lorsque vous lisez ses paroles, il y a une honnêteté qui en émane et il se livre beaucoup plus qu’il ne le ferait lors d’une conversation.
C’est un grand joueur de football et il avait le choix entre devenir footballeur professionnel ou jouer de la musique lorsqu’il était enfant, mais je pense qu’il a pris la bonne décision. Je ne pense pas qu’il aurait pu se plier à la discipline de la vie de footballeur à l’époque, alors que vous êtes un adolescent et que vous commencez à rencontrer des gens et à faire de la musique. Mais il ne boit pas beaucoup et il fait attention à son corps, c’est très important pour lui. Etant un sportif, il pense que si votre corps est en bonne santé, alors votre mental l’est aussi, et je pense que ça aide dans le groupe parce que vous ne rentrez pas dans ce stupide style de vie du rock and roll "Allons faire la fête toutes les nuits".
C’est un bassiste particulier. Il joue de sa basse d’une façon que personne ne peut réellement copier. Les gens disent que ça ressemble à une guitare solo mais pas du tout. Il a une façon d’entendre les choses et un son qui ne sont pas normalement associés à une basse, ça ressemble plus une guitare rythmique. Lui et Nicko sont le pouls d’Iron Maiden, le corps du groupe. Vous le copiez à vos risques et périls parce que le son de Maiden est construit autour de la façon qu’a Steve de jouer de la basse et le seul groupe dans lequel ça peut fonctionner, c’est Maiden.
[…]
Il a une très très forte personnalité. Sans sa conduite et son ambition, Iron Maiden n’existerait pas, il n’y a aucun doute là-dessus. Il en est le coeur et la puissance".
Et personne ne contredira Janick…
Le premier logo de IRON MAIDEN a été dessiné par Steve lui-même avec la police toujours utilisée actuellement, même si légèrement modifiée.
Le 29 décembre 1983, Steve Harris a épousé son amour d’enfance, Lorraine. Le couple a eu 4 enfants, Lauren, née le 6 juillet 1984, chanteuse du groupe d’abord nommé tout dsimplement LAUREN HARRIS puis SIX HOUR SUNDOWN. Kerry est ensuite arrivée, suivie de Faye et George, guitariste solo dans le groupe BURN IN REASON, puis THE RAVEN AGE. Son divorce difficile en 1993 est en partie tenu pour responsable de l’ambiance sombre de l’album The X Factor.
Peu de temps après sa séparation d’avec Lorraine, Steve rencontrera Emma, qui lui donnera un nouveau fils, Stanley, puis une petite Maisie.
Steve est un passionné de cinéma et de littérature qui sont sa première source d’inspiration pour les paroles de ses chansons. The prisoner par exemple est directement inspiré de la série Le prisonnier tandis que la source de To tame a land n’est autre que Dune, dont il n’a pas eu l’autorisation de reprendre le titre pour le morceau, The clansman vient du film Braveheart.
Steve a écrit le titre Blood Brothers, que l’on retrouve sur l’album Brave New World, en hommage à son père, décédé alors que le bassiste était en tournée. On peut voir Mr Harris conduisant un tracteur dans la vidéo délirante de Holy Smoke dans laquelle on remarque également la petite Lauren, 5 ans, s’essayer à jouer sur la basse de papa.
A la grande surprise de tous, Steve Harris publie le 24 septembre 2012 un album intitulé British Lion sans ses accolytes d’IRON MAIDEN. Celui qu’on croyait dévoué corps et âme et à jamais à la Vierge de Fer souhaite ainsi exprimer d’autres facettes musicales qui l’intéressent mais qui n’auraient aucun intérêt pour IRON MAIDEN.
Il s’offrira en compagnie de BRITISH LION quelques tournées dans des salles à dimension humaine, chose que le bassiste n’avait pas dû connaitre depuis très longtemps.
Sources :
Iron Maiden : L’épopée des killers
Site officiel Iron Maiden


Date de Naissance : 23 Décembre 1956
Lieu de Naissance : Edmonton, Londres, UK
Parcours :
Evil Ways (1972-1974)
Iron Maiden (1976)
Urchin (1977)
Iron Maiden (depuis 1977)
Enfant, David Michael "MoonFace" Murray était un fan de football, en particulier du club de football de Tottenham. Sa famille, pauvre – son père d’origine écossaise et irlandaise invalide et ne pouvant travailler et sa mère femme de ménage à temps partiel – ne s’attardait jamais suffisamment longtemps dans un endroit pour que Davey puisse intégrer aucune équipe scolaire dans laquelle il aurait pu laisser libre cours à sa passion. Selon ses propres dires, il a été dans une douzaine d’écoles avant d’arrêter définitivement sa scolarité à l’âge de 16 ans. Dave Murray a une soeur plus âgée de 6 ans, Pauline, et une plus jeune de 3 ans, Janet.
En 1970, sa famille emménage finalement dans une maison plus confortable à County Clapton, et c’est alors que, à l’âge de 14 ans, Dave, qui était plutôt skinhead à l’époque, avec le look et la coupe de cheveux qui allaient bien, découvre le heavy metal ainsi qu’il l’écrit sur sa page MySpace : "Since I was 14 I loved heavy metal! Jimi Hendrix is a god". C’est en effet le morceau Voodoo Chile de Jimi Hendrix, entendu à la radio un peu plus tard, qui le lancera dans l’apprentissage de la guitare.
"Ce n’est pas seulement ce qu’il jouait, mais le son m’avait bouleversé, et il m’a semblé qu’il n’y avait plus qu’une chose à faire : sortir de cette voiture et aller m’acheter une guitare !"
Il achète donc sa première guitare, "une guitare acoustique bon marché, un de ces instruments avec des cordes d’un tirant très fort, à cinq centimètres du manche", qu’il délaissera pour "une guitare de supermarché « Top 20 » !", et enfin sa "première guitare décente, une copie SG de Eros". "C’était vraiment un bel instrument, en noyer, avec un vibrato de style Bigsby. Je l’ai conservée environ un an jusqu’à ce que je puisse m’acheter ma première véritable guitare : un Fender Strat blanche ! C’était inévitable vu mon attirance pour Hendrix".
A l’âge de 16 ans, il forme son premier groupe, un trio baptisé STONE FREE du nom d’un titre de Jimi Hendrix, dans lequel on retrouve, au chant et à la guitare, un certain Adrian Smith, qui vivait à quelques rues de là. Il passera ensuite par ELECTRIC GAS, THE SECRET, WARLOCK (pas le groupe allemand), LEGEND, THE STUFF et EVIL WAYS, avant d’être contacté par un de ses amis, Dennis Wilcock, chanteur d’IRON MAIDEN, pour intégrer le groupe en 1976. Après une audition au cours de laquelle il jouera, entre autres, un Prowler époustoufflant, Steve Harris l’engage.
Mais l’arrivée de Dave Murray semble semer la zizanie au sein d’IRON MAIDEN. Les deux "anciens" guitaristes du groupe, Terry Rance et Paul Sullivan, se sentant insultés, quittent le navire et c’est Bob Sawyer, dit Bob D’Angelo, qui reprend la seconde guitare. Bien que IRON MAIDEN recommence à donner des concerts à Londres avec ce nouveau line-up, l’accalmie sera de courte durée, une discorde voyant le jour entre Wilcock et Murray. Lassé, Davey retourne rejoindre son ami Adrian Smith dans EVIL WAYS, devenu entre-temps URCHIN.
En 1977, la formation IRON MAIDEN ayant encore changé, Dave Murray est persuadé de réintégrer le groupe et prend part à l’enregistrement de la démo, les célèbres The Soundhouse Tapes, puis à celui du premier album, baptisé tout simplement Iron Maiden. Il ne quittera plus jamais le groupe, en devenant le second plus ancien membre en place encore à l’heure actuelle après Steve Harris.
Lorsqu’en 1980, Dennis Stratton, ayant la mauvaise idée de suggérer une orientation musicale plus commerciale, se voit contraint de quitter MIDEN, Davey recommande son vieil ami Adrian Smith à Steve Harris.
Dave Murray ne compose pas beaucoup au sein de MAIDEN. Il l’a expliqué lui-même en 1991 lors d’une interview accordée à Guitar World : "Avant tout parce que je suis paresseux. Une plaisanterie entre nous consiste à dire que j’apporte un morceau à Maiden tous les trois ans, et ce qui n’est pas loin de la vérité. Il ne faut pas oublier non plus que Steve et Adrian sont de gros compositeurs ; alors, bien que j’aie des idées plein la tête, pour l’instant je n’ai pas vraiment besoin de les mener à terme". Mais les choses changent…

Sources :
Guitar World N°20 Février 1991
Iron Maiden : L’épopée des killers

Date de Naissance : 27 Février 1957
Lieu de Naissance : Hackney, Londres, UK
Parcours :
Stone Free (début années 70)
Evil Ways (1972-1974)
Urchin (1974-1980)
Broadways Brats (1980)
Au début des années 70, Adrian H Frederik Smith intègre son premier groupe, STONE FREE (en hommage à Jimmy Hendrix). A l’âge de 15 ans, il rejoint EVIL WAYS, dans lequel officie celui qui lui a vendu sa première guitare, son ami Dave Murray.
En 1974, lors de la séparation d’EVIL WAYS, il forme URCHIN dans lequel il a la double casquette de chanteur et guitariste. Il y restera 6 ans au cours desquels il fera une tournée de 2 ans en Angleterre.
Au printemps 1980, il part quelques mois dans BROADWAYS BRATS puis Dave Murray le sollicite pour remplacer Dennis Stratton au sein d’IRON MAIDEN. "H" rejoint donc La Vierge de Fer pour l’enregistrement de l’album Killers qui paraîtra en 1981.
Il commence à écrire ses premières chansons pour le groupe en 1982 pour le troisième album de MAIDEN, The Number Of The Beast.
Adrian et Davey sont tous deux des guitaristes solistes. L’alternance de leurs soli a d’ailleurs grandement contribué à forger le son d’IRON MAIDEN. On retrouve des duos époustouflants dans 2 Minutes to Midnight ou Alexander The Great mais un des soli les plus remarquables d’Adrian Smith reste probablement celui de Wasted Years.
En 1989, le virtuose enregistre un album solo, Silver and gold, avec ASAP (Adrian Smith And Project), un groupe formé avec des anciens de URCHIN. Puis, en 1990, alors que No Prayer For The Dying est prêt à être enregistré, il quitte IRON MAIDEN suite à un désaccord avec Steve Harris. En effet, après Somewhere in Time et Seventh Son of a Seventh Son, considérés comme des albums expérimentaux, Steve souhaite revenir à un hard rock plus classique ce qui déplaît à Adrian.
Bruce Dickinson commente :
"Quand il a quitté le groupe en 1990, je pense que tout le monde était un peu surpris de constater combien il nous manquait et je ne pense pas que quiconque ait réalisé combien il avait manqué aux fans. Je n’aurais pas rejoint Iron Maiden s’il n’avait pas été dans le groupe. Je pense qu’il n’aurait pas été complet sans Adrian, et maintenant c’est énorme d’avoir trois guitaristes".
En 1992, Adrian forme THE UNTOUCHABLES qui devient PSYCHO MOTEL avec lequel il enregistre deux albums, State of Mind en 1995 et Welcome to the World
en 1997.
Le 22 août 1992, il fait une brève apparition sur scène avec MAIDEN pour jouer Running Free pendant le Festival de Donington, à la grande joie du public.
En 1997, il va rejoindre le groupe de Bruce Dickinson. Il participera à trois albums, Accident of Birth en 1997, The Chemical Wedding
en 1998 et Scream For Me Brazil
en 1999, et quelques tournées mondiales.
Et, finalement, très précisément le 10 février 1999, il revient, accompagné de Bruce Dickinson, au sein de IRON MAIDEN qui part immédiatement pour le Ed Hunter Tour, une tournée promotionnelle du nouveau jeu vidéo éponyme à l’effigie de la célèbre mascotte, Eddie.
Adrian est non seulement un très bon guitariste mais aussi un brillant compositeur. Il a par exemple composé des bijoux comme Wasted Years figurant sur l’album Somewhere In Time ou encore Paschendale sur l’album Dance Of Death
.
Adrian est un fan de pêche et ne s’en prive pas dans ses moments de loisirs comme on peut le voir dans le DVD Rock In Rio (2002).


Date de Naissance : 7 Août 1958
Lieu de Naissance : Worksop, Nottinghamshire, UK
Parcours :
Paradox – Styx
Speed – Shots (1977 – 1979)
Samson (1979 – 1981)
Iron Maiden (1982-1993)
Bruce Dickinson Solo (depuis 1990)
Iron Maiden (depuis 1999)
A la fois chanteur, présentateur radio, escrimeur, écrivain, commandant de bord ou encore propriétaire de compagnie d’aviation, Bruce Dickinson doit sa notoriété avant tout au célébrissime groupe de heavy metal IRON MAIDEN. Mais la vie de Bruce est tellement riche en activités diverses et variées qu’il nous a paru nécessaire de diviser cette biographie en plusieurs parties pour éviter de la rendre totalement incompréhensible.
Paul Bruce Dickinson est né dans le comté de Nottingham, dans la petite ville minière de Worksop. Sa mère travaillait à mi-temps dans un magasin de chaussures tandis que son père, mécanicien d’origine, était dans l’Armée. Bruce se considère un peu comme un accident, ses parents l’ayant conçu très jeunes et hors mariage dans une Angleterre des années 50 où l’avortement était interdit. « Ma mère avait 16 ou 17 ans quand elle est tombée enceinte, et mon père 17 ou 18. Ils se sont donc mariés et je suis né quatre ou cinq mois plus tard« , explique-t-il.
Bruce, qu’il a toujours préféré à son premier prénom Paul, a été élevé par ses grands-parents, dans un premier temps parce que ses parents y logeaient, puis, lorsque le garçon a atteint l’âge d’être scolarisé, parce qu’ils ont déménagé à Sheffield où il y avait plus de travail, le laissant à la charge de sa grand-mère, femme de ménage, et de son grand-père qu’il adorait et qui était ouvrier dans une usine de charbon.
Le premier disque que Bruce se souvient avoir eu était le single She Loves You des Beatles, qu’il avait persuadé son grand-père de lui acheter. “Je n’avais que 4 ou 5 ans mais j’aimais vraiment ça… J’ai remarqué qu’il y avait une face B et je me suis mis à la préférer à la face A. C’est là que j’ai commencé à faire la différence entre la « bonne » et la « mauvaise » musique« .
A l’âge de 6 ans, le gamin rejoint ses parents à Sheffield où ils avaient enfin trouvé une maison et des emplois stables. Il rencontrait des difficultés à s’adapter à ce nouvel environnement. Dans ses moments de loisirs, il essayait de jouer d’une vieille guitare acoustique appartenant à son père mais se blessait les doigts en tentant d’en sortir un son.
En arrivant à Sheffield, Bruce a été envoyé à Manor Top, une école assez dure où il ne se plaisait pas. Après 6 mois, ses parents décidèrent de l’envoyer à Sharrow Vale Junior, une petite école privée. Puis à 12 ans, il fut envoyé en pension dans une autre école privée, appelée Oundle (photo, 1974), dans le comté de Northampton, chose qui ne déplaisait pas à Bruce. “Je n’étais pas particulièrement heureux d’être avec mes parents, et j’ai vu là une échappatoire. Je pense que je n’avais pas développé un réel attachement pour eux lorsque j’étais très très jeune”.
A 13 ans, alors qu’il déambule dans les couloirs de la pension, Bruce entend une musique sortir d’une des chambres : »Waouh ! Qu’est-ce que c’est ?« , a-t-il demandé. « C’est Child in Time de Deep Purple, tu ne connais vraiment rien« , lui a-t-on répondu dédaigneusement. Mais Bruce était trop excité pour y faire attention. In Rock de Deep Purple fut donc le premier album (tout rayé) qu’il acheta et qui l’amena à s’intéresser au rock.
Bruce s’imaginait devenir batteur à l’image de Ian Paice de Deep Purple. Il n’avait pas de quoi se payer une batterie mais réussit à obtenir les bongos de l’école sur lesquels il s’entraînait. Il y avait un groupe dans l’école qui s’essayait à chanter et jouer Let it Be, mais le chanteur n’arrivait pas à atteindre les notes hautes. C’est alors que Bruce a tenté de chanter le titre et c’est là que le chanteur s’est révélé. Mais il a été renvoyé de Oundle pour avoir uriné sur le dîner du directeur.
En 1976, il retourne donc à Sheffield, dans une école publique, puis entendant deux types qui parlaient de leur chanteur qui était parti, il leur propose de faire un essai lors d’une répétition dans le garage des parents de l’un d’entre eux. « C’est là que je me suis dit que je devrais peut-être m’acheter un micro« .
Le groupe, nommé Paradox, puis Styx sur la suggestion de Dickinson, qui ne savait pas qu’un grand groupe américain portait déjà ce nom, a donné son premier concert dans la Broad Fall Tavern de Sheffield puis s’est séparé peu de temps après.
Après avoir quitté l’école à 18 ans, Bruce ne savait pas vraiment ce qu’il voulait faire. Il a d’abord rejoint l’Armée de terre pendant 6 mois, puis s’est inscrit à l’université Queen Mary de Londres, dans l’East End. Ses parents auraient souhaité qu’il continue l’armée mais il leur expliqua, pour se couvrir, qu’il voulait d’abord décrocher un diplôme universitaire. « C’était exactement ce qu’ils voulaient entendre. Mais au lieu de ça, j’ai immédiatement commencé à jouer avec des groupes« .
C’est ainsi qu’en 1977, Bruce rencontre Paul “Noddy” White, qui jouait de la guitare, de la basse, des claviers, écrivait des paroles, enfin bref, faisait un peu de tout. « Et il avait plein de matériel, les amplis et tout. J’ai dit : ‘Allez ! On forme un groupe !« . Et Speed est né, rien à voir avec la drogue, un « croisement entre Judas Priest et The Stranglers » qui jouait tout ridiculement vite, se rappelle Bruce.
Le groupe n’a pas duré longtemps mais il a encouragé Bruce à continuer la musique. Après avoir lu une annonce dans le Melody Maker, il devient chanteur d’un groupe baptisé Shots qui donnait des concerts principalement dans les pubs. C’est avec ce groupe qu’il apprendra à devenir plus qu’un chanteur, un frontman capable d’asticoter et de réveiller un auditoire.
Un soir de 1978, Barry ”Thunderstick” Graham et Paul Samson, dont le groupe avait déjà sorti un album, Survivors, et commençait à attirer l’attention de la presse au même titre que Iron Maiden ou Saxon, sont venus voir Shots en concert. Ils ont proposé à Bruce la place de chanteur au sein de Samson mais celui-ci leur a demandé un délai de 15 jours pour passer ses examens d’histoire à la fac. A peine sa dernière épreuve terminée, il a filé en répétition avec SAMSON.
Bruce allait entrer dans ce qu’il appelle en plaisantant sa période « prenons des drogues« . En effet, le chanteur, qui, s’il buvait beaucoup, n’avait jamais pris de drogue, s’est très vite aperçu qu’il n’en était pas de même pour les autres membres de Samson et que s’il voulait s’entendre avec le groupe, il allait falloir y aller. Il a donc pris les mesures qui s’imposaient : « J’ai quitté ma petite amie avec laquelle j’étais depuis 3 ans en lui disant que j’allais devenir un vrai trou du cul« .
Mais le chanteur n’a jamais cédé aux drogues dures, seulement fumé des joints, en se disant que c’était le prix à payer pour devenir un vrai chanteur. Forcé par le management, il a également supporté le nom de scène, ridicule il faut bien le dire, de Bruce Bruce, en référence à un vieux sketch des Monty Python.
Au cours des 3 années passées au sein de SAMSON, Dickinson a écrit la plupart des chansons avec Paul Samson et sorti deux albums, Head On en 1980, et Shock Tactics, en 1981.
Faisant partie de la NVHMA (Nouvelle Vague du Heavy Metal Anglais), SAMSON allait inévitablement partager l’affiche avec d’autres groupes de l’époque, qu’on retrouve sur la compilation Metal For Muthas, dont IRON MAIDEN.
Lorsque Bruce Bruce a vu IRON MAIDEN pour la première fois, ce n’est pas le bassiste qui lui a tapé dans l’œil, mais la musique : « la première chose qui m’est venue à l’esprit, c’est que c’était du pur Deep Purple« , dit-il en soulignant qu’il s’était demandé ce que le chanteur de l’époque Paul Di’Anno, faisait avec eux. « Mais ils étaient bons, vraiment bons, et sur le coup, je me suis dit que je voulais chanter dans ce groupe. Mieux : je savais que c’était inévitable, que je chanterai dans ce groupe« .
C’était 1 an avant que SAMSON n’enregistre Shock Tactics et IRON MAIDEN, Killers. Le groupe devait justement faire la première partie de MAIDEN sur le Killer Word Tour mais la maison de disques a annulé au dernier moment, ne voulant pas financer le groupe de première partie.
Les problèmes avec le management empirant, SAMSON décide de virer son équipe. Et là, tout part à vau-l’eau malgré une invitation à jouer au festival de Reading en 1981, un concert immortalisé par la BBC et que l’on peut retrouver sur l’album Live At Reading 1981 . Une chance pour Bruce, Rod Smallwood et Steve Harris étaient venus spécialement à Reading pour voir Samson, ou plus exactement leur chanteur. Rod a proposé une audition à Bruce qui, très sûr de lui, a répondu : « Ok, je vais faire cette audition et j’aurai le job, alors parlons plutôt de ce que nous allons faire ensuite« .
« Quand on a vraiment eu des problèmes avec Paul, c’est le premier chanteur auquel j’ai pensé« , a dit Steve Harris.
L’audition de Bruce pour IRON MAIDEN est passée par Prowler, Sanctuary, Running Free et Remember Tomorrow, puis s’est enchaînée sur d’autres titres comme Murders In The Rue Morgue ou autre Killers. Après un essai en studio pour voir ce que donnait la voix du chanteur sur un enregistrement, c’était fait.
« Quand on est ressortis, j’étais dans Iron Maiden« , dit Bruce.
Après avoir intégré IRON MAIDEN, Bruce découvrit que le travail au sein du groupe était strict et réglementé. Contrairement à SAMSON, MAIDEN travaillaient avec une idée claire du résultat qu’ils voulaient obtenir. « Je me suis tout de suite senti chez moi« , dit-il en se remémorant avec quelle facilité il s’est acclimaté au groupe. « C’était comme une grande famille dont je faisais soudain partie« .
Quelques concerts d’échauffement furent donné en Italie en octobre 1981 pour mettre le chanteur dans le bain, puis un concert au Rainbow de Londres le 15 novembre suivant a consacré Bruce, qui avait repris son vrai nom à la demande de Rod Smallwood, à son nouveau poste. « En montant sur scène avec eux, je n’avais rien prévu. Tout s’est fait spontanément« , reconnaît-il, précisant qu’il avait signifié à Rod qu’il n’était pas question pour lui de « devenir un clone de Paul Di’Anno« .
« Il savait vraiment comment se comporter face à une foule« , dira de lui Dave Murray, « et il le faisait comme Paul ne l’avait jamais fait. Paul était un bon chanteur, mais il était un peu perdu sur une scène. Bruce n’arrêtait pas de bouger, qu’il soit en train de chanter ou non« .
Avec Adrian Smith et Bruce Dickinson dans le groupe, le monopole de Steve Harris sur l’écriture des chansons commença à s’effriter. « Ce n’était pas toujours facile, nous n’étions pas toujours d’accord… En fait, nous nous sommes battus comme chien et chat à diverses époques, mais nous avons fait de la bonne musique« .
Sur la façon de chanter de Bruce, Martin Birch, producteur de Maiden à l’époque, commente : « Bien que Paul fût très bon sur les albums qu’il a fait avec eux, j’ai toujours su que Maiden pouvait aller plus loin. De mon point de vue, il ne pouvait pas chanter des choses aussi compliquées que celles qu’écrivait Steve. Et je pouvais travailler beaucoup plus facilement avec la voix de Bruce. Elle était plus vaste et plus étoffée, pouvait porter des mélodies, ce que Paul ne pouvait pas faire. L’arrivée de Bruce a ouvert de nouvelles possibilités« .
Après la monstrueuse tournée Powerslave, le groupe s’est accordé un break de 6 mois, pendant lesquels Bruce s’est adonné à son sport favori, l’escrime, avant de replonger dans le travail et l’écriture d’un album particulier, Somewhere In Time. Ce sixième album, où les claviers font leur apparition ainsi qu’un son d’influence rock progressif, n’a pas plu à Bruce, d’autant qu’aucune des chansons de l’album ne lui était créditée alors qu’il en avait écrit plusieurs. C’est pendant la tournée de promotion qu’il a commencé à écrire sa première nouvelle The Adventures of Lord Iffy Boatrace, publiée en 1990 et dont les 40 000 exemplaires vendus l’ont été, selon Dickinson, « grâce à la loyauté des fans de Maiden« .
Le septième album, Seventh Son of a Seventh Son, a permis au groupe d’explorer des territoires qui lui étaient encore inconnus, ceux d’un album conceptuel. Le concept du don de clairvoyance, amené par Steve avec le titre The Clairvoyant, est une idée qui avait bien plu à Bruce, qui s’est vu crédité de 4 titres sur cet album.
A la fin de l’enregistrement en décembre 1987, le chanteur déménagea à Bonn en Allemagne, pour se rapprocher d’un centre d’entraînement en escrime en Allemagne de l’Ouest. En effet, à la fin des années 80, le chanteur était au top de sa carrière d’escrimeur. Alors qu’il était classé 7ème joueur en Grande Bretagne, son équipe, le Club d’Escrime de Hemel Hempstead, représentait la Grande Bretagne lors de la Coupe d’Europe de 1989.
Après la tournée Seventh Tour of a Seventh Tour en 1988, le groupe ayant décidé de lever le pied pendant 1 an, des rumeurs se firent jour, disant que le groupe allait splitter, différents membres s’égayant dans des carrières solo. C’est en effet à ce moment que Zomba, à la recherche de quelqu’un pour faire un morceau pour le film Nightmare on Elm Street Part V (Freddy V) a demandé à Dickinson, par l’intermédiaire de Rod Smallwood, d’y contribuer. Il y avait un budget, un studio et un producteur, Chris Tsangarides. Dickinson a sauté sur l’occasion et immédiatement téléphoné à un vieil ami, Janick Gers. En 3 minutes, le chanteur avait écrit les paroles de Bring Your Daughter… …to the Slaughter.
Le résultat a tellement plu à Zomba qu’ils ont demandé à Bruce d’autres chansons. Avec les même musiciens que pour le single – Andy Carr à la basse, Fabio del Rio à la batterie et Janick Gers à la guitare – Dickinson a alors fait quelque chose qu’il était impensable de faire avec Maiden, écrire et enregistrer un album entier en deux semaines… sauf que Bring Your Daughter… …to the Slaughter ne figurait pas sur Tattooed Millionaire, sorti en 1990. Le titre avait également plu à Steve Harris qui l’avait intercepté pour No Prayer For The Dying.
La tournée de promotion de l’album suivant, Fear of the Dark, avait été programée en deux parties. C’est entre les deux que Sony, le label US du chanteur, demanda à Bruce s’il était intéressé pour faire un second album solo. Lassé, Dickinson sentit que c’était le moment de passer à autre chose. Rod Smallwood avait dit à Bruce que s’il devait faire un album solo, il fallait que ce soit un “putain de bon album solo« . Ce qui a eu pour effet de faire prendre conscience à Bruce qu’il travaillait encore à la façon Maiden et de lui faire commencer à se poser des questions sur ses ambitions.
Il voulait casser la routine et faire quelque chose “de vraiment différent”. Il est donc parti enregistrer son album en Amérique avec le producteur Keith Olsen. “Je voulais faire quelque chose d’inhabituel et d’un peu fou”, explique-t-il.
Avec l’impression d’être partagé entre deux camps, Dickinson a sérieusement commencé à penser à quitter le groupe. Néanmoins, il a terminé la tournée entreprise avec Iron Maiden et le 28 août 1993, il est monté sur scène avec eux pour la dernière fois.
La carrière solo de Bruce Dickinson a commencé, comme nous l’avons vu, alors qu’il était encore au sein d’IRON MAIDEN, avec le single Bring Your Daughter… …to the Slaughter, réalisé pour le film Cauchemar à Elm Street 5, et qui apparaît dans une version différente sur l’album No Prayer For The Dying du groupe. Ce single a permis a Bruce de réaliser son premier album solo Tattooed Millionaire en compagnie de son ami Janick Gers.
Après son départ d’IRON MAIDEN en 1993, s’en suivront 4 autres albums – Balls to Picasso, Skunkworks, Accident of Birth et finalement The Chemical Wedding en 1998.
La tournée de promotion de Chemical Wedding sera immortalisée sur un album live Scream for Me Brazil.
Mais en 1999, c’est le coup de théâtre ! Les rumeurs qui allaient bon train sont confirmées par un communiqué officiel, Bruce Dickinson reprend sa place au sein d’IRON MAIDEN, et avec lui revient également Adrian Smith ! Si Blaze Bayley se voit contraint de céder la place, il n’en est pas de même de Janick Gers : IRON MAIDEN comptera désormais trois guitaristes dans ses rangs.
Une mini tournée va fêter le retour des deux musiciens qui enchaîneront sur l’écriture et la composition de l’album du retour, Brave New World.
Toutefois, malgré la réintégration de Bruce dans IRON MAIDEN, le chanteur ne stoppera pas ses activités annexes, indispensables, semble-t-il, à son équilibre et à son énergie. En 2002, alors que IRON MAIDEN vient de terminer la tournée de promotion de l’album Brave New World, et ont donné trois concerts au bénéfice de la fondation Cliveaid, en soutien à son ex-batteur Clive Burr, Bruce et ses musiciens, parmi lesquels lequel figure toujours Adrian Smith, enchaînent avec une mini tournée de festival.
Enfin en 2005, toujours assisté de Roy Z, Bruce sort son dernier album solo en date, Tyranny of Souls.
Bruce Dickinson a obtenu sa licence de pilote commercial dans les années 1990. Il a volé pour la compagnie de charters Astraeus en tant que commandant de bord de Boeing entre la Grande-Bretagne et des destinations variées en Europe, Afrique du Nord ou encore au Moyen-Orient.
“Nous avons eu des fans de Iron Maiden à bord qui, lorsqu’ils ont entendu que le commandant portait mon nom, ont demandé aux hôtesses s’il s’agissait de la star du rock« , explique-t-il.

Mais pourquoi un rocker milliardaire, aussi financièrement en sécurité que le chanteur d’IRON MAIDEN, aurait-il besoin d’avoir un autre travail ? Car il s’agit bien d’un travail, Bruce était lié par contrat à Astraeus. Et bien tout simplement parce que les avions, les gros avions même, c’est son truc comme il l’explique dans l’interview accordée à Peter Sorel-Cameron pour CNN.com. Devenir un pilote sur une ligne aérienne commerciale était un rêve de gosse pour l’icône du métal.
“Quand tu es à 41 000 pieds d’altitude la nuit, volant au milieu de l’Europe et que tu regardes en bas et que tu vois toutes ces lumières, et ensuite tu regardes en haut et tu vois plus d’étoiles que tu n’en as jamais vu avant dans ta vie, c’est extraordinaire« , dit-il.
Bruce explique également : « En 1993, quand j’ai quitté Iron Maiden pendant 6 ans pour m’embarquer dans une carrière solo, il m’est passé par la tête que si cette carrière solo ne marchait pas, je ne pouvais pas rester sans travail. J’ai donc décidé de ce que je voulais faire et j’ai passé les examens pour être pilote en Europe« .
Ce qui n’est pas dit dans cette interview, c’est qu’avant de travailler pour Astraeus, Bruce était pilote dans une compagnie aérienne indépendante, British World, qui a fermé après les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis.
Autre anecdote, le 12 février 2007, Bruce a eu la permission d’emmener les Rangers en Israël pour jouer la coupe de l’UEFA contre Hapoel Tel Aviv. En revanche, certaines allégations affirmant qu’il aurait aidé à évacuer des Libanais durant le conflit au Liban en 2006 se sont avérées fausses.
Lors des tournées d’IRON MAIDEN, le rocker avait quelquefois emmené les membres du groupe de concert en concert à bord d’un Cessna 421 Golden Eagle. Depuis la tournée, baptisée Somewhere Back In Time en 2008, c’est à bord d’un boeing 757, redécoré pour l’occasion avec le logo IRON MAIDEN sur les flancs et Eddie sur la queue, qu’il pilote le groupe, son staff et son matériel à travers la planète.
“Quand Iron Maiden stoppera ses activités, ce qu’ils feront peut-être un jour, j’aurai quelque chose à faire jusqu’à 65 ans« , dit-il pensivement.
Ses activités aéronautiques ne s’arrêtent pas là puisque l’infatigable est désormais à la tête de sa propre compagnie aérienne et d’un centre d’entrainement pour les pilotes de ligne…
L’escrime tient une grande place dans la vie de Bruce, tout le monde le sait. C’est en 1971, à l’école, que sa carrière d’escrimeur a commencé. Très vite, il s’est rendu compte qu’il était trop petit pour jouer au rugby ou prendre part à d’autres sports collectifs. Mais il voulait trouver une activité qui lui permette d’évacuer son agressivité. “Avec l’escrime, j’ai appris à évacuer mon agressivité sans être violent », dit-il.
Deux ans après être entré dans l’équipe de l’école, on lui a proposé d’en devenir le capitaine mais, de la même façon que Steve Harris avec le club de football de West Ham, à cet âge Bruce était plus intéressé par les jolies filles et par aller boire une bière au pub voisin. Il a donc laissé tomber l’escrime jusqu’à la tournée Piece of Mind avec Iron Maiden où il a recommencé ce sport en s’entraînant beaucoup plus sérieusement qu’il ne l’avait fait dans sa jeunesse. Durant les tournées suivantes, Bruce a traîné son fleuret partout où le groupe se produisait, essayent de s’entraîner dès qu’il le pouvait, prenant même part à plusieurs compétitions pour casser la routine.
Selon le chanteur lui-même, un de ses meilleurs résultats a été obtenu en 1989, période où il était au top, quand son équipe a représenté l’Angleterre dans le championnat européen.
Alors que Bruce est droitier, il manie souvent le fleuret de la main gauche. Une des raisons pourrait être qu’un escrimeur gaucher a plus de chances de gagner parce que la majorité des gens sont droitiers et qu’il serait un peu plus difficile d’ajuster son style à un gaucher. Enfin, ceci dit, et selon des statistiques, 70% des escrimeurs sont gauchers…
Bruce a travaillé avec de grands entraîneurs au cours des années comme Emil Beck (Allemagne) et un hongrois, Zsolt Vadásszfy (Angleterre).
Le 25 juillet 1988, Bruce Dickinson a fondé The Duellist, une société basée à Chiswick (Londres), avec l’intention de procurer aux escrimeurs anglais les meilleurs produits disponibles sur le marché mais à un coût abordable. L’excellente qualité des produits proposés ont fait de la société, qui a acquis une réputation internationale, une des plus rapides à croître dans le secteur. Vous verrez, si vous allez visiter le site, qu’il est difficile de ne pas faire le rapprochement avec IRON MAIDEN !
Homme de radio et de télé, Bruce a présenté pendant 8 ans, jusqu’au 28 mai 2010, une émission de radio intitulée « Bruce Dickinson Friday Rock Show », tous les vendredis soirs sur BBC-6 Music.
Il a également présenté le 5ème épisode d’une série télé sur l’aviation, Flying Heavy Metal, diffusée sur Discovery Channel au Royaume-Uni. Puis, sur la même chaîne, il a été invité à partager son enthousiasme pour les trains.
Dans un documentaire sur les Tanks, on peut le voir conduire un T34 russe, le numéro 3 sur 10.
Le plus récent programme qu’il ait présenté était un documentaire sur la combustion spontanée pour Sky One, dans lequel il enquêtait sur ce phénomène avec l’aide de plusieurs experts et réalisant diverses expériences pour en déterminer les possibles causes.
Une autre aptitude que Bruce a développé est l’écriture, avec deux livres à son actif, The Adventures of Lord Iffy Boatrace (Les aventures de Lord Iffy Boatrace), publié en 1990, et The Missionary Position (La position du Missionnaire), publié en 1992.
Bruce a commencé à écrire sa première nouvelle en 1987, au retour de la tournée mondiale Somewhere in Time, alors que son premier mariage allait à vau-l’eau et que ses nuits d’insomnie le plongeaient dans l’ennui et la tristesse. Lord Iffy Boatrace raconte l’histoire d’un lord anglais désargenté en quête d’une vie meilleure. Ce livre s’est vendu immédiatement à 30 000 exemplaires. L’éditeur ravi a persuadé Bruce d’en écrire une suite. Ces livres ont été traduits en allemand mais pas en français malheureusement.

Bruce a également écrit le scénario d’un thriller occulte pour le cinéma. Le film, intitulé Chemical Wedding, met en vedette Simon Callow, qui incarne, ou plutôt réincarne, Aleister Crowley, un écrivain et occultiste britannique considéré comme « l’homme le plus diabolique en Grande-Bretagne » et qui se donnera lui-même, par défi et rejet d’une éducation religieuse stricte, le surnom dont l’affublait sa mère dans son enfance, « La Grande Bête 666 » de l’Apocalypse de Saint-Jean.
Le film est produit par Julian Doyle, qui a également produit entre autres Monty Python La Vie de Brian, mais qui a également écrit et dirigé IRON MAIDEN pour le clip vidéo promotionnel de Can I Play With Madness et Bruce Dickinson pour les vidéos promotionnelles de Killing Floor et The Tower, extraits de l’album The Chemical Wedding, ou encore Abduction, extrait de Tyranny of Souls, que l’on peut retrouver sur le DVD de Bruce Anthology.
En 1983, Bruce Dickinson a épousé Jane. Ils divorcèrent en 1987.
L’année 1990 fut riche en évènements pour le chanteur puisque, outre la sortie de son premier album solo Tattooed Millionaire, il épousa Paddy Bowden qui lui donna un fils, Austin, en août de la même année. C’est d’ailleurs Bruce lui-même qui a accouché sa femme sur le sol de leur cuisine, Paddy ne voulant pas aller à l’hôpital.
Vinrent ensuite Griffin, qui vit le jour en 1992, et enfin une fille, Kia Michelle, en 1994, l’année de la sortie de Balls to Picasso.
Fin 2014, lors d’une simple visite de routine chez le médecin, on a diagnostiqué à Bruce Dickinson un cancer de la langue. C’est en février 2015 que le groupe a décidé d’en informer ses fans, sur un ton qui se voulait rassurant. Cet « imprévu » a retardé la sortie de l’album The Book Of Souls ainsi que la tournée mondiale qui s’annonçait.
Après 7 semaines de chimio et radiothérapie, le chanteur a été déclaré définitivement guéri. Il a alors lui-même révélé que ses tumeurs à la langue et dans les ganglions lymphatiques étaient d’origine sexuelle : « J’avais deux tumeurs, l’une de la taille d’une balle de golf située au niveau de la langue et une de la taille d’une petite noix nichée au niveau des ganglions lymphatiques sur le côté droit de mon cou. C’est ce qui m’a alerté« , a-t-il expliqué, précisant que l’origine de sa maladie (sexuellement transmissible) était le papillomavirus humain (HPV). « C’est le même virus qui donne le cancer du col de l’utérus […] Alors, les mecs, si vous avez des ganglions ne prenez pas juste des antibiotiques, foncez consulter !«
Sources :
Wikipedia [EN]
Iron Maiden : L’épopée des killers
Blabbermouth.net

Date de Naissance : 5 Juin 1952
Lieu de naissance : Hackney, Londres, Angleterre
Parcours :
Streetwalkers (Février 1975 – Juillet 1976)
Pat Travers Band (1977)
McKitty (1980)
Trust (1982)
Iron Maiden (depuis 1983)
C’est en décembre 1982 que Michael Henry McBrain, surnommé, ne rigolez pas, Nicky dans son enfance en référence à son ours en peluche baptisé Nicholas qu’il trainait partout avec lui, quitte son poste de batteur au sein du groupe de heavy metal français TRUST, avec lequel il a enregistré l’album Marche ou crève, pour rejoindre IRON MAIDEN. Il remplace dans le groupe le très grand Clive Burr, qui prend lui-même le poste de Nicko dans ce même TRUST.
"Je ne vois aucun autre batteur qui aurait pu s’accorder à nous aussi parfaitement " a déclaré Steve Harris. " Nick joue de la batterie comme la plupart des guitaristes jouent de la guitare – il vous suit note par note, je n’ai jamais connu ça ! Il ne se contente pas de donner le rythme, il suit entièrement les choses tout du long, et, pour un bassiste qui doit jouer tous les soirs avec lui, c’est très bien pour moi. Cela signifie qu’aucun de nous ne peut jamais se donner à moins de 100%".
Quant au batteur lui-même, il répond modestement : "Chaque batteur a une manière unique de faire les choses. Je fais juste ce que je dois faire et, heureusement pour moi, ce que je fais sonne bien dans Iron Maiden".
En 1983, Monsieur Excès-à-tous-les-étages, comme il se surnomme lui-même, enregistre son premier album avec La Vierge de Fer, Piece Of Mind, un album considéré par beaucoup, et pas seulement Steve Harris, comme une des meilleures productions du groupe.
Beaucoup disent que, techniquement, Clive Burr, son prédécesseur, était meilleur. Mais, il n’y a aucun doute quant à celui des deux qui est le plus entraînant sur scène. Il suffit de voir Nicko, bondissant torse et pieds nus derrière ses fûts, pour comprendre que sa présence sur scène est aussi phénoménale que celle d’Eddie.
Sa première expérience musicale, Nicko la doit à un groupe de jazz que son père aimait, celui de Dave Brubeck. Le petit Nicky était Joe Morello, le batteur de ce groupe légendaire."Je disais toujours que je jouais les tubes de Joe Morella. J’allais dans la cuisine où je prenais une paire de couteaux et je tapais sur la cuisinière". Lassés de le voir cabosser les ustensiles de cuisine, ses parents lui ont finalement acheté sa propre batterie de 12 fûts.
"La plupart des enfants voulaient un vélo ou quelque chose comme ça, mais tout ce que je voulais c’étaient des fûts. Quand ma mère et mon père m’ont finalement acheté une batterie, c’était comme si c’était mon anniversaire et Noël en même temps".
Quand il quitta l’école à l’âge de 15 ans, il était déjà un vétéran de plusieurs groupes. Musicalement, ses goûts allaient vers le son des Sixties, et tout d’un coup, la collection de disques de jazz de son père fut complétée par des disques des SHADOWS, des ANIMALS, des BEATLES et des ROLLING STONES. Sur les recommandations d’un batteur qu’il connaissait, il a commencé des sessions studio.
"Je jouais de tout – du pop, folk, religieux, ou autres musiques rock, je m’en fichais. C’était un bon entraînement".
Son "propre" premier groupe fut THE 18th FAIRFIELD WALK, qui faisait des reprises de titres d’Otis Redding et des Beatles. Ensuite, il a rejoint le groupe de blues WELLS STREET BLUES. Mais, encore une fois, ils n’ont jamais été plus loin que des clubs et Nicko s’est retrouvé à jouer des concerts avec divers artistes comme le chanteur et claviériste Billy Day (qui a été le premier à l’appeler Nicko après une blague), The Blossom Toes (dont le guitariste Jim Cregan sera plus tard celui de Cockney Rebel et de Rod Stewart) et bien d’autres.
Et tout ça jusqu’en 1975, quand il rejoint les STREETWALKERS, un groupe formé par le chanteur Roger Chapman et le guitariste Charlie Whitney. Malheureusement, s’ils sortaient de bons albums, les STREETWALKERS n’avaient pas de tube.
Jusqu’à rejoindre IRON MAIDEN, Nicko a officié dans différents groupes, dont celui de Pat Travers sur l’album Makin’ Magic sorti en 1976, puis avec le groupe français TRUST, qui était sur la tournée britannique d’IRON MAIDEN en 1981.

Toutefois, Steve, se souvient de Nicko bien avant cela alors qu’il jouait dans un trio nommé McKITTY, avec lequel Maiden a partagé la scène lors d’un festival en salle en Belgique deux ans plus tôt (05/04/1980 BELGIUM – Kotrjik – Wheel Pop Festival, merci Phil).
"Je me souviens que la guitare de McKitty a dérapé et que Nick jouait une sorte de solo pendant que le groupe essayait de résoudre le problème. Et c’était tout simplement extraordinaire ! Je veux dire que je trouve les soli de batterie ennuyeux mais celui-ci était mieux que de voir le reste du concert ! Donc quand Clive est parti, Nick est l’un des premiers auxquels j’ai pensé".
Bien entendu personne, et même pas Nicko, n’est parfait et il admet qu’il a de “drôles d’humeurs”, comme il les appelle. "A un instant je suis en forme et je suis Monsieur La Fête Toute La Nuit ! Et à la minute suivante je suis au plus bas et je deviens Monsieur Grincheux. Mais c’est comme ça. Peut-être que je dois être comme ça de temps en temps pour être au mieux pour un concert. Parce que croyez-moi, la façon dont je joue – la façon dont ce groupe entier joue – vous feriez mieux d’être au mieux dans votre tête pour le faire ! Sinon vous partez !".
En parallèle d’IRON MAIDEN, Nicko a plusieurs activités qui tournent autour de la batterie comme de multiples " Drum Clinic " ou encore le " Rythm Of The Beast " en compagnie de Dave Murray en 1991 pour une marque de batteries. Il a également formé McBRAIN DAMAGE, un groupe tribute à IRON MAIDEN qui rassemble les meilleurs musiciens au goût de Nicko : Jonathan Murphy au chant, Rick Baum de DEEPSET et Chris Proano de INDIUM aux guitares, Dave "The Beast" Spitz, ancien membre de BLACK SABBATH, WHITE LION, NUCLEAR ASSAULT, à la basse, et bien sûr Nicko à la batterie.
Il a également enregistré dix commentaires historico-humoristiques sur 10 CD de rééditions First Ten Years, édités pour le dixième anniversaire d’IRON MAIDEN.
En 2003 lors de la sortie de Dance Of Death, on voit apparaître le premier titre écrit par Nicko, New Frontier, très bon titre, prometteur. Malheureusement, il ne sera pas joué par le groupe sur scène. Mais Nicko le jouera avec McBRAIN DAMAGE lors d’une mini tournée aux USA en 2004.
Côté people, Nicko s’est converti au christianisme en 1999, après une expérience dans l’église de Spanish River, près de Boca Raton, en Floride, où il vit. Sa femme, Rebecca, était en train de prier pour lui et, l’a retrouvé à l’entrée de l’église où il était en train de dire qu’il avait entendu " un appel ". Lorsqu’il raconte cette histoire, il dit : "Je me suis juste assis en pensant ‘je n’ai pas bu la nuit dernière… Pourquoi je ne peux pas rester debout ?‘ Cette histoire d’amour avec Jesus est entrée dans mon coeur".
Golfeur émérite, il est également pilote d’avion et a d’ailleurs été le déclic pour Bruce Dickinson, qui s’était dit que si un batteur pouvait voler, lui aussi le pourrait.
Adorant le barbecue, il a trouvé à allier grillades et rock en ouvrant, en 2009, à Coral Springs, Floride, où il demeure, le ROCK n ROLL RIBS, dont la spécialité est les travers de porcs en long, en large et… en travers, c’est-à-dire à toutes les sauces. Le restaurant est très bien noté par les critques et a reçu le titre de "Best Ribs of 2012" ("Meilleurs travers de porc 2012") par le New Times Broward-Palm Beach, un hebodmadaire floridien.

Site Officiel McBrain Damage
Site Officiel Rock N Roll Ribs
Sources :
Wikipedia [EN]
Drummerworld [EN]
Iron Maiden : L’épopée des killers

Date de Naissance : 27 Janvier 1957
Lieu de Naissance : Hartlepool, UK
Parcours :
White Spirit (1975-1981)
Gillan (1981-Décembre 1982)
Gogmagog (1985)
Bruce Dickinson (1990)
Iron Maiden (depuis 1990)
Janick Robert Gers a commencé sa carrière avec le groupe WHITE SPIRIT, au sein duquel il était guitariste solo. Après avoir sorti un single Back To The Grind en 1978 avec le label indépendant Neat Records, c’est un album, intitulé White Spirit et signé par MCA qui voit le jour en 1980, la même année que l’album Iron Maiden d’ailleurs. En juin 1981, Janick rejoint GILLAN, un groupe formé par l’ancien chanteur de DEEP PURPLE, Ian Gillan. Il y restera jusqu’à la séparation du groupe après avoir contribué à deux albums, Double Trouble en 1981 et Magic en 1982. En 1985, il rejoint GOGMAGOG dans lequel officiaient également Paul Di’Anno, ex chanteur de IRON MAIDEN, et Clive Burr, ex batteur du même MAIDEN.
Il a également accompagné divers artistes, notamment Fish de MARILLION, puis Bruce Dickinson, qui avait alors quitté IRON MAIDEN pour se consacrer à une carrière solo. On retrouve Janick sur le premier album solo de Bruce, Tattooed Millionaire, sorti en 1990. Et c’est justement pendant l’enregistrement de cet album que IRON MAIDEN le contacte pour remplacer Adrian Smith, parti vers d’autres horizons, et enregistre No Prayer For The Dying
. Depuis, Janick n’a jamais quitté IRON MAIDEN, même après le retour d’Adrian en 1999.

Le père de Janick était dans la Marine polonaise. Ayant rencontré son épouse en Angleterre, il est entré dans la Royal Navy, la Marine Royale britannique. Le guitariste, qui a un frère et une soeur, est l’aîné des trois enfants du couple.
D’abord passionné de natation et de football, Janick se met à la musique à 11 ans avec sa première guitare, une vieille acoustique. Puis, à l’âge de 13 ans, il passe à la guitare électrique, remisant l’acoustique au placard. Ce n’est qu’à 18 ans qu’il acquiert une Gibson Fender Stratocaster blanche, qu’il possède toujours. Et bien qu’il soit gaucher – comme on peut le voir dans le DVD ‘Rock In Rio’ lorsqu’il signe des autographes – il joue une guitare de droitier.
Inspiré dans un premier temps par les BEATLES (il voulait être John Lennon), Janick passe ensuite à DEEP PURPLE et au guitariste de blues irlandais Rory Gallagher.
" J’aimais vraiment Deep Purple, Rory Gallagher, T Rex. Des trucs folk aussi, comme Lindisfarne. Plus tard j’ai écouté Led Zeppelin. Au début, je n’aimais pas la voix de Robert Plant – trop aigüe pour moi, je trouvais que ça faisait trop fille. Par contre, j’aimais beaucoup Ian Gillan, à cause de sa façon de crier, et je m’identifiais à ce côté agressif. C’est pour ça que je me suis intéressé au jeu de Ritchie Blackmore, et pour moi ça été le point de départ "*, dit-il.
" Je ne jouais que des solos, parce que je n’arrivais pas à faire des accords. Je ne suis pas de ceux qui réfléchissent avant d’agir, surtout pas en concert. Mon rythme n’est pas particulièrement brillant, mais pour moi la musique n’est pas mathématique, c’est une expression de ton coeur et de tes émotions "*.
Janick a un très bon jeu, ses solos sont puissants et énergiques et il est également très bon compositeur. Il est remarquable sur scène car il effectue beaucoup de figures assez spectaculaires. Janick exploite de ses mouvements totalement la scène qui lui est offerte, tout en jetant sa guitare dans les airs ou la faisant tourner autour de son cou, le tout sans oublier, bien sûr, de jouer ! Dave Murray, qui tentait de l’imiter, a dit avoir ainsi redécouvert des endroit de la scène qu’il avait totalement oubliés.
Qu’importe la critique des médias (et des fans !) qui lui reprochent " ses pas de danse [qui] n’ont rien à faire sur une scène de Heavy Metal ", c’est un des meilleurs guitaristes de ce milieu.

*Les citations sont extraites de Iron Maiden : L’épopée des killers de Mick Wall, Editions du Camion Blanc.

Date De Naissance : 29 Mai 1963
Lieu De Naissance : Birmingham, UK
Parcours :
Wolfsbane (de 1984 à 1993)
Iron Maiden (Décembre 1993 à Février 1999)
BLAZE (à partir de 2000)
BLAZE BAYLEY
Blaze Bayley, Bayley Cooke de son vrai nom et surnommé The Dark Lord, a commencé sa carrière au sein d’un groupe nommé Childsplay, avant de devenir chanteur de Wolfsbane en 1984. Il sortira 3 albums avec eux : Live Fast Die Fast (1989), All Hell’s Breaking Loose… Down at Little Kathy Wilson’s Place (1990) et Down fall the good guys (1991)
. En 1993, la voix de Blaze est sélectionnée parmi celles auditionnées sur des centaines de cassettes et CD envoyés à Iron Maiden. Blaze quitte alors Wolfsbane au profit d’IRON MAIDEN, en remplacement de Bruce Dickinson, parti pour une carrière solo.
Avec Maiden, il va enregistrer deux albums The X factor et Virtual XI et faire deux tournées mondiales, toutes deux écourtées cependant en raison de problèmes allergiques de Blaze.
Malheureusement, le timbre voix de Blaze, plus sombre que celui de Bruce Dickinson, ne plaît pas aux fans de Maiden, et le succès n’est pas au rendez-vous. Nombreux sont les fans d’IRON MAIDEN qui se sont tournés vers d’autres horizons à cette époque. Ceux qui restent font malheureusement sentir leur désaccord et on assiste à des concerts qui ressemblent à un pugilat.
La pression est énorme, Blaze multiplie les erreurs et semble éprouver des difficultés à interpréter les anciens morceaux de Maiden. Sa dépendance à l’alcool est de plus en plus prononcée. Il arrive même que le chanteur monte sur scène totalement ivre pendant les tournées d’Iron Maiden. Seule solution pour le groupe pour renouer avec le succès, le retour de Bruce ! En 1999, c’est chose faite et Blaze cède la place. Des rumeurs sont allées bon train sur la façon dont Bayley est parti mais il semblerait au contraire que les parties se soient séparées en bons termes.
Souvenirs de cette époque, on notera toutefois de bonnes chansons écrites par Bayley pour IRON MAIDEN comme Futureal ou encore Man On The Edge que Blaze reprend volontiers sur scène lors des concerts de sa carrière solo, d’abord sous le nom de B L A Z E, puis, depuis 2008, sous celui plus explicite de BLAZE BAYLEY.


8 Mars 1957 – 13 Mars 2013
Lieu de naissance : East Ham, East London
Parcours :
Iron Maiden (de 1978 à 1982)
Trust (1983)
Stratus (1984)
Gogmagog (1985)
Elixir (1990)
Praying Mantis (1996)
Desperado (1996)
Ancien membre de SAMSON, Clive a rejoint IRON MAIDEN fin 1979, en remplacement de Doug Sampson dont la santé ne supportait pas l’enchaînement des concerts du groupe. C’est le 4ème à prendre le poste de batteur au sein du groupe mais le 1er officiel. Il a enregistré 3 albums sous les couleurs de la bande à ‘Arry : Iron Maiden, Killers
et The Number Of The Beast.
.
Clive a écrit une chanson intitulée Gangland, que l’on retrouve dans l’album The Number of the Beast, et un autre titre, Total Eclipse, qui fut dans un premier temps en face B du single Run to the Hills, et inclus uniquement dans l’édition japonaise de l’album, faute de temps. Elle a ensuite été réinsérée dans The Number Of The Beast lors de la réédition remastérisée de l’album en 1998.
Mais, comme le dit Steve : " l’Amérique n’est pas l’endroit de la planète où l’on résiste le plus aux tentations, surtout quand on est dans un groupe de rock en tournée et que notre album est dans les charts "*.
En 1982, au cours de la tournée de promotion de l’abum The Number of the Beast aux Etats-Unis, le succès était tel que beaucoup se sont sentis soudain amis avec Iron Maiden. Et si le comportement des autres membres du groupe en dehors de la scène n’affectait pas les concerts, ce n’était pas le cas de Clive. Steve se souvient d’un soir où " Clive a passé la plus grande partie du concert à vomir dans une bassine posée à côté de sa batterie "*. Ça, le leader de MAIDEN ne pouvait l’accepter.
Clive sera alors remplacé par un certain Nicko McBrain, étonnant lorsqu’on sait que Nicko est un fêtard de première, qui officiait au sein de TRUST. Une échange en quelque sorte puisque Clive prend lui-même brièvement la place de Nicko au sein du groupe français qui sortira, en 1983, son 4ème album, Trust IV.
Clive va ensuite rejoindre différents groupes enregistrant un album avec chacun d’eux : CLIVE BURR’S ESCAPE, rebaptisé plus tard STRATUS, qui splittera après avoir sorti un album, GOGMAGOG, dans lequel étaient aussi présents Janick Gers et Paul Di’anno, puis DESPERADO, monté par Dee Snider après TWISTED SISTER. Il jouera également avec ELIXIR et PRAYING MANTIS dans les années 1990 sans en être réellement membre.
Malheureusement, Clive a développé de multiples scléroses en plaques, maladie dégénérative affectant le système nerveux central. Interviewé pour un documentaire retraçant l’histoire de l’album The Number Of The Beast, Clive décide de rendre publique sa maladie pour expliquer ses maladresses apparentes lors de ses réponses.
Choqués, les membres d’IRON MAIDEN, qui étaient dans l’ignorance totale de la maladie de leur ancien batteur, annoncent en février 2002 trois concerts à la Brixton Acadmy de Londres à la suite de leur Brave New World Tour pour lui apporter leur soutien.
" Il y a eu des fans du monde entier qui ont fait le déplacement. C’étaient les seuls concerts du groupe pour l’année 2002. Des fans sont venus d’Amérique du Nord, d’Amérique du Sud, du Japon, d’Australie ", a expliqué Rod Smallwood*.
Des fans qui ont salué chaque apparition de Clive à la fin de ses concerts par des tonnerres d’applaudissements !
Tous les bénéfices de ces concerts, ainsi que ceux générés par les ventes de la réédition du single Run To The Hills, ont été versés à la fondation Clive Aid, ainsi que ceux des concerts du 2 septembre 2005 à l’Hammersmith Odeon de Londres à la fin de la tournée The Early Days et du 24 juin 2007 à Brixton, à la fin de la tournée A Matter Of The Beast.
La batterie blanche dédicacée de Clive a été donnée au Hard Rock Café de Londres en 2005.
Clive Burr est décédé des suites de sa maladie à l’âge de 56 ans le 13 mars 2013.

En 2014, à l’initiative de Mimi, la compagne de Clive, un arbre du souvenir a été planté dans les jardins de l’église de Wanstead, à Londres où vivait l’ancien batteur d’IRON MAIDEN.

Photo de Noël Buckley
Hit ’em Hard for MS: The Clive Burr Foundation
*Citations extraites de Iron Maiden : L’épopée des killers de Mick Wall aux éditions du Camion Blanc.

17 mai 1959 – 21 octobre 2024
Lieu de naissance : Chingford, Essex
Parcours :
Di’Anno (1983-1985)
Gogmagog (1985)
Battlezone (1985-1989, 1998)
Killers (1990-1997, 2001-2003)
C’est au cours de l’année 1978, que le batteur Doug Sampson, ami de Steve Harris depuis Smiler, lui recommande, en remplacement de l’imprévisible Dennis Wilcock, un certain Paul Di’Anno. Paul Andrews de son vrai nom est un chanteur avec des influences clairement punk (Sex Pistols, Clash, Damned), dont on pourrait se demander ce qu’il vient faire au sein d’un groupe de heavy metal. Mais il permettra à Iron Maiden d’acquérir enfin une certaine stabilité du côté line-up et de se projeter sur le devant de la scène.
Il enregistrera les albums Iron Maiden et Killers, et se produira avec Iron Maiden durant le Killer World Tour, la première tournée mondiale du groupe, de laquelle est extrait le mini album live Maiden Japan.
Mais son penchant excessif pour l’alcool et autres drogues font craindre à Steve Harris une influence néfaste sur l’avenir du groupe. Absent à un concert pour avoir été arrêté en raison du port d’un couteau (faisant partie de son jeu de scène dit-on), Steve Harris devra le remplacer au pied levé au chant pendant les trois-quarts du show.
Finalement, à la fin 1981, il est congédié après une réunion avec les autres membres du groupe et leur manager Rod Smallwood.
"C’est comme d’avoir Mussolini et Adolf Hitler dans votre groupe. Parce que c’est Rod Smallwood et Steve Harris et que c’est comme ça. Ils ne peuvent pas être autrement et mon caractère est trop fort pour ça, c’est pourquoi Steve et moi étions toujours en train de nous battre", a déclaré Paul (Source Wikipedia [EN])
Toutefois, il ne reniera jamais Iron Maiden (sinon en paroles) puisque certains de ses albums ne contiennent que des chansons de la période Iron Maiden. En 1985, il jouera au sein de Gogmagog avec Clive Burr et Janick Gers, puis créera différents groupes : Di’Anno, Battlezone et… Killers. Hommage à Iron Maiden ou investissement sur le nom ?
Lorsque Bruce Dickinson a quitté Iron Maiden en 1993, des rumeurs ont surgi : Paul Di’Anno pourrait être de retour. La suite nous a prouvé que non puisque c’est Blaze Bayley, du groupe Wolfsbane, qui a récupéré le flambeau jusqu’en 1999.
Paul a eu beaucoup d’activités en dehors de la musique comme un cyber café et un hôtel-restaurant en Angleterre qu’il a maintenant revendu, et, au fait de la technologie Internet, il avait mis sur son site deux albums en téléchargement libre et gratuit : Murder One (1992) et Menace To Society (1994).
Site officiel
Facebook
Biographie : The Beast


Date de Naissance : 9 Novembre 1954
Lieu de Naissance : Canning Town, Londres, UK
Parcours :
Iron Maiden (de janvier à octobre 1980)
Lionheart (solo project)
Praying Mantis (de 1990 à 2000)
C’est à l’âge de 16 ans que Dennis Stratton achète sa première guitare à un de ses copains qui voulait se reconvertir à la basse. Ne sachant pas en jouer, Dennis laissera l’instrument dans un coin de sa chambre quelques temps, avant de se décider à apprendre à l’utiliser, puis à se produire dans quelques pubs.
C’est au cours de concerts avec le groupe Remus Down Boulevard que Steve Harris le remarque et l’invite à rejoindre Iron Maiden. Selon l’interview publiée sur le site de Praying Mantis, c’est d’ailleurs Lorraine, la petite amie de Steve Harris, qui aurait abordé Dennis la première.
Une annonce était en effet sortie indiquant que le groupe Iron Maiden, signé par EMI, était à la recherche d’un guitariste/choriste et Dennis indique que lui et sa femme étaient en train de débattre quant au moyen de répondre : écrire ou téléphoner ?
Et c’est un jour où il rentrait chez lui en bus de Stratford Broadway à Canning Town qu’une jeune fille l’a abordé, qui n’était autre que Lorraine, alors la petite amie de Steve Harris. C’est elle qui l’a informé qu’un télégramme l’attendait à son domicile demandant d’appeler Rod Smallwood. Devant la surprise de Stratton qui se demandait d’où Rod le connaissait, Lorraine a simplement expliqué que Steve, que Dennis ne connaissait pas, allait voir son groupe jouer tous les soirs au Bridge House de Canning Town.
C’est ainsi qu’en janvier 1980 (octobre 1979 pour certains), Dennis Stratton intègre Iron Maiden, pour l’enregistrement de l’album éponyme du groupe. Il participera également à l’enregistrement des singles Women in Uniform et Live Plus One ainsi que celui de la vidéo Women in Uniform.
En octobre 1980, Dennis Stratton « quitte » Iron Maiden suite à la suggestion de donner au groupe une orientation musicale plus commerciale. Steve Harris le remplacera aussi sec par… Adrian Smith.
Dennis Stratton a intégré le groupe Praying Mantis en 1990.
Site officiel de Dennis Stratton
Facebook

| To ride the storm, to an empire of the clouds To ride the storm, they climbed Aboard their silver ghost To ride the storm, to a kingdom that will come To ride the storm, and damn the rest, oblivion Royalty and dignitaries brandy and cigars The millionth chance they laughed Mist is in the trees Hanging at the mast She’s the biggest vessel built by man Drum roll tight her canvas skin In the gathering gloom We must go now The airship crew awake for thirty She never flew at full speed Sailors of the sky a hardened breed The engines drum Said the coxswain “Sir she’s heavy“ Groundlings cheered in wonder Fighting the wind as it rolls you Lights are passing below you Reaper standing beside her Her cover is ripped and she’s drowning “We’re down lads“ came the cry The flares to guide her path Here lie their dreams To the moon and the stars Now a shadow on a hill And in a country churchyard |
Chevaucher l’orage, vers l’empire des Nuages Chevaucher l’orage, ils sont montés À bord de leur fantôme d’argent Chevaucher l’orage, vers un royaume en devenir Chevaucher l’orage, et au diable le reste, l’oubli Têtes couronnées et dignitaires, cognac et cigares Une chance sur un million, riaient-ils, La brume est dans les arbres Pendu au mât C’est le plus gros vaisseau construit par l’homme Sa peau de tissu tendue comme un tambour Dans l’obscurité qui s’épaissit Nous devons partir maintenant L’équipage de l’aérostat reste éveillé trente Il n’a jamais volé à pleine vitesse Marins du ciel une engeance endurcie Les tambours des machines Le timonier dit « nous sommes lourds, Monsieur » Les rampants applaudissent d’émerveillement Combattant le vent qui te fait rouler Des lumières passent sous toi La faucheuse se tient à ses côtés Son enveloppe se déchire et il se noie Un cri résonne « On descend les gars » Les feux de détresse pour lui montrer le chemin Ici reposent leurs rêves Vers la lune et les étoiles Maintenant une ombre sur une colline Et dans la cour d’une église de campagne |
![]() |
|
Like a man without a home Cast the dream aside like throwing Free the angry from their pain Living in a world of lies Looking through a mist of truth Now we need to know the truth now As one turns against the other As we look to see the man of sorrows And we see what’s ahead that awaits us As we look to see the man of sorrows And we see what’s ahead that awaits us |
Comme un homme sans foyer Rejette le rêve comme on lance Libérez les coléreux de leur souffrance Vivant dans un monde de mensonges En regardant au travers d’une brume de vérité Alors nous avons besoin de connaitre la vérité maintenant Alors que l’un se retourne contre l’autre Alors que nous observons l’homme de douleur Et nous voyons venir ce qui nous attend Alors que nous observons l’homme de douleur Et nous voyons venir ce qui nous attend |
![]() |
|
All alone in a crowded room But never reached the eyes, disguise The false smile maketh of the man All looks well on the outside Tomorrow comes tomorrow goes Maybe it’s all just for the best Who motivates the motivator He had a longer way to run We saw the sadness in his eyes Tomorrow comes tomorrow goes Maybe it’s all just for the best Tomorrow comes tomorrow goes Maybe it’s all just for the best Tears of a clown… |
Tout seul dans une salle bondée Mais jamais n’atteignait les yeux, déguisement Le faux sourire fait de l’homme Extérieurement tout va bien Demain s’en vient demain s’en va Peut-être que tout est pour le mieux Qui motive le motivateur Il avait un plus long chemin à parcourir Nous avons vu la tristesse dans ses yeux Demain s’en vient demain s’en va Peut-être que tout est pour le mieux Demain s’en vient demain s’en va Peut-être que tout est pour le mieux Larmes d’un clown… |
![]() |
|
Wandering aimlessly in a cold dark mist I follow Listen closely to the raven’s call Follow north for the call of the wild He lived on this earth for a time and a half Ask them the questions Mind over matter As the raven again passes by Face the danger a battle of wills The hearts of all men Ask them the questions Mind over matter The hearts of all men Ask them the questions Mind over matter Into the valley of death Ask them the questions Mind over matter, cry over sins |
Errant sans but dans une brume sombre et froide je chemine Écoutez attentivement l’appel du corbeau Dirigez vous vers le nord pour l’appel de la forêt Il a vécu sur cette terre pendant une période et demie Posez leur les questions L’esprit supérieur à la matière Tandis que le corbeau repasse Faites face au danger, un affrontement de volontés Les cœurs de tous les hommes Posez leur les questions L’esprit supérieur à la matière Les cœurs de tous les hommes Posez leur les questions L’esprit supérieur à la matière Dans la vallée de la mort Posez leur les questions L’esprit supérieur à la matière, pleurez sur les péchés |
![]() |